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Debrouill’art, l’art de la récup’ !

A Rennes, Emmanuelle Dubois a développé une activité de création d’objets et de mobilier recyclés à partir de récup’, sous le nom « Débrouill’art ». Elle propose également des ateliers Do It Yourself.

Des tables, sièges, poufs, meubles de rangement, ou encore des étagères et même des lampes à partir de jouets…Voilà (entre autre) ce que créé depuis mai Emmanuelle Dubois à partir de récup’, sous l’enseigne « Debrouillart ». Un changement de vie pour la jeune femme qui a mené des études en arts plastiques et aux Beaux Art, et qui a travaillé également à la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes. Un parcours qui l’a menée à se rendre compte, en plus de sa passion pour le bricolage, « que beaucoup de choses étaient jetées alors qu’elles pouvaient être réutilisées, il y a un gaspillage énorme ». Elle décide alors de sauter le pas et de proposer ses propres créations. « Je récupère des objets auprès des particuliers, des entreprises, mais aussi dans la rue », explique la jeune femme, qui travaille également avec la ressourcerie rennaise La Belle Déchète, qui collecte, valorise, vend et sensibilise à la protection de l’environnement. « Je récupère ainsi auprès d’eux des chutes de skaï que je réutilise ensuite lors d’atelier de fabrication de bijoux ».

Car avec Debrouill’Art, on peut apprendre également à faire soi-même. Des ateliers « Do It Yourself » sont ainsi organisés : on peut apprendre comment fabriquer son placard à bocaux, des décorations de tables à base de CD et de bouteilles, des cadres déco ou encore des nichoirs à oiseaux. Le tout avec la volonté de « montrer qu’avec peu de matériaux et avec des idées, on peut faire soi-même des choses vraiment sympa ». Emmanuelle, qui adhère à la Coopérative d’Activité et d’Emploi Elan Créateur, entend bien développer par la suite ce type d’ateliers, notamment auprès des Comités d’Entreprises. Elle souhaiterait aussi développer le côté « déco » de son activité en proposant ses services à des entreprises ou des institutions, à des gites, hôtels et restaurants, et proposer de la location de meubles, par exemple des mange-debout en bidons, sur des événements. A bon entendeur… !




A Guipel, des citoyens « survoltés » créent leur coopérative pour produire de l’énergie !

A Guipel (35), des citoyens se mobilisent pour participer activement à la transition énergétique de leur territoire. Regroupés au sein de l’association Ener’Guipel, ils viennent de créer une coopérative sous forme de Scic, baptisée « La coopérative des Survoltés », afin de mener à bien des projets dans le domaine des énergies renouvelables. Premier chantier : la pose de trente panneaux photovoltaïques, à l’automne, sur le toit de l’école Diwan de la commune !

Née en 2017, l’association EnerGuipel a pour objectif de réfléchir et d’agir sur la transition énergétique. Elle regroupe des citoyens désireux d’être acteurs de cette transition, sur leur territoire, Réunis en Assemblée Générale le 15 juin, les membres ont actés la création d’une Scic (Société Coopérative d’Interêt Collectif), structure permettant de porter financièrement et juridiquement la mise en œuvre des projets de l’association, notamment la production locale et décarbonnée d’énergie.

Baptisée « La coopérative des Suvoltés », la Scic regroupe d’ores et déjà une quarantaine de sociétaires, pour un capital qui s’élève à 15 000 euros. « Tous les citoyens qui veulent être acteurs de la production d’énergie renouvelable locale peuvent souscrire au moins une action de 100 € minimum. Les objectifs sont de diminuer la dépendance de notre société aux énergies épuisables, d’informer et sensibiliser aux économies d’énergies, de mettre en place une gouvernance démocratique, solidaire et citoyenne », résument Thomas Pattennotte et Laura Boutier, parmi les premiers membres de cette coopérative, dans un communiqué.

