Un voilier 100% autonome en énergie : Embarquement pour un tour du monde éco-responsable !

Eco-Sailing Project : Promouvoir la mobilité durable et la protection de la nature

Rêver d’un tour du monde en voilier est une chose. Quand celui-ci brave l’océan et s’articule sous la forme d’un projet écologique, l’exercice s’annonce déjà plus périlleux. À la découverte du monde s’ajoutent des compétences techniques et sportives, mais également de réelles convictions afin de réduire au maximum son impact sur l’environnement. C’est dans cette aventure humaine que se sont embarqués quatre amis. Après un test de cohabitation en avril 2013, l’équipe décide de réaliser son projet associatif Eco-Sailing Project, et de vivre un an et demi ensemble sur l’espace de 15m² qu’offre le voilier Amasia.

Première étape, une éco-rénovation efficace pour un navire qui date de 1978. De grands travaux pour ne pas rejeter une seule goutte d’énergie fossile et de gaz à effet de serre ont été nécessaires :


Un aperçu des matériaux qu’il a fallu intégrer pour rendre Amasia totalement autonome en énergies © Eco-Sailing Project

À l’éco-rénovation s’ajoutent la sensibilisation des publics et la préservation de l’environnement. En effet, Martin, Bérenger, Pierre et François tout juste diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur, souhaitent favoriser la consommation de produits locaux, l’utilisation ou réutilisation de produits recyclables et d’autres éco-gestes sur le pont. Ils sont également partenaires avec deux écoles et un centre d’animation pour que la jeunesse puisse s’éveiller à l’écologie, avec un programme pédagogique qui intègrera les découvertes de la faune et de la flore des matelots. Dans cette logique, ils réaliseront également une web-série bimensuelle qui recensera leur parcours et une grande partie de leur aventure filmée.
« Au programme: navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportements permettant de préserver l’environnement. » peut-on lire sur leur site Internet.


Un Tour du monde où l’aventure sportive et humaine est placée sous le signe du développement durable © Eco-Sailing Project

Par ailleurs, des missions scientifiques les attendent pour l’étude des planctons, l’observation des écosystèmes, mais aussi des poses stratégiques de balises pour des études météorologiques, et un capteur intégré à la coque pour la collecte de données durant ce tour du globe (température et taux de salinité.) Des analyses de terrain que le Réseau International des Eco-explorateurs de la Mer collectera pour valoriser des espèces et des habitats naturels. Elles pourront être traitées par la suite par un laboratoire, un institut de recherche ou une université. C’est dans ce cadre que l’équipage s’exprime en affirmant qu’ils définissent « le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Toutes les actions du Eco Sailing Project seront donc réalisées dans cette logique et nous les diffuserons le plus largement possible. »

Afin que leur projet voit le jour, il est possible de les soutenir avec un système de financement participatif, qui contribuera notamment au matériel vidéo (caméras étanches, objectif pour Reflex, cartes mémoires, disques durs tout terrain, sac étanche, anti-chocs), à un abonnement téléphone satellite, une pharmacie de bord et vaccins, une bonne assurance santé, la traversée du Canal de Panama, un GPS et des formations médicales pour deux des matelots avant le départ.
En participant, vous vous octroyez le droit à des contre-parties telles qu’un arbre planté, des trousses de toilettes et sacs en voile recyclée, le DVD de l’aventure, le livre de l’aventure ou encore des journées sur Amasia.


La sensibilisation à la protection de l’environnement est un axe majeur du projet de l’équipage
©
Eco-Sailing Project

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Site Internet : www.ecosailingproject.com

Page FacebookEco Sailing Project

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/eco-sailing-project-voilier-zero-emission-autour-du-monde
 

 




Un éco-gîte dans la réserve naturelle Paule Lapicque : Lieu de sensibilisation pour protéger une biodiversité riche !

