1

La recette. Muffins aux mûres

Ingrédients :

  • 300 g de farine
  • 350 g de mûres
  • 250 ml de lait
  • 100 g de sucre
  • 75 g de beurre
  • 2 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 1 pincée de sel

Préparation :

Premièrement faire fondre le beurre. Dans un saladier mélanger le sucre et les œufs. Fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajouter le beurre fondu et le lait.

Dans un autre saladier mélanger la farine, la levure chimique et le sel. Incorporer cette préparation à la première avec le beurre fondu. Mélanger jusqu’à l’obtenir une pâte lisse.

Pour les mûres, les laver les égoutter, puis les mélanger à la préparation.

Verser au 2/3 dans des moules à muffins et enfourner environ 30 min.




À Morlaix, le café et le cacao vont arriver à la voile !

Sur le port de Morlaix, un bâtiment se dresse le long de l’écluse. Il s’agit de la Torréfaction de la Baie, une jeune entreprise qui commercialise depuis quatre ans du café transformé sur place. Depuis peu, elle s’est également lancée dans la confection de chocolat, sous la marque Grain de Sail. Une appellation qui parle d’elle-même : la finalité de l’entreprise est d’importer 100 % des matières premières grâce à ses propres voiliers.

Un projet de développement local

Lorsque le visiteur pousse la porte du magasin de la Torréfaction de la baie, un cocktail d’odeurs à la fois exotiques et familières l’assaille : un doux mélange de chocolat et de café dans une atmosphère dépaysante. Barils, sacs en toile de jute, torréfacteur en fonctionnement… « L’idée de départ de cette société, c’était de coupler des métiers de l’agroalimentaire avec une aventure maritime », explique François Liron, l’un des trois associés à l’origine du projet. C’est ainsi qu’est née leur entreprise Cargo2, qui importe des fèves de cacao et de café, les transforme puis les commercialise localement. D’abord créatrice de la Torréfaction de la Baie, une marque de café, elle se tourne désormais vers le chocolat : une gamme chocolatée baptisée Grain de Sail a vu le jour cette année. La chocolaterie se trouve sur le site de l’Etablissement de Service d’Aide par le Travail (ESAT) de Lanmeur. Là bas, une vingtaine d’ouvriers produisent le chocolat, de la fève de cacao au produit fini.

torrefacteur

Le torréfacteur en fonctionnement

Une activité devenue très rare en France. « Il y a beaucoup de torréfacteurs de café », commente François Liron, « mais des couverturiers, c’est à dire des gens qui travaillent directement à partir du cacao pour produire des tablettes et d’autres produits dérivés du chocolat, c’est beaucoup plus rare ». En effet, cette activité est désormais très concentrée autour de quelques gros fournisseurs. Une rareté qui fut un argument majeur de la Torréfaction de la Baie pour lancer sa propre gamme. L’entreprise s’est ainsi positionnée sur un marché quasiment inexistant en Bretagne. « C’est tout récent, on commercialise le chocolat depuis deux mois et demi seulement », précise François Liron. Le partenariat avec l’ESAT semble quant à lui réjouir toute l’équipe. « On est vraiment ravis de ça, humainement c’est riche », confirme l’entrepreneur. Si les productions demandent encore à être stabilisées et les gammes à être développées, le jeune projet de la Torréfaction de la Baie se porte bien. « On ne vise pas à recréer Bjorg ou une marque extrêmement étendue », plaisante ainsi François Liron, « déjà, commercer dans la bonne humeur avec une Bretagne élargie, en incluant Nantes et la Basse Normandie, ça peut aboutir à une belle entreprise ».

