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La marque bio bretonne Be Reizh fête ses 2 ans

Be Reizh, la marque partagée bio et bretonne, fête ses 2 ans d’existence. Lancée par Inter Bio Bretagne, elle a pour objectif d’identifier des produits bio et bretons répondant à un cahier des charges précis.

Lancée en 2016, la marque Be Reizh fête aujourd’hui ses deux ans. Sa naissance a été l’aboutissement d’une démarche de deux ans pour Inter Bio Bretagne, organisme qui rassemble les acteurs de la filière bio bretonne, la structure,et promeut le bio régional auprès des pouvoirs publics et de l’agence bio. L’objectif avec cette marque partagée est, selon Inter Bio Bretagne, d’ avoir « un identifiant pour les produits bio et bretons », et de « rassembler des opérateurs de la filière bio capables de revendiquer un mode de culture/fabrication bio et un impact positif sur l’activité économique bretonne ». Be Reizh veut être un « identifiant 100% développement durable : environnemental, économique et social ».

Concrètement, chaque « référence produit » candidate à la marque Be Reizh doit respecter un cahier des charges précis, et répondre à des critères bien définis : des critères dits « de base », comme par exemple le volume d’ingrédients agricoles bio d’origine régionale utilisé, la localisation de l’emploi en Bretagne, l’activité bio au sein de l’entreprise…et d’autres critères dits « complémentaires », comme l’utilisation des énergies renouvelables dans la transformation, l’adhésion à un cahier des charges privé français lié à l’agriculture bio et/ou la biodynamie et/ou au commerce équitable, l’éco-conception des emballages, l’appel à des prestataires extérieurs type Esat…

Des points sont alors attribués. Pour pouvoir utiliser la marque, il faut obtenir au moins 80 points sur un total de 140.

Parmi les produits labellisés « Be Reizh », on peut trouver du cidre Le P’tit Fausset, de l’Orgé (boisson à base d’orge grillé, dont Eco-Bretons a déjà parlé ici), les soupes, tartinables et purée de fruits de la Marmite Bretonne (déjà présentées ici), les farines de la minoterie Prunault, des glaces Jampi, des yaourts de la laiterie de Kerguillet…un réseau qui ne demande qu’à s’étendre !

Plus d’infos

http://bereizh.ibb.bio/

 




Les étudiants de BTS GPN de Suscinio à la découverte de la ferme pédagogique de Trémargat

Les étudiants de BTS GPN se sont rendus à la ferme pédagogique de Trémargat pour découvrir le projet pédagogique de Leila et Dorig, paysans et animateurs nature!

Une Ferme pédagogique située dans les Côtes d’Armor (22), au cœur de la Bretagne, dans une région boisée et vallonnée au bord du G.R 341, des chaos de Toulgoulic, de l’étang de Kerné-Huel, des landes de Locarn et des gorges du Corong, lieu idéal pour la balade à pied ou à cheval. C’est l’endroit même où les fest-noz perpétuent les traditions de musique, de chants et de danses.

La ferme à Trémargat, en plus de ses vaches laitières, de ses chevaux, de sa basse-cour, de son rucher, de son jardin, sur 30 ha de champs, de bois de landes et de nombreux chemins, offre : Un gîte de 36 places (chambres de 2 à 7 lits, salon avec cheminée et restauration). Une grande longère, avec four à pain, cheminée, sanitaire, cuisine, salle à manger, sur un terrain permettant d’accueillir des mini camps.

Les paysans, Dorig, Leïla et leur équipe accueillent depuis 28 ans des enfants en séjours scolaires de 2 à 15 jours pour l’éducation à l’environnement et pour les vacances dans le cadre de centre de vacances, ainsi que des séjours de randonnée ou de formation.

L’alimentation est produite pour une grande partie sur la ferme, celle-ci est menée en agrobiologie (sans pesticides et sans engrais chimiques). Les repas sont cuisinés de manière traditionnelle et familiale.

Les compétences de l’ensemble de l’équipe correspondent à des savoir-faire utilisés dans toutes les activités de la Ferme pédagogique à Trémargat. Elles répondent aux différentes normes exigées par l’Inspection Académique, la Cohésion Sociale, la Direction des Services Sanitaires : Agriculteurs, accompagnateur de tourisme équestre, directeur de centre de vacances, animateurs nature et B.A.F.A, cuisinière.

