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Ils lancent un restaurant végétarien culturel !

Trois jeunes lannionnais souhaitent lancer au centre-ville un restaurant à la fois végétarien, culturel et coopératif. Baptisé  « Blaz An Douar », il a pour objectif d’être un lieu de partage et de développement personnel, avec au menu conférences, ateliers, espace bien-être, bibliothèque, et alimentation bio et locale.

« Proposer aux citoyen(ne)s des activités culturelles accessibles et gratuites, individuelles ou collectives, ainsi qu’un modèle alimentaire, économique et démocratique durable adapté aux besoins du territoire ». Voilà l’objectif du projet « Blaz An Douar » (Le goût de la terre, en breton), qui est le nom d’un futur restaurant végétarien – culturel sous forme de coopérative citoyenne. Porté par trois jeunes lannionnais, il doit voir le jour dans la capitale du Trégor prochainement. Flora, Timothée et Nicolas souhaitent proposer à la population un lieu qui permet de tisser du lien social, valorisant les circuits courts, proposant une nourriture végétarienne, vegan et sans gluten, et qui permettent la rencontre. Le lieu se voudra « évolutif et pluridisciplinaire » : des salles de travail pourront être mises à disposition gratuitement, un espace « bien-être » sera mis en place, ainsi qu’une bibliothèque avec des ressources documentaires sur l’écologie, le bien-être ou encore l’humanisme. Le tout avec le souhait d’avoir « un impact écologique minimum ». Un partenariat va être ainsi instauré avec la Régie de Quartier de Lannion et des producteurs, avec l’objectif de « former une économie circulaire de la fourche à la fourchette ». Les produits bios seront aussi « valorisés au restaurant » et « les épluchures transformées en compost pour les jardins collectifs ».

Une gouvernance participative

Pour mener à bien leur projet, le trio de Lannion souhaite que l’association de préfiguration deviennent par la suite une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif, ndlr), dès que le lieu aura été trouvé. Cette Scic sera constituée de trois collèges de votes : les salariés, les bénéficiaires (fournisseurs, clients, artisans, praticiens…) et les associés (financeurs, bénévoles, associations), et s’articule autour de l’idée de consensus : l’idée sera débattue jusqu’à trouver un compromis. Un fonctionnement original qui permet la participation des différents acteurs du projet à la gouvernance de la structure. Par ailleurs, l’apport financier de constitution de la coopérative sera issu d’une récolte de dons, de subventions publiques et privées, et de part au capital. Afin de réunir la somme nécessaire (100 000 euros moins 10 000 euros apportés par les trois fondateurs, soit 90 000 euros à trouver, ndlr), un grand tour à vélo du Trégor sera organisé, « Avec conférences et événements annexes ». En attendant, Timothée, Flora et Nicolas sont toujours à la recherche d’un lieu disponible dans le centre-ville de Lannion. A bon entendeur….

Pour aller plus loin

https://www.facebook.com/BlazanDouar/

https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/blaz-douar

http://blazandouar.org/#0




Recette. Tarte aux orties et aux pommes

Éco-Bretons vous propose de partir en cueillette et de réaliser cette recette peu onéreuse et généreuse à base d’ortie.

Invasive, c’est un fait… Urticante, c’est certain… Et pourtant, l’ortie est la reine des « mauvaises herbes ». Présente dans nos jardins, cette plante nourrissante et revitalisante n’a rien à envier à la spiruline ou aux baies de Goji. C’est est un trésor de bienfaits à portée de main (gantée) et de bourse !

Ingrédients

– La pâte sablée

  • 200g de farine bio semi-complète

  • 100g de sucre de canne

  • 2 cuillerées de poudre d’amande

  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate

  • 1 pincée de sel

  • 100g de beurre ou margarine

  • 1/2 verre de lait de vache ou végétal (riz)

– La garniture

  • 1 poche de têtes d’orties

  • 4 pommes bio

  • 3 cuillères à soupe de sucre de canne

  • quelques dés de beurre

Facultatif : une cuillerée de raisin sec, des graines de sésame, des noix ou noisettes…

Préparation

Dans un récipient, verser la farine, le sucre, le sel, le beurre ramolli découpé en petits cubes et le bicarbonate. Commencer à travailler la pâte avec les mains. Verser doucement le lait jusqu’à obtention d’une bonne consistance sablée. Choisir un moule à tarte classique, étaler la pâte et la précuire à 200°C (Th6).

Pendant la cuisson de la pâte, préparer la garniture. Laver les orties dans l’évier dans une passoire placée sous le jet. Déposer les feuilles encore mouillées dans une casserole et les faire cuire à feu doux. Ajouter un soupçon d’eau si nécessaire.

Sortir le plat du four. Mixer les orties, puis garnir le fond de tarte. Couvrir de quartiers de pommes. Déposer quelques dés de beurre, saupoudrer de sucre, et selon les envies, de fruits secs et de graines. Enfourner environ 30 minutes à 200°C (Th6).