Bretagne Vivante : Un salarié et des bénévoles au service de la réserve naturelle

 
 
 
 
 
 
 

 

L’arrivée se fait en hauteur avec une vue imprenable sur une mer calme, bordée d’espaces verdoyants dans la baie de Launay. L’indication « Réserve Naturelle de Bretagne Vivante » présente le lieu que Paule Lapicque a entretenu corps et âme de son vivant, en compagnie d’un maraîcher biologique.
Cette réserve abrite en premier lieu un des bâtiments réhabilité en éco-gîte, qui comprend : l’utilisation des énergies renouvelables avec un panneau solaire pour un chauffage solaire et bois, des toilettes sèches, des matériaux écologiques avec des enduits intérieurs en terre, en lin, en chanvre, en chaux, en paille, et une isolation en laine de mouton. Un éco-gîte qui a nécessité un travail avec les mains de volontaires pendant des chantiers natures notamment. Un confort respectueux de l’environnement et de la santé que l’air marin veille à contribuer, et où peuvent être accueillies 6 personnes désormais.

 


Les bénévoles s’attaquent aux enduits de terres de l’éco-gîte et organisent des réunions en plein air. (c) BV
 

En descendant vers le jardin pédagogique, on peut apercevoir les 2 filtres et un tuyau de drainage longeant la pente pour le traitement des eaux usagées domestiques par phytoépuration. La diversité du jardin est étonnante, et comprend des techniques utilisées en agroécologie et en permaculture avec des techniques de paillages par exemple.
En poursuivant la marche, on peut apercevoir plusieurs friches, dont le maintien a été essentiel pour loger un patrimoine aux multiples êtres vivants. Une biodiversité enrichie qui s’illustre avec les inventaires naturalistes des amphibiens, des oiseaux, des insectes et des espèces botaniques, où ont été recensées : 40 espèces d’oiseaux nicheurs, 13 espèces de mammifères, 214 espèces de plantes à fleurs, 63 espèces de lichens, 13 espèces de mollusques, 31 espèces de papillons de jour, 75 espèces de papillons nocturnes. Les actions de Bretagne Vivante concernant la gestion des espaces naturels semblent donc avoir portées leurs fruits. « Après 3 ans de réouverture d’une des parcelles de 2 hectares, on est passé d’une vingtaine à une centaine d’espèces différentes », explique ainsi Jean-Yves Jalaber, conservateur bénévole du site. On ne s’étonne donc pas de la nécessité d’un hôtel à insectes, bien moindre pour accueillir ces différentes espèces !
Les chèvres et les boucs font d’ailleurs partis du paysage, et participe à la gestion de l’espace : « Ce sont nos débroussailleuses écologiques ! » s’exclame Jean-Yves, « Une opération d’agropastoralisme a été mise en oeuvre par Natura 2000 pour réouvrir les fourrés, et en ce sens, réintroduire d’autres espèces pour encore plus de variétés. »

 


La phytoépuration : Nécessaire pour le traitement des eaux usagées. La chenille de Machaon compte parmi les variétés d’espèces de la biodiversité environnente du site. (c) Bretagne Vivante

On termine la balade avec la visite de la maison de Novéric où résidait Paule Lapicque, avec une décoration de Land-Art murale accueillante. Mais la visite pourrait être poursuivie vers la Pointe de la Vierge Noire, pour découvrir les nombreuses autres parcelles végétales de la réserve. Vers cet horizon, Jean-Yves décrit que « Le long de la baie, on a géré les milieux naturels pour protéger les landes et les zones humides notamment. On vise à laisser les différents milieux de la réserve évoluer en autonomie, tout en surveillant si un « envahisseur » ne fait pas disparaître d’autres formes de vies. Nos suivis pluriannuels nous permettent de réadapter nos interventions si cela est nécessaire. »
Grâce à l’observation, aux nouvelles connaissances acquises, à la découverte des espèces vivantes de ces lieux de vies protégés, on peut se dire que le militantisme de « Paulette » a été porteur de sens pour la défense de la réserve qui porte aujourd’hui son nom. La mise en valeur des questions écologiques se définit grâce à un travail de sensibilisation avec le public, pour le respect et l’accompagnement d’une biodiversité fragile et diverse, dont l’être humain connaît encore si peu l’étendue…

