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L’idée sortie. Un week-end zéro déchets et consommation alternative dans le Finistère

Ce week-end, place au zéro déchet et au « consommer autrement » dans le Finistère. Rendez-vous samedi à Lampaul-Guimillau (29) pour le forum « Family Sphère », et dimanche à Lanmeur avec les familles du Défi Familles Zéro Déchets, pour le « Festival Kazi zéro Déchet ».

On démarre le week-end avec le forum « Family Sphère », à la salle de la Tannerie à Lampaul-Guimillau. Au programme : un après-midi autour de la consommation alternative, de 14h à 18h. On pourra y trouver un marché de producteurs locaux, avec de la vente en vrac (viande, miel, épices, plantes aromatiques, escargots, bière…), des ateliers pour apprendre à confectionner des cosmétiques et produits d’hygiène, des sacs en tissus ou des lingettes lavables…L’association « Zéro Déchet Nord Finistère » donnera conseils et informations sur son stand sur la manière de réduire ses déchets, tout comme la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau qui sensibilisera au gaspillage alimentaire. A noter, une « boite à idées » permettra de recueillir les propositions des visiteurs sur les sujets abordés.

Dimanche, direction Lanmeur pour le festival « Kazi Zéro Déchet ». Il est organisé par les familles du Défi Familles Zéro Déchets de Morlaix Communauté. Dès 14h, les familles accueilleront les visiteurs autour d’ «îlots » thématiques avec des ateliers pour apprendre à faire soi-même par exemple. La maison et le jardin seront notamment abordés. Une conférence sera animée par l’association « Zéro Déchet Nord Finistère ». Un « coin enfants » est également prévu, sur cet événement qui se veut familial, avec une entrée libre.




A Loudéac, Amélie va ouvrir son épicerie de vente en vrac

[Rediff] A Loudéac (22), une épicerie de vente en vrac ouvrira ses portes le 15 octobre. Fondée par Amélie Trémoulu, on y trouvera des produits alimentaires (riz, pâtes, céréales), mais aussi des accessoires « zéro déchet », et tout pour faire soi-même ses produits ménagers et cosmétiques. Une première en centre-Bretagne.

De grandes bonbonnières remplies de pâtes, riz, céréales, farine….C’est (entre autre!) bientôt ce qu’on pourra trouver dans la Rue Notre-Dame, au cœur du centre-ville de Loudéac, grâce à l’épicerie de vente en vrac qui devrait ouvrir ses portes le 15 octobre. Un projet porté par Amélie Trémoulu, habitante du secteur. La jeune femme, travaillant auparavant dans une grande enseigne de produits pour la maison, a décidé de changer d’orientation professionnelle et de lancer son activité. Déjà utilisatrice de couches lavables pour ses deux filles, c’est en effectuant des recherches pour réaliser elle-même une recette de pâte à tartiner au chocolat en fin d’année dernière que son projet mûri. Elle découvre alors l’épicerie de vente en vrac « La Terre Native » à Hennebont (56), dans laquelle elle réalise un stage. « Ça été le déclic. Je me suis dit alors : c’est vraiment ça que j’ai envie de faire !  », confie Amélie, qui veut, avec l’ouverture de son commerce « faire connaître le zéro déchet au plus grand nombre, surtout aux jeunes ».

Dans le local qui fera une cinquantaine de mètres carrés, on trouvera de l’alimentaire (pâtes, riz, céréales, biscuits…mais aussi des sirops), des ingrédients pour réaliser soi-même ses produits ménagers, son produits vaisselle, ou encore sa lessive (bicarbonate de soude…), mais aussi des produits d’hygiène féminine (cup, serviette lavables…), ou encore d’autres accessoires tels que des disques démaquillants réutilisables, des filtres à café en tissu, des pailles en inox, du savon ou du shampooing solide…. le tout issu de production locale au maximum. Le fonctionnement sera celui d’une épicerie de vente en vrac classique. « On vient avec son contenant, on le pèse avant d’aller se servir, on se sert et on passe à la caisse pour payer au poids, moins le contenant ». Pour les étourdis ou ceux qui veulent venir les mains vides, des bocaux seront également à disposition ! Par la suite, Amélie aimerait bien proposer des ateliers au sein de son épicerie, toujours autour du zéro déchet. Et souhaite recueillir également les suggestions des clients ! Pour l’instant, en attendant l’ouverture prochaine, on peut en savoir plus sur le projet, baptisé « Bocal Attitude », en visitant la page Facebook qui y est consacré !




