Nantes (44) : La designeuse Lucile Viaud exposera du 7 au 28 février à la galerie Mira.
Samedi 14 et dimanche 15 décembre, se déroulait, rue Saint Louis, à l’Atelier Noir Noir https://ateliernoirnoir.com/, dans le centre de Rennes, une vente de Noël un peu particulière …
En effet, Lucile Viaud avec deux designer du Studio Poirier-Bailay https://www.poirierbailay.com/ y vendaient de 8h à 22h leurs créations.
Des décorations, des vases, des plats… si vous avez manqué cette vente, ne vous inquiéter pas, vous pouvez encore commander en ligne http://atelierlucileviaud.com/ !
Diplômée de l’École Boulle, elle
est récompensée plusieurs fois notamment pour son projet de design halieutique
Ostraco.
C’est suite à la découverte du cuir de
poisson que lui vient l’idée d’utiliser les résidus de coproduits marins
(coquilles, arêtes, algues, carapaces) pour créer de nouveaux matériaux. Dans
le cadre de son projet d’études, elle expérimente les multiples possibilités
qu’offrent ces ressources marines. En découle deux découvertes : le plâtre
et le verre marin.
C’est ce dernier que Lucile Viaud continue de décliner au Laboratoire Verres et Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes https://iscr.univ-rennes1.fr/. Parmi ses créations le verre marin glaz dont le nom désigne en vieux breton « glas » cette teinte entre le vert et le bleu que prend parfois la mer bretonne, couleur naturelle dont a hérité le verre de Lucile Viaud.
En 2018 avec l’éco-musée de Plouguerneau https://www.ecomusee-plouguerneau.fr/ et l’association Karreg hir elle participe à la 35ème fête du goémon. Du coupage au brûlage, le travail des goémoniers y est reconstitué et mis à l’honneur. Suite à cette cérémonie, Lucile Viaud récupère le pain de soude. Ce pain de soude sera ensuite réduit en poudre fine. Les micro algues remplacent la silice (matériau que l’on trouve habituellement dans les minéraux, comme le sable) qui permet la vitrification du verre, alternative à l’exploitation du sable dont on va bientôt manquer partout dans le monde.
Néanmoins, cette « récolte » doit
se faire dans le respect des éco systèmes marins ! Les laisses de mer,
c’est-à-dire les débris naturels marins laissés sur la plage, constituent
l’habitat et la nourriture de nombreuses espèces.
Rien ne se perd…
Si par malheur il vous arrivait de casser
une des créations de Lucile, ne le jetez surtout pas ! Vous pouvez la renvoyer à l’atelier où votre
objet sera refondu et réparé. Ce verre est donc recyclable à l’infini !
Autre fait notable, pas de perte dans la production du verre marin. Après le broyage des coquillages, arrêtes, algues et carapaces, on obtient deux poudres. Une composée de grains fins, c’est celle utilisée pour le verre de Lucile et une autre plus épaisse. Cette dernière, inutilisable dans la fabrication du verre n’est pas perdue : elle est utilisée pour faire des lunettes en coquillages par l’entreprise Friendly Frenchy https://www.friendlyfrenchy.fr/fr/ basée à Auray (56). Ainsi toute la ressource est utilisée.
Des recettes en fonction de chaque région.
Pour le chef cuisinier Hugo Roellinger,
Lucile Viaud conçoit un duo d’assiettes creuses et de fioles pour ses plats
végétariens, eux aussi, à bases d’algues.
En dehors de la Bretagne, Lucile Viaud a
également réalisé d’autres commandes, toujours aussi surprenantes et
innovantes, rappelant toujours l’histoire du lieu.