L’association


«La ferme à Trémargat» est une association loi 1901, elle a pour but d’offrir aux enfants et aux adultes un lieu de vie privilégié propice à l’écoute, au contact, à l’éveil aux activités de la ferme et de son environnement,mais aussi de rencontre, de découverte et de questionnement.

L’association rassemble une vingtaine de personnes (Paysans, enseignants, animateurs, éducateurs, etc.). Elle oeuvre depuis bientôt 27 ans et s’appuie sur les activités de la ferme de Guillerbot et de son environnement pour sensibiliser au respect de l’homme et de son environnement. Elle s’inscrit dans le courant de l’éducation populaire. C’est au travers de valeurs de citoyenneté, d’égalité, de solidarité et de convivialité que l’association fonde son existence et ses actions.




L’idée sortie. Grande braderie chez Book Hemisphères dimanche

Ce dimanche, direction Kervignac dans le Morbihan, pour une grande braderie de livres, au sein des locaux de Book Hemisphères. L’occasion de découvrir le travail de cette association et entreprise d’insertion, qui donne une deuxième vie aux livres.

3 347 470. C’est le nombre de livres collectés par Book Hémisphères ! L’association, qui est aussi entreprise d’insertion, est basée à Kervignac dans le Morbihan. Depuis 2010, elle collecte, trie, et vend des livres d’occasion. Le processus est le suivant : des « boîtes à livres » sont disponibles dans divers points de collecte dans tout le Morbihan (médiathèque, collectivités, associations…). Les particuliers qui le souhaitent peuvent y déposer leurs ouvrages. Ceux-ci sont ensuite triés par, par des personnes éloignées du monde de l’emploi. Les livres sont alors soit redistribués auprès d’associations caritatives, soit vendus pour assurer la pérennité financière de l’association, dans la boutique de Book Hemisphères ou lors de braderie, soit recyclés en pâte à papier si l’état ne permet pas la revente, grâce à des entreprises partenaires.

Tous les derniers dimanche du mois, une grande braderie de livres d’occasion est organisée. C’est le cas ce dimanche 25, avec une sélection spéciale pour l’occasion, atour des beaux livres de Noël. L’occasion de faire un achat économique et écologique pour les fêtes, mais aussi de découvrir tout le travail de Book Hémisphères !

Pratique : Grande braderie de livres d’occasion spéciale beaux livres de Noël, de 9h à 18h, zone de Kermaria à Kervignac.

Plus d »infos : https://www.bookhemispheres.org/




A Lannion, eau, haies et bocage en discussion

Les Sixièmes Rencontres Nationales « Arbres et Haies Champêtres » se déroulent jusqu’à demain à Lannion (22). Le thème retenu cette année est « Ressources en eau, ressources bocagères ». Des enjeux liés, qui sont particulièrement forts en Bretagne, région symbolique pour la reconquête de la qualité de l’eau.

Pour la première fois, la Bretagne accueille les Rencontres Nationales « Arbres et haies champêtres ». Cette sixième édition, organisée par l’Afac-Agroforesteries, se déroule jusqu’à demain, à Lannion. Objectif de la manifestation, à laquelle 500 personnes participent : permettre les échanges, les croisements d’expériences, les réflexions sur l’avenir…concernant les ressources en eau et les ressources bocagères. A travers des ateliers, des visites de terrains, des conférences, des tables-rondes…agriculteurs, techniciens, conseillers…auront l’occasion d’essayer d’apporter des réponses à des questions telles qu ela prise en compte de l’eau dans les actions de gestion de bocage sur le terrain, les fonctions du bocage pour l’eau, le choix d’une politique publique pour articuler planification, coordination et action en faveur du bocage et des haies…

Le choix de la Région Bretagne pour la tenue de ce colloque n’est pas innocent : c’est en effet à Rennes, en 1976, que s’est déroulé un premier événement sur le thème du bocage, organisé par l’INRA, le CNRS et l’Université de Rennes. La Bretagne est également une région où la question de la qualité de l’eau est très prégnante. Les enjeux liés au bocage, et à l’eau, sont par ailleurs très liés. Dans le contexte actuel de changement climatique, et de développement de l’agrocéologie, la fonction des haies par rapport à l’eau est davantage mise en lumière aujourd’hui : elles peuvent être un frein au ruissellement de l’eau, font une barrière naturelle, peuvent permettre de lutter contre la pollution, notamment issue de l’utilisation de pesticides.. Elles sont importantes aussi pour la biodiversité. En Bretagne, la Région a lancé d’ailleurs un grand plan, baptisé « Breizh Bocage ». Il encourage la création et la préservation du maillage bocager.

