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« Le mois de l’installation en agriculture durable » est lancé en Bretagne

Découvrir des agricultures respectueuses de l’homme et de l’environnement, c’est possible avec le Mois de l’Installation en Agriculture Durable ! Depuis le 5 novembre, et jusqu’au 30, partez à la découverte d’exploitation agricoles, échangez lors de café-installation ou de tables-rondes, aux quatre coins de la Bretagne.

« Le « Mois de l’installation en agriculture durable » a pour objectif de sensibiliser aux enjeux du renouvellement des générations en agriculture, de proposer une diversité de solutions et d’idées qui peuvent être mises en œuvre sur les territoires comme à l’échelle des exploitations pour favoriser l’installation de paysans et des campagnes vivantes. », explique dans un communiqué le Collectif Installation Impact Bretagne. A l’origine de l’opération, il est composé de 8 associations : Accueil Paysan 35, Agriculture Paysanne 22, le Cedapa, le Civam 29, le Civam 35 Installation-Transmission, le FRCIVAM Bretagne, La Marmite, et Terre de Liens-Liamm An Douar, avec la participation du Civam Adage35, de la Confédération Paysanne et du Collectif Paysan 22. Toutes ces structures ont à cœur d’œuvrer pour une « agriculture citoyenne ». Elles sont parties du constat, de par leurs activités quotidiennes, que deux agriculteurs sur trois n’ont pas de repreneurs, et que l’image du métier se ternit. Pourtant, selon elles, « une autre agriculture est possible : citoyenne, durable et créatrice d’emplois ».

Au programme de ce mois dédié à « l’installation agricole durable » : des temps d’échange, des visites de ferme, des marchés de producteurs…Parmi les événements prévus, on peut citer un « café-rencontre », organisé à Mernel (35) le mardi 13 novembre autour du thème « s’installer avec une activité d’accueil », un « marché-discussion » le même jour à Bruz autour de l’implication citoyenne depuis 8 ans sur une ferme, une porte-ouverte le jeudi 15 novembre à Peumerit (29) sur la ferme de Charly et Gaït qui se sont installés progressivement à la recherche de l’autonomie. Le vendredi 16, on pourra visiter la ferme de Yann et Sylvie à Moustéru (22), pour découvrir comment créer un atelier de transformation sur son exploitation. Et le 29, direction Lanvénégen dans le Morbihan pour découvrir La Coquille, une coopérative alimentaire et culturelle autogérée.

Tout le programme détaillé est disponible sur le site http://moisdelinstallationdurable.fr




La recette. Crème de potiron, cèpes et chataîgnes

Cette semaine, pour vous réchauffer, on vous propose une petite soupe à base de produits de saison. Le potiron, originaire d’Amérique du Sud et importé en Europe au XVIème siècle, est riche en fibres, en bêtacarotènes (ce qui lui confère des propriétés anti-oxydantes) en vitamine C et en potassium. Les cèpes sont très riches en minéraux. Et la châtaigne est une excellente source de manganèse. Le tout couplé à des carottes, des oignons, et du thym, et vous voilà parés pour l’hiver !

Préparation : 15 minutes

Cuisson : 1 heure

 

Ingrédients pour 4/5 convives :

  • 1 kg de chair de potiron, sans écorce
  • 4 carottes
  • 50 cl de crème liquide
  • 1 gousse d’ail
  • 1 gros oignon
  • 1 branche de thym
  • 1/2 feuille de laurier
  • 1,5 litre de bouillon de volaille
  • 5 cl d’huile d’olive
  • sel & poivre

 

Garniture :

  • 200 g de cèpes frais
  • 100 g de marrons au naturel
  • 4 cl d’huile d’arachide
  • 10 g de beurre
  • 6 feuilles de cerfeuil
  • sel & poivre

 

Préparation

  • Éplucher et couper les carottes.
  • Peler la gousse d’ail et l’oignon.
  • Couper la chair de potiron en morceaux.
  • Dans une sauteuse, faire revenir 2 à 3 min ces légumes dans l’huile d’olive.
  • Ajouter le bouillon de volaille, le laurier et le thym. Laisser cuire à feu moyen ± 40 min.
  • Éliminer le thym et le laurier, ajouter la crème liquide, puis mixer la préparation en purée. Saler, poivrer. Réserver au chaud.
  • Pour la garniture, nettoyer les cèpes, les brosser puis les couper en morceaux.
  • Dans une poêle, chauffer le beurre et l’huile d’arachide et faire revenir les cèpes 5 min.
  • Ajouter les marrons et poursuivre la cuisson 10 min sur feu doux. Saler, poivrer.
  • Répartir les cèpes et les marrons dans des bols, couvrir de crème de potiron. Décorer de brins de cerfeuil.



