La recette. Crème de langoustines au Kari Gosse et ses langoustines à la nage.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1.5 kg de langoustines
  • 200 g d’oignons, 100 g de carotte, 100 g de vert de poireaux, 1 bouquet garni, 300 g de tomates, 1 cuillérée à soupe de concentré de tomate, 3 gousses d’ail
  • 10 cl d’huile d’olive, 30 g de farine, 1 cuillère à café de Kari Gosse (+ quelques pincées pour le décor)
  • 10 cl de Muscadet (ou vin blanc sec), 10 cl de crème fraîche
  • 3 crêpes de sarrasin
  • 60 g de beurre

 

Préparation des crêpes

Beurrer les crêpes sur toute la surface. Couper chaque crêpe en 6 triangles égaux. Les disposer sur la plaque du four. Les faire sécher jusqu’à légère coloration (environ 1 minute) dans un four très chaud (250°C, th. 8). Les débarrasser sur une assiette en faisant attention de ne pas les casser. Réserver.

 

Cuisson des langoustines

Plonger les langoustines dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Les retirer dès la reprise de l’ébullition. Décortiquer les langoustines. Mettre au frais les queues décortiquées et conserver le reste à portée de main.

 

Préparation de la crème de langoustines

Éplucher, nettoyer et émincer les oignons, carottes, poireau et ail. Faire suer cette garniture dans 5 cl d’huile d’olive. Ajouter les têtes et carcasses des queues. Bien écraser le tout dans la casserole à l’aide d’un pilon. Ajouter le bouquet garni, les tomates coupées en quatre, le concentré de tomate et la farine. Déglacer avec le Muscadet, laisser réduire à feu doux pendant 5 min, mouiller à hauteur avec de l’eau. Assaisonner (sel et Kari Gosse). Laisser cuire doucement (petits frémissements) à mi-couvert pendant 45 minutes.

Passer la soupe une fois cuite en foulant fortement les langoustines et les légumes.

Faire réduire la soupe de moitié, la crémer, bien fouetter et la réserver au chaud.

 

Dressage

Réchauffer les corps de langoustines dans une poêle avec 5 cl d’huile d’olive.

Partager les langoustines entre les 6 assiettes et verser la crème de langoustines. Servir la soupe accompagnée des croustillants de sarrasin.




Un restaurant-épicerie « made in pas loin »

Créer une épicerie-restaurant sous forme coopérative, approvisionnée par circuits courts. C’est le pari que se lancent Nadia Boukir et Frédéric Mercier, deux Nantais. Cela fait maintenant un an et demi qu’ils travaillent sur le projet. « Depuis plusieurs années, je réflechis aux questions liées à l’alimentation. J’ai auparavant travaillé dans le développement local, ce qui m’a amenée également à prendre conscience des problématiques liées à l’aménagement du territoire et à l’agriculture », explique Nadia. Suite à sa rencontre avec Frédéric, qui partage sa vision, vient l’idée de créer un lieu qui ferait la part belle aux productions locales. « Il y a vraiment des choses à mettre en place pour reconstruire la filière directe entre agriculteurs et consommateurs », estiment les deux associés qui privilégient des producteurs pratiquant une agriculture durable. « Nous ne choisissons pas forcément ceux qui sont labellisés, nous nous attachons davantage à la démarche », précisent-ils. « Nous allons vérifier sur le terrain, dans les exploitations, notamment que certains critères économiques soient respectés, comme par exemple une bonne rémunération pour le personnel », détaillent-ils. Tous sont situés sur le territoire, le moins loin possible suivant les produits. « Et nous souhaitons privilégier le regroupement, car, outre les émissions de CO2 réduites, cela nous permet d’économiser en terme de transport et de logistique, et de pouvoir proposer des prix accessibles au plus grand nombre ».

« Un véritable lieu de vie »

Le « Made in pas loin » proposera aussi des « produits suspendus ». Derrière ce mot un peu étonnant se cache un concept très simple, qui commence à essaimer dans toute la France : des clients, en plus de leurs produits achetés ou consommés (café, baguette, sandwichs ou autre), en achètent un deuxième qu’ils mettent en « attente » auprès du commerçant. Celui-ci l’offrira alors à une personne qui viendra en faire la demande. Un travail est également en cours avec les services sociaux, pour pouvoir permettre au public en difficulté de venir s’approvisionner à l’épicerie. Des ateliers et rencontres autour de la cuisine sont également prévus, afin que le restaurant-épicerie soit « un véritable lieu de vie », selon Nadia. « L’idée est de mettre l’endroit à disposition d’associations, ou de groupes du quartier, qui bien souvent ont des projets mais pas de lieu pour se réunir », explique-t-elle. « On espère vraiment pouvoir créer une dynamique, que les citoyens aient envie de s’investir », renchérit Frédéric. La participation citoyenne est également encouragée par une opération de crowdfunding. Via la plateforme de financement participatif kisskissbankbank, les internautes sont invités à donner de l’argent afin de financer l’équipement de la cuisine du restaurant. Une autre manière d’impliquer les consommateurs…

