1

[Défi familles zéro déchet] Atelier vaisselle chez Au Fil Du Queffleuth et de la Penzé

Nouvel atelier pour les familles du Défi ce mercredi après-midi, au sein des locaux de l’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé à Pleyber-Christ. Au programme : fabrication de tawashi et de « cake vaisselle » !

 

Hier après-midi, les familles avaient rendez-vous avec Emilie, animatrice au sein de l’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé. Objectif de cette session : fabriquer un tawashi grâce à du tissu de recup’, et concocter un « cake vaisselle », alternative économique et écologique au liquide vaisselle.

 

1. La fabrication du tawashi

Cette éponge « zéro déchets » et « Do It Yourself » est originaire du Japon. Très simple à fabriquer, elle permet d’utiliser du tissu de récupération : des manches de pull, des vieilles chaussettes orphelines, ou encore des jambes de leggings. Les avantages de son utilisation sont donc nombreux : c’est plus économique, on réutilise ces vieux vêtements, on peut le faire soi-même, et on allège sa poubelle, car elle a en plus une durée de vie plus importante que les éponges du commerce !

 

Mode d’emploi de fabrication du tawashi, par Au Fil du Queffleuth et de la Penzé :

 

Il vous faut :

  • une planche de bois (au minimum de 15 x15 cm)
  • Vingt clous de 4-5 cm et un marteau
  • Du tissu (manches, chaussettes, jambes leggings…)
  • Une règle
  • Un crayon à papier
  • Une paire de ciseaux à tissu
  • On commence par tracer un carré de 14cm de côté

 

 

  • On marque ensuite des points à 3, 5, 7, 9 et 11 cm de chaque côté du carré.
  • On plante ensuite des clous sur tous les points marqués
  • On découpe ensuite dans le tissu qu’on a des bandes afin d’obtenir 10 bracelets bien élastique de tissu, de 3 cm environ de largeur
  • Ensuite, on enfile une rangée de 5 bracelets sur le métier à tisser
  • On tisse avec les 5 bracelets restants (dessous-dessus)

 

  • On rabat ensuite les mailles : il faut pour cela prendre la dernière maille d’un coin du carré, la passer dans la maille de gauche, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une maille qui servira d’accroche.

 

Et voilà !

 

i on veut réaliser un tawashi plus grand, c’est possible. Mais attention, il faut du tissu de longueur adéquate !

 

 

2. La fabrication du cake vaisselle

Pour accompagner le tawashi, Emilie a également appris au groupe à réaliser facilement un « cake vaisselle », un produit vaisselle solide qui dure plus longtemps.

 

Les ingrédients :

  • 250g de SCS (Sodium Coco Sulfate)

    Ce tensioactif, dérivé chimique de l’huile de coco, a un pouvoir détergent (lavant et moussant). Attention, il est irritant. Il faut porter des gants, des lunettes, et un masque de protection lorsqu’on l’utilise pour une préparation. Si on est en intérieur, mieux vaut aérer la pièce.

  • 30g d’eau
  • 20g de cristaux de soude
  • 40 gouttes d’huile essentielle
  • Une balance de cuisine

 

Préparation

-Au bain-marie, faire fondre le SCS avec l’eau. Mélanger en écrasant avec un pilon ou une cuillère en bois.

 

  • Ajouter les cristaux de soude, et mélanger à nouveau
  • Ensuite, rajouter les huiles essentielles (40 gouttes). Ici, on en a utilisé deux : menthe et citron.

 

  • On retire du feu quand le mélange a bien pris, et on peut transvaser dans des petits pots en verre avant de laisser reposer et refroidir.

 

Variante de la recette :

Avec cette fois 11g de SCI (un autre tensioactif, dérivé là aussi de l’huile de coco, Le Sodim Cocoyl Isetionate), 20 ml de vinaigre blanc, 1 cuillère à soupe de cristaux de soude, et 20 gouttes d’huiles essentielles.

 

 

L’association Au Fil du Queffleuth et de La Penzé

L’association, basée à Pleyber-Christ, existe depuis 1992. Elle propose des animations tous publics à la découverte du patrimoine naturel et culturel du Pays de Morlaix (balades nature et patrimoine, chantiers de bénévoles, ateliers créatifs). Elle s’occupe également de travaux d’entretien et de gestion des sentiers de randonnées, de réhabilitation de zones humides. Elle travaille aussi sur la conception de supports de découverte du patrimoine : expositions, publications, inventaires…Et propose des animations et interventions sur des thèmes liés au développement durable (déchets, jardinage au naturel, énergies renouvelables…).

 

 




En finistère et Morbihan, participez à l’opération « Manger bio et local, c’est l’idéal ! 

