Jus de légumes et de fruits: pomme, carotte, bette, gingembre.

Mixez carottes, pommes, bette et gingembre biologiques, dans les proportions de votre choix.  

Selon le docteur Norman W. Walker: 
 
la carotte contient: 
0.48 gr de calcium, 0.18 gr de magnésium, 1.56 gr de potassium, 0.54 gr de phosphore, 0.27 gr de soufre, 0.04 gr de fer, 0.1 gr de silicium, 0.2 gr de chlore, 0.91 gr de sodium, 131 gr d’oxygène, 262 gr d’hydrogène et 0.58 gr d’azote. 
 
La pomme contient: 
441 gr d’eau distillée, 1.8 gr de protéines, 21.8 gr de glucides, 1.4 gr de lipides, vitamines A: 2500 UI (unités internationales), vitameines C: 5258 UI, 0.11 mg de thiamines, 0.29 mg de riboflamines, 1.9 mg de niacines.
 
La bette contient: 
0.367 gr de calcium, 0.271 gr de magnésium, 2.295 gr de potassium, 0.163 gr de phosphore, 0.058 gr de soufre, 0.0134 gr de fer, 0.0312 gr de silicium, 0.063 gr de chlore, 0.613 gr de sodium, 139 gr d’oxygène, 278 gr d’hydrogène, 1.8 gr d’azote. 
 
Quant au gingembre, il possède une quarantaine de composés antioxydants, anti-inflammatoires, mais aussi anti nausées et vomissements (pour le mal des transports par exemple, ou encore pendant la grossesse). Il facilite également la digestion. 
 
Pourquoi boire des jus de légumes et de fruits?
 
Selon le docteur Norman Walker, « les jus de légumes et de fruits sont essentiels dans notre alimentation quotidienne, car en séparant l’eau ditillée et les éléments minéraux des fibres contenus dans les végétaux, on obtient un élément liquide d’une digestibilité instantannée. A l’inverse, le processus de digestion requis pour séparer les éléments minéraux des fibres exige à l’organisme beaucoup de temps et de travail. Ces processus de digestion du fruit et du légume consommés entiers brûlent une grande quantité d’énergie (…). On constate donc qu’une partie de la nourriture « solide » ingérée est ainsi détournée de son objectif nutritionnel afin d’être employée par combustible pour assurer le renouvellement de cet énergie« . 
 
Autre argument? Les jus de fruits et de légumes… c’est bon! Un conseil: utilisez une base de pommes, qui vous donnera ce côté sucré et doux. Puis, expérimentez des combinaisons: carottes/épinards, betteraves/pommes/kiwi…
 
Qui est le docteur Norman Walker? 
 
« Chercheur de réputation mondiale dans le domaine de la biologie, de la santé et de la nutrition, Norman Walker a consacré sa vie à l’exploration des possibilités d’accroitre la longévité et la santé humaines. Pour lui, il est impératif qu’un régime alimentaire quotidien équilibré comprenne un plat principal composé d’une salade de légumes crus et variés. Auteur de nombreux ouvrages sur le régime végétarien et crudivore, je vous invite à lire « Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits« , aux éditions d’Utovie, 127 p, 12 euros. Vous y trouverez les combinaisons de jus et légumes adaptés à vos besoins. Un guide à la fois pédagogique et pratique. 



« Voyage au bout de la viande »

Le saviez-vous ?  Le nom d’une marque et les étiquettes présentes sur les barquettes ne disent rien sur le contenu et les étapes de production de la viande. A l’heure actuelle, l’Europe oblige les producteurs et fournisseurs de la viande de bœuf à donner des informations sur le pays de naissance, l’engraissement, l’abattage et la découpe de l’animal. Depuis le 1er avril 2015, c’est à la viande de porc et de volaille d’être accompagnée d’information sur le pays d’élevage et d’abattage. Cette règle est fixée par la Communauté Européenne mais c’est aux Etats de prendre leurs responsabilités. Or, tout au long de la chaîne de production, de transformation et de commercialisation,  les contrôles sont effectués de manière aléatoire.

