L’idée sortie. Une « journée sur l’herbe » à la Prévalaye à Rennes ce dimanche
Ce dimanche, passez « Une journée sur l’herbe » à la Prevalaye à Rennes, à la découverte de la nature, du jardinage, des productions paysannes et de la biodiversité.
« Une journée sur l’herbe » revient pour une nouvelle édition à Rennes, à la Prevalaye. Organisée par l’Ecocentre de la Taupinais, la Ville de Rennes et ses partenaires, elle a pour objectif de faire découvrir à tous la nature, le jardinage et les productions paysannes, ainsi que le quartier de la Prevalaye.
Au programme : de nombreuses animations, en compagnie d’associations locales.
Le patrimoine de la Prevalaye sera également mis à l’honneur, durant une balade de 2h animée par Destination Rennes.
A noter aussi, la présence d’un Repair Café, et d’un « Vélo Smoothie » : il faudra pédaler pour déguster ! Et un concert permettra de clôturer la journée en musique.
Attention, le nombre de place est limité pour les balades et certains ateliers. Les inscriptions sont nécessaires au 02 23 62 29 51 ou ecocentre-taupinais@ville-rennes.fr
L’énergie en 2050 : le scénario négaWatt, une réponse possible et désirable ! Trois conférences en Bretagne pour imaginer la transition
maginer un scénario pour la transition énergétique en France en 2050, qui soit à la hauteur de l’urgence climatique en se reposant sur trois principes : sobriété, efficacité et énergie renouvelable.
Logements, mobilité, industrie, consommation, alimentation, énergie renouvelable… ce nouveau scénario propose un tour d’horizon des actions à mettre en oeuvre pour un futur durable, solidaire, désirable. Au programme : une consommation d’énergie divisée par deux d’ici 2050, une diminution des émissions de gaz à effet de serre, la création d’emplois et l’améliorant la santé des Français.
Parmi les nouveautés de ce nouveau scénario : la prise en compte de l’empreinte carbone des Français et des matériaux nécessaires à cette transition.
Ce scénario vous interpelle ? Vous fait rêver ?Venez le découvrir en détail, présenté par Marc Jedliczka, porte-parole de l’association négaWatt, lors de l’une des trois conférences organisées en Bretagne par les ALEC(agences locales énergie-climat) et Breizh ALEC:
Rennes, le 31 mars à 20h30 à la Maison de quartier de Villejean avec l’ALEC du Pays de Rennes
Brest, le 4 avril à 19h à l’Auditorium des Capucins, avec Ener’gence, l’ALEC du Pays de Brest
Auray, le 5 avril à l’Espace Athéna, 100 place du Gohlérez, avec ALOEN, l’ALEC de Bretagne Sud.
Look Up ! Marche pour le climat et la justice sociale en Bretagne
Le 12 mars, partout en France nous marchons pour faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous. Nous n’attendrons pas 5 ans de plus.
Des rendez-vous à Langueux, Lannion, Lorient, Nantes, Quimper, Rennes, Saint-Nazaire, Vannes.
En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : À l’heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent le regard voire sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.
Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain·es candidat·es.
Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.
Les seul·es à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.
Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous disent qu’on ne peut plus rien. C’est faux.
Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.
Nous pouvons changer nos vies maintenant.
Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.
Nous pouvons faire payer les responsables.
Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.
Plabennec (29), Conférence-débat Jacques Caplat – L’agriculture bio pourra-t-elle nourrir le monde ?
Le 16 octobre 2020 à 18 h 30 min
Salle Marcel Bouguen 15 Rue du Penquer 29860 Plabennec
Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat*, agronome et anthropologue, expliquera comment le modèle agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé,et sur quelles bases il est possible de refonder l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’œuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettront en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.
Cette conférence-débat se déroulera dans le respect des règles sanitaires, avec les masques obligatoires.