Manger bio, c’est bien, mais c’est encore mieux si les produits proviennent de son territoire et n’ont pas à parcourir des centaines voire des milliers de kilomètre pour arriver dans l’assiette ! C’est là tout l’esprit de la campagne « Manger bio et local c’est l’idéal » qui se déroule du 22 au 30 septembre. Organisée par le Réseau FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), elle se décline cette année en Bretagne dans le Morbihan et dans le Finistère. Son objectif est de sensibiliser le public à la consommation de produits bio et locaux, par le biais d’événements organisés directement dans les fermes ou dans les lieux de ventes en circuits courts (magasins de producteurs…).

C’est ainsi que dans le Morbihan, 13 évènements sont organisés. On pourra donc découvrir un grand marché bio à Saint-Avé mardi 25, avec animation, musique, manège à pédale pour les enfants, producteurs.. ; rendre visite aux différents magasins de producteurs de la région (Ciboulette et Compagnie à Sulniac, le Local Bio à Séné, Court-Circuit à Sarzeau, ou encore Aux Champs à Elven). Samedi 29, un marché festif aura lieu à la ferme « Au jardin des possibles » à Remungol-Evelys. Ce même week-end aura lieu à Muzillac la traditionnelle Foire Bio, avec pour thème cette année le zéro déchets et le recyclage. A noter aussi toute la semaine, des animations à la Bioccop Callune de Pontivy.

Dans le Finistère, ce sont 14 évènements qui sont au programme. A noter une conférence-débat à Brest au restaurant bio Le Jardin Partagé, à 18h30, autour du thème « Glyphosate, pesticides, perturbateurs endocriniens : leurs dangers et comment les éviter », avec Jean-Marie Lefort, médecin urgentiste retraité du CHU de Brest. On pourra également participer à des dégustations sur les marchés bio de Brest, Quimper, ou encore Tregunc, et participer dimanche prochain à une opération « ferme ouverte » à Trefflez. Pour encore plus de dates et d’informations, direction le site www.agrobio-bretagne.org




Des recettes pour donner plusieurs vies aux produits, le tout pour une cuisine zéro gaspi !

Le livre « 1-2-3 vies – Recettes Zéro Gaspi » est sorti le 12 septembre chez Glénat. Il propose de nombreuses recettes créatives et des astuces pour utiliser au mieux les restes en cuisine, et donner plusieurs vies aux produits !

Comment réduire ses déchets alimentaires ? En repensant sa consommation en mode « zéro déchets », et aussi en donnant plusieurs vies aux produits et aux recettes. C’est ce qu’explique dans son ouvrage « 1-2-3 vies – Recettes Zéro Gaspi » la québecoise Florence-Léa Siry. Chroniqueuse, conférencière sur le zéro gaspi, elle a aussi été cantinière et traiteur sur des plateaux de tournage pendant plus de 17 ans. Elle a ainsi développé son expertise en terme de diminution du gaspillage alimentaire et d’utilisation optimale des ressources.

C’est ainsi que dans son ouvrage, elle développe toute une philosophie autour des restes, baptisés les « Touski » (pour « tout ce qui reste », ndlr). Par exemple, les « touski » de fruits sont constitués des restes de salade de fruits, de fruits oubliés dans la corbeille ou dans le frigo…et qui peuvent être alors transformés en confiture, en marinade, en smoothie…L’auteure évoque aussi les « 3 vies » d’un ingrédients ou d’une recette. Ainsi, une recette de pommes de terre bouillies pourra servir à concocter une salade de pomme de terre, et les restes de cette salade pourront être utilisés pour réaliser des « galettes de salades de pommes de terre ». Autre concept qu’on retrouve dans l’ouvrage : les « canevas » de recette. Ici, celles-ci comportent des trous ! Pour combler ces trous, on peut ajouter ce qu’on veut. Ce sont des bases, à agrémenter avec ce qu’on a sous la main et dans le fond du frigo !

Joliment présenté, illustré avec de belle photos, le livre regorge d’astuces et de recettes qui font la part belle à la créativité. Grâce aux nombreuses astuces présentes, « 1-2-3 vies-Zéro Gaspi » donne envie de se mettre rapidement à la cuisine sans gaspi !




Une semaine pour la transition énergétique au pays de la Roche aux Fées (35)

Ca bouge de côté de Roche Aux Fées Communauté, en Ille-Et-Vilaine, pour la transition énergétique. Une grande semaine spéciale est organisée du 17 au 22 septembre, avec des ateliers, la projection du documentaire « On a 20 ans pour changer le monde », et une table-ronde où l’on pourra retrouver les climatologues Jean Jouzel et Hervé Le Treut.

