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L’idée sortie. La nuit internationale de la chauve-souris

Ce week-end, c’est la 22ème édition de la Nuit Internationale de la Chauve-Souris. L’occasion de découvrir cet animal nocturne encore mystérieux et méconnu. Des balades nocturnes sont notamment organisées en Bretagne pour partir à sa dcouverte.

Depuis 20 ans, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères organise la Nuit Internationale de la Chauve-Souris, afin de « faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères », peut-on lire sur le site de l’événement. Cette année, les 25 et 26 août sont dédiés à ce petit animal nocturne, encore trop peu connu. Cette année, la thématique retenue est la cohabitation entre l’homme et la chauve-souris, et le « petit rhinolophe », espèce de l’année 2018, sera particulièrement mise en avant. Partout sur le territoire français sont ainsi proposées diverses animations : rencontre avec des spécialistes, sorties nocturnes, conférences, expositions, ateliers…le tout gratuitement et ouvert à tous.

En Bretagne, quelques événements sont programmés pour ce week-end. C’est le cas par exemple à Saint-Cast-Le-Guildo (22), où Bretagne Vivante propose demain samedi à partir de 20h30 une présentation sur les chauve-souris par diaporama suivie d’une balade nocturne pour les découvrir grâce à des « batbox » (détecteur d’ultrasons). Même animation proposée dès ce soir à Bain-Sur-Oust, avec cette fois le Groupement Mammalogique Breton.

Du côté de la Loire-Atlantique, des sorties nocturnes sont également organisées ce soir à Couëron par la LPO, à Guérande par l’association Terre de Sel, à Gorge par le Groupement Mammlogique Breton, à Safrré par Bretagne Vivante et à Nort-Sur-Erdre par le Syndicat Mixte Edenn, avec projection d’un film d’une heure sur une voile de péniche hollandaise !

Du côté du Morbihan, c’est à Pluherlin qu’il faudra se rendre ce soir, avec les animateurs de la Réserve Naturelle de Séné.

Et si vous souhaitez vraiment en savoir plus sur ces demoiselles de la nuit, rendez-vous à la Maison de la Chauve-Souris. Elle est basée à Kernascléden, dans le Morbihan, commune où l’une des plus importantes colonies de Grands Rhinolophes a été repérée dans les combles de l’église. Ouverte toute l’année, elle permet de découvrir la vie étonnante de ces petits animaux nocturnes, et notamment la colonie de Grands Rhinolophes de l’église, grâce à des caméras infrarouges !

Plus d’infos

http://www.nuitdelachauvesouris.com/




A Quimper, Ils veulent ouvrir le premier café-salon de thé 100% bio cet automne

A Quimper, Pina et Geoffrey ont pour projet d’ouvrir le Yuva Organic Coffee dès cet automne. Un coffee shop 100% bio avec des boissons issues du commerce équitable, où l’on pourra également manger le midi à base de produits frais et locaux. Le couple a lancé un financement participatif, indispensable à la réalisation du projet.

Cappucino, Latte, Machiatto, thé…mais aussi brownie, cookie, cheesecake, le tout 100% bio…voilà ce qu’on pourra (entre autre!) trouver au Yuva Organic Coffee à Quimper. Prévu pour ouvrir à l’automne, l’établissement sera le premier de ce type dans la ville. A l’origine du projet : Pina et Georffrey un jeune couple, basé dans le Sud Ouest. Tous les deux psychologues de formation et amoureux de la Bretagne, ils ont souhaité se réorienter professionnellement afin d’être « acteurs à part entière dans le domaine de la consommation durable », confie Geoffrey.

Le Yuva Organic Coffee proposera ainsi toute une gamme de thé et café issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Des jus de fruits, pâtisseries faites maison, et salades, quiches, sandwichs pour le midi, seront également au menu. En plus d’être 100% bio, les produits seront majoritairement issus de fournisseurs locaux. Une offre sera également proposée pour les personnes ayant des régimes spécifiques ou des intolérances alimentaires (vegan, sans gluten…).

