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KuB, un web média breton en accès libre

Le web média breton de la culture KuB propose de nombreuses œuvres audiovisuelles en accès libre. A découvrir notamment, une sélection liée à l’écologie.

Edité par l’association Breizh Creative, le web média KuB (KulturBretagne) a été lancé début 2017. Il se définit comme « le web média breton de la culture », et est né du constat que « la place de la culture dans les médias, notam­ment à la télévision, est en régression constante depuis vingt, trente ans. Que par ailleurs, les médias audiovisuels français sont regrou­pés pour l’essentiel à Paris – Ile de France. Qu’enfin, l’on assiste sur Internet à l’émiettement des publics – chacun sa chaîne YouTube ». KuB, financé par la Région Bretagne et par l’Etat via la Drac (Direction Régionale des Affaires Culturelles), propose alors tout un panel d’œuvres en vidéo, textes, sons, photos…On peut ainsi y découvrir des documentaires, des clips, des captations de spectacles, des fictions, des créations sonores, des portraits…le choix est vaste. Les thématiques traitées également : musique, mer, agro-industrie, culture bretonne, travail, histoire…Toutes les œuvres sont accessibles gratuitement, et disponibles pendant un an. Chaque semaine, cinq nouveaux programmes sont proposés.

Parmi
toutes les œuvres disponibles, certaines traitent de l’écologie, de
l’économie sociale et solidaires, des transitions…La rédaction
d’Eco-Bretons vous conseille par exemple « L’enfer vert des
Bretons » de Mathurin Peschet, documentaire sur le fléau des
algues vertes en Bretagne, « Voix de garage » de Philippe
Guilloux, sur le garage solidaire de Carhaix, « Avec mes
abeilles » de Glenn Bernard et Anne Burlot, autour de
l’apiculture…Sans oublier les reportages d’Inès Léraud, avec les
deux saisons de son « Journal breton » diffusé sur
France Culture, et son enquête sur l’affaire Triskalia « Une
histoire de grains pourris ».

A découvrir sans tarder sur le www.kubweb.media, et notamment sur la page Environnement : https://www.kubweb.media/page/environnement/




Communiqué. Vacances écoresponsables : les conseils malins de l’ADEME Bretagne

Avec plus de 100 millions de nuitées enregistrées en 2018, 12,8 millions de visiteurs et un chiffre d’affaires dépassant les 6,6 milliards d’euros, le tourisme constitue un secteur économique majeur. Pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de cette activité stratégique, l’ADEME Bretagne donne quelques conseils et astuces applicables à toutes et tous, petits et grands, visiteurs étrangers et touristes

Choisissez
un hébergement écolabellisé

En
Bretagne, 40 établissements (hôtels et campings) sont certifiés «
Ecolabel européen service d’hébergement touristique ».

Choisir
un hébergement écolabellisé, c’est préférer un établissement
engagé dans une démarche de tourisme d’excellence environnementale.
L’ensemble de l’hébergement est géré de façon à limiter l’impact
de votre séjour sur l’environnement.

Privilégiez
les transports en commun, le vélo et la marche

Les
vacances, c’est l’occasion de circuler autrement qu’en voiture et
de privilégier les transports en commun, le vélo ou de marcher.
Vous ferez ainsi des économies tout en profitant des infrastructures
et des offres à petits prix pour limiter le recours à la voiture :
voies vertes, cyclables ou piétonnes, réseaux de bus, navettes…
Vous contribuerez aussi à la réductiondes
émissions de gaz à effet de serre tout en préservant votre santé.

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Pour choisir le meilleur mode de déplacement, utilisez
l’éco-comparateur de trajet de l’ADEME !

http://quizz.ademe.fr/eco-deplacements/comparateur/

Consommez
des produits locaux

Consommer
local, vous soutiendrez l’économie du territoire tout en découvrant
de nouveaux produits ou de nouvelles saveurs. En vacances, on peut
aussi consommer responsable !