Un premier chantier est déjà sur les rails : la pose de 30 panneaux photovoltaïque sur le toit de l’école Diwan à l’Automne, pour un montant de 20 000 euros. L’électricité produite sera revendue sur le réseau, et les gains seront investis dans des économies d’énergie au sein de la coopérative.

Les personnes intéressées pour participer à la coopérative citoyenne sont invitées à se manifester avant l’Assemblée Générale de la Coopérative des Survoltés, qui aura lieu le 22 septembre. En attendant, on peut suivre les actualités et activités d’EnerGuipel et de la coopérative sur la page Facebook de l’association.




[Défi Familles Zéro Déchet] Adieu couches jetables, bonjour couches lavables !

Et si on passait aux couches lavables ? Plus économiques, plus écologiques, plus respecteuses de la peau…Elles ont bons nombre d’avantages. Il suffit d’un peu d’organisation et le tour est joué, adieu la couche jetable et les montagnes de déchets qui vont avec. Démonstration lors de l’atelier dédié qui s’est déroulé à la Cantine des Sardines dans le cadre du Défi Familles Zéro Déchet.

Pour cet atelier autour des couches lavables, rendez-vous à la Cantine des Sardines. Sarah, l’une des deux patronnes du lieu, nous accueille. Quelques mamans sont déjà là accompagnées de leur bébés, de différents âges. Un papa est également venu avec sa compagne. Tous sont aujourd’hui présents pour avoir des informations sur l’utilisation de ces fameuses couches lavables. Louise, de l’association Graines de Vie, va nous expliquer comment bien les choisir et surtout bien les utiliser. Car après un tour de table, on s’aperçoit que, si certains « aimeraient réussir à passer le cap mais attendent de voir », la plupart des parents présents en ont déjà fait l’expérience. Mais quelques uns ont rencontré quelques soucis, notamment de fuites, d’humidité, ou d’irritation. Néanmoins, pas de panique ! Après une petite période de rodage, tout rentre généralement dans l’ordre !

Louise nous explique tout d’abord de quoi est constituée une couche jetable, pour que l’on se rende bien compte des inconvénients de celle-ci. Certes, elle est bien pratique, on l’utilise et on la jette. Mais il faut savoir qu’elle est constituée de « trois épaisseurs : un premier feuillet de cellulose, un coussin avec des polymères qui absorbent, et un gel absorbant réactif au liquide avec un noyau de cellulose », précise Louise. La couche jetable permet d’absorber beaucoup de liquide, on va avoir alors l’impression que le bébé est au sec, car elle peut contenir 80% de son poids en plus. Mais elle va littéralement « enfermer » l’urine, ce qui va dégager de l’amoniac. Pas idéal pour la peau et la santé de bébé…d’autant plus qu’elle contient également des produits chimiques, comme par exemple des dérivés d’hydrocarbures. Et que dire de la production de déchets…Pour un seul enfant, « les couches jetables représentent l’équivalent de 4,5 arbres, de 25 kilos de plastique obtenus avec 67 kilos de pétrole brut, et plus de 4500 couches qui vont être jetées aux ordures et se décomposer partiellement en plus de 200 (voir 500) ans ! », détaille Louise. Le tout pour un coût moyen de 1650 euros ! Des chiffres qui donnent le tournis…

Les couches lavables quant à elles, nécessitent un investissement d’environ 300 euros. « L’idéal est d’avoir un stock, car on a tendance à en changer plus souvent dans la journée », selon Louise. Une fois cet investissement réalisé, on estime le coup de l’entretien à 200 euros. Si on a encore en tête l’image de nos grand-mères utilisant des langes pour leur progéniture, les couches lavables aujourd’hui ressemblent à des couches lavables mais en tissu, qu’on peut facilement laver en machine (sans les mettre au sèche-linge par contre). Concernant leur composition, elles contiennent un peu de plastique écologique. Et il en existe même en laine ! Pour lutter contre les éventuelles fuites, il suffit juste « de vérifier que rien ne dépasse » selon Louise. Ne générant pas de déchets, elles sont aussi meilleures pour la peau de bébé, car elles évitent une trop grande macération, source d’érythèmes fessiers.