On parlera aussi durant ces rencontres du rôle des politiques de bassins versants, pour gérer le bocage, le tout dans un objectif de préservation de l’eau. Les structures de bassins versants mènent des actions en faveur du bocage (notamment des opérations de reconstruction, avec les agriculteurs).

Mais du chemin reste à parcourir. L’association Bretagne Vivante vient de publier un communiqué en ce sens. Elle estime que «  Au moment où le Conseil Régional et l’Etat font le bilan de Breizh bocage, Bretagne Vivante appelle à une véritable prise de conscience et une mobilisation de tous sur l’importance du bocage breton. Dans un contexte de réchauffement climatique, d’érosion des sols, de pollutions des eaux, de perte d’habitats pour la biodiversité, la disparition du bocage est un enjeu fondamental pour la Bretagne. Force est de constater que les politiques régionales, pourtant dotées de fonds importants, ne suffisent pas à enrayer cette disparition. ». Elle appelle alors, outre les actions individuelles, les acteurs publics, et en particulier les collectivités territoriales, à « de développer de vrais programmes d’action sur le bocage, avec les agriculteurs, les habitants et les associations environnementales, au bénéfice de tous ». De quoi alimenter les réflexions pour le colloque de Lannion !




Déchets : Une semaine pour se mobiliser !

La Semaine Européenne de Réduction des Déchets vient de débuter. Comme tous les ans à la même époque, l’objectif est de sensibiliser le grand public à la nécessité de diminuer le volume de déchets générés…

68,6 kg. C’est le volume d’emballages triés par les bretons en 2016. Avec 20 kg de plus que la moyenne nationale, nous sommes champions de France en la matière ! Mais on peut toujours progresser. La Semaine Européenne de Réduction des Déchets peut nous donner l’occasion d’améliorer nos pratiques. En effet, de nombreux ateliers, animations, temps d’échanges…sont organisés jusqu’au 25 novembre. Et la région est particulièrement active dans le domaine.

Ainsi, on pourra participer à une grande collecte de jouets baptisée « Laisse parler ton cœur » avec Emmaüs, dans les Côtes-d’Armor, jusqu’au 25. Des ateliers de fabrication de produits ménagers au naturel sont organisés, le 20 novembre à Quintin ou le 22 novembre à Langueux.

Dans le Finistère, la commune de Landeda se mobilise avec plusieurs animations, dont un « café-causette «  autour du thème « Comment favoriser un environnement sain autour de bébé ? » à la Médathèque, le vendedi 23 novembre, avec la participation de l’association Zéro Déchets Nord Finistère. Sur le campus de la Fac de Brest, les étudiants lancent un grand ramassage de mégots le mardi 21. Le dimanche 25, c’est une gratiferia qui sera organisée à Guilligomarc’h.

En Ille-Et-Vilaine, on pourra participer à un atelier Do It Yourself à partir de récup’ les 20 et 21, à Thorigné-Fouillard. A Guipry-Messac, on pourra le voir le film « Trashed », lors d’un cinéma-atelier, et le vendredi 23, le film « Ma vie zéro déchets », lors d’un ciné-action à Chantepie. Une « disco-soup » à la sauce reggae sera aussi organisée le samedi 24 à Thorigné-Fouillard.

Dans le Morbihan, on pourra préparer des fêtes « Zéro Déchets », grâce à des ateliers spécifiques (cuisine de restes, apéro festif, sapins en palettes…), à Sérent, Ploërmel, Pontivy, La Gacilly, Saint-Jean-Brévelay, Questembert…

En Loire-Atlantique, des ateliers de co-réparation sont organisés à Nantes et Saint-Aignan-Grandlieu, le mercredi 21 novembre, avec la Ressourcerie de l’Ile. Une « boîte à livres » sera inaugurée à Bouvron le 24 novembre. Le même jour, une rencontre avec Red ! et Stephen Kerckove, auteurs du livre « Tous pollués », aura lieu à La Bernerie-En-Retz. Et pour terminer la semaine, rendez-vous pour une « balade ramassage de déchets » le dimanche 25 au Gâvre.