Par exemple, elle réalise les vitraux du musée Denys-Puech https://musee-denys-puech.rodezagglo.fr/, à Rodez dans l’Aveyron et ceux d’une petite chapelle située, à Montarnal, sur les rives du Lot (toujours dans l’Aveyron) ont été fabriqués à partir de coquilles d’escargots et de sable du Lot. Le sable du Lot était à une époque la seule marchandise produite par le petit village de Montarnal. Cette création a été baptisée « verre de Rouergue ». Décidément avec Viaud et Soulages, l’Aveyron est gâté en termes de vitraux !
Son prochain projet sera inspiré de la
Lorraine dont elle est originaire. Tout ce qu’on peut vous dévoiler c’est qu’il
fera écho à l’histoire industrielle de la région et à l’histoire personnelle de
Lucile…
Chercheuse, designeuse et artiste.
Par son travail Lucile Viaud cherche à sensibiliser sur l’importance des ressources et du patrimoine naturel. Au-delà du design et de ses recherches, elle est aussi artiste. Du 7 au 28 février 2020 elle exposera ses sculptures de micro-algues à la galerie Mira http://www.miraecodesign.com/ à Nantes, spécialisée dans l’éco design !
L’idée sortie. Derniers jours pour découvrir la matériauthèque éphémère à Saint-Nicolas-de-Redon (44) !
Jusqu’au 30
novembre, une matériauthèque éphémère ouvre ses portes à
Saint-Nicolas-de-Redon. Organisé par les associations
Katalpulte et L’écrouvis, cet événement a pour
objectif de promouvoir le réemploi de matériaux et
l’écoconstruction. Une journée exceptionnelle et
festive aura lieu ce samedi 30 novembre.
En 2019, le secteur du BTP aura généré près de 22 millions de
tonnes de déchets… soit près de 5 fois plus que les ordures
ménagères. Ce secteur, en plus d’être de loin le plus gros
producteur de déchets en France est également le plus grand
consommateur de matières premières non renouvelables. A
Saint-Nicolas-de-Redon (44), l’association l’Ecrouvis et
Katapulte ont créé une matériauthèque éphémère dans le but de
promouvoir le réemploi de matériaux de construction et
l’écoconstruction. L’événement, qui avait débuté le 6
novembre, se clôturera par une journée festive le 30 novembre.
« Rien à jeter » voilà ce que proposent à tout un
chacun les associations l’Ecrouvis et Katapulte dans leur
matériauthèque éphémère située au 8 ter avenue Jean Burel à
Saint-Nicolas-de-Redon. Leur pari ? Récupérer des matériaux
de construction destinés à la benne à ordures pour ensuite les
proposer à prix libre au grand public. Ce n’est pas la première
matériauthèque sur le territoire. En effet, à Ploërmel la
recyclerie « Le comptoir des rues » avait développé dès
2017 la vente de matériaux de seconde main. En revanche, il ne
s’agissait pas d’un événement éphémère. Avant de développer
durablement leur projet, les deux associations organisatrices ont
opté pour une phase d’expérimentation dans le but de définir
leur modèle économique ainsi que les besoins de leurs clients.
Après trois semaines de diverses animations, de conférences et
de rencontres en lien avec l’autoconstruction et le réemploi de
matériaux, « Rien à jeter » se terminera ce samedi 30
novembre. Jusqu’à 22h, les visiteurs pourront découvrir
l’exposition Anatomie d’Architecture, le tour de France
des maisons écologiques. Une exposition retraçant un périple
de 6000km à la découverte de maisons écologiques et remarquables.
Pour les enfants ou grands enfants, des manèges et jeux en récup’
seront au programme de 13h à 20h. Puis, une cartonnade- ou bataille
avec des armures faites en cartons aura lieu à 16h30. Pour les
amateurs de musiques, une performance sonore aura lieu à 18h suivi
d’un concert de musique irlandaise. Sur place, il y aura une
buvette et des pizzas faites à base de nourriture récupéré fera
le bonheur des plus gourmands.
Après ces joyeuses festivités, la matériauthèque rouvrira ses
portes le 1er février en proposant toujours plus de
matériaux de récup’ ainsi que des formations au bricolage et à
l’autoconstruction.