Louise nous explique comment bien utiliser des couches lavables

Outre la présentation de différents modèles de couches lavables, Louise nous a également appris à réaliser facilement un liniment maison.

Voici la recette :

  • 100 ml d’huile d’olive ou de tournesol (éviter les huiles potentiellement allergènes pour les bébés, comme l’huile d’amande douce)

  • 100 ml d’eau de chaux

Préparation (en 4 minutes)

  1. Mesurer 100 ml d’huile, ajouter tranquillement 100 ml d’eau de chaux en fouettant simultanément le mélange jusqu’à ce qu’il soit homogène.

  2. Verser dans un contenant. Optez pour un contenant à pompe ou un tube que vous pouvez presser afin de faciliter l’utilisation lors des changements de couches.

Notez que cette version peut se séparer puisqu’elle ne contient pas d’épaississant. Il Suffit d’agiter le contenant avant l’utilisation pour redonner une homogénéité au liniment. Cette version ne contient pas non plus de conservateur ni d’antioxydant. Pour prolonger la durée de vie, vous pouvez ajouter 5 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse.

Fabrication de liniment maison, simple et rapide à réaliser.

Autre recette : le macérat huileux spécial erythème fessier (Irritations/Excéma)

  • Dans un bocal, hachez les feuilles de plantain ou/et les fleurs de Calendula (Si possible fraiches) et recouvrez d’huile végétale (de préférence olive ou germe de blé).

  • Tassez bien les plantes et ajoutez un objet lourd (un galet par exemple) pour que l’huile recouvre les plantes entièrement.

  • Laissez infuser au soleil (au minimum 3 semaines et jusqu’à 2 mois).

  • Filtrer à l’aide d’une étamine ou d’un tissu fin. Bien presser.

  • Utiliser l’huile pour la fabrication du liniment ou appliquer directement à l’aide d’une lingette lavable sur la région irritée. Ne pas recouvrir de talc, laisser sécher à l’air.

 

 

Et en bonus, une recette de lessive maison pour prendre soin de ses couches lavables :

  • Râpez 50g de savon de Marseille

  • 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude.

  • 1 Litre d’eau

  • 10 gouttes d’huile essentielle (facultatif) de lavande (la meilleure pour les peaux sensibles)

Faire chauffer le litre d’eau et ajouter les copeaux de savon de Marseille. Mélangez doucement jusqu’à la totale dissolution des copeaux dans l’eau.

Laissez tiédir et ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude et les gouttes d’huile essentielle. Laissez refroidir une quinzaine de minutes avant de verser le tout dans un bidon de lessive ou un contenant en verre.

Ajoutez une cuiller à soupe de vinaigre de pomme en adoucissant dans le tambour.

Des kits de couches lavables prêtés par Morlaix Communauté

Morlaix Communauté propose aux familles intéressées le prêt d’un kit d’essai de couches lavables, avec des couches issus de cinq fournisseurs différents (dont deux locaux, Doujan (Morlaix) et Louli Des Bois (Brest), accompagné d’un guide d’utilisation. Après l’essai, si les familles souhaient acquérir des couches lavables, elles peuvent obtenir une subvention pour l’achat.

Plus d’infos

http://www.morlaix-communaute.bzh/Reduire-trier-les-dechets/Comment-reduire-mes-dechets/Utiliser-des-couches-lavables

Focus sur…La Cantine des Sardines

La Cantine des Sardines, située Place des Jacobins à Morlaix, est un café-resto-boutique qui fonctionne en Scop. Créée par Sarah et Dina, la Cantine est un lieu atypique, où l’on peut manger (des bagels, soupes, salades à base de produits frais et locaux en circuits courts), mais aussi prendre un café, y travailler, ou encore venir avec ses enfants, puisqu’un espace leur est spécialement dédié. L’endroit est également une vitrine pour les céateurs du territoire qui peuvent y proposer leurs créations. Et la Cantine des Sardines accepte le piement en monnaie locale, le Buzuk !