Tout le programme (non exhaustif) est disponible sur le site https://serd.ademe.fr




Un week-end autour de la fiction, de la littérature et des déchets à Saint-Brieuc

Ce week-end, rendez-vous au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc, pour la fondation de la « Bibliothèques des Futurs », avec au programme des ateliers de co-création autour de trois nouvelles sur les déchets. Ces nouvelles seront présentées au public lors de « lecture-performance ».

Du 16 au 18 novembre, on parlera des déchets au Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc (22). A l’invitation du Théâtre de la Folle Pensée, d’Open Bay, du centre de tri Kerval Centre Armor, de Lumière d’Août, de Waste Lab et de la Start Up Hoali, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place. Toutes ces structures, qui travaillent dans les domaines de la création artistique, de l’économie circulaire, de l’économie sociale et solidaire et de la prévention et réduction des déchets, s’interrogent autour des questions suivantes « Les signes qu’émet le futur, comment les traduire ? », « Comment élaborer des langues pour nommer ce qui vient ? », « La fiction peut elle offrir à la communauté des humaines des formes de vie inimaginées, jamais pensées ? ».

Concrètement, on assistera ce week-end à la présentation de trois nouvelles : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez, Rudimenteurs d’Alexis Fichet, et Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky. Ces trois textes, commandés par le Théâtre de Folle Pensée et Open Bay dans le cadre « d’audits poétiques », traitent toutes les trois des déchets, et sont rassemblées sous le terme générique de « déchets-fictions ». Elles serviront de base vendredi et samedi en journée à des ateliers de co-création, qui seront le point de départ de travaux et d’échange, Des lectures-performances de ces textes, ouvertes à tous, sont aussi au programme au musée, le samedi de 19h à minuit, avec la participation d’artistes et d’acteurs.

Le dimanche, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place lors d’une élaboration commune. Les trois nouvelles, ainsi qu’un roman, Eves Futures, ré-écriture par Alexis Fichet du roman de Villiers de l’Isle Adam, L’ève future, seront les « premières fictions déposées dans cette bibliothèque », expliquent Jean-Benoit Orveillon, directeur de l’économie circulaire à Kerval Centre Armor, et Roland Fichet, directeur du Théâtre de la Folle Pensée. Objectif de cette ambitieuse opération ? « Par la fiction, arriver à avoir une force de prédiction, une capacité à voir demain ». Mais aussi « Faire réfléchir des personnes qui ne sont pas forcément sensibilisés au tri des déchets, déclencher quelques chose de nouveau chez eux ».

Le programme détaillé :

Vendredi 16 novembre 2018 – Musée d’art et d’histoire

De 9h30 à 13h : Premier Set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle « Mourir bio », d’Alexandre Koutchevsky, suivie de deux courtes intervention des lecteurs. Contribution des participants, et débat.

14h-18h : Deuxième set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle Rudimenteurs, d’Alexis Fichet, suivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

20h30-22h : Eves Futures, performance, vidéos et lectures

De l’Eve Future de Villiers de l’Isle Adam, aux Eves Futures d’Alexis Fichet

Samedi 17 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h : Troisième set Déchets-Fictions

Lecture de fragments de Or Comme une ordure, de Frédéric Ciriez, uivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

14h30-18h : Elaboration collective des lignes de force apparues au cours des discussions. Perspectives de déploiement et zones d’impact

19h-23h30 : Lecture/Performance des trois nouvelles Déchets-Fictions

19h : Déchets-Fictions 1 : Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky

20h30 : Déchets-Fiction 2 : Rudimenteurs de Alexis Fichet

22h : Déchets-Fiction 3 : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez

Entre chaque performance, restauration légère, boissons, temps d’échange informels

Dimanche 18 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h30 : La Bibliothèque Des Futurs : Définition du concept. Quelle forme peut prendre la bibliothèque ? Comment l’alimenter ? Comment s’en servir ? Quelles sont les productions littéraires et artistiques projetées par les participants ? Les rendez-vous de 2019.