P.S : Là-bas, on prend la monnaie locale, le Galleco !
Co-réalisé par Pascale d’Erm et Bernard Guerrini, le film-enquête international NATURA nous dévoile une nouvelle science en pleine émergence démontrant comment l’expérience de nature soigne la santé physique, mentale et cognitive.
Une tournée bretonne organisée par Femmes de Bretagne mène actuellement Pascale d’Erm dans quatre villes – Lorient, Brest, Morlaix et Rennes – entre le 27 novembre et le 10 décembre, où elle échangera avec le public à l’issue de chacune des projections.A Morlaix, la soirée-ciné sera précédée par une rencontre au lycée de Suscinio, dans le cadre de ses Rencontres Nature, entre Pascale d’Erm et les 25 élèves de la classe de 1ère STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) puis par une séance de dédicace de son livre – du même nom que le film, NATURA (éd Les Liens qui libèrent) – à la librairie La Lettre Thé, entre 18h et 19h30.
Nous savons intuitivement que notre sentiment de bien-être est plus élevé dans la nature. Cela semble même être une évidence. Mais jusqu’à présent, les preuves scientifiques manquaient pour confirmer cette intuition…
Tourné au Japon, aux Etats-Unis (Stanford), au Canada, en Suède, en Allemagne et en Belgique et en France, NATURA raconte le formidable récit de ces chercheurs pionniers – biologistes, neuroscientifiques, médecins, experts en psychologie environnementale – qui sont en train de démontrer que « l’expérience de nature » stimule des ressources biologiques et psychiques insoupçonnées et représente une source inépuisable de bien-être physique et mental.
Trente ans après la première étude qui a révélé l’impact physiologique de la nature sur des patients en milieu hospitalier (Sciences, 1984, Roger Ulrich), les chercheurs possèdent désormais suffisamment de preuves pour affirmer qu’une immersion, même brève, dans des environnements naturels (y compris urbains) régule tous nos paramètres physiologiques liés au stress, renforce notre système immunitaire naturel, nous aide à lutter contre la fatigue mentale, restaure nos capacités intellectuelles, améliore notre humeur, et constitue un puissant antidépresseur.
Ces résultats édifiants, racontés pour la première fois au grand public, pourraient faire évoluer en profondeur nos systèmes de santé publique, notre rapport à la santé, et au monde vivant.
Ce film lance un appel : il est urgent de prendre conscience des liens qui nous unissent au monde vivant, jusqu’au plus profond de notre corps et de notre esprit. La nature ne nous est pas seulement « bénéfique », elle nous est vitale, c’est le message de ces scientifiques qui en étudient l’impact sur les humains depuis 25 ans. Il faut la préserver à tout prix et exiger davantage d’espaces verts dans les villes, où vivent déjà plus de 50% de la population mondiale.
En immersion, le spectateur sera sollicité pour participer à l’expérience du film : la nature,même sur un écran, nous calme, régule notre pouls, réduit l’anxiété, et peut même nous rendre plus heureux !
Les deux co-réalisateurs
Pascale D’Erm est journaliste, réalisatrice, auteur spécialisée dans les questions de nature et d’environnement depuis une vingtaine d’années, elle a travaillé aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot, de Yann Arthus Bertrand, de l’ex Cinquième, de France 3 Ouest ou Ushuaïa TV où elle dirigé les enquêtes.
Dans
l’édition, Pascale d’Erm a dirigé la collection « les
Nouvelles Utopies » chez Ulmer où elle a publié « Vivre
ensemble autrement », « Vivre plus lentement », ou « Se
régénérer grâce à la nature ». Elle aussi publié des
ouvrages d’éco-citoyenneté chez Glénat (« Devenir écocitoyen
»…) ou « Ils l’ont fait et ça marche, comment l’écologie
change déjà la France » (les Petits matins, 2014) et « Sœur en
écologie » en 2017 (Editions la Mer Salée).
