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La recette. Risotto au fenouil

  • Un bulbe de fenouil

  • 1 oignon

  • 250g de riz

  • ¾ de litre de bouillon chaud

  • 100g de parmesan rapé

  • Du beurre

  • Du persil haché

 

Coupez le bulbe en très fine lamelle. Faites fondre 50g de beurre dans une cocotte. Hachez l’oignon de, faites-le blondir, ajoutez le fenouil, et faites revenir à feu doux et à couvert. Jetez le riz en pluie et faites-le revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide.

Salez, poivrez et mouillez avec le bouillon. Laissez cuire 20 min, le riz doit être al-dente.

Au moment de servir, ajoutez 30g de beurre en petits morceaux, le parmesan et saupoudrez de persil.




La microbrasserie Da Bep Lec’h : une nouvelle bière artisanale à Morlaix !

 

Se lancer dans la brasserie artisanale

 

C’est lors d’un voyage inspirant au Canada que les deux brasseurs ont commencé à produire leurs premières bières. « Là bas, tout le monde fait sa bière soi-même », expliquent-ils, « on a appris sur place et en rentrant à Paris, on a continué à en faire pour nous et pour les amis ». Puis, l’idée fait son chemin pour le jeune couple : « pourquoi ne pas s’y mettre sérieusement? », se demandent-ils. Ainsi naît leur projet de microbrasserie. Originaires de Grenoble, ils choisissent alors de s’installer en Bretagne, où les bières locales sont bien representées dans les commerces. C’est d’ailleurs un nom bien breton qu’ils choisissent pour leur projet : Da Bep Lec’h Toutes directions, comme les panneaux que l’on peut voir aux croisements des routes de la région. « Quand on a vu ce panneau en arrivant en Bretagne, on s’est dit que ça nous correspondait exactement » raconte Marine. « Notre projet, c’est une microbrasserie, mais c’est aussi beaucoup d’autres choses, on a plein d’idées qui vont dans tous les sens ».

 

Morlaisiens depuis septembre, ils préparent activement le lancement de leurs bières, prévu pour la première semaine de mai. Au nombre de quatre pour l’instant, elles portent des noms tirés du verlan : la Tizbé, une pale ale, la Najkar, une stout, la Nouzbi, « au style inclassable », et enfin la Stermy, la bière surprise de la gamme. Leur production, d’environ 700 litres par mois sera commercialisée sur place dans la pièce attenante à la brasserie, au contact direct des clients. Ils envisagent également de travailler avec un bar et/ou un caviste du coin. Les étiquettes sont créées par leur ami Olivsteen, artiste, qui a lui aussi changé de direction pour venir s’installer à Morlaix.


Les étiquettes des bières Da Bep Lec’h, créées par l’artiste Olivsteen

 

 

Une volonté de soutenir l’agriculture biologique et les filières locales

 

Quand on leur demande si leur bière sera bio, nos deux entrepreneurs nous expliquent favoriser sur ce point la confiance. Ils essayent en effet de travailler prioritairement avec des produits locaux et biologiques sans pour autant viser la certification officielle. Avec une commercialisation locale et principalement directe, ils nous expliquent que ce n’est pas la priorité: les clients pourront, s’ils ont des questions sur les matières premières ou le processus de fabrication, les leur poser de vive voix. « D’ailleurs, il suffit de voir les labels sur les sacs entreposés là pour voir qu’on travaille avec du bio », fait remarquer Marine en désignant le stock de malt.

 

Pourtant, malgré une volonté éthique forte, il n’est pas facile de trouver des matières premières locales et biologiques quand on est brasseurs ! Il y a en effet une véritable pénurie de houblon au niveau national mais aussi mondial. En France, une seule coopérative subsiste, en Alsace, mais la demande est très forte et le houblon bio est difficile à obtenir. Ainsi, seule une partie du houblon utilisé par Marine et Adrien est pour l’instant certifié bio. Pour ce qui est du malt, il est biologique mais vient de Belgique, faute d’avoir pu trouver une production locale.