La Maison d’accueil baptisée « Notéric », ancienne demeure de Paule Lapicque, où du Land-Art mural a été réalisé par les bénévoles… (c) Marion Moureau

 

Paule Lapicque : Protectrice de la nature avant l’heure
 

 

1955. Après avoir vécu une partie de sa vie en Indochine, Paule Lapicque rentre en France, et vit dans la maison baptisée « Notéric » que son père lui lègue à sa mort avec 2 autres bâtiments dans le domaine de
11 hectares de terres agricoles, de landes, de bois, de fourrés, de marais, d’estran, dont 2,5 hectares de terres cultivables.
1970. Des vagues de constructions pour les estivants gagnent la baie de Launay. Alors que la société de consommation est en pleine expansion, Paule Lapicque, elle, refuse le gaspillage qui en découle, et préfère protéger la richesse des milieux naturels qui l’entoure. Elle se passionne pour l’agriculture biologique, dont elle cherchera à appliquer les principes sans produits chimiques sur les 2,5ha de parcelles cultivables avec un maraîcher biologique, et adhère à la « Société Nationale de Protection de la Nature » avec qui elle réfléchira à la création de la réserve naturelle de la baie : « Les gens la prenait pour une folle » se souvient Jean-Yves Jalaber, conservateur bénévole du site naturel protégé.

1990. Sensibilisée par le message de « Simplicité Volontaire » de Pierre Rabhi, elle suivra son travail de près. Elle contribue également à la construction de la Biocoop « Lun & Sol » de Paimpol, moralement et financièrement. Puis, elle effectuera ses dispositions testamentaires en précisant léguer ses onze hectares de milieux protégés et trois bâtiments (un hangar, la maison Notéric et l’écologîte) à l’association Bretagne Vivante, non sans conditions : étudier les écosystèmes de la réserve naturelle, agir pour la préservation de ces milieux, sensibiliser le public aux questions écologiques.

2001. Pionnière dans la défense de l’écologie, Paule Lapicque décède à 92 ans le 8 octobre.

2004. La réserve « Paule Lapicque », située au nord-ouest de la baie de Launay, est gérée par l’association Bretagne Vivante

 

 

En savoir plus :

Réserve Paule Lapicque
Traou Roué
22620 Ploubazlannec
02 96 20 06 02
06 79 80 77 73

www.bretagne-vivante.org
www.gite-paule-lapicque.fr

 

 




Quand « entreprise coopérative », « éco-construction », « économie sociale et solidaire » riment ensemble…

Un modèle à part (égale)

L’idée de départ est de rassembler différentes personnes et professionnel(le)s de l’artisanat du bâtiment, spécialisés de longue date dans l’écoconstruction, pour mutualiser des moyens et des connaissances, s’entraider et partager le fonctionnement d’une entreprise : Jean-François et Soisick s’occupent de la maçonnerie, Sylvain et Rémy sont spécialisés dans la menuiserie et la charpenterie, Bénédicte et Franck se chargent de la peinture, la décoration et des enduits, Marc, lui, de l’électricité bio compatible, et Denis de l’énergie solaire et du bois. Frédéric est responsable des études thermiques, et Fabienne est, quant à elle, responsable de l’administratif et des formations bureautique.
« Il a fallu 3 ans pour l’étude et le montage de ce projet. Ces années passées sont faites, de réflexions, de discussions et de recherche de consensus pour accoucher de ce projet. Chacune des personnes qui a participé a apporté ses idées » explique Franck, et « Il n’y a pas de chef. Trois cogérant(e)s sont élu(e)s pour 3 ans; chaque année, l’un d’entre eux laisse sa place pour que chacun puisse assumer ce rôle. Notre statut de SCIC ressemble à une SCOP, mais parmi les différences, on peut citer le fait que les collectivités peuvent également être sociétaires de notre coopérative et surtout que nous travaillons au développement d’une filière (matériaux locaux, cotraitance, formation par exemple) » complète Fabienne. Ces 12 personnes se sont donc réunies pour mutualiser des moyens, réduire des coûts (assurances, prestataires externes…) et répartir la charge de travail liée au fonctionnement d’une entreprise, mais aussi échanger sur leurs métiers et partager leurs savoir-faire…