NATURA, l’expérience de nature, comment elle soigne la santé physique, mentale et cognitive fait l’objet d’un livre paru début 2019 aux Liens qui Libèrent.
Bernard Guerrini est auteur, réalisateur, producteur, Après des études photographiques et cinématographiques, et deux années passées au cinéma des armées, Bernard Guerrini débute en 1983 sa carrière comme assistant réalisateur puis assistant opérateur et opérateur de prises de vues dans le cinéma.
Il
se passionne très vite pour les films documentaires à caractère
animalier, nature et ethnologique. Il réalise une quarantaine de
films, entre 1985 et 2014. Il collabore également en tant que
réalisateur à différentes émissions de télévision
comme : « Adventure » présenté par Christopher Reeve
(M6), « Dans la nature » avec Stéphane Péron (Canal+),
« E=M6 » avec Caroline Avon (M6), « Ushuaïa Nature »
avec Nicolas Hulot (TF1), « Voyage en terre inconnue » avec
Frédéric Lopez (France 2)…
Une
enquête menée entre Asie, Amérique du Nord et Europe
Au Japon, Bains de forêts. Site de shinrin yoku, Forêts d’Okutama, d’Hinohira.
Ecole
Japonaise de médecine Tokyo
Centre pour les sciences de l’environnement, de la santé et de la Terre de l’Université de Chiba, Tokyo Nous rencontrons le professeur Qing LI, docteur en immunologie et le professeur Miyazaki, deuxpionniers de l’étude des Bains de forêts depuis une vingtaine d’années…
A l’Université d’Uppsala, Suède. Nous découvrons ensuite les travaux de Terry Hartig, professeur de psychologie environnementale, pionnier des recherches sur l’environnement restaurateur et l’impact de l’expérience de nature sur nos fonctions cognitives et la lutte contre la fatigue mentale.
A l’Institut central pour la santé mentale de Mannheim, Allemagne. Pour comprendre l’impact de la nature versus du milieu urbain sur le cerveau nous allons à la rencontre du professeur Andreas Meyer-Lindenberg neuroscientifique de renommée internationale spécialisé dans l’étude de l’imagerie cérébrale. Il est l’auteur de l’étude publiée dans la revue Nature en 2011, au cours de laquelle il a utilisé l’IRM fonctionnel pour comparer les effets sur notre cerveau de la fréquentation de la ville versus de la nature.
A Stanford, Californie Etats-Unis. Nous nous rendrons aussi en Californie, pour rencontrer Gretchen Cara Daily, professeur de Biologie à l’Université de Stanford, et Gregory Bratman, diplômé de Stanford, professeur à l’Université de Washington. Ils sont les co-auteurs de l’étude pionnière qui a révélé l’impact de la nature sur les pensées « ruminatoires » précurseurs de dépression (« Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation)
A l’Ecole Polytechnique Chalmers Göteborg, Suède. Rencontre avec Roger Ulrich. En 1984, Roger Ulrich, géographe et spécialiste de psychologie environnementale, publie unarticle scientifique qui a fait date dans le magazine Science : View through a window may influence recovery from surgery. Le chercheur y démontre que les patients de l’hôpital de Pennsylvanie dont la fenêtre donnait sur une vue arborée ont récupéré plus vite et avec moins d’antidouleurs que ceux dont la chambre donnait sur un mur ou une cour. Nous rencontrons cet homme visionnaire…
A l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Pavillon de pédopsychiatrie, Paris, France. Anne Ribes a créé le premier jardin thérapeutique au pavillon des enfants et adolescents autistes de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière…
A Louvain-La-Neuve (Belgique). Le professeur Eric Lambin est géographe, enseignantchercheur à l’Université de Louvain-la-Neuve, affilié à l’Université de Stanford, en Californie,membre de l’académie des sciences des Etats Unis et de Belgique. Il a consacré la plus grande partie de ses travaux à étudier les relations entre les hommes et leur environnement. Il revient sur la quête de sens dans la nature, et la théorie de la Biophilie (Wilson).