Si on devait tout tester il n’y aurait plus rien dans les supermarchés

Un produit peut arriver au supermarché sans avoir été contrôlé, mais peut aussi bien avoir été contrôlé 3, 4 ou 5 fois. Exemple : en Allemagne, trois mois après le scandale de la viande de cheval commercialisée par le négociant néerlandais Willy Selten , des lycéens ont analysé l’ADN d’échantillons de viande de trois restaurants Kebab de leur ville. Surprise : l’un d’entre eux contenait de la viande de cheval. Les industriels utilisent ce qu’on appelle, l’auto surveillance : chacun est responsable du produit qu’il manipule à l’instant T. Peu importe ce qui se passe avant ou après…

La production de masse rend impossible l’identification

Autre chose : de la naissance d’une bête, à son arrivée dans les rayons des supermarchés, 4 étapes au minimum sont nécessaires : la naissance, l’engraissement, la transformation et la commercialisation.  Les animaux sont numérotés,  jusqu’à l’abattoir. Mais dès la découpe, ils ne sont plus identifiés, ni identifiables. Or, les quantités de viande à transformer sont si grandes que pour produire un steak de 500 gr, la viande peut traverser jusqu’à 8 régions pour sa transformation et contenir plusieurs dizaines de porcs et bœufs différents…

Le prochain scandale est imminent

« Si nous devions identifier dans le détail, les étapes de transformation de la viande, son prix augmenterait pour les consommateurs ou les fournisseurs, et les étiquettes seraient interminables», défendent les industriels. « Ces coûts ne représenteraient que quelques centimes supplémentaires et seraient indolores pour les consommateurs » estiment quant à eux, les associations de consommateurs. Selon l’ONG FoodWatch, « l’industrie refuse d’améliorer la traçabilité de la viande pour préserver sa flexibilité ».

Reste que le schéma de production de la viande est une chaîne d’intermédiaires opaques, de réseaux de fournisseurs, de négociants et de transformateurs immenses, de contrôles aléatoires et d’une auto surveillance douteuse…Des ingrédients parfaits pour produire de la viande 100% incertaine. 

« Voyage au bout de la viande ». Un documentaire réalisé par Jenny Rollen-Spoo et Jens  Niehuss. 2015, 60 minutes. 

Pour regarder ce documentaire, c’est par ici: future.arte.tv/fr/voyage-au-bout-de-la-viande

 



La recette. Tartare de plantain

Ingrédients : pour 4 personnes :

– Une cinquantaine de feuilles de plantain ( de préférence les petites feuilles, lancéolé ou corne de cerf)

– ½ citron

– 6 cuil à soupe d’huile d’olive

-40g de graines de tournesol

-sel, poivre, cumin, baies roses

-Mixer tous les ingrédients dans un mixeur électrique. Conserver au frais.

-Servir sur des tartines grillées, des rondelles de radis noir ou de navets. Bon appétit!

(Vous pouvez faire tremper les graines dans l’eau tiède pendant deux heures si votre mixeur est un peu faible)

Le plantain est riche en calcium, en potassium, en zinc, en vitamines A, B1, B2, PP. Il renferme des tanins, du mucilage et des flavonoïdes.

C’est une plante d’une grande réputation médicinale : elle est astringente, adoucissante, antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle est fort utile pour lutter contre les affections respiratoires, les gorges irritées, calme les piqûres d’insectes et les coupures.

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Cueillir lance une opération de financement participatif pour la création d’un livre pédagogique consacré aux plantes sauvages. Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages




La recette de la Cantine de la Fourmi : Soupe Minestrone

Ingrédients pour 5 ou 6 bols

– 200 g d’azukis ou haricots au choix

– 350g de céréales en grains complets au choix (épeautre, blé, gruau d’avoine, riz complet, boulgour…)

– Un bel oignon

– Une pointe de couteau de piment

– Une cuillère à café de mélange quatre épices (ou autre épices au choix)

– Deux carottes

– Un poireau

– 5 tomates fraîches ou une boite de tomates concassées

 

Préparation/cuisson

– La veille, faire tremper les azukis ou les haricots et les céréales (Si les haricots sont frais on les cuira en même temps que les légumes)

– Le jour même, rincer les céréales et les légumineuses, et les réserver

-Dans un grand faitout, faire dorer l’oignon dans de l’huile d’olive, avec la pointe de couteau de piment et la cuillère à café d’épices

-Ajouter les carottes en tout petits dés, et les poireaux en très petits morceaux

-Ajouter les céréales et les légumineuses, et la boite de tomates concassées ou les tomates fraîches

-Bien remuer puis ajouter 2 litres d’eau ou de bouillon

-Laisser cuire à feu doux, sous couvercle

 

Quand tout est bien fondant (une heure environ), servir bien chaud avec du pain grillé et du fromage râpé.