Le partage des pouvoirs : un équilibre constant à trouver

Bien différente d’une entreprise classique, le partage des pouvoirs est donc au coeur de ce projet axé vers l’économie sociale et solidaire, où « le but n’est pas celui de l’enrichissement, mais plutôt de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée» relate Soisick. En effet, dans un système coopératif où chaque être humain dispose d’une voix, quel que soit son apport au capital, les décisions individuelles et collectives doivent s’inscrire dans une cohérence participative : « Nous mettons l’humain au centre du projet. Ici l’économie est au service de l’humain et non le contraire : l’argent n’est pas une finalité mais un moyen. Cela implique donc de mettre en œuvre une autre façon d’entreprendre, on ne peut pas appliquer de « recette miracle », car il y a un équilibre à trouver entre le respect de l’humain et celui des besoins de l’entreprise… » On comprend donc que l’aspect social est un point central et essentiel au bon fonctionnement de cette entreprise coopérative, où sont mêlées les différences humaines de chaque personne sociétaire.

En plus d’une activité d’intérêt social au service des personnes, la « Coopérative Le Fil à Plomb » s’inscrit également dans une démarche de circuits de proximité en intervenant sur des secteurs qui favorisent l’économie locale, et des principes écologiques en utilisant des matériaux naturels, tel que la terre ou le bois. S’engager dans l’économie sociale et solidaire, et agir en faveur de principe écologiques est donc possible pour cette entreprise, dans la mesure où tous sont en accord pour affirmer que « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. »

En savoir plus :

http://www.lefilaplomb.fr/

Coopérative Le fil à plomb
4 grande rue
22570 Saint Gelven
Tel : 09 80 42 72 82

 




Vivre mieux et changer le monde… En habitant un petit village ?

« Vivrions-nous de la même manière si nous vivions dans village ?« 

Antoine Colson est né à Lyon en 1981, il est entrepreneur, enseignant, activiste et milite pour une autre manière de vivre et de faire le monde. Dans ce manifeste, on trouve des interrogations et des pistes de réflexions sur le concept de la vie au village, pour remettre en question nos façons d’être et d’agir.
À une époque où le mot « village » n’est pas vraiment « à la mode », pour autant l’auteur exprime que « le village n’a rien d’inconnu pour nous. Nous avons tous un village au fond de nous. Ce village, nous le connaissons par coeur. Nous connaissons ses rues, ses maisons. Nous connaissons ses forêts, ses rivières. Nous savons où il commence et où il se termine. Nous connaissons tous ses habitants bons ou mauvais, jeunes et vieux, riches ou pauvres, faibles ou puissants, ceux qui vivent ici, ou sont partis là-bas. Et nous vivons les uns avec les autres. Au village… tout le monde nous connaît. Tout le monde sait qui nous sommes. Tout le monde sait ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas nous cacher, à quoi bon ? Nous ne pouvons pas jouer plusieurs rôles, pourquoi faire ? Au village, nous ne sommes qu’une seule et même personne. Au village on existe vraiment. »

Vous aussi vous avez déjà quitté le Grand Ouest pour aller voir ce qui se passe ailleurs, ou par « ras-le-bol » ? Dans ce cas, ce manifeste peut vous aider à dépasser les idées reçues, ainsi que les caricatures qu’incarnent les exodes ruraux dans le choix de « fuir la campagne pour la ville.» En effet, cet essai nous pousse à retrouver une énergie quotidienne, afin d’améliorer la société près de chez nous. Avec son visuel dynamique, il est imprégné d’optimisme, rapide à lire, et chaque phrase est ponctuée de sorte à amener le lecteur à la réflexion, puis progressivement à l’action.

 

Un Village, où l’individualisme n’aurait pas sa place.

