Que mettre dans son assiette et dans son verre aux Vieilles Charrues ?

Quatre jours de festival, ça creuse et ça donne soif, surtout quand le soleil est de la partie. Mais il est possible de manger autre chose que de la saucisse et de boire autre chose que de la bière industrielle sur le site de Kerampuilh ! Le festival, malgré sa taille de mastodonte, essaie de diversifier son offre alimentaire et intègre du bio et du durable.

 

Si la programmation musicale est le plat de résistance, impossible de faire l’impasse sur la nourriture. Pour tenir durant quatre jours, il faut manger ! Traditionnellement, on opte pour les frites, les chipos, les merguez et autres kebabs qui « tiennent au corps ». Ca nourrit, mais c’est gras ! Et puis pas très original ni forcément bon…

Depuis quelques années, les Vieilles Charrues ont diversifié les stands alimentation présents sur le site. Cela va de pair avec un accueil du public qui s’améliore au fil des années. Sur les 1040 m2 de stands, on trouve ainsi depuis quelques temps de la cuisine du monde (plats asiatiques, paella, couscous…), mais aussi un stand végétarien, une saladerie, des fruits frais…De quoi changer du traditionnel sandwich. Le tout dans une démarche qui se veut un peu plus soucieuse de l’environnement et de l’économie locale, puisque la régie alimentaire du festival privilégie « dans la mesure du possible » les produits bio, locaux, et issue d’une agriculture durable (utilisation des pesticides et des polluants limitée). Cette année, nouveauté : des chefs étoilés et des meilleurs ouvriers de France bretons ont été invités à concocter des plats (wraps frais, burgers (dont des burgers végétariens), tapas…) pour le public. De quoi rajouter encore un peu de choix dans l’offre déjà bien garnie ! Idem pour les boissons. Au fil des ans, le bar breton a su trouvé sa place, avec au menu un large panel de bières issues de brasseries situées aux quatre coins de la Bretagne, dont des bio là encore. Idem pour les vins : on trouve aujourd’hui un bar à vins bio. Reste un point sur lequel travailler : le gaspillage alimentaire !




[Défi familles zéro déchet] Atelier chocolat

 

Les recettes

 

 

 

 

Les bounty

Pour 15 chocolats

200 g de chocolat
80 g de noix de coco .
50 g de lait concentré sucré ou crème de coco
1 à 2 cuillères à soupe de crème liquide (ou de lait de coco)


Faire fondre le chocolat au bain marie. Tapissez-en le moule uniformément . Mélanger dans un bol, la noix de coco avec le lait concentré sucré et un peu de crème (ou de lait de coco) Lorsque le chocolat a durci, mettre un peu de mélange coco dans les cavités. Fermer avec une couche de chocolat fondu. Démouler avec précaution.

 

Le caramel au beurre salé

Ingrédients

Pour 4 personnes

  • 160 g de sucre en poudre
  • 80 g de beurre demi-sel
  • 20 cl de crème liquide

Mettez dans une casserole le sucre et faites chauffer sur feu moyen pour obtenir un caramel à sec. Le sucre va commencer à se dissoudre, devenir liquide puis se transformer en un liquide ambré : ça prend à peu près 3 ou 4 minutes. Pendant ce temps, dans une autre casserole, faites chauffer la crème liquide et réservez.

Pour finir

Versez dans un bocal en verre, couvrez et réservez au frais

 

 

Chocolats au caramel (pour 15 chocolats)

200 g de chocolat noir à tapisser dans le moule .


Ajoutez le caramel au beurre salé et remplir les cavités chocolatées… Refermer avec du chocolat fondu et laisser durcir…
Démouler très, très délicatement.

 

 

 

Les mendiants (pour 15 mendiants)


200 g de chocolat
– fruits secs, fruits déshydratés,
– ou brisures de biscuits,
– ou amandes caramélisées


Faire fondre le chocolat, verser sur une plaque une cuillère à café de chocolat (ou dans le fond d’un moule à mini muffins) mettre quelques fruits secs ou confits (ou quelques éclats d’amandes caramélisées, ou de boules soufflées au chocolat coupées en petits morceaux)
laisser durcir.

 

 

Le praliné

200 g de chocolat noir
100 g de pralinoise (voir recette )
5-6 crêpes dentelles (gavottes)


Mélanger la pralinoise fondue et refroidie avec les gavottes écrasées
badigeonner le moule avec le chocolat noir fondu, lorsqu’il est sec remplir avec la croustillante pralinoise, mettre une nouvelle couche de chocolat noir.