Optez
pour des sports doux avec la nature

Les
activités pratiquées dans la nature (vélos tout-terrain,
canyoning, escalade, canoë-kayak) ont des impacts significatifs sur
l’environnement. C’est pourquoi, il est nécessaire de respecter les
consignes données par les professionnels ou les collectivités.

N’oubliez
pas les bonnes pratiques au quotidien

Pendant
les vacances, nous avons parfois tendance à oublier les bonnes
pratiques. Voici quelques gestes simples à conserver, ou à adopter
:


ramassez tous vos
déchets ! Y compris les mégots de cigarettes ou les chewing-gums !


récupérez et triez
vos emballages vides (paquets de gâteaux, sachets…) et vos sacs
plastiques qui pourraient s’envoler et être entraînés vers la
mer. Ce sont des dangers mortels pour la faune ;


évitez les produits à
usage unique : vous ferez des économies et réduirez vos déchets ;


utilisez des piles
rechargeables ;

• à
l’hôtel, ne changez pas de serviette tous les jours. De nombreux
hôteliers vous proposent de les mettre par terre ou dans la
baignoire pour indiquer que vous souhaitez les changer ;

• ne
prenez pas de douches trop longues ;


n’utilisez pas de
grandes quantités de savon, shampoing, etc. Ils sont parfois
difficiles à éliminer par les systèmes d’épuration ;


utilisez au maximum des
produits écolabellisés, plus facilement biodégradables et plus
respectueux de l’environnement ;

• Pour
vos pique-nique, utilisez des contenants réutilisables, des gourdes
pour l’eau.




Une Maison de l’Alimentation Durable en projet à Brest

Une Maison de l’Alimentation Durable est en projet à Brest, portée par l’association MadaBrest. La structure sera présente le 7 juillet aux Ateliers des Capucins dans le cadre de la 3ème édition du Pique-Nique Insolite.

Depuis
septembre 2017, le projet d’ouverture d’une Maison de l’Alimentation
Durable (Mad) est sur les rails à Brest. Elle est portée par
l’association MadaBrest, structure brestoise qui est « dédiée
à la construction collective de solutions concrètes pour améliorer
l’accès des habitant.e.s de Brest Métropole à une alimentation
durable ». La Maison de l’Alimentation est envisagée comme un
tiers-lieu, comme « un centre culturel d’un nouveau genre »,
où le « faire » et le « apprendre par le faire »
seront mis en avant.

Depuis septembre 2018, une étude de préfiguration du lieu est menée, avec le soutien de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) Bretagne, la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) Bretagne et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) Bretagne. C’est dans ce cadre qu’a notamment été mise en place une grand enquête en ligne sur tout le territoire de Brest Métropole, qui s’est déroulée du 23 mai au 21 juin. Baptisée « EAT », pour Equité Alimentaire Territoriale, elle avait pour objectif de mettre en lumière ce qui détermine l’accès ou non à une offre alimentaire existante sur le territoire. L’enquête doit être renouvelée chaque année, afin d’observer les évolutions sur le terrain, qu’ils soient positifs ou négatifs, liés à l’action des acteurs locaux, dont MadaBrest, sur le sujet. Les résultats de l’enquête 2019 seront présentés en octobre lors d’un événement public à l’occasion de « Brest en commun ».

En attendant, MadaBrest donne rendez-vous aux citoyens pour la troisième édition du « Pique-Nique insolite » qui aura lieu le 7 juillet. L’association sera présente aux Ateliers des Capucins, avec la Maison de la Bio 29, l’UFC Que Choisir et l’association l’Ecume, pour animer la petite maison « La Capucine », avec un atelier philo pour les petits à partir de 7 ans, ainsi qu’un atelier participatif autour des thèmes « Démocratie alimentaire : pour quoi faire ? » et « Quelle Mad voulez-vous ? »




Aux Glénan, bientôt de l’électricité 100% issue des énergies renouvelables

L’ïle
Saint-Nicolas, dans l’archipel des Glénan, s’apprête à devenir dès
2021 la première île française autnome en énergie, grâce aux
énergies renouvelables et un système de pilotage intelligent de la
consommation et de la production.