À l’heure où  notre société est souvent qualifiée « d’individualiste », les citoyens sont pris à parti dans cet ouvrage participatif, afin de les inspirer vers la construction d’une vie collective, coopérative et locale. Que ce soit au niveau des relations avec les habitants, de l’environnement naturel qui nous entoure, ou de notre consommation locale et artisanale, nous avons tous une bonne raison de nous mettre en lien les uns avec les autres, afin de retrouver la notion de partage (et) de biens (en) communs.
Il s’agit donc de se recentrer sur les volontés individuelles, et non individualistes, pour aller vers la construction d’une commune… En communauté : « Regardez autour de vous. Écoutez. Partout, des hommes et des femmes refusent cette fatalité. Et ce ne sont ni des héros, ni des saints, ni des célébrités. On ne les voit jamais à la télévision, ni dans les journaux. Ils ne sont pas non plus spécialement brillants, intelligents ou courageux. Ils sont comme vous et moi. Vous en connaissez certainement. Ces hommes et ces femmes, ce sont des villageois. Laissez-moi vous en présenter quelques-uns… Parce qu’ils refusent d’être les spectateurs d’un monde qui ne leur appartiendrait plus. Ils veulent en redevenir les acteurs. Alors ils agissent. », explique ainsi Antoine Colson.
Quelques exemples d’initiatives sont par conséquent mis en avant, et là aussi, le lecteur est incité à agir en faveur d’un besoin de solidarité, les uns envers les autres, les uns avec les autres.

Inspiré par la conviction que chaque individu a une responsabilité dans les actions alternatives de se nourrir, s’habiller et se déplacer, le lecteur-citoyen est au coeur de l’ouvrage : « C’est une “proclamation à attirer l’attention du public, à l’alerter sur quelque chose” pour “lancer un nouveau mouvement” » lit-on sur le blog de l’auteur, qui cible un problème sociétal bien défini en proposant des solutions, en ce qui concerne la responsabilité des citoyens :

« Les institutions sur lesquelles nous comptions ne jouent plus leur rôle. Ni l’Etat, ni l’école, ni l’entreprise, ni les partis politiques ne pourront résoudre nos problèmes ou relever les défis de demain… On ne leur fait plus confiance. Elles manquent de moyens. Elles sont dépassées. Tout le monde le sait. Mais n’en soyons pas désolés. C’est au contraire une opportunité historique. Nous avons l’occasion fantastique de reprendre les choses en main. C’est ce que j’ai appelé la Révolution Village.
(…)
Nous traversons une crise profonde, économique mais aussi morale, spirituelle, citoyenne, politique, environnementale… A l’heure où la plupart de nos certitudes semblent voler en éclat, j’ai aussi l’impression que le village est un point de départ pour reconstruire l’avenir. Individuellement et collectivement. C’est en ce sens que j’y vois une révolution. Et vous pouvez y participer.
(…)
Alors n’attendons pas. Nous ne trouverons des solutions et n’améliorerons notre avenir que si chacun d’entre nous devient lui aussi un villageois. Ne soyons plus spectateurs, redevenons des acteurs du quotidien et de l’avenir. Arrêtons de ne penser qu’à nous-mêmes, repensons ensemble, avec et pour les autres. Tout le monde peut le faire à sa manière. Un peu, beaucoup, à la folie. Comme vous le pouvez. Réfléchissez… Qu’est-ce qui ne fonctionne pas autour de vous et que vous pouvez améliorer ? Quelles actions concrètes peuvent rendre votre vie meilleure ? Comment pourriez-vous vivre mieux ? Que voulez-vous et que pouvez-vous apporter aux autres ?
Suivez ce chemin. Il vous conduira à votre village… »

À chacun donc de se prendre en main selon lui pour agir et bâtir une nouvelle société, où des milliers de citoyens sont déjà en marche vers cette transition sociale, économique, écologique. Mais surtout locale, équitable, et par conséquent solidaire durablement…

 

 

Plus d’infos
– Télécharger l’e-book :
www.revolutionvillage.org/download.php?f=RevolutionVillage-Fev2014.pdf&e=VillageMag
– www.revolutionvillage.org
 

 




Un Eco-Habitat en chantier de construction à Lanloup (22) : « Maison écologique » kézako ?