Monnaie locale : le Buzuk fête ses deux ans et voit l’avenir en numérique !

Bon anniversaire le Buzuk ! Lancé en octobre 2016, la monnaie locale complémentaire citoyenne du Pays de Morlaix fête cette année ses deux ans. L’occasion de faire un point, et de parler des projets à venir, notamment du lancement de la monnaie numérique !

734 adhérents, 140 prestataires, 125 000 euros échangés…voilà quelques chiffres qui symbolisent la place qu’a su prendre le Buzuk, monnaie locale complémentaire et citoyenne, sur le territoire du Pays de Morlaix. En deux ans, le nombre de commerçants acceptant cette monnaie complémentaire à l’euro a été doublé. Le fruit d’un travail incessant de sensibilisation et de mobilisation, réalisé par la dizaine de bénévoles de l’association, appuyés de volontaires en service civique. Tous ont à cœur d’expliquer, notamment en étant présent sur le marché de Morlaix le samedi et lors de « café Buzuk » mensuels au Ty Coz, les objectifs et le fonctionnement de la monnaie : en adhérant, on devient utilisateur et on peut donc aller convertir des euros en Buzuks (1 euro = 1 buzuk) dans les différents comptoirs d’échanges disséminés sur le territoire. Buzuks en poche, on peut alors les dépenser chez les commerçants (les « prestataires ») qui acceptent les paiements en Buzuk. En adoptant cette monnaie locale complémentaire, on contribue ainsi à soutenir le commerce de proximité, la production locale, les circuits courts, on fait en sorte que l’argent reste dans l’économie locale et n’aille pas alimenter l’évasion fiscale ni la spéculation boursière.

Au bout de deux ans de fonctionnement, les projets fourmillent. L’un des grands défis pour l’association est le passage à la monnaie numérique, à l’horizon 2019-2020. « L’idée, avec le passage au numérique, est de faciliter la circulation du Buzuk, notamment chez les prestataires, qui pourront ainsi payer leurs fournisseurs en monnaie locale plus facilement », explique Chantal Jaouen-Quiviger, l’une des dix membres de la collégiale de l’association. Objectif également, favoriser l’utilisation du Buzuk chez les jeunes, plus enclins à utiliser cette solution. « Nous sommes actuellement en discussion concernant l’outil qui sera utilisé. Nous travaillons beaucoup avec le mouvement Sol, auquel appartient l’Eusko, la monnaie basque, ainsi qu’avec les autres monnaies locales bretonnes », poursuit Chantal. En effet, d’autres monnaies bretonnes, comme le Galais à Ploërmel, l’Héol à Brest, ou la Maillette à Dinan, travaillent également sur le sujet. Certaines ont déjà signé une charte commune, qui permettrait alors aux utilisateurs de chaque monnaie de pouvoir utiliser la monnaie locale des autres territoires. En étant utilisateur du Buzuk, on devrait alors pouvoir payer ses achats en Maillette si on se trouve sur le territoire de Dinan par exemple, le tout en numérique.

Autre perspective pour l’équipe des Buzukiens, outre l’embauche d’un salarié à temps partiel : tenter d’impliquer davantage les collectivités locales dans le projet. « On pourrait imaginer que certaines acceptent le Buzuk pour le paiement de la cantine, de la piscine, des bibliothèques, ou encore des transports » énumère Chantal. Là encore, un travail de sensibilisation est à mener auprès des élus. En attendant, on pourra retrouver le Buzuk durant tous le mois de l’ESS, sur Facebook : deux fois par semaine, des prestataires seront mis en lumière, suivant différentes thématiques : « passer un moment convivial en famille ou entre amis (bar, restaurants) », « découvrir l’artisanat local ou s’improviser bricoleur du dimanche », « se détendre et se faire bichonner (lecture, coiffure, massage…) », et « prendre soin de sa maison et de son jardin ». Un café Buzuk de clôture aura également le lieu le mercredi 28 novembre, dans un lieu qui reste à déterminer. Une occasion pour peut-être rejoindre l’équipe du Buzuk, qui recherche des bénévoles !