 

Face à ces difficultés d’approvisionnement, les deux brasseurs ne baissent pas les bras, bien au contraire ! Ils comptent en effet sur l’installation agricole d’un de leurs amis, dans le Finistère, pour s’approvisionner rapidement en orge local. Quant au houblon, ils en ont planté chez un autre ami, également finistérien.

 

Fleurs de houblon présentées par Adrien

 

Un projet entre do it yourself, esprit collaboratif et économie circulaire

 

Leur microbrasserie, Marine et Adrien la voient comme un doux mélange entre différents mouvements alternatifs : do it yourself, économie circulaire et collaborative… S’ils s’installent sur leurs économies personnelles et sans aucune aide, ils sont par contre soutenus par les microbrasseurs, qui forment une « grosse communauté ». L’esprit collaboratif y prime, notamment sur internet et facebook en particulier, où existent des pages d’échanges entre microbrasseurs. « Tu y poses une question, en deux minutes cinq brasseurs te répondent », se réjouit Adrien, qui nous explique que les microbrasseurs sont plutôt des personnes jeunes et dynamiques, qui portent l’esprit du do it yourself et la philosophie de l’entraide.

 

D’ailleurs, quand on leur demande s’ils craignent la concurrence, Marine et Adrien sont confiants. A l’opposé des brasseries industrielles qui produisent d’immenses quantités de bière, les microbrasseries, artisanales, travaillent en local sur de faibles productions. Ce qui rend possible l’existence d’un maillage de petites entreprises locales : « je crois beaucoup à l’augmentation des microbrasseries », explique ainsi Adrien, « il y a de plus en plus de buveurs de bières artisanales, de gens qui apprécient la bonne bière ». Les grandes marques de bières, industrielles celles-ci, l’ont d’ailleurs bien compris et tentent de surfer sur la tendance via des campagnes marketing adaptées, comme l’explique cet article.

 

Da Bep Lec’h, c’est aussi une microbrasserie qui fait la part belle à l’économie circulaire, dans l’optique de réduire le gaspillage et de valoriser les déchets. Les deux entrepreneurs ont ainsi étudié la possibilité de consigner les bouteilles mais ont finalement écarté cette option car elle nécessitait une logistique trop importante. Pour autant, ils n’ont pas abandonné l’idée et ont trouvé une solution : un système de nettoyage de bouteilles proposé par un entrepreneur, qui dispose pour cela d’un camion adapté. Les résidus issus du brassage, quant à eux, seront donnés à un éleveur de porcs rencontré sur le marché de Morlaix.

 

Sur le long terme, Marine et Adrien souhaitent également développer des ateliers autour du do it yourself, qui reprendraient les activités liées à la microbrasserie: fabriquer sa propre bière, réaliser des gravures, pour les étiquettes, « un atelier de soufflage de verre, un atelier de soudure inox », continuent-ils en plaisantant. On attend ça avec impatience !

 

 




Un foodlab mobile en projet dans le Morbihan

L’Agence Unique est une coopérative, basée à Péaule dans le sud Morbihan. Fondée en 2013 suite à la rencontre de trois producteurs, d’un pêcheur à pied et d’une plasticienne en environnement, elle accompagne les producteurs dans la transformation de leurs produits, notamment leurs excédents. La coopérative a ainsi mis en place une activité de conserverie, « l’artisanat culinaire coopératif », qui a pour objectif « de développer une cuisine de qualité, mitonnée dans les règles de l’art, en petite série, avec une éthique solidaire et à partir d’une agriculture paysanne locale et souvent bio », précise Stefanie Bourne, l’une des initiatrices du projet. Un projet basé sur la mutualisation des compétences et des moyens.

Actuellement, les produits sont transformés via un laboratoire. Mais la coopérative souhaite mettre en place un « foodlab itinérant ». « Nous aurions, via ce laboratoire de transformation mobile, l’opportunité d’avoir un dispositif adapté aux quantités », explique Stefanie Bourne. Le Foodlab sera « un espace de travail professionnel, d’accompagnement technique, et un véritable lieu de réflexion et de création », qui sera de surcroît mobile sur le département du Morbihan. Il permettra de transformer de petites quantités adaptées aux tailles des exploitations, à savoir de 300 à 500 kilos par semaine.

