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Ty Drive, un drive de produits locaux à Brest

Commander des produits locaux issus de commerçants, artisans et producteurs de proximité et aller les chercher en « drive », ce sera bientôt possible grâce à Ty Drive, à Brest. Un financement participatif est lancé pour soutenir le projet.

Durant le confinement, les achats en circuits courts ont eu la cote. Idem pour les achats en « drive ». Mais même si ces nouveaux modes de consommation sont dans l’air du temps, ce n’est pas ça qui a donné à la Brestoise Sandrine Kerlidou l’idée de créer Ty Drive, un drive de producteurs locaux qui verra le jour cet été à Brest. La genèse du projet se situe plus loin dans le temps. « Il y a plusieurs raisons : J’ai toujours travaillé dans l’animation, j’étais récemment encore en poste en tant que directrice du PL Pilier-Rouge. Maman de 3 enfants, j’utilisais souvent le drive pour sa praticité. Parallèlement, au Pillier-Roige, l’association Court-circuits venait livrer des paniers bios. Le dispositif s’est par la suite arrêté. Parallèlement à cela, il y avait beaucoup de commerçants du centre-ville qui fermaient. Cela a alimenté ma réflexion : si un drive de commerçants de proximité existait, je le fréquenterais ! Le projet est né comme ça », raconte Sandrine, qui a alors commencé à sonder des habitants, à suivre une formation à la CCI, et à réaliser une étude de marché. En mars 2019, elle quitte son poste pour se lancer pour de bon dans le projet Ty Drive.

Ty Drive sera donc la première plateforme locale à Brest permettant de commander par internet des produits locaux et de le retirer ensuite en drive, dans un local qui sera situé au carrefour des Quatre-Vents. Une quarantaine de producteurs et commerçants seront partenaires. « Concrètement, on pourra commander 48h avant de passer chercher ses produits. Deux collectes aura lieu en camion le matin afin de récupérer les marchandises, qui seront ensuite ventilées dans des caisses, disponibles au retrait par les consommateurs », précise Sandrine. Les clients pourront ensuite passer de 12h à 14h, et de 17h à 20h, du lundi au vendredi, et de 10h à 14h le samedi. On trouvera au drive des produits alimentaires (légumes de saison, viande, épicerie sèche, crèmerie..), et des biens de consommation courante , comme par exemple des produits d’entretien. Même s’ils ne seront pas forcément labellisés, tous répondront à une charte éthique : respect de l’environnement, agriculture raisonnée, respect du bien-être animal…Il est également prévu de proposer par la suite d’autres produits de types chaussures, vêtements, livres…toujours issus de commerces de proximité.

Afin de mener à bien le projet, un financement participatif a été lancé. Objectif : récolter 10 000 euros, afin notamment d’acheter le camion nécessaire aux tournées, mais aussi d’aménager le magasin, qui devrait ouvrir cet été. Il reste 5 jours pour apporter sa pierre à l’édifice. Rendez-vous sur https://kengo.bzh/projet/2494/ty-drive




A Rennes, ils inventent une mini-caravane éco-responsable

L’entreprise rennaise My Tiny Camp a créé une mini-caravane au look vintage, au poids léger, à la fabrication artisanale en bois et matériaux écologiques.

Après deux mois de confinement, l’appel du grand air se fait sentir pour beaucoup. Et les conditions sanitaires actuelles font qu’il peut être compliqué de garder ses habitudes pour les vacances d’été…d’où le boom actuel des solutions nomades ! Camping-car, fourgons aménagés, tentes…ont le vent en poupe et rencontrent de plus en plus d’adeptes. Or ces solutions itinérantes ne sont pas sans impact sur l’environnement, notamment concernant leurs mode de fabrication (plastique…), leurs poids qui engendre une plus forte consommation de carburant…Mais des solutions plus écologiques existent. C’est le cas par exemple avec les caravanes de My Tiny Camp. La société, basée à Rennes, a été créé par Dominique Caumes, qui a participé à la création de la plateforme communautaire matinyhouse.com, et qui a souhaité au départ autoconstruire sa propre caravane, et Xavier Landoys, spécialiste en métallurgie, menuiserie/charpente et ingénierie des structures, à la tête de ABC Concept Design. Tous deux ont lancé leur société fin 2019.

