Guide du flâneur. Il fait la promotion des petits terroirs français, à travers la randonnée
Et la Bretagne dans tout ça ? Elle va bientôt y trouver sa place. Monique et Michel prévoient de passer plusieurs jours dans le Morbihan, le Finistère et les Côtes d’Armor. D’ailleurs, si certains veulent les aiguiller dans leur périple, ils sont à l’écoute !
Plus d’infos
Eco-quartier de Tréduder : « On apporte de la vie »
Quelle différence y a-t-il entre habiter dans une maison traditionnelle et habiter dans un éco-quartier ?
Bien souvent, dans un lotissement traditionnel les habitants ne se connaissent pas, même s’il peut se créer, au bout d’un certain temps, des liens d’amitiés et d’entraide. Dans un éco-quartier, cette l’idée de partage est primordiale. S’il y a des parties communes (jardin, espace jeux, bâtiments technique…), cet espace partagé conduit à des décisions conjointes ce qui est le cas ici. Ce qui est aussi fédérateur. D’autre part, on ne pense pas les habitations individuellement au départ mais dans une harmonie des formes, des couleurs, ou même des plantations. Dès la construction (si les habitations sont en auto-construction) l’entraide est présente par le biais des coups de mains réciproques, le prêt de matériel, l’achat de matériaux en commun, un espace jeux commun, plutôt que chacun ait une balançoire chez soi et un bac à sable, il peut aussi être intéressant d’avoir cet espace en commun, en limitant les frais, l’entretien, et surtout cette démarche fait plaisir aux enfants qui peuvent jouer ensemble.
Vous pointez les avantages à vivre dans un éco-quartier, mais n’y a-t-il pas aussi des inconvénients à la démarche ?
Vivre dans un éco-quartier ne peut évidemment se faire qu’avec des personnes déjà sensibilisées à cette forme d’échange. A mon sens, une personne trop individualiste y trouverait difficilement sa place et pourrait même y être source de conflits.
Dans la vie de tous les jours, comme on connait un peu la vie et les problèmes de chacun, on reste disponible sans s’imposer. On peut trouver chez ses voisins-amis ce qui nous manque, mais on ne va pas débarquer s’il a de la visite ou si on sait qu’il fait la sieste. L’avantage de vivre en éco-quartier se traduit aussi par les échanges possibles comme la garde d’enfants, les courses, le covoiturage, les légumes, les repas et le potager commun. Voire même nourrir le chat ou arroser les plantes pendant une absence. Cela fait trois ans maintenant que je vis de cette manière et je n’y vois que des avantages ! En ce qui concerne les inconvénients, je n’en ai pas encore trouvés qui soient assez significatifs pour être données. Je parlerais plutôt des obligations que cela implique et qu’il faut accepter au départ, comme le partage de l’entretien des parties communes : plantations, phyto-épuration, espace jeux, chemin d’accès, éventuellement bâtiment-laverie, congélateur ou éolienne…et des frais s’y rattachant qui sont de toutes façons moins onéreux à diviser à plusieurs.
Maison du voisin d’Annie Bozec à Treduder. © AR_BD
Avez-vous eu le sentiment d’être parfois considéré comme des marginaux ?
On a eu le sentiment d’être des extra-terrestres au départ, mais notre implication dans la vie de la commune comme les commissions communales, les fêtes, ainsi que l’ouverture de nos maisons aux visites nous a fait accepter par la majorité de la commune. On apporte de la vie. Ce qui n’est pas toujours le cas des habitants des maisons secondaires. Cette façon de vivre engendre une façon de manger, de se déplacer, de se soigner plus proche de la nature et de l’indépendance par rapport aux systèmes en place. Nous sommes dans l’ensemble impliqués dans la vie associative locale et souvent engagés politiquement. Une forme de citoyenneté découlant l’une de l’autre.
Plus d’infos
L’éco-lotissement de Kerdudal est privé. Les éco-batisseurs peuvent cependant accueillir les visiteurs sur rendez-vous.
Contact: Mr Herrou, 02 96 35 60 85.
Lien vers l’article : mieux vivre sans se ruiner
Échos du conseil d’administration de Cohérence du 18 janvier 2014
Comité de Pilotage de la Châtaigneraie à Lanester le 19 février 2014
La FNAUT rappelle son opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Des arguments fallacieux
L’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’est pas dangereux ; il peut accueillir plus de trafic qu’aujourd’hui, y compris à longue échéance ; ses nuisances sonores peuvent être réduites. Un nouvel aéroport nantais est donc inutile.
Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport « HQE » seraient graves malgré une soi-disant « intégration dans la trame bocagère » : artificialisation de terres agricoles, induction de trafic routier, encouragement à l’urbanisation diffuse.
Des rêveries
Alors que Nantes-Atlantique n’est que le dixième aéroport français, le nouvel aéroport n’offrira pas de relations intercontinentales « ouvrant le Grand Ouest sur le monde ». Lyon – Saint-Exupéry, dont le trafic est plus de deux fois supérieur à celui de Nantes, ne propose aucun vol vers les Etats-Unis ou la Chine, alors que sa zone de chalandise – Rhône-Alpes, Auvergne et une large partie de PACA – est bien plus peuplée que le Grand Ouest.
Des risques financiers sous-estimés
La réalisation du nouvel aéroport implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, construction et exploitation d’une desserte ferroviaire, entretien et gestion de l’aéroport actuel maintenu) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.
Le projet est contradictoire avec la « transition écologique » et la préservation de la biodiversité et du climat souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d’économiser l’argent public.
Le gouvernement ne doit pas s’entêter, le projet doit être abandonné (comme l’a été le deuxième aéroport de Toulouse) au bénéfice d’une amélioration de l’aéroport existant, des transports régionaux et des liaisons ferroviaires avec Roissy et Orly, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Lyon.