Les Glénan. Le nom évoque le grand large, la voile, la mer. Ce petit paradis, situé à une quinzaine de kilomètres au large de Fouesnant dans le Finistère, est aussi connu ses eaux cristallines et son sable blanc, qui donne à ce petit archipel des airs de caraïbes. S’il n’est pas habité à l’année, l’archipel accueille néanmoins près de 3000 visiteurs par jour, d’avril à novembre. Simples visiteurs, mais aussi stagiaires de l’école de voile (la plus grande d’Europe), ou du Centre International de Plongée.

Comme
pour toutes les îles bretonnes, l’énergie est un enjeu fort pour
l’archipel. L’île principale, Saint-Nicolas, n’est pas reliée par
un câble au réseau électrique continental. La ville de Fouesnant,
à laquelle est rattachée Saint-Nicolas, s’est alors engagée depuis
plusieurs années dans une démarche de développement des énergies
renouvelables, avec la mise en place d’une éolienne sur l’ile depuis
1992, et de panneaux photovoltaïques en 2000.

L’éolienne de Saint-Nicolas
Les panneaux photovoltaïques précédemment installés.

Aujourd’hui, ce sont 100m2 supplémentaires de panneaux qui ont été installé sur le toit de bâtiments communaux. Objectif : atteindre une autonomie énergétique à hauteur de 90% en 2019. « En 2021, Saint-Nicolas sera la première île française à fonctionner avec 100% d’énergies renouvelables », estime Jean-Philippe Lamarcade, directeur régional d’Enedis Bretagne, venu présenter les installations. Le projet de l’île Saint-Nicolas est un « micro-grid », micro-réseau qui vise une « interconnexion de la production d’énergie et du système d’exploitation afin d’améliorer l’efficacité énergétique du réseau de l’île ». Tout ceci grâce à une production qui mixe éolien et photovoltaïque, couplé à des batteries de stockage. Un système intelligent (EMS, Energy Management System) pilote le tout, ce qui devrait permettre de se passer de l’utilisation de groupe électrogène, sauf cas exceptionnel. Un projet qui se déroule en plusieurs étapes : la période 2018-2019 est consacrée à la construction et la mise en œuvre, 2019-2021 aux différents ajustements à réaliser, pour qu’en 2021 tout soit pleinement opérationnel. « Actuellement, on est à 80-85% d’énergies renouvelables », souligne Eric Laurent, directeur territorial d’Enedis pour les Côtes d’Armor et le Finistère.

Les panneaux photovoltaïques nouvellement installés sur le bâtiment communal.

Sur
Saint-Nicolas, ce sont ainsi 40 Kw qui sont produits par l’ensemble
des panneaux photovoltaïques (ceux déjà existants, et la nouvelle
centrale solaire installée). L’éolienne vient d’être reprogrammée,
pour passer de 15Kw à 20kW. 120 batteries à plomb (qui seront
remplacées à terme par des batteries au lithium, ndlr) peuvent
assurer le stockage de l’énergie produite, et assurer l’équilibre
entre production et consommation des énergies renouvelables.

L’île est donc aujourd’hui alimentée en électricité depuis une centrale de production installée dans le bâtiment municipal. Cette centrale est composée de deux groupes électrogènes, des batteries de stockage et du système intelligent qui pilote l’ensemble. Les installations de production d’énergie renouvelable sont reliées à cette centrale qui est pilotée par le système intelligent.