chocograindesail

Le chocolat Grain de Sail

Construire des voiliers pour des produits 100% écologiques

Fenêtres ouvertes, le bruit de l’écluse accompagne la voix de François Liron, qui dévoile le cap que s’est fixé Cargo2 : acheminer le cacao et le café à la voile. Des matières premières qui viennent principalement de coopératives situées en Amérique du sud et dans les caraïbes. « On a de la matière première qui est actuellement en train de traverser l’atlantique sur un voilier existant, qui s’appelle le Tres Hombres », détaille François Liron. Un premier essai à la voile pour l’entreprise qui utilisait jusque là des cargos. Si une ligne régulière va être mise en place avec la compagnie propriétaire du Tres Hombres, cela sera seulement provisoire. En effet, Cargo2 a un projet ambitieux : construire ses propres voiliers pour arriver à terme à un transport entièrement à la voile. « Se passer intégralement des cargos ça prendra encore quelques années, mais on avance, on y travaille », rapporte François Liron. « Comme on avance sur nombre d’autres points, optimiser nos emballages, être de plus en plus propre, parce que ça fait partie de l’aventure, ça nous tient à cœur », ajoute-t-il.

sacstoiledejute

Les sacs en toile de jute

Leur premier voilier devrait être achevé dans un ou deux ans. Et la jeune entreprise ne s’arrêtera pas là. Dans une dizaine d’années, entre 10 et 15 voiliers sillonneront le golfe de Gascogne, le nord de l’Espagne, la ceinture caribéenne et les États-Unis. Pour leur donner naissance, les membres de Cargo2 font appel à un cabinet d’ingénierie navale. « On a trouvé quelques innovations bien senties, qui sont un peu secrètes pour l’instant », glisse mystérieusement François Liron. Les recherches portent notamment sur l’impact environnemental des bateaux : éco-conception, matériaux, architecture, cycle de vie, etc. « Un voilier, c’est de par sa nature un objet écologique » ajoute l’entrepreneur, « s’il est bien conçu, le bilan de l’objet est exemplaire ». La préoccupation écologique porte aussi sur la qualité des produits achetés : l’intégralité du chocolat et une partie du café sont certifiées biologique. Et si les matières premières ne sont pas estampillées commerce équitable, François Liron assure les payer plus cher que le seuil fixé par le label, afin de s’assurer de leur qualité. « Ce qu’on veut, c’est créer une jolie marque emblématique de l’écologie et de l’aventure maritime », insiste-t-il. Un projet atypique qui séduit. « Il y a, je pense, des générations qui arrivent et qui ont envie de faire de jolies choses », conclut François Liron.

Pour en savoir plus 

Le site de la Torréfaction de la Baie

Le site de Grain de Sail

 

 




Le recette. Caviar d’aubergine

Ingrédients :

  • 1 aubergine
  • 1 gousse d’ail
  • 1 échalote
  • Persil
  • Ciboulette
  • Sel poivre
  • De huile d’olive

 

Mettre l’aubergine au four à 180° pendant 15 à 20 minutes.

Puis récupérer le chair. Dans un mini hachoir, mettre la chair d’aubergine, la gousse d’ail, l’échalote, le persil, la ciboulette. Mixer. Ajouter sel, poivre et huile d’olive. A Servir froid sur du pain.




L’idée sortie. Rendez-vous à Biozone ce week-end !

Samedi et dimanche, Mûr-de-Bretagne accueille la foire régionale biologique Biozone. Pendant deux jours, les visiteurs pourront assister à des conférences, participer à des ateliers, découvrir des associations (dont Eco-Bretons !)… Alors, tous à Biozone ce week-end !

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, la foire régionale biologique Biozone se déroule à Mûr-de-Bretagne (22). Pour la 31e édition, plus de 200 exposants seront présents de 10 à 19h. Cette année, le thème central de la foire est le jardin.

Les visiteurs pourront participer à des ateliers autour du compost ou de la permaculture, par exemple. Ils pourront également, et entre autre, assister à une conférence sur la lutte préventive dans un jardin biologique ou participer à une discussion sur le soin aux arbres ou la phytoépuration. Vous saurez tout sur le jardin, qu’il soit petit ou grand.

Pour ceux que le potager laisse de marbre, d’autres animations sont prévues. Il y aura des ateliers sur la vannerie ou la cuisine, des spectacles, des animations pour les enfants… Un espace, symboliquement placé au cœur de la foire, permettra aux associations et aux collectifs en lutte de s’exprimer. Vous pourrez aussi retrouver de nombreuses associations comme Eco-Bretons !