En Colombie – Britannique, Vancouver, Stanley Parc, Vancouver Université de Colombie Britannique, Vancouver
Rencontre avec Cecil Konijnendijik enseignant-chercheur au département des ressources forestières de l’UBC, spécialiste international des forêts urbaines. Avec ses étudiants, il réalise la première carte d’expérience au Stanley park.
Rencontre avec Matilda van den Bosh, professeure à la School of Population and Public Health de l’University of Bristish Colombie (UBC). Elle démarre un projet qui utilise des données géospatiales précises, croisées avec des données de santé publique pour évaluer le rôle de la biodiversité sur des maladies comme le stress ou le stress chronique.
Ecole forestière Fresh Air learning, Tricia Edgar dirige cette école forestière où les enfants reçoivent les enseignements en pleine forêt. Elle
nous résume sa philosophie et sa pédagogie pour reconnecter les
enfants à la nature.
Des scientifiques internationaux en pointe sur ce sujet
Les scientifiques pionniers rencontrés dans ce film se sont encore rarement exprimés sur le sujet dansles médias et leurs résultats sont largement inédits pour le grand public.
•Yoshifumi Miyazaki. Directeur adjoint du Centre pour les sciences de l’environnement, de la santé et de la Terre de l’Université de Chiba, à Tokyo (Japon). L’un des premiers scientifiques à avoir étudié et quantifier les effets des « bains de forêts » sur les paramètres physiologiques liés au stress.
•Qing Li. Professeur en immunologie, Ecole Japonaise de médecine, Tokyo (Japon). Le premier scientifique à avoir révélé le pouvoir des arbres sur l’immunité naturelle.
•Andreas Meyer-Lindenberg. Directeur de l’Institut Central pour la Santé Mentale de Mannheim(Allemagne). Neuroscientifique de renommée internationale sur les liens neurologiques entre la nature et
notre cerveau.
•Terry Hartig. Professeur de psychologie environnementale, Institute for Housing and Urban Research, Université d’Uppsala (Suède). Scientifique pionnier de renommée. Spécialiste de la notion « d’environnement restaurateur », de la régénération cognitive dans la nature dans la ligne des travaux des Kaplan sur l’attention dirigée.
•Gretchen Daily. Professeur de sciences environnementales au département de biologie de Stanford. Co-auteur de l’étude « Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation ». Co-directrice du Natural Capital Project, membre de l’académie nationale des sciences, récompensée par de nombreux prix (Blue Planet Prize, International Cosmos Prize, etc), auteur de plus de 200 publications scientifiques.
•Gregory Bratman, Professeur de Nature, Santé et Loisirs, Université de Washington (EU). Coauteur de l’étude « Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation »coordonnée avec une équipe de psychologues environnementaux, géographes, et chercheurs en sciences sociales.
•Eric Lambin, Enseignant-chercheur de géographie environnementale à l’Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) affilié à l’Université de Stanford (Department of Environmental Earth System
Science). Auteur notamment d’« Une écologie du bonheur »
(éditions le Pommier).
•Roger Ulrich, Professeur senior d’architecture à l’Ecole polytechnique Chalmers Göteborg (Suède). Géographe, spécialiste de psychologie environnementale, le premier scientifique à avoir mis en évidence scientifiquement l’impact positif d’une vue arborée sur l’état médical des patients en milieu hospitalier (View through a window may influence recovery from surgery, Sciences, 1984).
•Anne Ribes, infirmière-jardinière, association Belles Plantes.Pionnière dans la création de jardins de soin thérapeutiques en France. Créatrice et animatrice de l’atelier
de jardinage thérapeutique du service de pédopsychiatrie de
l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.
•Cécil Konijnendijik. Professeur de foresterie urbaine à l’Université de Colombie Britannique, Vancouver (Canada).