 

 

La pralinoise

Dans une poêle, mettre des noisettes (ou un mélange noisettes-amandes) et le même poids de sucre en poudre

Chauffer jusqu’à obtenir un caramel blond.

Arrêter le feu et bien enrober les noisettes

Laisser refroidir sur un papier sulfurisé

Casser en morceaux et placer dans le robot (avec une lame)

Mixer encore jusqu’à obtenir une pâte (si le robot chauffe, arrêter et recommencer plus tard). La pâte peut être granuleuse ou lisse, à votre choix

Faire fondre au bain-marie un peu de chocolat (noir ou au lait) et l’incorporer dans la pâte.

Remplir les coques de chocolat

 

 

Chocolats à la pâte à tartiner au chocolat cœur de noisette (pour 15 à 20 chocolats)


200 g de chocolat noir à 64% ou 70%
quelques cuillères à café de pâte à tartiner au chocolat
1 noisette par chocolat


Truffes

125 g de chocolat

75 g de beurre

2 cuillères de café ou de lait

1 jaune d’œuf

Fondre le chocolat avec le café ou la lait de manière à obtenir une pâte lisse .

Retirer du feu .

Laisser tiédir.

Ajouter un jaune d’œuf et le beurre en crème

Laisser raffermir et rouler les truffes avec noisettes ou noix de coco ou noix , sucre glace .

 

Truffes au miel

100 g de chocolat au lait et 100 g de chocolat noir

2 cuillères à soupe de miel

2 cuillères à soupe de lait concentré sucré

60 g de crème fraîche .

 

 

Truffes au butternut X 2

150g de tournesol décortiqués
10 dattes dénoyautées ou pâte de dattes

1/2 cc d’extrait de vanille 
1 càc 4 épices + pour saupoudrer
1 pincée de sel de mer

100 g de chocolat

1càs d’huile de coco

Faire tremper les graines de tournesol 2 h dans l’eau. Egoutter.
Dans un blender, mixer les graines avec les dattes, la purée, la vanille, les épices et le sel.
Placer le mélange au congélateur pendant 30 à 40 minutes pour que la pâte soit dure et plus facile à travailler.
Sortir la pâte, et former des boules avec vos doigts. Replacer ensuite au congélateur .
Faire fondre le chocolat au bain marie avec l’huile de coco.

Glacer les truffes dans la mélange .

Saupoudrer d’épices. Réserver au frais jusqu’à la dégustation. 

 

 

comme les espérantines de MARSEILLE 

Mixer le tout finement et y fourrer les chocolats ou manger tel quel !!

 

 




Dans les cantines morlaisiennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire

Grain de Sail, une Graine d’Aventure

Le projet Grain de Sail a été créé il y a 10 ans. Son nom a pour origine la graine de cacao. Elle a été créée à l’initiave de Jacques Barreau, de son frère et de Francois Liron, deux fois sacré champion de France à la voile. A eux trois, ils ont érigé une entreprise florissante de chocolats et de café. Autrefois ingénieur éolien, Jacques Barreau s’est totalement réorienté tout en gardant sa pensée écologique.

En 2013, la «Torréfaction de la Baie », torrefaction de café morlaisienne a atterri sur le marché. Elle s’est progressivement développé. Comme nous le disait Jacques Barreau : « il fallait aller dans la complexité des le début ». C’est pourquoi son projet de voilier écolo lui est venu à l’idée pour faire face à la concurrence que l’on trouve dans les grandes enseignes. Son but était de proposer un café de qualité mais qu’il y ait une certaine touche écologique et humaine. C’est ainsi que l’histoire du voilier Votaan 72 a vu le jour.

L’équipe de Grain de Sail avec les deux frères Barreau (à gauche et au centre) et Francois Liron (à droite)

 

Le projet de ce bateau s’est développé dans l’idée d’aller chercher les matières premières sans émettre aucune pollution. De plus, les fèves de cacao présentes au même endroit que le café, c’est-à-dire les Caraïbes, allaient donner un nouveau jour à la Torréfaction de la Baie en proposant du chocolat en plus du café. A partir de l’Eté 2016, les tablettes de chocolats étaient mises en rayons dans les magasins du Finistère. Ce produit de qualité étant un produit très prisé, Grain de Sail ne voulait pas proposer un prix trop élevé pour ne pas effrayer le grand public. C’est pourquoi elle propose un produit à un tarif identique au marché mais d’une qualité exceptionnelle. Vendu dans plusieurs enseignes regroupant au total une quarantaine de magasins, Grain de Sail a su se faire connaître du grand public.