La foire régionale biologique Biozone est organisée, depuis 30 ans, par l’Association produire et consommer biologique (APCB), composée de consommateurs et de paysans du territoire. « Nous mettons toute notre énergie pour affirmer qu’un autre Monde est possible », expliquent-ils sur leur site Internet.

 Plus d’info

Foire régionale biologique Biozone. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, de 10h à 19h, à Mûr-de-Bretagne (22). Tarif plein : 4€. Tarif réduit : 2€. Gratuit pour les moins de 15 ans.

www.foire-biozone.org




Azalane, le lait d’ânesse breton et responsable

 

Une reconversion professionnelle audacieuse

 

Passionnée de chevaux, Morgane Leblanc découvre l’âne à 30 ans, lorsque son mari lui offre une ânesse. Quelques mois, plus tard, cette dernière met bas d’un ânon femelle, baptisée Azalée. C’est le déclic pour Morgane : elle décide de virer de cap. « J’étais responsable qualité dans une entreprise de parquets », témoigne-t-elle, « j’ai voulu changer de vie et faire ce que je voulais ». L’idée fait son bonhomme de chemin et trois ans après, Morgane suit une année de formation en agriculture. « J’ai eu un coup de cœur pour l’âne », continue-t-elle, « et j’ai tout de suite pensé au lait d’ânesse ».

 

Le 1er janvier 2015, Morgane Leblanc s’installe donc en tant que jeune agricultrice bio. « Le choix du bio était évident », précise-t-elle, « ça correspondait à mes convictions ». Depuis mai 2015, elle commercialise des produits alimentaires à base de lait d’ânesse, sous forme de lait lyophilisé et de compléments alimentaires. Une filière très peu développée. « Je ne voulais pas faire du cosmétique comme tout le monde », explique l’éleveuse. « En France, on est seulement deux à être basées sur l’alimentaire », ajoute-t-elle. Pourtant, si le lait d’ânesse est bon pour la peau, il l’est aussi pour l’organisme. Ingéré, il aide notamment à traiter les maladies de peau, les problèmes intestinaux, les bronchites et l’immunodéficience. Des effets bénéfiques liés à sa composition, la plus proche du lait maternel.

 

Le lait d’ânesse lyophilisé.

 

 

Le choix du bien-être animal et de la production paysanne

 

Par amour pour ses animaux, la créatrice d’Azalane privilégie l’élevage à taille humaine, tourné vers le bien être animal. Pour l’instant, elle possède sept ânesses dont seulement deux sont en production. Un chiffre qui passera à quatre courant septembre. « A terme, le cheptel ne dépassera pas dix ânesses », prévient Morgane Leblanc. Et seule la moitié sera en production. Car chez Azalane, les ânesses sont en repos une année sur deux. Cela limite les quantités produites, d’autant que les ânons restent sous la mère, et n’en sont séparés que progressivement. La majorité du lait leur est donc destiné jusqu’au sevrage. Et après ? « Je leur trouve une super famille », s’exclame Morgane Leblanc.

 

Morgane Leblanc et son élevage.

 

Une organisation qui lui permet de développer une relation privilégiée avec ses ânesses et leurs petits, tout en gérant la production de sa source jusqu’au produit fini. A l’opposé du modèle industriel, tout est ainsi réalisé manuellement chez Azalane, de la traite à la lyophilisation. « Je pense que je suis la seule en France à lyophiliser sur l’exploitation le lait que je produis », commente Morgane Leblanc. Et les projets sont encore nombreux : étude avec l’INRA de Rennes sur le lait d’ânesse, échanges avec Christophe Favrot de Nomad Yo sur les processus de production, et peut-être développement d’une petite gamme de soins pour le visage. «  Ça permettrait de mettre en valeur le lait d’ânesse », explique l’éleveuse, « mais pour ça, je veux trouver le bon laboratoire, breton, et qui travaille sur des produits naturels ». Une priorité pour Morgane Leblanc. « Je souhaite vraiment que ça reste en Bretagne » conclut-elle, « je veux des produits 100 % bretons ».