Hormis la nourriture, le Yuva Organic Coffee a aussi voulu axer ses efforts sur la réduction des déchets, la décoration,l’énergie et l’eau. Ainsi, Pina et Geoffrey précisent que les déchets seront recyclés et compostés, et que pour la vente à emporter, les emballages seront écologiques et biodégradables. Les clients seront également invités à emporter leurs boissons dans des « ecoffee Cup » réutilisables. La décoration sera issue de récup’, ou fabriquée grâce à des palettes. L’eau sera filtrée, et l’électricité utilisée sera issue des énergies renouvelables. A noter également, l’organisation d’événements pour donner de la vie au lieu.

Afin de mener le projet à bien, le couple, qui est suivi par la Chambre des Métiers et de l’Artisant du Finistère et par Intiiative Cornouaille, a lancé une opération de financement participatif. Le but : récolter 6000 euros, afin de compléter leur apport personnel, pour pouvoir obtenir un prêt d’honneur et un prêt bancaire. Les frais d’enregistrement, de matériel et de mobilier pourront être ainsi couverts grâce à la cagnotte. Il reste 25 jours pour y participer ! Pour cela, rendez-vous sur la page Ulule du projet : https://fr.ulule.com/yuva-organic-coffee/

Plus d’infos

La page Facebook Yuva Organic Coffee




L’idée sortie. Zic, art et botanique à l’arboretum de Huelgoat

Ce week-end, l’arboretum des Arbres du Monde de Huelgoat propose un événement festif et familial, autour des arts, de la musique et bien sûr de la botanique. Au programme : concerts, expo, spectacles et visites guidées pour découvrir ce site de 22 hectares dédié à la biodiversité végétale mondiale.

L’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat s’étend sur 22 hectares, et est entièrement dédié à la biodiversité végétale mondiale. On peut y voir pas moins de 3600 espèces d’arbres et arbustes originaires des quatre continents, donc des collections d’érables, chênes, saules, rosiers botaniques…et un verger de pommiers de variétés anciennes.

Ce week end, pour la troisième fois, le parc accueille l’événement « Zic, Arts et Botanique ». Au programme vendredi 17 et samedi 18 août: expositions, visites, animations, concerts…Les festivités démarreront dès vendredi à 19h avec le concert de Bon voyage (swing), suivi de rue Traverse (chanson française), Tarafikants (musique des Carpates et des Balkans), et Howlin’Grassman Vs Stompin Bigfoot, qui clôturera la soirée à 2h.

Le samedi rendez-vous dès 15h. Un jeu de piste musical spécialement créé pour l’événement est proposé pour les enfants de 6 à 11 ans, ainsi qu’une visite guidée de l’arboretum pour les plus grands. A 16h, place aux Forsini avec leur spectacle mêlant humour et du cirque. Puis, place aux concerts avec les Bêtes Curieuses (musique de tout poil), Helga (chanson rock), Mars Mechanic Circle (pop rock psyché), Hophophophop Crew (musique des balkans) et T Cox (Rock oxoïde).

A noter : l’entrée, qui est à prix libre, donne accès au parc, aux expositions, aux animations et concerts. Produits locaux et de préférence bio à la buvette et la restauration (crêpes), où la vaisselle sera participative ! Plus d’infos sur la page facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/837647873075669/




Un financement participatif pour « Océans 2 la voix des invisibles »

Afin de réaliser la suite du documentaire « Océans, la voix des invisibles », qui sortira début 2019, un financement participatif est lancé.