Ce système, l’EMS, est le « chef d’orchestre » du réseau. Il permet de piloter et d’optimiser 24h/24 et sept jours sur sept les productions locales d’énergie, et de gérer l’équilibre entre production et consommation. A ceci va s’ajouter un Skyscope, un système en test de prévision météo à très court terme, qui permet de voir et d’anticiper toute baisse de la production d’énergie solaire, à cause de nuages qui traversent le ciel.

Parmi les bénéficiaires de cette nouvelle centrale figurent les quelques résidences secondaires de l’île, les restaurateurs, le bâtiment communal ainsi que le Centre International de Plongée (soit 25 clients au total). Le Centre est le plus gros consommateur énergétique de l’île, avec ses deux compresseurs d’air, pour une puissance de 30 KW, soit l’équivalent de la consommation électrique de cinq maisons individuelles ! Il avait auparavant son propre système, avec des groupes électrogènes fonctionnant au fioul, pour faire fonctionner ces deux compresseurs, qui permettaient la recharge des bouteilles entre la plongée du matin et celle de l’après-midi. Afin de « lisser » les pointes de consommation électriques liées au démarrage de ces compresseurs, un « stock tampon » d’air comprimé de 15 blocs de 80 litres a été installé. « C’est le système intelligent qui va piloter le remplissage des blocs tampons » explique Eric Laurent. Grâce à la transmission en amont des planning du centre de plongée, tout peut être anticipé.

A
noter que l’île sera entièrement équipée de compteurs
intelligents « Linky », comme c’est déjà le cas dans le
local de remplissage des bouteilles.

Le
projet en cours sur l’île de Saint-Nicolas est donc un vrai
« laboratoire » et une « vitrine » pour
Enedis. 350 000 euros ont été investis, dont 250 000 par Enedis et
100 000 par la Ville de Fouesnant. Si l’expérience semble se
dérouler de façon positive sur les Glénan, reste à voir comment
pourrait être déployé un tel « micro grid »sur un
territoire cette fois habité en permanence !




Pétition : Pas de tomate bio en hiver : non aux serres chauffées !

(Plume Citoyenne) Non à l’industrialisation de la Bio !

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !

Le marché bio se
développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux
acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le
cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !

Halte aux
rendements à tout prix, oui aux saisons !

Depuis quelques
mois, on voit se développer des projets de conversion biologique de
serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors
saison (Pays de la Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont
permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en
plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et
environnementale !

Le chauffage
des serres est incompatible avec le label bio

Le cahier des
charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une «
utilisation responsable de l’énergie ». Chauffer sa serre pour
produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc
pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les
régions et les années, la saison de la tomate peut aller de
mai/juin à octobre/novembre, mais certainement pas en hiver.

Pour rentabiliser
leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou
deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité
des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent
encore aux principes de l’agriculture biologique.

Mobilisons-nous
pour lutter contre l’industrialisation de la bio !

Nous avons jusqu’au
11 juillet 2019, prochaine date du Comité national de l’agriculture
biologique, pour convaincre le Ministre de l’Agriculture de lutter
contre l’industrialisation de la bio en limitant le recours au
chauffage des serres à la production de plants et au maintien hors
gel, garantissant ainsi que la production reste de saison.

Ne
discréditons pas le label bio : soutenons les paysannes et paysans
bio qui respectent les saisons, pas de serres chauffées pour
produire à contre-saison !

Signez la pétition
pour demander au Ministre de l’Agriculture de soutenir un
encadrement strict du chauffage des serres en bio afin d’interdire
la production de fruits et légumes bio hors saison.

Pour signer la pétition : https://www.change.org/p/didier-guillaume-pas-de-tomate-bio-en-hiver-non-aux-serres-chauff%C3%A9es

FNAB, Réseau Action Climat, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace.