C’est alors que le voilier a enfin pu débuter son développement.

Ce voilier exceptionnel de 22 mètres de long pourra supporter une capacité de 35 tonnes. Avec quatre traversées par an, cela équivaut ainsi à 70 tonnes de marchandises par an. A bord, le maximum de passagers sera de 5 personnes dont 3 membres d’équipage et 2 personnes en plus disponibles avec cependant des bases de navigation en mer.

Le but de cette manœuvre est de moderniser le transport à la voile pour remplacer le transport par cargo, certes peu onéreux mais très polluant.

La finalisation de ce bateau achèverait une étape importante dans le développement de l’entreprise.

A terme, Jacques Barreau et son équipe veulent créer un réseau européen décarboné consistant à utiliser ce genre de voilier. Ils veulent ainsi dupliquer cette idée et créer une flotte de bateaux de ce type qui seront avec évolution de plus grande taille et avec une capacité plus importante. Grain de Sail veut donc dupliquer son entreprise partout dans le monde. De même, ce voilier servirait à exporter du vin vers les Etats-Unis.

C’est donc un voyage à travers l’Amerique et l’Europe qu’attend les navigateurs.

Le bateau est en pleine construction et des essais devraient débuter début 2019

C’est à Lanmeur qu’a lieu la transformation du chocolat liquide en tablettes.Grain de Sail a donc permis à de nombreux handicapés de travailler tout en faisant attention à leur charge de travail et en permettant de garder une constante de production.

Il ne reste plus que le pilier économique qui lui vient d’une rentabilité simple avec une surveillance du budget, des dépenses, des achats de la part de l’entreprise lui permettant ainsi de garder une certaine stabilité.

Et si on passait un mois sans aller au supermarché ?

Pour participer, rendez-vous sur la page Facebook « Février sans supermarché, le défi breton »




Brest Coop : bientôt un supermarché coopératif et participatif ?

C’est le lancement d’un projet qui s’étalera sur deux ans : la création d’un supermarché coopératif et participatif à Brest ! La première réunion aura lieu le mercredi 31 janvier au Patronage Laïque du Pilier Rouge, ce sera le moment de découvrir le fonctionnement d’un supermarché collaboratif, de venir avec sa boîte à question et son envie de s’associer à l’équipe. Des commissions sur les différents sujets seront créées et chacun sera libre de rejoindre l’une d’entre elles.

Y’a t’il des salariés ? Faut-il être adhérent pour acheter des produits dans ce supermarché ? Dans quelle mesure doit-on s’investir ? Quels sont les avantages de ce type de fonctionnement ? Qui choisit les produits ? N’y a t’il vraiment aucun salariés ? Mélanie, une des porteuse du projet, en interview sur RCF le 18 janvier dernier [le podcast est à retrouver sur leur site internet] répondait à quelques unes de ces questions.

« Il n’y a pas de client, c’est des adhérents, des membres. Ils achètent des produits de ce supermarché, ils participent au fonctionnement de ce supermarché et ils peuvent également avoir des parts de ce supermarché. Tout est à définir, chaque supermarché définit son propre fonctionnement.« 

La jeune femme n’a pas manqué de rappeler que plusieurs expériences de supermarchés coopératif existaient, notamment la plus connue d’entre elles, celle de New York à Park Slope qui compte aujourd’hui plus de 16 000 membres. En France on pense notamment à Scopéli à Nantes, Superquinquin à Lille, Otsokop à Bayonne, La cagette de Montpellier, l’élèfan de Grenoble et quelques autres. Libre à chacun de s’en inspirer mais de construire un fonctionnement qui s’adapte à la demande locale.

Les autres questions seront à poser à la réunion du 31 janvier ! Pour les curieux, pour les âmes engagées, pour les personnes un peu perdues, pour ceux qui ne savent plus comment consommer : le rendez-vous est à ne pas manquer !

 >> En clair

> Réunion le 31 janvier de 20h à 22h au Patronage Laïque du Pilier-Rouge
L’événement est à retrouver sur Facebook.

Interview de Mélanie, une des porteuse du projet Brest Coop, sur RCF, le 18 janvier dernier

Pour en savoir plus sur les supermarchés coopératifs on vous invite à jeter un coup d’oeil au film Food Coop, qui a été diffusé en novembre 2017 au cinéma Les Studios. Le film présente la coopérative alimentaire de Park Slope où 16 000 personnes y travaillent 3 heures par mois pour payer des produits alimentaires à un prix abordable