Sorti en 2016, le documentaire de Mathilde Jounot « Océans, la voix des invisibles » retraçait le parcours de la réalisatrice qui souhaitait mettre en avant dans son film la perte de la biodiversité des océans. Mais au fil de ses recherches, elle s’ apercevait que derrière les discours alarmistes de certaines ONG se cachaient des enjeux financiers bien plus importants, et qu’on assistait ainsi à une véritable « privatisation des océans ». Un film remarquable, qui propose un discours différent de celui qu’on entend habituellement, et laisse la parole aux pêcheurs artisanaux. Sélectionné dans 25 festivals en France et à l’international, récompensé du « prix du documentaire » au festival Regards sur le Cinéma du Monde, et primé par l’Académie de Marine, le film a aujourd’hui une suite, en cours de tournage.

Dans ce deuxième chapitre, baptisé « Océan 2 , la voix des invisibles », la parole sera laissée aux citoyens du monde entier, qui « dans une démarche solidaire, réfléchissent et s’organisent ». Après l’alerte dans le premier film, place aux solutions dans le deuxième. Le documentaire nous amènera ainsi dans l’Océan Indien, en Afrique, en Italie, au Canada, à la rencontre des hommes et femmes qui ont mis en place des initiatives pour protéger les océans et les populations qui en dépendent. Le film devrait être diffusé sur les chaines bretonnes de télévision début 2019. (Tébéo, TVR, Tébésud) et programmé en festivals.

Comme pour le premier documentaire, un financement participatif est lancé pour récolter des fonds pour payer différents frais liés à la réalisation du film (équipe, régie, post-production…). L’objectif de 10 000 euros ayant déjà été atteint, la collecte vise maintenant les 18 000 euros, afin de mettre en plateforme internet interactive qui permettra, grâce aux discussions, échanges et partages de solutions, de « prolonger le film et montrer la force du réseau à travers le monde ». Il reste une journée pour réunir les 635 euros manquants !

Pour participer, rendez-vous sur https://www.proarti.fr/collect/project/oceans-2-la-voix-des-invisibles/1

Le teaser du film :




Un projet européen autour de l’alimentation durable avec Al’Terre Breizh

L’association Al’Terre Breizh, basée à Quimper, travaille depuis quelques années autour de l’alimentation durable. Elle a décidé d’aller plus loin en lançant un projet européen, en compagnie de deux organismes anglais. Baptisé « Coo-L Food », il vise à réduire l’empreinte carbne liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et de consommation, grâce notamment à un outil qui permet de prendre des engagements et d’en mesurer l’impact.

Le 21 juin, 70 personnes se sont réunies à l’invitation de l’association Al’Terre Breizh à Quimper, autour d’un « banquet zéro gaspi ». C »est l’une des activités de la structure : travailler à partir d’invendus, afin de proposer des recettes colorées et originales, le tout sans viande. L’occasion également pour l’association de présenter le projet « Coo-L Food ». Un projet européen, mené avec deux organismes anglais, qui travaillent autour de l’alimentation durable et de la réduction de l’empreinte carbone : Cornwall Food Foundation, et Pect. Car l’objectif du projet est de « réduire son empreinte carbone liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et à de choix de consommation plus respectueux de la nature et de la santé », explique Audrey, chargée de mission chez Al’Terre Breizh.

Le projet a démarré dès 2015, avec la mise en place d’outils pédagogiques autour de l’alimentation. En 2016, l’association créé le « compteur gourmand », outil qui permet de chiffrer les « petits » changements de comportement alimentaires : l’utilisateur choisi sur quoi s’engager dans son foyer durant un an parmi 3 propositions : lutter contre le gaspillage de pain, combattre le gachis de yaourts périmés, manger un certain nombre de repas sans viande ni poisson par semaine.