Dans le cadre de son Plan Climat Air Energie Territorial, Roche Aux Fées Communauté (basée en Ille-Et-Vilaine, et qui comprend notamment les communes de Retiers, Marcillé-Raoul et Janzé, ndlr), propose un programme spécial autour de la transition énergétique. Durant une semaine, du 17 au 22 septembre, des expositions, rencontres, conférences, ciné-débats et spectacle se succéderont sur le territoire, qui est d’ailleurs labellisé depuis 2016 « Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte ».

C’est ainsi que depuis le 10 septembre et jusqu’au 28, deux expositions itinérantes consacrées aux déchets circuleront dans les bibliothèques de Martigné-Ferchaud et Marcillé-Robert. En parallèle, des ateliers « Fabriquer ses produits ménagers écologiques », auront lieu le mercredi 19 à la bibliothèque de Martigné-Ferchaud et le samedi 22 à la bibliothèque de Brie. Mardi 18, à 20h, à Martigné-Ferchaud, sur le site de l’unité de méthanisation « Métha Ferchaud » aura lieu une projection en plein air du film « On a 20 ans pour changer le monde », en partenariat avec l’association Clair-Obscur, organisatrice du festival Travelling, et avec le cinéma Le Resteria, suivi d’un débat animé par la Communauté de Communes. Le point d’orgue de la semaine aura lieu le jeudi 20, à Janzé, avec une table-ronde « Roche aux Fées Communauté conjugue écologie et économie…au même temps », où l’on pourra écouter notamment Jean Jouzel, climatologue, ancien membre du Giec, président d’honneur du Pacte Finance Climat, Christian De Perthuis, professeur associé d’économie à l’Université Paris-Dauphine, Directeur Scientifique de la Chaire Economie du Climat, et Hervé Le Treut, climatologue et directeur de l’institut Pierre-Simon Laplace, en compagnie d’acteurs et d’élus locaux.

La semaine spéciale s’achèvera enfin le samedi 22 septembre, avec en après-midi des ateliers « Cuisiner avec les plantes sauvages » et « Fabriquer ses cosmétiques au naturel », suivi à 19h du spectacle « Ce qui m’est dû » par la Débordante Compagnie, qui évoque une prise de conscience écologique de façon « non culpabilisante, poétique et intelligente ». Tout un programme !




World Clean Up Day : samedi, on fait la chasse aux déchets !

Ce samedi, on fait la chasse aux déchets sauvages ! A l’occasion du World Clean Up Day, des millions de citoyens se mobilisent dans 150 pays pour nettoyer la nature. En Bretagne, de nombreuses opérations de ramassages sont organisées.

Né en 2008 en Estonie grâce au mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up Day » se répand peu à peu dans le monde entier. Cette année, ce sont 150 pays qui participe à l’évènement, qui se veut être la plus grande opération citoyenne environnementale jamais réalisée dans le monde. En France, c’est l’association World Clean Up Day, basée à Lille, qui porte l’organisation de l’opération au niveau national. Son objectif : rassembler ce week-end un minimum de 3,5 millions de citoyens pour nettoyer et collecter les déchets encore trop présents dans la nature ! Citoyens, associations, entreprises, collectivités, écoles…Tout le monde est invité à participer à l’un des 1120 événements locaux recensés.

La Bretagne est également mobilisée sur le sujet. Des associations locales et des participants organisent des opérations, notamment sur le littoral. Des ramassages sont ainsi organisés au Conquet (29), à Kerlouan (29), à Pléneuf-Val-André (22), Plévenon (22), Cherrueix (35), Saint-Malo (35), Larmor-Plage (56), sur l’Ile-Aux-Moines (56), Batz-Sur-Mer (44). L’intérieur des terres n’est pas pour autant oublié : plusieurs rassemblement pour ramasser les déchets sont ainsi mis en place sur Rennes.

A Sarzeau, sur la presqu’ile de Rhuys, le World Clean Up Day donne lieu à une après-midi spéciale avec l’association La Pepiterre. Ainsi, plusieurs ramassages auront lieu sur la commune à partir de 13h30, notamment une collecte de mégots dans le bourg. A 15h, les participants sont invités à se rassembler dans les locaux de l’association, afin de procéder au tri des déchets, d’échanger sur l’opération, de participer à un « troc de fringues », à des activités artistiques autour de la récupération…Et à 17h, une rencontre aura lieu avec l’équipage de Sailing For Change, qui revient tout juste d’un tour du monde Zéro Déchets !

Pour en savoir plus et consulter le programme des ramassages près de chez vous, rendez-vous sur le site https://worldcleanupday.fr/




Transition énergétique : les îles bretonnes toujours en action

Le 8 septembre, l’association des Iles du Ponant et ses partenaires se sont retrouvés sur l’île de Ouessant pour faire un bilan de leurs avancées en matière de transition énergétique. Un projet de grande ampleur, qui porte à la fois sur les réductions d’émissions de Co2, les économies d’énergies, mais aussi la production d’énergies renouvelables à base de ressources locales (mer, vent, soleil).