A lire, l’article sur nous avions consacré à la Cantine des Sardines avant son ouverture : Les Sardines ouvrent leur Cantine à Morlaix




En route pour la transition écologique avec la permaculture !

Qu’est ce que la permaculture ? Comment l’appliquer dans la vie quotidienne (et pas seulement au jardin!) ? Comment peut-elle être un levier pour un avenir plus durable ? Toutes ces questions sont abordées dans le livre « La permaculture – En route pour la transition écologique ! » paru aux éditions Terre Vivante.

« Permaculture ». Depuis une dizaine d’années, on entend beaucoup de la permaculture en France. Présentée très souvent comme une simple technique d’agriculture ou de jardinage, la permaculture est en réalité bien plus que ça. Et c’est ce que veut montrer Grégory Derville, enseignant à l’université de Lille, spécialiste des politiques environnementales, et animateur de conférences et de stages d’initiation à la permaculture, dans son ouvrage « La permaculture, en route pour la transition écologique », paru aux éditions Terre Vivante. Il explique ainsi que c’est « un état d’esprit qui consiste à intégrer de façon systématique et concrète le souci de la permanence dans nos choix individuels et collectifs ». « La permaculture, selon une définition synthétique, est une philosophie de vie, une science et une méthode, dont le but est de concevoir, d’aménager et de faire fonctionner des écosystèmes humains dotés des mêmes caractéristiques que les écosytèmes naturels (la résilience, la diversité, l’autonomie, la durabilité), qui produisent une une grande abondance de récoltes variées (nourriture, énergie, biodiversité, beauté), en utilisant des techniques efficaces et adaptées », nous détaille l’auteur.

Il explique ainsi que la permaculture peut être alors mise en œuvre dans n’importe quel domaine, au niveau individuel et social : jardinage bien sûr, mais aussi habitat, alimentation, santé, éducation, gouvernance…et qu’elle peut être également une réponse à la crise écologique. Tout en illustrant avec des exemples concrets ces applications, l’auteur détaille également les concepts clé (éthique, principes et techniques) de la permaculture, sans oublier le « design permaculturel », qui consiste en l’élaboration d’une stratégie qui permet de mettre en œuvre, in situ et avec des objectifs précis, les éthiques et les principes de la permaculture.

Un ouvrage très éclairant, très pédagogique et bien illustré pour comprendre tout ce qui se cache derrière le mot « permaculture » et pour comprendre ses différentes applications, qu’on peut tout à fait mettre en pratique dans bien d’autres domaines que le jardinage !




A la découverte des landes de Bretagne

(05/04/2018) L’Ecomusée de Rennes présente actuellement une nouvelle exposition autour des Landes de Bretagne, visible jusqu’au 26 août 2018. En plus de cette exposition, six autres musées et quatre gestionnaires de réserves naturelles se sont associés pour proposer un panel d’évènements autour de la protection des landes en Bretagne et de leur biodiversité.

1 million d’hectares. Voilà ce que représentaient les landes sur le territoire breton en 1800. Il reste aujourd’hui environ 14000 hectares de landes à bruyères, surtout dans les Monts d’Arrée (29), dans les landes de Cojoux (35), dans les landes de Monteneuf (56), ou encore de façon plus réduite dans les landes de Lanvaux (56), les landes du Méné (22), Moisdon-La-Rivière (44), et sur le littoral, notamment sur les îles. Ce sont ces espaces naturels qui sont mis à l’honneur à travers une exposition temporaire proposée par l’Ecomusée du Pays de Rennes, du 25 novembre 2017 au 26 août 2018. Baptisée « Landes de Bretagne, un patrimoine vivant », elle « invite le visiteur à rencontrer des paysages, une histoire humaine, un patrimoine naturel et culturel profondément ancré en Bretagne ». Elle a pour objectif de « réveiller la sensibilité des citoyens à la sauvegarde de ces milieux, de ces paysages, de ce patrimoine culturel vivant et de la biodiversité qui en dépend ».