C’est cet outil qui va être développé de façon plus ambitieuse grâce au projet Coo-L-Food, qui bénéficie du soutien du fonds européen Interreg France-Angleterre. « Le projet se construit autour de trois grands axes sur deux ans », détaille Audrey. « On va ainsi travailler sur un nouvelle version du « compteur gourmand », qui comprendra 10 engagements : manger bio, local, de saison, à base de produits vendus en vrac, préparés maison, préparation à l’avance, manger davantage de cru… ». Le deuxième axe va se concentrer sur le suivi des participants, qui sera quasi-automatisé : chacun enverra les résultats de son « défi », ce qui « permettra de calculer de façon réelle les gains au niveau de l’empreinte carbone », d’après Audrey.Un groupe de 10 familles sera suivi également en France, de même qu’un groupe de 10 familles en Angleterre, comme ce qui se fait pour les « Défis Familles à Alimentation Positive » ou le « Défi Familles Zéro Déchet » à Morlaix. Enfin, le troisième axe de travail consistera au déploiement de l’outil, pour qu’il soit « le facilement réplicable, à moindre coût, pour d’autres associations », selon Audrey. L’idée est alors de former d’autres structures à l’utilisation de l’outil pour en faire des « ambassadeurs ». Seize structures françaises et anglaises devraient être de la partie. Et pour clôturer le projet, un « challenge » inter-Manche devrait être organisé, avfin de montrer que tous ensemble par de petits gestes il est possible de faire baisser l’empreinte carbone liée à son alimentation. Bon pour la planète, mais aussi pour la santé et le porte-monnaie, car changer de comportement permet également des économies !

Découvrez les buffets anti-gaspi d’Al’Terre Breizh en vidéo :

Buffets zéro-gaspi d’Al’Terre Breizh from Penn Ar Web on Vimeo.




Plaisanciers bretons, recyclez vos piles et batteries !

Depuis le 10 mai, les plaisanciers sont invités à déposés leur piles et batteries usagées dans des points de collecte situés dans cinq ports bretons. Une expérimentation menée par la Région Bretagne et l’eco-organisme Screlec-Batibox, et qui vise à être étendue sur tout le littoral breton l’année prochaine, et sur le territoire national ensuite.

Si vous êtes adeptes de la navigation, vous devez être souvent confrontés à ce souci. Que faire des piles, accumulateurs et autres batteries en fin de vie, qu’on utilise beaucoup pour compenser l’absence d’électricité à bord ? Pas toujours évident de savoir où et comment et s’en débarrasser, car tous les ports ne sont pas équipés pour les récupérer. Depuis le 10 mai, la Région Bretagne et l’eco-organisme Screlec-Batibox, qui prend en charge la collecte et le recyclage de ces produits, expérimentent une solution de collecte de piles et batteries pour les plaisanciers. Baptisée « Piles à quai », elle se déroule dans cinq ports bretons : Saint-Quay Port d’Armor (22), Port du Légué (22), Port-La-Forêt (29), Port de Lorient (56) et Port du Crouesty (56). Des collecteurs y ont été ainsi installés. Au total, ce sont plus de 40 points de collecte qui sont mobilisés, dans les capitaineries et les magasins d’accastillage, de location, de vente ou de réparation. Objectif : ancrer le geste de tri des piles et batteries dans les habitudes des plaisanciers bretons, mais aussi préparer le terrain à une généralisation de l’expérience sur l’ensemble du territoire breton, mais aussi métropolitain, ainsi que dans les DOM. « La Région sera un partenaire actif de l’opération, en particulier dans l’animation et la coordination de cette démarche auprès des acteurs régionaux et locaux, Je souhaite que cette expérimentation puisse, par la suite, être étendue à l’ensemble du littoral breton. », souligne Thierry Burlot, Vice-Président du Conseil Régional de Bretagne à l’environnement, l’eau, la biodiversité et le climat, dans un communiqué. Les piles et batteries ainsi collectées sont par la suite prise en charge par Screlec-Batibox qui les achemine dans des centres de traitement de déchets spéciaux situés en France, où elles sont recyclées et où les métaux sont récupérés. Ils peuvent alors devenir de nouveaux objets quotidienne ou encore être transformés en nouvelles piles et batteries. La boucle est bouclée !