Pour plus d’infos

www.buzuk.bzh




L’Adess du Pays de Morlaix recrute en CDD de remplacement un.e coordinateur(trice)

L’Association

Constitué en association depuis octobre 2009, le pôle de développement de l’Économie Sociale et Solidaire (E.S.S.) du pays de Morlaix agit autour de 3 missions :
• le soutien à l’entrepreneuriat et à la création d’activités en ESS
• l’impulsion de projets collectifs territoriaux en lien avec l’ESS
• le développement d’une culture de l’ESS sur le territoire.

Les missions du/de la salarié(e)

Le/la coordinateur-rice travaillera sous la responsabilité du Conseil d’Administration de l’association. Il/elle sera chargé-e d’assurer, en lien avec le Bureau et le CA :
• le suivi et la coordination des projets en cours
• la représentation de l’ADESS au sein de divers réseaux et groupes de travail locaux, départementaux et régionaux ;
• le suivi et l’encadrement de l’équipe (stagiaire-s, service-s civique-s, salarié-s) ;
• le suivi administratif et financier de l’association (clôture d’exercice comptable,
organisation assemblée générale…)

 

Profil recherché :

De formation supérieure (au minimum Bac +3) en lien avec → l’Économie Sociale et Solidaire et/ou le développement local et/ou la gestion et conduite de projets, il/elle maîtrise les fondements éthiques, économiques et juridiques de l’ESS.

Il/elle dispose d’expérience en conduite de projets et gestion de structure →associative, il/elle connaît le fonctionnement des institutions.

Il/elle maîtrise l’outil informatique et possède des compétences rédactionnelles →affirmées.

En adéquation avec les valeurs de l’ESS, le/la coordinateur-rice de l’ADESS est → doté-e de qualités d’écoute, de médiation et de synthèse. Autonome et réactif/ve, il/elle allie sens de la responsabilité et aisance relationnelle et communicationnelle.

→ Il/elle dispose du permis B et d’un véhicule.

Conditions du poste

Poste basé à Morlaix
CDD de remplacement de congé maternité
Prise de fonction prévisionnelle le 3 décembre, pour une durée de 6 mois.
Temps Plein – Rémunération sur la base du groupe F de la C.C.N de l’Animation.

Candidatures :
Envoi des lettres de motivation et CV avant le 16 novembre 2018, par courriel à :
Mme et M les Co-Présidents – ca@adessdupaysdemorlaix.org
Les entretiens auront lieu le 23 novembre 2018




Une formation en ligne pour réduire les risques liés à la fête

A partir de ce lundi, le Collectif des Festivals lance une formation en ligne consacrée à la prévention et à la réduction des risques en milieu festif. Accessible en ligne, elle a pour objectif de permettre aux organisateurs de festivals d’élaborer un plan d’action sur ce sujet.

Le Collectif des Festivals regroupe actuellement 31 festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Il a pour mission de mettre en commun les expériences et les bonnes pratiques des organisateurs, et d’accompagner ceux-ci dans la mise en place d’une démarche sociale et environnementale sur leur événement.

Parce que les événements festifs, lieux de convivialité et de bonne humeur, peuvent être aussi synonymes de comportements à risque( alcool, drogue, risques sexuels, auditifs, violence, sécurité routière…), le collectif lance à partir de ce lundi 5 novembre une formation en ligne sur ces sujets. Destinée aux organisateurs de festivals, et « plus largement à toutes les personnes agissant dans un contexte festif : bars, soirées… », la formation, gratuite et accessible à distance à tout moment, a pour objectif d’aider les organisateurs à mettre en place un dispositif de prévention et de réduction des risques. Elle a été élaborée avec Guylaine Benech, consultante en santé publique, et avec plusieurs associations: l’Orange Bleue, l’ANPAA Côtes-d’Armor, Liberté-Couleurs, le Crij Bretagne et Agi’Sons, et bénéficie du soutien de l’Agence Régionale de Santé, de la Région Bretagne, et la préfecture d’Ille-Et-Vilaine via l’appel à projet Mildeca.