Astuces

Partir en cueillette idéalement de bon matin avec un panier, un sac en papier, des ciseaux, des gants ou une pince en bois (type pince à cornichons).

Au jardin ou sur les chemins, veiller à choisir une zone non polluée, ni souillée par des déjections animales.

Choisir de jeunes pousses d’orties, ne pas couper de longues tiges, ne prendre que les extrémités. A l’aide des gants ou de la pince, coucher les tiges en direction du panier. Couper et déposer les têtes composées de petites feuilles vertes directement dans le sac en papier afin d’éviter tout contact.

En cas de piqûre pendant la récolte, frotter au plus vite la peau avec du plantain.

Pas d’inquiétude, l’ortie ne pique plus après cuisson !




Une association pour inciter les citoyens à jardiner… Au naturel !

Depuis quelques semaines, la commune de Béganne (56), dans la vallée de la Vilaine, compte une nouvelle association : Citoyens, jardinons ! Au naturel. Son but ? Permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du jardin au naturel.

Créée en février, à Béganne (56), l’association Citoyens, jardinons ! Au naturel veut développer la pratique du jardinage au naturel sur son territoire. « L’association a été créée par des personnes motivées de transmettre leur passion du jardinage », explique la page facebook de l’association. Elle s’est fixée pour objectif de permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du travail et de l’entretien du jardin potager, fruitier et fleuri au naturel.

Concrètement, Citoyens, jardinons ! Au naturel organisera des conférences, des ateliers ou encore des visites de jardins. Elle proposera également à ces adhérents de se mettre en relation avec des producteurs locaux et de leurs proposer des achats groupés, de légumes, de terreau ou de plants, par exemple. « Nous proposerons des actions pédagogiques et culturelles ouvertes à tous, scolaire, associatif et tout public », ajoute l’association qui compte, pour l’instant, une dizaine de membres, dont une bonne part de jeunes : « C’est important de faire découvrir que le jardin, ce n’est pas qu’une histoire de papy mamy. Avec cette asso, les jeunes s’impliquent dans le jardinage, l’environnement, le partage, le bien-être… »

Une conférence début avril

Le premier événement organisé par l’association, Citoyens, jardinons ! Au naturel sera une conférence, organisée le vendredi 7 avril, à la salle polyvalente de Béganne. Animée par Jean-Pierre Broseta, jardinier amateur et délégué régional Bretagne de Jardiniers de France, elle a pour thème les animaux qui aident le jardinier et les plantes qui soignent les plantes. « Tout au long de sa conférence, Jean-Pierre Broseta nous dévoilera tous les trucs et astuces pour aider chacun au jardin, découvrir la fonction de la biodiversité, s’économiser au jardin grâce à des techniques faciles et utiliser des produits naturels pour traiter ou éliminer les herbes indésirables », détaille l’association.

La conférence commence à 20h et doit durer deux heures. L’entrée est libre et une donation au chapeau sera organisée pendant l’événement.

Pour aller plus loin

La page facebook de l’association




Dix jours d’actions pour les alternatives aux pesticides

Depuis douze ans, la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars. Pendant dix jours, de nombreuses animations sont organisées.

Depuis hier, et jusqu’au 30 mars, l’association Générations Futures et l’Acap, un collectif de 170 organisations, organisent la semaine pour les alternatives aux pesticides. L’objectif de cette semaine est de sensibiliser sur les impacts environnementaux et médicaux des pesticides, de promouvoir les alternatives et fédérer un réseau d’acteurs pour un futur sans pesticides. « La semaine pour les alternatives aux pesticides est un temps fort de mobilisation national et international, qui se tient chaque année à la période de reprise des épandages de pesticides », détaille le site de Générations futures.

Pendant dix jours, de nombreux événements sont organisés partout en France et dans une quinzaine de pays. Au programme, visites de fermes bio, d’apiculteurs, ateliers de jardinage au naturel, marchés paysans, conférences, ciné-débats, spectacles, repas bio, formation à la permaculture ou au zéro pesticide dans les communes… En 2016, plus de 1000 événements, dans 17 pays participants, ont rassemblé 400 acteurs de terrains.

60 000 tonnes de pesticides répandus chaque année

En Bretagne, plusieurs organisations participent à ces actions de sensibilisation des citoyens sur le territoire. « Le syndicat du bassin du Scorff a mis en place tout un programme intitulé La Vallée du Scorff se met au vert, avec de nombreux ateliers jardinage au naturel et rencontres avec des jardiniers, des projections de films, une conférence sur le zéro phyto dans les collectivités avec le sénateur Joël Labbé, des sorties biodiversité et ballades », détaille le site de la semaine pour les alternatives aux pesticides. Le bassin versant de la Ria d’Etel se focalise lui sur la question des sols. L’association Eau et rivière de Bretagne organise plusieurs projections en avant-première du film Zéro phyto 100% bio. Il est possible de retrouver tous les événements sur le site de la semaine pour les alternatives aux pesticides.