Laurenan (22) revitalise son centre-bourg avec ses habitants

Le
Réseau Bruded, qui regroupe 170 communes et intercommunalités de la
Bretagne historique qui s’engagent dans des actions de développement
durable et solidaire, a démarré son neuvième cycle de visites à
destinations d’élus et de candidats aux futures municipales.
Première étape à Laurenan (22), à la découverte de la démarche
de revitalisation de centre bourg qui se consrtuit avec les
habitants.


en 2005, le réseau Bruded compte aujourd’hui 170 communes et
intercommunalités, en Morbihan, Finistère, Côtes-d’Armor,
Ille-Et-Vilaine et Loire-Atlantique. C’est un espace « Où les
élus parlent aux élus », qui échangent leurs expérience
autour des transitions et du développement durable. Chaque année,
un cycle de visites est organisé par le réseau. Pour 2019, neuf
visites sont ainsi prévues, à la découverte de communes qui ont
porté des projets globaux pour leur centre bourg,

La
première visite s’est déroulée la semaine dernière, à Laurenan,
petite commune de 750 habitants, dans les Côtes-d’Armor, non loin de
Loudéac. Une commune petite en taille mais qui ne manque pas de
dynamisme. Ici, la revitalisation du centre-bourg est un projet
global, et qui ne date pas d’hier. Les habitants avaient déjà été
sollicités lors de l’élaboration du PLU (Plan Local d’Urbanisme),
avec notamment des ateliers de réflexion., et des études
spécifiques sur la reviltalisation. « Tout ceci nous a amené
à faire un diagnostic sur la commune, à avoir des regards sur
l’économie, la construction, le développement durable »,
explique Valérie Poilâne-Tabart, maire de Laurenan, et par ailleurs
vice-présidente de Bruded.. Une feuille de route globale et
stratégique pour le bourg a ainsi mûri, et la commune de Laurenan a
présenté un dossier à l’appel à projets régional « Dynamisme
des bourgs » en 2017.

Elle
a été retenue et va ainsi bénéficier d’une enveloppe de 424 000
euros pour mener six projets. La rénovation avec isolation paille
par l’extérieur de la salle des fêtes et la transformation de
l’ancienne poste en logement social sont notamment prévs pour les
mois ou années à venir. Des actions sont d’ores et déjà en
cours : un ancien café a été transformé en commerce-lieu de
rencontre, avec ouverture d’un dépôt de pain géré par une
quarantaine d’habitants bénévoles, et qui est destiné à devenir
un bar-épicerie associatif.

Le commerce-lieu de rencontre, qui fait déjà dépôt de pain, et sera bientôt un café-épicerie.

Autre projet qui a démarré : l’aménagement d’une place en centre-bourg, avec une fresque peinte par les habitants sur la chaussée.

La fresque réalisée avec des habitants

Des
habitants, qui, justement, sont au cœur de la démarche de
revitalisation du bourg. Un comité de pilotage, regroupant élus,
une quarantaine d’habitants, et partenaires, se retrouve cinq fois
dans l’année, et un groupe de travail est dédié à chaque
opération menée. L’Agence Territoires et Mouvement, via
l’architecte-urbaniste Sylvain Coquerel, appuie la démarche. « Nous
avons défini un cadre précis, une feuille de route, ce qui permet
de mobiliser davantage et plus efficacement », estime Valerie
Poilâne-Tabart. Anciens et nouveaux habitants, toutes générations
confondues, participent ainsi aux projets, le tout avec une volonté
de rendre le bourg plus attractif. Même si il y a toujours des
habitants qui «sont plus rassurés quand les choses ne bougent pas»
admet Valérie Poiläne-Tabart, et qui de ce fait sont moins enclins
à participer à une démarche de gouvernance partagée.

De
quoi en tout cas donner des idées pour les élus et candidats aux
municipales de 2020, qui auront l’occasion de découvrir d’autres
expériences tout au long du cycle de visites de Bruded, qui se
poursuivra jusqu’au 10 juillet.

Pour
en savoir plus sur le cycle de visites :
https://www.bruded.fr/cycle_regional_2019/