Les places sont limitées, n’oubliez pas de vous inscrire……. pour le 11 octobre en envoyant un email à : coquelicots@orange.fr
*Fils de paysan et agronome, Jacques Caplat a exercé comme conseiller agricole de terrain, d’abord en agriculture conventionnelle puis en agriculture biologique. Son parcours de conseiller l’a mené au Bénin, puis en France dans une Chambre d’Agriculture, et enfin dans un Groupement d’Agriculture Biologique. Il a été l’un des animateurs de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, où il coordonnait notamment les dossiers de politique agricole et des semences. Il fut pendant 4 ans l’animateur du « Groupe d’experts français sur les semences biologiques » et à ce titre l’un des représentants de la France sur le sujet auprès de l’Union européenne, et participa à la création du Réseau Semences Paysannes. Désormais également docteur en anthropologie sociale, il est aujourd’hui conférencier et consultant. Il est l’auteur de « L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité » (Actes Sud, 2012), « Changeons d’agriculture – Réussir la transition » (Actes Sud, 2014) et co-auteur avec Pierre Rabhi de »L’agroécologie, une éthique de vie » (Actes Sud, 2015). À titre bénévole, il est secrétaire général de l’association Agir Pour l’Environnement. »
Photographiez le printemps avec les CPIE !
A défaut de pouvoir maintenir les activités habituellement
proposées (ateliers, jardinages, découverte des écosystèmes), le réseau national
des CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) de France ont
décidé d’organiser un rallye photo pour célébrer le printemps.
Du 6 au 10 avril, mettez en avant vos talents de photographes en prenant part à ce rallye !
Comment participer
?
Suivez l’actualité du CPIE le plus proche de chez vous. Tous
les jours un thème différent sera donné et le ou la participant.e pourra
envoyer une photo correspondant au thème. Postez votre cliché avant 20h en
taguant le CPIE du Gard à l’@mnerene30
et en indiquant
les hashtag suivants : #fenetresurleprintemps#cpie#themedujour (ex : si le thème est “insecte volant” vous taguez #insectevolant).
Si vous
n’êtes pas sur les réseaux sociaux vous pouvez envoyer votre photo au CPIE le
plus proche de chez vous. Les enfants de moins de 13 ans sont invités à
participer par mail.
Un
gagnant par CPIE et par jour sera désigné. La photo sera partagée le lendemain à
12h. A la fin de la semaine, un jury composé des CPIE organisateurs désignera
le Podium national qui sera communiqué dans la semaine suivante.
Les photos
gagnantes seront valorisées par les CPIE organisateurs (site internet, page
Facebook, expositions, …).
Attention : en participant
à ce concours, vous reconnaissez avoir pris connaissance et accepté les
conditions d’organisation. Vous autorisez également les CPIE à utiliser vos
productions, votre nom sera apposé à l’image.
Rennes (35). La Nature en Ville : l’association qui veut sauver les arbres de l’avenue Janvier.
Depuis 2015, dans le cadre du projet EuroRennes, la ville de Rennes projette d’abattre les charmes de l’avenue Jean Janvier. Rencontre avec Pascal Branchu, président de l’association La Nature en Ville qui s’oppose à l’abattage de ces arbres et nous explique pourquoi.
Le
projet EuroRennes quel est-il ?
Selon Wikipédia, il s’agit « d’un projet d’urbanisme et un futur quartier d’affaires […] déclaré d’intérêt communautaire en avril 2009 ». Le site internet de l’entreprise Territoires en charge du projet, précise « avec l’arrivée de la ligne à grande vitesse LGV1h25, le nouveau métro B et le développement du trafic TER, le projet EuroRennes doit répondre à la nécessité de renforcer ses capacités d’accueil et de fluidité du hub rennais ». D’ici 2027 il est prévu : 1 400 nouveaux logements, 125 000m2 de bureaux, 9 500m2 d’équipements publics et 30 000m2 de commerces, loisirs et services.
Et
les arbres dans tout ça ?
L’avenue
Janvier est la principale avenue descendant de la gare vers le
centre-ville. Les charmes septuagénaires de cette avenue seraient
abattus en vue d’un aménagement de terrasses et d’un
élargissement des trottoirs pour être remplacés par des
plantations végétales « d’essences et de tailles variées »
précise le panneau de chantier.
3
recours contentieux engagés.
