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« La ruche qui dit oui ! ». Le réseau s’implante progressivement en Bretagne

En audio.
Mélanie Schrade, responsable de la ruche de Plounévez-Lochrist.

 

 

Plus d’infos

www.laruchequiditoui.fr

 

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 » Flux « , une exposition inspirée par la nature, le corps et le mouvement

Du 18 juin au 14 juillet, Bruno Guihéneuf, plasticien sculpteur, expose « Flux », à l’éco-domaine de l’Etrillet (35). « Flux » est un ensemble d’oeuvres en trois et deux dimensions, inspirées par la nature, le corps et le mouvement. « Ces dessins inscrits dans la matière, ces  » Flux  » laissent deviner des liens avec la nature: l’imaginaire y perçoit tour à tour l’écorce des arbres vigoureux et la sève qui les irrigue, les rides et les plis malicieux de nos peaux, le sang qui circule, les courants d’une rivière, les ondes laissées sur le sable par la mer, les sillons de la terre, promesses de moissons, les plissements géologiques millénaires… », rapporte l’artiste. Ce travail a commencé il y a cinq ans. Bruno Guihéneuf a sculpté les premières pièces dans le granit et a poursuivi avec l’acier, avant d’utiliser le papier. « Les sculptures en pierre sont marquées d’un graphisme profond, piège à ombre et miroir à lumière, alternance de surfaces brutes, lisses ou polies. L’acier offre sa souplesse, les graphismes y deviennent très libres et ouverts, telles des calligraphies métalliques. La recherche se continue sur papier, avec des empreintes-moulage ou des estampages, les « Papiers de Granit » et les « Papiers d’Acier » », précise-t-il. L’exposition s’établit en harmonie avec l’esprit du lieu. Disposées dans une ancienne grange rénovée de l’éco-domaine, les oeuvres dialoguent entre elles et laissent percevoir l’évolution artistique. Les formes et objets naturels évoqués par leurs silhouettes, offrent au visiteur la sensation d’une promenade en extérieur.

 

 

 

Bruno Guihéneuf est un plasticien sculpteur breton. Né en 1968, il grandit sous les influences croisées de la nature, la campagne, les marais et la mer, d’un grand-père peintre et d’un père voyageur, des chantiers navals et des carrières de granit. Il se forme aux Arts Appliqués à Paris puis aux Arts Plastiques à Rennes avant de se former à la scénographie pour le théatre. L’artiste apprécie le temps passé dans son potager où il puise certaines inspirations. Il aime aussi s’en éloigner pour voyager, pour vivre autrement et rencontrer, pour revenir différent: la Scandinavie en stop, des bribes de Sahara à pied, l’Ecosse pour la brume et le whisky, l’Italie et la Sardaigne pour les pierres, « la famiglia » et sa cuisine.

Son site web: http://bruno-guiheneuf.eu

 

 

 




Reportage. Le porc sur paille sur France 3




Hervé Guidou : « L’axe est dans ton rapport à toi, par rapport à la vie »

Hervé Guidou s’est engagé tour à tour, dans plusieurs expériences, avant de devenir aujourd’hui, paysan-boulanger. Détaché de l’ambition de changer le monde, il fait ce qui lui semble juste et en cohérence avec son rapport à la vie.




L’huître sort de sa coquille et entre au Sénat.




Dès ce printemps, en Bretagne, on cobature !

Le cobaturage est à la mer ce que le covoiturage est à la terre. D’ici à la fin avril, le premier site web de cobaturage breton, qui mettra en lien des propriétaires de bateaux avec des personnes en recherche de traversée maritime, sera inauguré. L’initiative a été imaginée par quatre jeunes Morbihannais amateurs de bateaux, et est portée par leur association « Cobaturage ». « Nous avons l’habitude de naviguer sur la mer depuis longtemps, mais c’est en faisant les saisons sur l’île de Groix que nous avons découvert l’enjeu que représentent les déplacements maritimes, rapporte Maxime Moy, co-organisateur du projet. Nous avions aussi l’habitude de pratiquer le covoiturage et, de là, l’idée nous est venue de faire la même chose en mer. », ajoute-t-il. Les quatre plaisanciers ont alors créé l’association « Cobaturage » en novembre dernier, puis lancé une campagne de financement participatif le mois suivant, via le site Ulule.

Renforcer la solidarité et réduire l’empreinte écologique

Le projet s’inscrit dans une volonté de réduction de l’empreinte écologique des transports, en promouvant leur mutualisation. « En partageant la traversée, on réduit la consommation de carburant, mais l’idée est aussi de favoriser le partage et la solidarité. », défend Maxime. Le cobaturage sera accessible à tous, dans la mesure du respect des règles de sécurité de base par les usagers. Il vise les petites traversées, entre deux ports ou entre un port et une île, dans toute la Bretagne. Les propriétaires des bateaux pourront déposer leurs annonces sur le site en précisant les lieux de départ et d’arrivée, la date, le type de bateau, le nombre de places disponibles, le montant de la participation aux frais de bord, ainsi que leur contact. Les intéressés pourront alors contacter les annonceurs directement, sans inscription préalable, ni transaction monétaire sur le site. La campagne de financement participatif est aujourd’hui terminée et l’argent récupéré va permettre de financer le site, la communication et les frais de structure. « Le site ne générera pas de bénéfice et nous souhaitons qu’à terme, il puisse fonctionner de façon quasi autonome », précise l’association.

Site web: http://www.cobaturage.bzh