Cette semaine de mobilisation est importante car si la situation en France s’améliore – 21 nouvelles fermes bio chaque jour en 2016 – nous sommes loin des objectifs du Grenelle de l’environnement. Il visait les 20 % de surface agricole utile en bio d’ici 2020. Nous n’en sommes qu’à 5,8 %. La France reste le deuxième pays d’Europe le plus utilisateur de pesticides. Plus de 60 000 tonnes de pesticides répandus chaque année sur notre territoire. Comme le rappelle Générations futures : « Il est plus que jamais important de montrer qu’il faut développer les alternatives aux pesticides ! »

Pour aller plus loin

www.generations-futures.fr

www.semaine-sans-pesticides.fr




L’Atelier V*, des recettes végétariennes et bios

Lancé en 2016, les produits de l’Atelier V* sont bio et végétariens. L’entreprise, installée à Vannes, ne travaille qu’avec des magasins bio et se fournit au maximum chez des producteurs français.

Depuis l’été dernier, vous avez peut-être remarqué une nouvelle gamme de produits dans les rayons des magasins bio : des houmous revisités, aux pois cassés, lentilles corail, pois chiches ou encore aux haricots rouges. Ces produits, ils sont fabriqués par l’Atelier V*.

Installée à Vannes (56), cette entreprise a été créée en 2015 par Xavier Le Louër. « Après avoir travaillé plusieurs années pour une entreprise de restauration collective, j’ai décidé de me lancer dans une activité qui s’inscrit au cœur du développement durable. Je veux faire le lien entre l’alimentation et les différents enjeux sociaux et sociétaux », explique-t-il.

Les produits proposés par l’Atelier V* sont végétariens et bios. « Nous faisons attention au bilan carbone de nos recettes et nous n’y ajoutons pas d’additifs. Et toutes nos légumineuses viennent de France », détaille Xavier Le Louër.

Distribué uniquement en magasins bio

Depuis octobre dernier, la PME vannetaise commercialise une nouvelle gamme de produits : « Nous proposons des tartes végétariennes, artisanales et de saison ». La gamme devrait encore s’étoffer à l’automne prochain avec des produits traiteurs.

L’Atelier V* emploie actuellement onze personnes qui travaille dans un atelier de 2000 m². L’entreprise travaille depuis sa création avec le réseau Biocoop. « C’est notre premier client. On travaille aussi avec d’autres distributeurs mais uniquement dans le réseau bio car on ne veut pas aller vers la grande distribution », précise le gérant.

En effet, conscient que notre modèle de production et de distribution est à bout de souffle, Xavier Le Louër fait le pari d’une alimentation différente, plus respectueuse des hommes et de la nature : « Ces valeurs sont le moteur de notre activité ».

Pour aller plus loin

www.latelierv.fr

La page Facebook de l’Atelier V*




À Pléneuf-Val-André, des halles bio, locales et participatives

Il y a près de quatre ans, Claudine, Calou et leur fils Julien ont ouvert Le local, une boutique de producteurs locaux, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André. Devant le succès de l’entreprise, ils ont décidé d’agrandir et de créer les Halles de Dahouët.

Depuis 2013, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André (22), il y a une petite boutique appelée Le local. Créée par des maraîchers bio du coin, on y trouve, à l’ouverture, les produits de cinq producteurs locaux. « Le magasin est devenu un chouette commerce de proximité, convivial et toujours familial », se réjouissent les trois maraîchers Claudine, Calou et leur fils Julien sur leur site.

Trois ans plus tard, 25 producteurs sont présents sur le port de Dahouët. Et les locaux sont devenus trop petits. Les producteurs décident donc de déménager. Ils profitent de la disponibilité à proximité d’un hangar, qui abritait anciennement un atelier d’accastillage puis une brocante, et décident de créer les Halles de Dahouët. « Ce lieu regroupera à la fois des producteurs, de l’épicerie vrac, un coin traiteur et un salon de thé, le tout Bio, dans une atmosphère détendue », précise le site. De nouveaux producteurs rejoindront ceux déjà présents au Local.

Une campagne de financement participatif

Des artisans-créateurs locaux proposeront aux visiteurs des poteries, bijoux, cuirs, cosmétiques naturels… Un coin enfant sera également aménagé avec des jeux en bois, des livres… « Nous espérons que les Halles soient un lieu d’interactions, de rencontres et de partages. Une partie sera réservée aux ateliers, conférences et autres événements culturels et participatifs », expliquent les créateurs du lieu.

Une campagne de financement a été lancée pour payer les travaux d’aménagement d’un laboratoire pour les produits traiteurs. Les porteurs du projet espèrent atteindre les 15 000 €, ce qui permettrait de payer la globalité des travaux. Un premier palier de 5000 € a déjà été atteint. À onze jours de la fin de la campagne, qui se termine le 17 mars, 6100 € ont été collectés.

Alors, si vous voulez soutenir un projet éthique et local, n’hésitez plus !

Pour aller plus loin

La page du financement participatif