•Matilda
Van den Bosh, Docteur en médecine et aménagement du paysage à
l’Université deColombie
Britannique, Vancouver
(Canada).
Le Festival des Solidarités en pays de Morlaix dédié aux droits des mineur.e.s
Du 15 novembre au 1er décembre, le collectif La Maison du Monde vous invite à sillonner les chemins de la solidarité lors du Festisol. Pour cette édition, les droits de mineur.e.s dans le monde seront mis en lumière et abordés autour de ciné-débats, diverses expositions et animations.
Lancé
il y a plus de 20 ans, Le
Festival des solidarités, connu
également sous l’appellation Festisol est le rendez-vous annuel de
promotion des solidarités d’ici, mais surtout d’ailleurs. Il
est organisé chaque année au mois de novembre en pays de Morlaix
par La Maison du Monde.
Ce collectif, animé par le Réseau d’Échanges
et de Services aux Associations du pays de Morlaix regroupe une
quarantaine
d’associations de la solidarité Internationale, de la mobilité
internationale et de l’échange interculturel.
Pendant
quinze jours, des événements conviviaux et engagés
sont organisés
pour faire
connaître l’engagement de ces acteurs et actrices du territoire en
faveur d’un monde plus juste, solidaire et durable. Le
Festisol
propose
à
chacun et chacune à agir concrètement pour porter haut et fort la
défense des droits humains,
notamment celle des droits des enfants, qui seront mis à l’honneur
au niveau national à l’occasion des trente ans de la Convention
internationale des droits des enfants (CIDE). De
plus, des
thématiques autour
du climat, des migrations et des inégalités seront également mises
à l’honneur.
Au programme à Morlaix
Vendredi 22 novembre à l’Auberge de Jeunesse, dès
18h30
Food Coop, et si un supermarché coopératif se créait en Pays de Morlaix ?
Dans le cadre du mois de
l’Économie
Sociale et Solidaire, un temps d’échanges et d’information sera
proposé autour de la création d’un supermarché coopératif dans le
centre-ville de
Morlaix. Pour cette occasion, des ateliers ludiques et
pratiques seront animés par les Familles Zéro Déchets et le
collectif « En vrac à l’ouest ». S’ensuivra un repas
sous forme de plateaux-ciné proposé par la ressourcerie alimentaire
les Temps Bouilles ainsi que la projection de Food Coop, un
documentaire retraçant
l’histoire et le fonctionnement de la Park Slope Food Coop, un
supermarché coopératif ouvert
dès 1973 aux États-Unis.
Pour conclure la soirée, les membres de Ti Coop, le supermarché
coopératif de Brest, seront présents pour un temps d’échange.
Jeudi 28 novembre à 18h
Ciné-débat-goûter « Cacao, les enfants pris au piège »
Ce documentaire nous emmène en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao. Malgré des mesures prises ces dernières années pour endiguer ce phénomène, l’exploitation infantile est toujours d’actualité. Après la projection, un débat sera animé par l’association Bretagne Cens, une association d’information et de promotion du commerce équitable Nord/Sud.
Déchets : Une semaine pour se mobiliser !
La
Semaine Européenne de Réduction des Déchets vient de débuter.
Comme tous les ans à la même époque, l’objectif est de
sensibiliser le grand public à la nécessité de diminuer le volume
de déchets générés…
97,26 kg. C’est
le volume d’emballages et de papiers triés par les bretons en
2017. Avec 27 kg de plus que la moyenne nationale, nous sommes
champions de France en la matière ! Mais on peut toujours
progresser. La Semaine Européenne de Réduction des Déchets peut
nous donner l’occasion d’améliorer nos pratiques. En effet, de
nombreux ateliers, animations, temps d’échanges…sont organisés
jusqu’au 24 novembre. Et la région est particulièrement active
dans le domaine.