Engage toi, deviens ambassadeur du numérique !

Où ?   Morlaix (29)
Quoi ?
Cette mission s’adresse à tous les jeunes intéressés par le domaine numérique, et motivés à l’idée d’accompagner des publics débutants vers les usages numériques. Il n’est pas obligatoire d’avoir une connaissance très approfondie des outils numériques, la motivation, la curiosité, l’envie d’apprendre et de partager étant les critères les plus importants pour cette mission.
Encadré par deux animateurs-médiateurs scientifiques, vous démarrerez votre mission par une phase d’immersion et de pratique d’outils numériques, qui vous permettra de renforcer vos connaissances et vos compétences numériques. Vous serez également formés à la médiation et à la pédagogie active, afin de vous préparer à transmettre vos connaissances et à vous adapter à des publics débutants ou mal à l’aise dans le domaine numérique.
En binômes de jeunes volontaires, vous effectuerez ensuite des missions d’accompagnement à des usages numériques de base, en entreprise, auprès de professionnels éloignés de la culture numérique (artisans, commerçants de TPE/PME, associations…) sur l’ensemble du Pays de Morlaix.
Quand ?
À partir du 2 mai 2019 (6 mois, 24 h/semaine)
Quel domaine ?
Éducation pour tous
Combien de postes disponibles ?
12
Quel organisme ?
Association Française des petits Débrouillards
Le lieu de la mission est accessible aux personnes à mobilité réduite ?
Non
La mission est accessible aux mineurs dès 16 ans ?
Non

 

Contact :

Maud Milliet
T : 06 81 57 68 86
 
Pour candidater : https://www.service-civique.gouv.fr/missions/lutter-contre-la-fracture-numerique-aupres-du-public-professionnel-2



A Rennes 2, une Epicerie Gratuite pour les étudiants

Depuis le 14 janvier, L’Epicerie Gratuite a ouvert ses portes sur le campus de l’Université Rennes 2. Tous les lundis, et depuis quelques jours également les mardis et vendredis, les bénévoles de cette association, tous étudiants, organisent la collecte d’invendus dans deux supermarchés du secteur, et redistribuent gratuitement les denrées aux étudiants. Un projet unique et atypique, qui permet aux étudiants en précarité de mieux manger, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire.

1,4 tonnes. C’est le volume de denrées alimentaire qui a échappé aux poubelles, depuis un mois et demi, grâce à un groupe d’étudiants de Rennes 2. Ils ont créé « L’épicerie gratuite », une épicerie située sur le campus de Rennes 2. Tous les lundis, et désormais les mardis et vendredis, depuis le 14 janvier, elle accueille 200 étudiants, qui font la queue pour pouvoir se servir gratuitement en nourriture, qui est récupérée auprès de la grande distribution. Un projet qui a germé dès 2018.« Tout est parti d’un constat de l’association Coeurs Résistants, qui menait des opérations de glanage : il y avait de plus en plus d’étudiants à y venir. D’où la nécessité de proposer une solution pour eux, au sein même du campus », expliquent Nolwen et Elora, respectivement membre du bureau de l’association et bénévole de l’Epicerie Gratuite, qui compte aujourd’hui une trentaine de bénévoles.

Yaourts, fromages, viande, mais aussi plats préparés végétariens, produits secs…attendent donc chaque semaine les étudiants. Des produits qui sont collectés dans deux supermarchés de Rennes, avec l’entreprise Breizh Phenix, spécialisée dans la récupération d’invendus. Ce sont ainsi « 250 kg de nourriture qui distribués à chaque fois », expliquent les deux étudiantes. Des bénévoles disponibles le week-end peuvent également passer récupérer des invendus sur les marchés.