Découpée en 10 étapes comprenant des vidéos, des quiz pour tester ses connaissances, et des liens, la formation aborde des thématiques telles que l’alcool, le tabac, les drogues illicites, les violences de genre, la prévention et le risque sonore, les stands de prévention…Il faut compter environ 2h pour visionner les vidéos et faire les évaluations, et une demi à une journée pour se plonger à fond dans les divers bonus disponibles. Il est possible également d’interrompre le parcours et le reprendre, et ce autant de fois qu’on le souhaite !

Plus d’info

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2018/10/formation-en-ligne-prevention-et-reduction-des-risques-en-milieu-festif/

 

En vidéo, présentation de la formation :




Novembre, mois des films documentaires !

Au mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour deux événements qui mettent à l’honneur les films documentaires. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Organisé au niveau national par l’association « Images en Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques, centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Des tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées, comme par exemple avec Tangui Le Cras, réalisateur du documentaire « Je ne veux pas être paysan », ou Dominique Marchais, avec le film « Nul homme n’est une île », ou encore Laure Dominique Agniel, autour du film « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte ».

Voici une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • « Je ne veux pas être paysan », à Brec’h le 2 novembre, à Callac le 11 novembre, à Betton le 17 novembre, à Elliant le 29 novembre

  • « Les pionniers de Trémargat » au Folgoët le 8 novembre, à Botmeur le 11 novembre

  • « Le Roundup face à ses juges » à Douarnenez le 12 novembre

  • « La terre et le temps » à Fouenant le 19 novembre

  • « On a 20 ans pour changer le monde » à Fougères le 7 novembre

  • « Zéro phyto 100% bio » à Gourin le 29 novembre

  • « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte » à Hanvec le 25 novembre et à Fouesnant le 30 novembre

  • « Au Nicaragua on m’appelle Chepito » à Hemonstoir le 9 novembre et à Lamballe le 22 novembre.

  • « Mon panier » à La Motte le 16 novembre

  • « L’intelligence des arbres » à Laurenan le 27 novembre

  • « Regards sur nos assiettes » à Palais (Belle-Ile) le 15 novembre

  • « Les coriaces sans les voraces » à Loudéac le 2 novembre

  • « Le cri de la limace » à Loudéac le 14 novembre

  • « Hubert Reeves – La Terre vue du coeur » à Plougonvelin le 15 novembre

  • Les courts-métrages de Sideways à L’Insa de Rennes le 19 novembre

  • « Un nouveau jour sur terre » à Saint-Pol-De-Léon le 18 novembre

  • « Sacrée croissance » à Carquefou le 16 novembre

  • « Food Coop » à Chateaubriand le 24 novembre

  • « Le jardin en mouvement, Gilles Clément » là Grand-Auvergné e 16 novembre

  • « Anaïs s’en va-t-en-guerre » à Louisfert le 23 novembre

  • « Le potager de mon grand-père » à Saint-Joachim le 23 novembre

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com

Autre événement qui met à l’honneur le film documentaire : le festival Alimenterre. Il a démarré le 15 octobre, et se poursuit jusqu’au 30 novembre. Il propose une sélection de huit films, autour de l’alimentation durable et solidaire : « Le champ des possibles », « Vertueuses, les multinationales ? Le business de l’aide au développement », « Mexique, sous l’emprise du coca », « L’empire de l’or rouge », « La planète lait », « l’agroécologie dans l’oasis de Chenin : persévérer ensemble », « Frontera invisible », et « Eloge du mils : l’héritage africain ». Des séances sont organisées à Saint-Brieuc, Rennes, Brest, Carhaix, Lorient Quimper…A Morlaix, des projections sont réservées aux étudiants du Lycée Agricole de Suscinio.

La programmation est à découvrir sur le site https://www.alimenterre.org

La bande-annonce du festival :