Ainsi,
on pourra participer à une grande collecte de jouets baptisée
« Laisse parler ton cœur » avec Emmaüs, dans les
Côtes-d’Armor, jusqu’au 24. Des ateliers de relooking et
réparation de meubles, de fabrication de sapins de Noël en
palettes, ou encore de décoration de Noël en récup’ sont organisés
à Plédran le 20 novembre, Saint-Brieuc le 21 ou encore Trégueux le
20.
Dans le Finistère, une soirée «Ecolo et solidaire » est organisée le vendredi 22 novembre à l’Auberge de Jeunesse. avec au programme un atelier DIY animé par l’association En Vrac à l’Ouest, dans le cadre du Défi Familles Zéro Déchet, un « repas-récup ‘ » sous la forme de plateaux-ciné par l’association les Temps Bouilles, et la projection du documentaire Food Coop suivi d’un débat sur un projet d’ouverture de supermarché coopératif avec le témoignage de Ti Coop de Brest.
Le dimanche 24 novembre, on pourra participer à une gratiferia à Guilligomarc’h, à la Salle Polyvalente.
Dans
le Morbihan, à Belle-Ile, une collecte exceptionnelle de téléphones
mobiles sera mise en place durant toute la durée de la SEURD.
Mercredi 20 novembre, les habitants d’Evellys et alentours sont
invités à venir découvrir différents jeux de société autour de
la réduction des déchets, au bar Florion d’Or.
En
Ille-Et-Vilaine, un grand événement autour des Repair Cafés est
organisé le 27 novembre à la Halle Martenot. Baptisé « La
Bretagne répare ! », il met en valeur les acteurs bretons
de la réparation et du réemploi. Un grand Repair Café aura lieu
l’après-midi.
Le samedi 23, une opération « Stop au jetable dans les fast-foods » est organisée. Il s’agit de manger dans une des enseignes de restauration rapide de la Place du Colombier avec sa propre vaisselle réutilisable.
En
Loire-Atlantique, on pourra visiter l’Ecocyclerie du Pays d’Ancenis
du jeudi 21 au samedi 23 novembre, aux Vallons-de-l’Erdre. Et le
vendredi 22, direction les bords du Canal à Blain pour une
rando-écolo afin de nettoyer la nature !
En ce mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour le Mois du Film Documentaire. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.
Coordonné
au niveau national par l’association « Images en
Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles
obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre
associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le
Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh
pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En
Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de
Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.
Cette
année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du
territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques,
centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Afin
d’aller au plus près des habitants.
Des
tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées : on
retrouvera ainsi pour plusieurs projections Mathieu Bareyre avec son
film « L’époque », Marion Gervais avec « Louis
la vie », ou encore Liza Le Tonquer avec « Les corps
soignants ».
Voici
une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :
Permaculture, la voie de l’autonomie, le 14 novembre à Gourin (56)
Food Coop, le 14 novembre à Fougères (35)
Les coriaces sans les voraces, le 15 novembre à Etel (56)
L’intelligence des arbres, le 15 novembre à Carquefou (44)
Dans les bois, le 16 novembre à Questembert (56)
Le temps des forêts, le 16 novembre au Croisic (44)
Trashed, le 20 novembre à Guémené-Sur-Scorff (56)
Le jardin en mouvement, Gilles Clément, le 20 novembre au Domaine Départemental de La Roche Jagu à Ploëzal (22)
Le pays au pied d’argile, le 22 novembre à Camoël (56)
Océans, le mystère plastique, le 22 novembre à Nozay (44)
Burkinabe Bounty, agroécologie au Burkina Faso, le 24 novembre à Etel (56)
La pluie et le beau temps, le 24 novembre à Goulien (29)
Feuilles libres, le 27 novembre à Vannes (56)
La bataille du libre, le 27 novembre à Saint-Lunaire (35)
Sacré Village, le 29 novembre à Hémonstoir (22)
Grande Synthe, la ville où tout se joue, le 29 novembre à Saint-Carreuc