 

 

Plus d’infos

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/made-in-pas-loin–2

https://www.facebook.com/madeinpasloin?ref=br_rs




Des étudiants veulent mobiliser contre le gaspillage alimentaire

Chaque année, un tiers des aliments produits dans le monde finit à la poubelle. Et chaque Français jette en moyenne sur une année 260 kilos. Partant de ce constat, un groupe de huit étudiants de Telecom Bretagne, dans le cadre d’un module de leur formation consacré au développement durable, a décidé de monter un projet autour de cette thématique. Baptisé « Gaspillons moins, luttons contre la faim ! », il a pour objectif de sensibiliser le public, et notamment les étudiants, à l’importance de leur rôle dans la lutte contre la faim, en réduisant le gaspillage alimentaire. « Nous savons que la famine est l’un des premiers problèmes sanitaires dans le monde : 25 000 personnes en meurent chaque jour », explique Anis, l’un des étudiants du projet. « D’un autre côté, il y a ce gaspillage alimentaire massif. Cela a fait « tilt » chez nous, et nous avons donc décidé de travailler autour de cette thématique », précise-t-il. Et plus précisément sur le parallèle entre faim et gaspillage. « Tout le monde n’est pas encore sensible à cela », déplore-t-il. « Nous avons donc décidé de mettre la lumière sur ce problème, et de travailler à notre niveau, c’est-à-dire à l’école », précise Anis.

Un partenariat avec les Restos du coeurs

Direction alors le restaurant du campus, le Rak. Le petit groupe s’est entretenu avec le responsable du lieu pour recueillir son témoignage sur le gaspillage alimentaire, et prendre des photos pour illustrer le phénomène. « Nous avons discuté des solutions qui pouvaient être trouvées. Pour le moment, le restaurant dispose d’une vitrine réfrigérée permettant de stocker et conserver les produits qui ne sont pas consommés pour les redistribuer sous 3 jours, au lieu de les jeter directement. Il y a aussi un accord qui est passé avec les Restos du Coeur : l’association vient récupérer certains produits. Et nous avons proposé de réduire la taille des portions dans les assiettes, et d’avoir la possibilité d’aller se servir à nouveau plutôt que de jeter », détaille Anis. Mais tout n’est pas réglé pour autant : environ 15% de ce qui est servi, d’après les calculs des étudiants, finit encore dans les poubelles.

« Les étudiants connaissent le problème mais sont encore un peu passifs »

Le groupe s’est également intéressé aux grandes surfaces. « Le consommateur n’est pas le seul responsable. Il faut l’inciter à opter pour des dates de péremption plus courte, et lui apprendre à ne pas acheter plus que nécessaire », estime Anis. Toutes ces rencontres et observations ont donné lieu à une vidéo, que les huit étudiants ont projetée durant le forum « enjeux du développement durable et défis de demain », qui s’est déroulé mercredi 2 avril, dans l’enceinte de Telecom Bretagne. L’occasion également de sensibiliser leurs confrères, « qui connaissent le problème mais restent encore un peu passifs », selon Anis. Le groupe participe d’ailleurs avec l’association Acted à l’opération européenne « Food Right Now », en proposant des outils de communication (cartes postales, posters) dans le restaurant universitaire et sur le campus. Et espère par ce biais arriver à mobiliser les étudiants sur le sujet !

 




Recette. Mousse d'avocat aux épices et entremet chocolat/poire/marron/tofu

DESSERT de 2 ENTREMETS:

Mousse d’avocats aux épices

Ingrédients:

-2 petits avocats bien mûrs
-1 citron
-1 cuillère à café d’un mélange d’épices à votre goût
-60 à 70g de sucre blond.
 

Préparation:

Mixer la chair de 2 petits avocats bien mûrs avec le jus d’un citron et 1 cuillère à café d’un mélange d’épices à votre goût.

Battre en neige dans un autre saladier 3 blancs d’œufs avec quelques gouttes de jus de citron. Quand les blancs sont bien montés, ajouter peu à peu et sans cesser de battre 60 à 70g de sucre blond.