L’association La Nature en Ville a engagé 3 recours contentieux contre la ville de Rennes pour deux cas similaires à celui de l’avenue Janvier : l’abattage de 35 platanes avenue Fréville et celui de près de 300 arbres avenue Buttes-de-Coësmes. Dans ces trois cas, les délais d’affichage* de deux mois sur site n’auraient pas été respectés malgré le signalement par quatre moyens et le référé en suspension déposé par La Nature en Ville. Selon l’association, le panneau avertissant de l’abattage des arbres de l’avenue Janvier aurait été planté le 18 octobre 2019 alors que 5 charmes auraient été abattus le 21 octobre.
Panneau de chantier avenue Jean Janvier.
L’association demande la remise en état de ces 5 arbres mais ne s’arrête pas là. En invoquant l’article L350-3 du Code de l’Environnement, elle demande le maintien des 25 autres charmes.
En
dehors de cette loi, l’association met en avant l’importance de
ces arbres pour la santé publique.
Notamment
concernant la pollution de l’air.
En effet, d’après des expertises de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), un arbre mature capterait 20kg de particules fines par an.
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), plus de 2 millions de décès prématurés peuvent chaque année être attribués aux effets de la pollution de l’air extérieur dans les villes et de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.
Autre
question de santé publique, celle de la chaleur.
Il a été montré par une chercheuse de l’Université Concordia que « la présence d’un couvert arborescent important en zone urbaine peut abaisser considérablement la température des environs immédiats » et donc permettre de lutter contre les îlots de chaleur. Cet effet anti-chaleur serait optimal dès lors que la couverture végétale en hauteur atteindrait les 40 %, ce qui est le cas de l’avenue Janvier. Avec Hervé Quénol, directeur de recherches au CNRS (Université Rennes 2), Nature en Ville ont réalisés des tests à cet endroit précis comme en témoigne ce reportage de France 3 Bretagne.
Par
ailleurs, l’évapotranspiration, c’est-à-dire la diffusion dans
l’air de l’eau captée par les racines permet de lutter contre la
sécheresse de l’air, sécheresse qui pourrait occasionner des
gènes respiratoires et oculaires.
Outre
l’aménagement du quartier, l’un des arguments avancés en faveur
de la coupe de ces arbres est relatif aux étourneaux. En effet, ces
passereaux sont accusés de nuisances sonores et olfactives… Pour
Pascal Branchu, il s’agit là d’un faux problème. Les étourneaux
sont des oiseaux migrateurs qui par conséquent ne séjournent à
Rennes qu’un mois de l’année. Selon lui, ils seraient d’ailleurs
venus s’installer avenue Janvier et dans le quartier Villejean
suite à la coupe des peupliers d’Italie aux entrées des villes,
entreprise il y a vingt ans. Enfin, l’odeur mise en cause seraient
plus dû aux cadavres d’oiseaux retrouvés pris au piège des
filets installés sur les arbres visant à les empêcher de s’y
installer plutôt qu’à leurs déjections.
L’association La Nature en Ville organise régulièrement des ateliers d’artivisme pour protéger ces arbres.
Une
association forte de propositions.
L’association propose de nombreuses solutions aux problèmes qu’elle met en lumière. Par exemple au sujet des étourneaux, elle préconise la taille douce des arbres ou encore la venue d’un fauconnier car le haut-parleur diffusant le cri du geai (prédateur des étourneaux) n’est qu’une solution temporaire et la vue de rapaces pourrait quant à elle dissuader les passereaux de revenir dans ces arbres. L’association a également invité Thomas Brail, fondateur du GNSA (Groupe National de Surveillance des Arbres), qui en grimpant à un arbre lors d’une manifestation a réussi à monter un groupe de travail avec le ministère de l’Écologie, pour discuter avec plusieurs acteurs et élus du sort des arbres rennais, ces 26 et 27 février derniers.
Nichoir installé lors d’un atelier d’artivisme « J’adopte un arbre » avec le Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA).
Par ailleurs, la Nature en Ville organise de nombreux évènements (à retrouver dans notre agenda !) comme ce samedi dernier l’atelier d’artivisme, la projection à l’Arvor du film d’Énora Boutin sur l’agro-agriculture le 10 mars à 20h15, l’atelier potager avant et après la marche pour le climat du 14 mars « Plante ta patate et sème ta graine. Ou encore le café des possibles tous les lundis à 18h02 au café 1802 rue d’Antrain !