En plus des collectes en supermarchés ou sur les marchés, l’équipe de l’Epicerie Gratuite a noué un nouveau partenariat avec la Ville de Rennes, afin de récupérer les parts non servies dans les cantines de deux écoles. « Si la démarche fonctionne, on pourra élargir ensuite à d’autres établissements scolaires », précisent Nolwen et Elora, qui soulignent également que l’Epicerie Gratuite pourrait faire des émules dans d’autres facs françaises. « Nous avons eu des contacts avec des étudiants de Saint-Brieuc, Toulouse, Tours, ou encore Grenoble ». Preuve que la précarité chez les étudiants, et la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont des problématiques plus que jamais d’actualité…

L’Epicerie Gratuite a lancé une cagnotte de soutien, on peut faire un don à l’association ici : https://www.donnerenligne.fr/l-epicerie-gratuite/faire-un-don




Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage

La récolte de sève de bouleau a débuté à l’éco domaine du Bois du Barde à Mellionnec dans le Centre Bretagne (22). Depuis quatre ans, sur la ferme de coat an bars Gilles et Anne-Laure Nicolas récoltent la sève de bouleau. Détoxifiant, antioxydant, anti-inflammatoire léger, les vertus de la sève de bouleau sont connues depuis longtemps. Les premiers écrits sur le sujet remontraient au XII ème siècle. La récolte qui a débuté ce 15 février durera près de deux mois.

Un travail quotidien

La récolte de sève de bouleau demande trois à quatre heures de travail quotidiennes pour récolter une centaine de litres. Le procédé est le même que pour l’érable ou le charme : un petit trou est percé dans le tronc de l’arbre au moment ou la sève remonte. Un tuyau y est placé et la sève s’écoule goutte à goutte dans un contenant accroché en-dessous. La sève est ensuite légèrement filtrée et conditionnée. Tout se fait sur le domaine. Une personne est embauchée à chaque récolte pour gérer le conditionnement des produits. Chaque année, seulement 150 arbres sur les 300 du domaine sont saignés afin de ne pas trop les solliciter et les laisser se développer.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

La ferme de coat an bars développe d’autres activités agricoles, dont celles de pommes à cidre, l’élevage de poney highland et de moutons landes de Bretagne. C’est suite à des difficultés financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la récolte de Sève de bouleau. _« Nous avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans les années 1970, dû à la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »_

Des vertus reconnues depuis le XIIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de la ferme de coat an bars sont vendus en contenant de 1,5L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site web du domaine www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh, ainsi qu’en vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h. Vous pourrez également vous en procurer dans le Finistère au salon Baleadenn du Relecq-Kerhuon (9 et 10 mars) et à la Foire bio de Landerneau (16 et 17 mars).




L’idée sortie. Natur’Armor, un festival pour tout savoir sur la biodiversité bretonne

Aujourd’hui démarre la quatorzième édition du festival Natur’Armor, organisé par l’association costarmoricaine Viv’Armor Nature, qui aura lieu cette année à Dinan (22). Objectif : faire découvrir au grand public toute la richesse de la biodiversité locale…

Des requins, des plantes carnivores, des pingouins en Bretagne ? Eh bien oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces espèces sont bel et bien présentes sur notre territoire. Ce week-end, les visiteurs pourront découvrir l’existence du requin pèlerin (qui ne se nourrit heureusement que de plancton!), de la drosera ou du pingouin torda, et de bien d’autres espèces lors du festival Natur’Armor. Une manifestation, itinérante dans le département des Côtes d’Armor, qui change chaque année de localisation, et dont l’objectif est de faire connaître au maximum la biodiversité de la région Bretagne au grand public, et de faire avancer les connaissances sur le patrimoine naturel, la faune et la flore.

C’est ainsi que de nombreuses associations naturalistes locales seront présentes : Bretagne Vivante- Antenne Rance-Emeraude, l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (Apecs), Eau et Rivières de Bretagne et le Centre Régional d’Initiation à la Rivière, le Groupe d’Etudes des Invertébrés Armoricains, (Gretia), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le Groupe Mammalogique Breton…ainsi que des maisons nature et réserves naturelles, des établissement publics, des collectivités, et des photographes naturalistes. Sont programmées également des expositions (dauphins de Bretagne, les oiseaux des Côtes-d’Armor, les landes et tourbières du Centre Bretagne, les macareux et autres oiseaux des Sept-Iles…), des projections de films, des sorties nature, ainsi qu’une soirée « Nuit de la chouette » samedi 2 à la Maison des Faluns à Tréfumel, et à la Maison de la Rance au Port de Dinan-Lanvallay. Sans oublier des ateliers pour les enfants. Le tout dans une ambiance qui se veut familiale et intergénérationnelle !

Le programme détaillée est disponible sur le site http://www.vivarmor.fr/nos-actions/festival-naturarmor/