La recette. Tarte à la courge, aux oranges et à la noix.

Ingrédients :

-Un rouleau de pâte sablée

-250g de courge

-80g de noix

-1 orange

-2 œufs

-25cl de crème fraîche

-100g de sucre de canne

-1c. à café de cannelle.

 

Préparation :

-Presser l’orange

-Eplucher la courge, couper la chair en dés ; les placer dans une casserole, les saupoudrer de 50g de sucre, verser le jus d’orange et de l’eau jusqu’à ce que le niveau de liquide affleure.

-Faire cuire à feu doux jusqu’à ce que le liquide soit complètement évaporé, et la courge caramélisée. Mixer le tout

-Hacher 50g de noix.

-Préchauffer le four à 210°.

-Dérouler la pâte, la placer dans son moule, piquer le fond à la fourchette.

-Fouetter la crème, les oeufs, le reste de sucre, y incorporer la purée de courge et les noix hachées, la cannelle, bien mélanger.

-Verser sur le fond de tarte, faire cuire 30 mn.

-Démouler à la sortie du four, laisser refroidir sur une grille et décorer des noix restantes.

 

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html




Les circuits-courts se développent au Gallo en Pays de Fougères !

Cela fait maintenant sept mois que l’association « Saveurs au Gallo » a germé dans le Pays de Fougères. Le fruit d’un travail entamé il y a un an et demi. « C’est le Pôle ESS du Pays de Fougères, EcoSolidaireS, qui a coordonné le projet, soutenu par la Région Bretagne, le Conseil Général d’Ille-Et-Vilaine et le Pays de Fougères », explique Gwendal Evenou, chargé de mission au pôle ESS. Porté par des acteurs d’origine diverses au sein d’un Comité de Pilotage (Producteurs, Civam, Agrobio35, Région, Conseil Général 35, acteurs associatifs, Chambre d’Agriculture…), le projet a eu dès le départ pour objectif de « créer un outil mutualisé pour les producteurs, afin de développer localement les débouchés de ces derniers, et aussi de faire connaître la production locale et les circuits courts », ajoute Gwendal.

Ce sont donc aujourd’hui 15 producteurs qui se sont regroupés au sein de l’association (ouverte aussi aux acteurs de la société civile), et qui proposent leurs produits aux consommateurs, mais aussi aux professionnels (restauration collective par exemple, commerces de proximité, restaurateurs…), sur le Pays de Fougères. Les commandes peuvent se faire grâce à un site internet, qui permet aussi de choisir le lieu de retraits des produits (viande, légumes, miel, pain, oeufs…) qui sont « disséminés tous les 10 ou 15 kilomètres, sur le territoire du Pays de Fougères, et ouvert du mardi au samedi pour un maximum de flexibilité », précise Gwendal.

 

Vers une agriculture raisonnée

 

Si toutes les productions ne sont pas issues de l’agriculture biologiques, elles doivent en tout cas répondre à une charte, qui interdit notamment l’utilisation des OGM, demande l’utilisation limitée et raisonnée des pesticides, et d’une alimentation animale saine et limitée en antiobiotiques . « L’idée est de valoriser la production issue d’une agriculture artisanale et autonome », commente Gwendal. Participer à l’aventure des circuits-courts peut justement être un levier pour avancer vers une agriculture plus durable. « On veut également montrer que les circuits-courts et l’agriculture raisonnée sont en cohérence, qu’il est possible, de par la progression des pratiques agricoles, de bénéficier de nouveaux débouchés en circuits courts », précise Gwendal.

Saveurs au Gallo a pour ambition également de sensibiliser les habitants du territoire et de favoriser leur accès à une alimentation de qualité et issue de produits locaux. Des actions de sensibilisation à l’alimentation seront organisées, notamment « des formations auprès du personnel de restauration collective ainsi que des ateliers d’exploration culinaire, afin d’apprendre à manger autrement et à utiliser davantage les circuits courts », souligne Gwendal. En attendant, un site web à destination des professionnels devrait ouvrir ses portes dans le courant du mois. 

 

 

Plus d’infos

http://www.saveursaugallo.fr/