Incorporez avec une spatule les avocats à la meringue ( blancs + sucre), répartir dans des coupes et mettre au frigo pour une heure.

Entremet chocolat, poire, tofu soyeux et marron
 

Ingrédients:

3 poires
100 g de chocolat noir à 70%
200g de tofu soyeux / 200g de crème de marrons
200 ml de lait de riz ou autre lait végétal + 1 cc d’agar agar ( = 2 grammes)

Préparation:

Eplucher les poires, les couper en tranches et les cuire à la vapeur 10 minutes.

Mixer le tofu et la crème de marrons,
Faire fondre le chocolat au bain marie et l’ajouter au mélange tofu-marrons.

Faire bouillir une petite minute le lait avec l’agar agar, ajouter au mélange précédent.

Prendre 6 ramequins ; répartir en 3 couches : poire / mélange chocolat-tofu-marron/ poire pour finir. Placer au frais pour 1 heure au moins.

 




Les recettes de la Cantine de la Fourmi : velouté de poireau au cumin, et brioche perdue

Velouté de poireaux au cumin

En général, pour une soupe pour 5-6, compter 1,2 kg entiers ou 600-700 grammes épluchés, dont 1/4 d’oignons et 1/4 au moins de légumes peu aqueux (pommes de terre, potimarrons, butternut…)

Ici, il y a 150 grammes d’oignons, 150 grammes de pommes de terre et 400 grammes de poireaux.

Faire revenir dans de l’huile d’olive accomodée d’une cuillère à café bien plein de cumin moulu les oignons émincés, les poireaux en fines rondelles et les pommes de terre en petits morceaux.

Ajouter un litre d’eau.

Faire cuire environ 30 minutes, tous les légumes doivent être fondants

Mixer, saler, poivrer, allonger d’eau suivant la texture désirée et servir bien chaud !

 

Brioche perdue

Pour 8 tranches de brioche : 2 oeufs, 40 grammes de sucre en poudre, 200 ml de lait, 1 trait d’extrait de vanille, beurre ou huile d’olive (pour la poêle)

Battre les oeufs en omelettes avec le sucre. Dans un bol mélanger le lait et la vanille. Faire chauffer un peu de graisse dans la poêle. Tremper les tranches de brioche d’abord dans le lait vanillé, puis dans le mélange oeuf-sucre. Faire revenir les tranches de brioche à la poêle.

 




Le goût de « vivre simplement »

« Depuis 1994, l’association La bonne assiette propose des cours de cuisine « saine ». Ces ateliers ont connu un tel succès que nous avons été amenés à élargir notre action. Fort de nos 250 adhérents, nous travaillons aujourd’hui à la réduction de notre empreinte écologique, c’est-à-dire l’impact de l’humain sur la nature au regard de sa consommation en matière de ressources. Cette démarche globale passe par une modification de notre alimentation, de nos déplacements, de notre mode de vie d’une manière générale. L’alimentation en est le levier principal car c’est le domaine dans lequel notre empreinte écologique est la plus importante. Nous enseignons lors des cours ou des séjours « cuisine et balades » que nous organisons, comment inventer une cuisine nécessitant moins de produits animaux et industriels, moins de déchets pour un impact global plus respectueux de notre planète.

Jean-Claude Pierre, Paul Ariès, entre autres invités !

Nous nous attachons également à organiser régulièrement des conférences, environ une fois par mois, sur des sujets qui nous tiennent à coeur. Dans les jours et semaines à venir, nous aurons également des rendez-vous importants.
Le vendredi 15 octobre, Jean-Claude Pierre du Réseau Cohérence viendra présenter les avancées écologiques d’autres pays européens bien avancés dans les domaines de l’habitat, de l’éolien, de la biomasse…
Le 7 novembre, Jean-Paul Jaud, le réalisateur de  » Nos enfants nous accuseront  » présentera son nouveau film Severn, la voix de nos enfants, avec une intervention de Lylian Le Goff, médecin nutritionniste spécialiste du bio. Et le 25 novembre, nous aurons le plaisir d’accueillir Paul Ariès, spécialiste de la décroissance, pour une conférence intitulée  » Décroissance et gratuité « , que nous organisons en collaboration avec l’association étudiante Ar Vuez. Nous espérons que de nombreux étudiants viendront à cette occasion s’informer sur d’autre modes de vie possibles ! ».

 

Plus d’infos

Notre agenda pour les conférences: Le 15 octobre, le 7 novembre, et le 25 novembre

http://www.bonneassiette.org