Afin de mener à bien le projet, une opération de financement participatif a été lancée, permettant de récolter à ce jour un peu plus de 13 000 euros. Des tabliers sont également en vente, à 28 euros. Un moyen original de soutenir un dispositif innovant dans le domaine des circuits courts !

 

Plus d’infos

https://www.miimosa.com/un-foodlab-pour-un-artisanat-culinaire-cooperatif-1

 




La recette. Les spéculoos à l’Orgé

  • 200g de beurre demi-sel

  • 200g de cassonade

  • 60g de sucre semoule

  • 5g de cannelle en poudre

  • 2g de sel

  • 1 œuf + 1 œuf pour la dorure

  • 10cl d’infusion d’Orgé

  • 400g de farine

  • 6g de levure chimique

 

Sablez le beurre, la cassonade et le sucre semoule. Ajoutez la cannelle, le sel, l’œuf, l’infusion et en fin la farine avec la levure.

Étalez la pâte à 3mm d’épaisseur et découpez à la roulette cannelée.

Posez sur une plaque, dorez à l’œuf et cuire au four à 200 °C pendant 5 à 7 minutes.

 

Astuce : Étalez la pâte entre deux feuilles de papier cuisson afin d’éviter que celle-ci ne colle sur le plan de travail.




La recette. Chutney d’épluchures de carottes

  • 300g d’épluchures de carottes

  • 5 figues sèches

  • 5 abricots secs

  • 2 échalotes

  • 3 cuillères à soupe de vinaigre

  • 35cl de bière blonde

  • 1 pincée de grains de coriandre

  • 1 pincée de graines de fenouil

  • 1 pincée de girofle en poudre

  • 1 pincée de piment d’Espelette

  • Huile d’olive

 

Ciselez les échalotes, faites-les suer, ajoutez figues et abricots coupés en dés, puis les épluchures de carottes mixées.

Incorporez bière, vinaigre et épices.

Laissez mijoter à feu doux en mélangeant jusqu’à l’évaporation presque totale des liquides.

Rectifiez l’assaisonnement et conservez dans un pot de confiture.




Yoann produit un café d’orge local et bio

Si le café d’orge, du malt d’orge torréfié et moulu, est très populaire en Italie, sous l’appellation Caffè d’orzo, il l’est beaucoup moins en France où sa consommation reste associée à l’ersatz de café bu par les anciens durant la deuxième guerre mondiale.

Pourtant, depuis bientôt deux ans, Yoann Gouery, installé à Yffiniac (22) ,commercialise de l’Orgé, un café d’orge 100% breton.

Il a mis du temps à développer cette activité : « J’avais l’idée en tête depuis deux ou trois ans. Je tenais un restaurant et je cherchais une alternative au décaféiné. » En effet, la technique utilisée pour produire du décaféiné est très polluante et gourmande en eau.

Durant l’été 2014, Yoann Gouery crée la marque Orgé et commence à faire des dégustations dans des salons de thé. Rapidement, il rencontre le succès.

 

Produit local et mutualisation

Son café d’orge est produit et torréfié localement grâce à des matières premières biologiques. « Notre orge est issu du pays de Saint-Brieuc et de l’agriculture biologique. Nous achetons le malt directement à Malt Fabrique, à Plœuc-sur-Lié. Nous faisons la torréfaction et la mouture nous-mêmes », détaille-t-il. Pour la torréfaction, Yoann utilise du matériel partagé avec la malterie. La distribution et la commercialisation sont également mutualisées avec six autres producteurs bretons.

Près de 80% des ventes se font en magasins Bio : « Nous vendons actuellement environ 800 paquets par mois, précise Yoann, qui espère doubler ses ventes d’ici un an. Il y a un effet de surprise, les gens le comparent au café alors que c’est une boisson à part entière ! » En effet, sans caféine et naturellement sucré, l’Orgé est un énergisant riche en fibres, vitamines et nutriments.

Et pour la suite, Yoann ne compte pas en rester là puisqu’il prépare pour l’automne une boisson à base de blé noir torréfié.

 

L’Orgé peut s’acheter directement auprès de Yoann Gouery. Contact : 06 10 42 89 70 ou cafe.orge@gmail.com