La marmite bretonne, la conserverie des produits bio et locaux

Des recettes savoureuses créées à partir de légumes bios et bretons, c’est ce que propose La marmite bretonne. La marque est commercialisée par la conserverie familiale Er Vro, qui a ouvert ses portes à Plougoumelen depuis le printemps.

Il y a quelques mois, Élisabeth Plassard et Loïk de Feraudy ont ouvert, à l’entrée du bourg de Plougoumelen (56), la conserverie familiale Er Vro (local en breton). À travers la marque La marmite bretonne, ils commercialisent des bocaux de légumes bio et locaux.

Le couple ne s’était pas destinés à transformer des légumes frais en conserves. Ils travaillaient dans la comptabilité-gestion et en tant que commercial avant de décider de changer de vie. « Nous voulions donner du sens à notre vie. Être plus proche de ce qui nous tient à cœur », expliquent-ils.

Il y a cinq ans, ils s’installent en Bretagne avec leurs deux enfants et s’interrogent sur ce qu’ils peuvent faire pour être acteur de leur territoire. Eux qui consomment des produits bio et locaux, ne trouvent pas toujours les produits qui leur convient : « On s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de conserverie qui transformait des légumes locaux et bio ! »

Le couple se lance alors un défi : créer des recettes avec des produits issus uniquement de l’agriculture biologique bretonne. Ils proposent 17 produits différents, des soupes, des compotes et des tartinables. « Pourquoi faire venir de loin ce qu’on produit ici ? Pour faire de la ratatouille, nous utilisons de l’huile de colza bretonne. Pour nos tartinables, nous utilisons des graines de sarrasins, bretonnes également », détaille Loïk de Feraudy.

Travail en amont avec les maraîchers

Chacune des six compotes est composée d’une variété différente de pommes – « pour apprendre à connaître les différentes variétés ». Dans les soupes, il n’y a que des légumes, pas d’eau – « pour valoriser le produit ». Dans leurs recettes, il n’y a pas non plus de sucre rajouté, d’additif ou de correcteur de goût. « Tous nos ingrédients peuvent se trouver dans les placards de n’importe quelle cuisine », se félicitent Élisabeth Plassard.

La conserverie s’adapte au saison et travaille en amont avec les maraîchers : « On peut absorber leurs pics de production. Cet été, par exemple, un des maraîchers avec qui on travaille avait beaucoup de basilic. Du coup, on a fait du pesto breton ! »

Comme ils sont fiers de l’origine de leur produit, Élisabeth et Loïk ont mis en place un système de traçabilité de chacun de leurs ingrédients. Grâce à un flash-code ou avec le numéro de série, le consommateur peut retrouver les producteurs dont les produits sont dans le bocal.

En six mois, ils ont pu créer deux emplois. Les produits de La marmite bretonne sont en vente directement à la conserverie, à Plougoumelen mais aussi dans les biocoop’ de la région. Une boutique en ligne sera bientôt accessible sur leur site Internet.

Pour aller plus loin

La page Facebook de La marmite bretonne

www.lamarmitebretonne.bzh




La recette. Muffins aux mûres

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Ingrédients :

  • 300 g de farine
  • 350 g de mûres
  • 250 ml de lait
  • 100 g de sucre
  • 75 g de beurre
  • 2 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 1 pincée de sel

Préparation :

Premièrement faire fondre le beurre. Dans un saladier mélanger le sucre et les œufs. Fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajouter le beurre fondu et le lait.

Dans un autre saladier mélanger la farine, la levure chimique et le sel. Incorporer cette préparation à la première avec le beurre fondu. Mélanger jusqu’à l’obtenir une pâte lisse.

Pour les mûres, les laver les égoutter, puis les mélanger à la préparation.

Verser au 2/3 dans des moules à muffins et enfourner environ 30 min.




À Morlaix, le café et le cacao vont arriver à la voile !

Un projet de développement local

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Le torréfacteur en fonctionnement

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Le chocolat Grain de Sail

Construire des voiliers pour des produits 100% écologiques

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Les sacs en toile de jute

Pour en savoir plus 

Le site de la Torréfaction de la Baie

Le site de Grain de Sail

 

 




Le recette. Caviar d’aubergine

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Ingrédients :

  • 1 aubergine
  • 1 gousse d’ail
  • 1 échalote
  • Persil
  • Ciboulette
  • Sel poivre
  • De huile d’olive

 

Mettre l’aubergine au four à 180° pendant 15 à 20 minutes.