« Accélérer la transition énergétique pour tendre vers l’autonomie ». Voilà l’objectif affiché des îles bretonnes, regroupées au sein de l’association des Iles du Ponant (AIP). En compagnie de leurs partenaires institutionnels (Etat, Ademe, Région Bretagne, Département du Finistère, Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement du Finistère, Syndicat Départemental d’Energie des Côtes-d’Armor) et techniques (EDF, Sabella, Enedis), elles ont présenté vendredi 8 septembre un bilan de leurs actions et les perspectives pour les années à venir. En effet, l’AIP a été lauréate en 2015 de l’appel à projet « Boucle Énergétique Locale » lancé par la Région Bretagne pour les îles de Sein, Molène et Ouessant. Et en 2016, lauréate de l’appel à projet national « Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV), pour ces mêmes îles, ainsi que celles du Morbihan et Bréhat. Certaines îles sont interconnectées au réseau continental. D’autres ne le sont pas (Ouessant, Molène, Sein et les Glénans), et doivent donc produire leur électricité seule. A Ouessant par exemple, celle ci est produite avec une centrale au fioul. Ce qui engendre fatalement des émissions de CO2, qui sont 9 à 10 fois plus élevées que sur le continent !

Ces îles non-interconnectées veulent justement aboutir à l’horizon 2030 à une décarbonisation, et une consommation d’énergies renouvelables proche des 100%. Cela passe notamment (comme pour les îles interconnectées d’ailleurs) par différentes actions, telles que la réduction des consommations énergétiques, la production d’énergie via des ressources locales « propres » (mer, vent, soleil…), la mise en place de système de stockage et de pilotage pour mieux gérer la production et la consommation, et la sensibilisation des habitants. C’est ainsi que sur la période 2017-2018, 13418 ampoules ont été distribuées aux usagers de toutes les îles de Bretagne, pour remplacer les ampoules traditionnelles. L’éclairage public a été renouvelé (installation de Led) sur Ouessant, Groix, Belle-Ile, l’ile d’Arz, l’île aux Moines, Bréhat et Molène. Des installations photovoltaïques ont été placées aussi sur la gare maritime et la caserne des pompiers à Sein, et à Belle-Ile (bâtiments communaux et abattoir).

Et des résultats sont déjà là. Ainsi, les 5 îles du Finistère ont dépassé les objectifs fixés par la convention TEPCV : sur Sein, Molène, Ouessant, les Glénans et Batz, le programme a déjà permis une économie potentielle de 2100 MW/h par an, pour un objectif de 429 MW/H. La réduction d’émission de Co2 est estimée à 1690 tonnes par an, pour un objectif de 285 tonnes. Et la production d’énergie à partir de ressources locales renouvelables n’est pas en reste : 230 MW/h, pour un objectif de 12MW/H sur un an. Sur les trois îles du Finistère non-interconnectées (Sein, Ouessant, Molène), on a même multiplié par deux les résultats en terme d’économie d’énergie par rapports aux objectifs fixés dans la convention Boucle Locale Energétique. A noter aussi, une économie de consommation de fioul : 637 m3, ainsi qu’une réduction de 25% des émissions de Co2 par rapport à 2014.

Du côté du Morbihan et de l’île de Bréhat, les résultats sont moins probants. Concernant les économies d’énergie, l’objectif TEPCV est encore loin d’être atteint, avec seulement 250 MW/H (pour un objectif de 562). Les émissions de Co2 pour ces îles sont encore importantes, avec une économie réalisée de 26 tonnes, alors que l’objectif est de 61 tonnes. Par contre, les objectifs ont été atteints et même largement dépassés en terme de production d’énergie renouvelable locale, avec 108 Mw/h par an (alors que l’objectif était de 60). Des opérations de rénovation de bâtiments communaux vont intervenir prochainement sur ces îles, ce qui devrait permettre de respecter les engagements concernant les économies d’énergie et les émissions de Co2.

Hormis le bilan, les perspectives pour les mois et années à venir ont été également évoquée. L’un des gros projet est le projet « Phares » sur Ouessant (Progressive Hybrid Architecture for Renewable Energy Solutions in islands). Ce « modèle énergétique hybride » est actuellement en développement sur l’île, et comprend des volets hydrolien, éolien, photovoltaïque et de capacité de stockage. Ce projet prévoit notamment la construction et le raccordement au réseau électrique de l’île de deux hydroliennes Sabella D12 de 1000 Kw chacune. Début octobre, une première hydrolienne D10, de plus faible puissance doit être immergée et raccordée au réseau, et ce durant 3 ans. Rendez-vous en 2021 pour le bilan de cette opération, et l’installation des deux hydroliennes D12 pour cette fois une durée de 20 ans.