Avec le soutien de la Région Bretagne, l’Ecomusée de Rennes a voulu développer, en plus de l’exposition, une action plus large sur l’ensemble du territoire breton, en compagnie de six autres musées et de quatre gestionnaires de réserves naturelles. C’est ainsi que de différentes animations sont proposées par les espaces naturels départementaux d’Ille-Et-Vilaine, l’association Les Landes à Monteneuf (56), l’Ecomusée de Saint-Dégan à Brec’h (56), le Musée de la Préhistoire de Carnac (56), le Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc, la Maison des Landes et Tourbières de Kergrist-Moëlou (22), le Parc Naturel Régional d’Armorique, l’Ecomusée des Monts d’Arrée à Commana (29) et le Musée de l’Ecole Rurale en Bretagne à Trégarvan (29).

Au progamme : des balades, des conférences, des ateliers, des spectacles de contes sur la lande, des sorties botaniques, sans oublier un temps spécial lors de la Nuit des Musées le 18 mai !




Vieilles Charrues. Gwernig, une scène à part.

Suite et fin des Vieilles Charrues. Il est encore temps aujourd’hui de se rendre sur la scène Gwernig, quatrième scène du festival. Là, on peut découvrir différents groupes de musique traditionnelle d’ici et d’ailleurs. Le festival laisse les clés du chapiteau à l’association de Rostrenen La Fiselerie, qui est chargée depuis 10 ans de la programmation qui va l’animer durant le week-end.

De la musique bretonne, de la techno orientale, du rock saharien ou encore du Rebetiko grec. Voilà ce qu’on peut entendre le temps d’un week-end lorsque l’on s’approche de la Scène Gwernig, au Festival des Vieilles Charrues. Sous le grand chapiteau violet, situé non loin des entrées, la programmation musicale est atypique au sein du grand événement carhaisien. Elle est confiée depuis maintenant 10 ans à l’association La Fiselerie, basée à Rostrenen, qui dispose pour cela d’un budget de la part des Vieilles Charrues. La Fiselerie, qui organise tous les ans le festival Fisel (ndlr : nom d’une danse bretonne) à Rostrenen, est une structure qui travaille autour de l’animation de la vie culturelle en Centre-Bretagne, et qui a pour objectif la promotion des cultures populaires et traditionnelles centre-bretonnes et leur diffusion sur le territoire. Un attachement au territoire centre-breton qui est d’ailleurs « le point commun avec les Vieilles Charrues, on milite pour le « vivre ici et travailler ici », expliquent Tangui Le Cras et Julien Marzin, de la Fiselerie, et responsables de la programmation de la scène Gwernig.

Sous le chapiteau, qui constitue un véritable lieu alternatif sur le festival, règne ainsi un état d’esprit « d’ouverture sur la musique traditionnelle et d’ailleurs », précisent les deux programmateurs. « Ici, on n’est pas sur une logique de remplissage comme il peut y avoir les autres scènes. Ce qu’on veut, c’est surprendre le public ». Et celui-ci cette année a pu se faire surprendre par des groupes bretons, martiniquais, angolais/portugais, grecs…Trois à quatre groupes par jour sont ainsi programmés, ainsi qu’un fest-noz le samedi soir à chaque édition. Au fil des années, la place de cette scène pas comme les autres a également évolué. « On a changé de nom, de place et de taille, c’’est maintenant la première scène qu’on rencontre à l’entrée du festival ». Un espace qui fait du bien aux festivaliers, qui permet à la fois de s’échapper de la foule, de découvrir une autre proposition musicale, et aussi de manger et boire autrement grâce aux nombreux stands présents (plats du monde, bio, bières bretonnes, vins bio…). Un « cocon » dans l’immense site carhaisien, qui est désormais bien installé et qui va perdurer. « Notre avenir ? On n’a pas forcément envie d’aller plus loin. Même si on veut bien un peu de budget supplémentaire », plaisantent les deux programmateurs. « Par contre ce serait bien que d’autres festivals s’engagent dans la même démarche ». Avis aux amateurs !