 

Pour en savoir plus :

 

Le site internet d’Azalane




Azalane, le lait d’ânesse breton et responsable

Morgane Leblanc, 36 ans, s’est lancée il y a un an et demi dans l’élevage biologique d’ânesses. Installée à Saint-M’Hervé en Ille-et-Vilaine, elle commercialise depuis un peu plus d’un an des produits issus de ce lait encore peu répandu. Un virage professionnel à 360° qui permet à la toute nouvelle éleveuse de se rapprocher de la nature.

Une reconversion professionnelle audacieuse

Passionnée de chevaux, Morgane Leblanc découvre l’âne à 30 ans, lorsque son mari lui offre une ânesse. Quelques mois, plus tard, cette dernière met bas d’un ânon femelle, baptisée Azalée. C’est le déclic pour Morgane : elle décide de virer de cap. « J’étais responsable qualité dans une entreprise de parquets », témoigne-t-elle, « j’ai voulu changer de vie et faire ce que je voulais ». L’idée fait son bonhomme de chemin et trois ans après, Morgane suit une année de formation en agriculture. « J’ai eu un coup de cœur pour l’âne », continue-t-elle, « et j’ai tout de suite pensé au lait d’ânesse ».

 Le 1er janvier 2015, Morgane Leblanc s’installe donc en tant que jeune agricultrice bio. « Le choix du bio était évident », précise-t-elle, « ça correspondait à mes convictions ». Depuis mai 2015, elle commercialise des produits alimentaires à base de lait d’ânesse, sous forme de lait lyophilisé et de compléments alimentaires. Une filière très peu développée. « Je ne voulais pas faire du cosmétique comme tout le monde », explique l’éleveuse. « En France, on est seulement deux à être basées sur l’alimentaire », ajoute-t-elle. Pourtant, si le lait d’ânesse est bon pour la peau, il l’est aussi pour l’organisme. Ingéré, il aide notamment à traiter les maladies de peau, les problèmes intestinaux, les bronchites et l’immunodéficience. Des effets bénéfiques liés à sa composition, la plus proche du lait maternel.

azalane_slides_lait_lyophilise_3

Le lait d’ânesse lyophilisé.

Le choix du bien-être animal et de la production paysanne

 Par amour pour ses animaux, la créatrice d’Azalane privilégie l’élevage à taille humaine, tourné vers le bien être animal. Pour l’instant, elle possède sept ânesses dont seulement deux sont en production. Un chiffre qui passera à quatre courant septembre. « A terme, le cheptel ne dépassera pas dix ânesses », prévient Morgane Leblanc. Et seule la moitié sera en production. Car chez Azalane, les ânesses sont en repos une année sur deux. Cela limite les quantités produites, d’autant que les ânons restent sous la mère, et n’en sont séparés que progressivement. La majorité du lait leur est donc destiné jusqu’au sevrage. Et après ? « Je leur trouve une super famille », s’exclame Morgane Leblanc.

moi-anes-noiretblanc

Morgane Leblanc et son élevage.

Une organisation qui lui permet de développer une relation privilégiée avec ses ânesses et leurs petits, tout en gérant la production de sa source jusqu’au produit fini. A l’opposé du modèle industriel, tout est ainsi réalisé manuellement chez Azalane, de la traite à la lyophilisation. « Je pense que je suis la seule en France à lyophiliser sur l’exploitation le lait que je produis », commente Morgane Leblanc. Et les projets sont encore nombreux : étude avec l’INRA de Rennes sur le lait d’ânesse, échanges avec Christophe Favrot de Nomad Yo sur les processus de production, et peut-être développement d’une petite gamme de soins pour le visage. «  Ça permettrait de mettre en valeur le lait d’ânesse », explique l’éleveuse, « mais pour ça, je veux trouver le bon laboratoire, breton, et qui travaille sur des produits naturels ». Une priorité pour Morgane Leblanc. « Je souhaite vraiment que ça reste en Bretagne » conclut-elle, « je veux des produits 100 % bretons ».

Pour aller plus loin

Le site internet d’Azalane