Puis récupérer le chair. Dans un mini hachoir, mettre la chair d’aubergine, la gousse d’ail, l’échalote, le persil, la ciboulette. Mixer. Ajouter sel, poivre et huile d’olive. A Servir froid sur du pain.




L’idée sortie. Rendez-vous à Biozone ce week-end !

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, la foire régionale biologique Biozone se déroule à Mûr-de-Bretagne (22). Pour la 31e édition, plus de 200 exposants seront présents de 10 à 19h. Cette année, le thème central de la foire est le jardin.

 Foire régionale biologique Biozone. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, de 10h à 19h, à Mûr-de-Bretagne (22). Tarif plein : 4€. Tarif réduit : 2€. Gratuit pour les moins de 15 ans.

www.foire-biozone.org




Azalane, le lait d’ânesse breton et responsable

 

Une reconversion professionnelle audacieuse

 

Passionnée de chevaux, Morgane Leblanc découvre l’âne à 30 ans, lorsque son mari lui offre une ânesse. Quelques mois, plus tard, cette dernière met bas d’un ânon femelle, baptisée Azalée. C’est le déclic pour Morgane : elle décide de virer de cap. « J’étais responsable qualité dans une entreprise de parquets », témoigne-t-elle, « j’ai voulu changer de vie et faire ce que je voulais ». L’idée fait son bonhomme de chemin et trois ans après, Morgane suit une année de formation en agriculture. « J’ai eu un coup de cœur pour l’âne », continue-t-elle, « et j’ai tout de suite pensé au lait d’ânesse ».

 

Le 1er janvier 2015, Morgane Leblanc s’installe donc en tant que jeune agricultrice bio. « Le choix du bio était évident », précise-t-elle, « ça correspondait à mes convictions ». Depuis mai 2015, elle commercialise des produits alimentaires à base de lait d’ânesse, sous forme de lait lyophilisé et de compléments alimentaires. Une filière très peu développée. « Je ne voulais pas faire du cosmétique comme tout le monde », explique l’éleveuse. « En France, on est seulement deux à être basées sur l’alimentaire », ajoute-t-elle. Pourtant, si le lait d’ânesse est bon pour la peau, il l’est aussi pour l’organisme. Ingéré, il aide notamment à traiter les maladies de peau, les problèmes intestinaux, les bronchites et l’immunodéficience. Des effets bénéfiques liés à sa composition, la plus proche du lait maternel.

 

Le lait d’ânesse lyophilisé.

 

 

Le choix du bien-être animal et de la production paysanne

 

Par amour pour ses animaux, la créatrice d’Azalane privilégie l’élevage à taille humaine, tourné vers le bien être animal. Pour l’instant, elle possède sept ânesses dont seulement deux sont en production. Un chiffre qui passera à quatre courant septembre. « A terme, le cheptel ne dépassera pas dix ânesses », prévient Morgane Leblanc. Et seule la moitié sera en production. Car chez Azalane, les ânesses sont en repos une année sur deux. Cela limite les quantités produites, d’autant que les ânons restent sous la mère, et n’en sont séparés que progressivement. La majorité du lait leur est donc destiné jusqu’au sevrage. Et après ? « Je leur trouve une super famille », s’exclame Morgane Leblanc.

 

Morgane Leblanc et son élevage.

 

Une organisation qui lui permet de développer une relation privilégiée avec ses ânesses et leurs petits, tout en gérant la production de sa source jusqu’au produit fini. A l’opposé du modèle industriel, tout est ainsi réalisé manuellement chez Azalane, de la traite à la lyophilisation. « Je pense que je suis la seule en France à lyophiliser sur l’exploitation le lait que je produis », commente Morgane Leblanc. Et les projets sont encore nombreux : étude avec l’INRA de Rennes sur le lait d’ânesse, échanges avec Christophe Favrot de Nomad Yo sur les processus de production, et peut-être développement d’une petite gamme de soins pour le visage. «  Ça permettrait de mettre en valeur le lait d’ânesse », explique l’éleveuse, « mais pour ça, je veux trouver le bon laboratoire, breton, et qui travaille sur des produits naturels ». Une priorité pour Morgane Leblanc. « Je souhaite vraiment que ça reste en Bretagne » conclut-elle, « je veux des produits 100 % bretons ».

 

Pour en savoir plus :

 

Le site internet d’Azalane