 

Les travaux réalisés dans le détail :

– Construction bois sur dalle bois avec bardage, fibre de bois, ossature en pin, ouate de cellulose insufflée, OSB nature+
– Maison en bois (bardage en réifié)
– Toiture ardoise naturelle (pas le choix avec les monuments de France)
– Isolation ouate + Fibre de bois
– Citerne eau de pluie 10m
– Chauffe-eau solaire avec panneaux à tubes sous vides avec appoint poêle bouilleur + VMC double flux
– Production électrique panneaux photovoltaïques sur le garage
– Gaines électriqaues blindées, boîtier électrique blindé
– Cloisons intérieures en bois / fermacell / brique de terre
– Peut-être une petite éolienne à lévitation électromagnétique à un axe verticale

 

 

 

 

Plus d’infos sur l’éco-habitat breton :

Approche Ecohabitat
Association pour la promotion de la construction et de l’habitat écologique
Espace Associatif Quimper Cornouaille
53 Impasse de l’Odet
29 000 Quimper
www.approche-ecohabitat.org

 




« Tolérance Party » : Nos différences sont une richesse !

 
Un événement solidaire…

Dans le cadre du projet associatif des « Bretons Purs Beurs », les groupes « ALEE », « Transgénik», « Narma » et « Bagolo Fô » seront présents pour faire tomber toutes nos idées reçues concernant le handicap, l’orientation sexuelle, l’origine culturelle et le milieu social que peut subir une personne dite « différente. » Après avoir effectué le premier Tour de France en fauteuil roulant électrique en 2003, les membres de l’association ne s’essouflent pas. Cette année le respect et le droit à la différence sont mis à l’honneur grâce aux textes militants des artistes présents. La première partie de l’événement a démarrée avec le forum citoyen « Comment vivre avec nos différences? » le 26 avril dernier, l’occasion de s’apercevoir que « les écoles pour les personnes handicapées sont toujours insuffisamment accessibles au niveau matériel et humain. En conclusion du débat, nous allons relancer le préfet du Finistère concernant la Commission pour la promotion de l’égalité des chances et de la citoyenneté (COPEC). » déclare Cédric Lesné, président de l’association « Bretons purs beurs » et coordinateur de la Tolérance Party.

L’association souhaite faire avancer les débats citoyens, dont la réflexion critique et l’engagement sont les points essentiels : «  À l’origine de l’association « Bretons Purs Beurs », ce sont des personnes handicapées qui ont été victimes de discriminations en boîte de nuit » s’exprime Cédric, « …Mais on ne se cantonne pas à cette case, car c’est la méconnaissance des autres qui est à l’origine de la stigmatisation ! » Chaque participant prend alors conscience durant ces débats que nos différences humaines sont de réelles richesses.

 

Et durable !

Les « Bretons Purs Beurs » sont donc engagés pour une Bretagne solidaire et durable : « Nous avons voulu rejoindre le collectif des festivals citoyens pour un développement durable en suivant la charte mise en place à cet effet » précise Cédric. Au nombres de leurs actions,  figurent entre autre la réduction de l’empreinte écologique avec la distribution de produits biologiques et de gobelets consignés,  la recherche de partenaires locaux, la sensibilisation du public aux « éco-gestes », le tri sélectif… « Et notre site web est en ligne sur la plate forme Toilelibre.org, qui permet de créer un site web gratuitement ! Des stands associatifs engagés dans des causes humanitaires et associatives sont également présents. 200 places de concerts ont été offertes à diverses associations caritatives tel que le Secours populaire, l’Association des Femmes Agricultrices du Mali, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, l’Association des Paralysés de France… Venez donc partager votre soif de connaissance lors de cette fête ! » conclut Cédric Lesné.

 

 

 

Plus d’infos :
Association « Bretons Purs Beurs »
6, rue de la Maingretais
35 135 CHANTEPIE
Tel : 02 99 51 17 95
E-mail : cedric-35@live.fr
Site Web : www.bpb35.fr
Réseau Social : www.facebook.com/tolerance.party

Entrée : 10 euros.