Les caravanes « Tiny Camp » sont constituées d’un « espace nuit » avec un matelas de 130 x 200, des rangements et un mini-bureau. Le coffre est aménagé en kitchenette, avec un évier amovible, espace réfrigéré, un réchaud à gaz, et des rangements pour la nourriture et les ustensiles de cuisine. D’un coût grand public de 13600 euros TTC et d’un poids de 500 kilos, elles sont en bois et fabriquées à Bédée, à côté de Rennes, de manière artisanale. Le duo a souhaité travailler le plus possible en local. « Nous nous appuyons sur un réseau de prestataires locaux que ce soit pour la découpe numérique qui se fait dans une petite PME près de Chateaubourg, pour la fabrication de la remorque qui se fait à côté de Vitré. Nous nous approvisionnons en matériaux en Bretagne : le bois à Fougères et à Vannes, les isolants à la Mézière, la peinture à Cesson sévigné, l’acier à Rennes, dans l’optique de faire travailler les entreprises bretonnes. », explique ainsi Dominique Caumes. Une attention est portée à l’origine du bois : épicéa origine Europe sans « liant formaldéhyde » dans la mesure du possible, chêne origine France, peuplier de plantations européennes pour le contreplaqué intérieur (non revêtu). Du côté des isolants, le liège, le Métisse (isolant thermique et acoustique fabriqué par Le Relais à partir de coton recyclé, ndlr), ou la laine de bois sont utilisés. Pour la peinture, c’est une peinture à l’eau à faible impact environnemental qui colore les caravanes. Et les déchets sont limités : « Dans les restants de panneaux de bois et d’aluminium, la découpe est optimisée pour faire des remorques de vélo. Et si on démantèle la caravane à sa fin de vie, l’acier de la remorque et l’aluminium du toit peuvent être recyclés  », précise Dominique, qui évoque aussi quelques points restants à améliorer : les mastics et colles utilisés pour l’étanchéité qui ne répondent à leur cahier des charges, et les fenêtres qui ne peuvent pas être en bois pour des raisons liées à la sécurité routière. My Tiny Camp recherche d’ailleurs un fournisseur pour cet élément ! L’appel est lancé!

On peut d’ores et déjà demander un devis pour la caravane (qu’il est possible de personnaliser en rajoutant par exemple des panneaux solaires) sur le site de l’entreprise.

Plus d’infos : https://www.mytinycamp.com

 

 


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Comment manger éthiquement les animaux ?

Deux étudiants de Morlaix ont interrogé une chercheure en sciences sociales et une députée impliquées sur cette question.

Du fléxitarisme à l’antispécisme en passant par le véganisme, les consommateurs « de base » de plus en plus soucieux de leur mode de consommation alimentaire, ont de quoi être perdus. Le besoin quant à l’éclaircissement de certaines notions est bien réel, que ce soit pour simplement comprendre le raisonnement de certaines personnes, ou pour s’orienter soi-même dans une démarche de modification d’habitudes alimentaires. Ce qui a évidemment des conséquences sur bon nombre de secteurs professionnels exerçant dans le secteur agro-alimentaire, notamment en Bretagne. Conscients des excès et dérives de l’agriculture intensive et soucieux du bien-être animal, certains d’entre eux ont entamé des changements dans leurs pratiques. L’éthique animale figure désormais en bonne place au menu de notre alimentation.

Deux étudiants de 2ème année de BTS Gestion et Protection de la Nature du lycée de Suscinio de Morlaix, Guillaume Garraud et Telmo Salvi, ont souhaité se pencher sur cette question éminemment sensible. Leur projet initial d’initiative et de communication, bousculé par la pandémie de Covid-19 – dont l’origine est précisément notre rapport aux animaux – était d’organiser une conférence/table-ronde sur l’éthique alimentaire pour les élèves de 1ère STAV/Sciences Technologie Agronomie Vivant et de Seconde BAC Pro de leur établissement, en lien avec leurs enseignant.e.s.

Pour les faire réfléchir sur nos manières de consommer les produits animaux face aux nombreux enjeux sociétaux et économiques ainsi soulevés, deux intervenantes avaient ainsi accepté de venir dialoguer avec les élèves : Madame Jocelyn Porcher, ancienne éleveuse et sociologue à l’INRA et Madame Sandrine Le Feur, agricultrice AB et députée de la quatrième circonscription du Finistère, membre d’une mission parlementaire sur le thème du bien-être animal.

La rencontre n’ayant hélas pas pu se concrétiser du fait du confinement, les deux intervenantes ont néanmoins accepté de répondre à leurs questions. Les voici en exclusivité pour Eco-Bretons.


Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication sur l’éthique alimentaire que nous menons , madame Sandrine Le Feur, députée du Finistère, a accepté de répondre à nos questions.

Pensez-vous qu’il soit sérieux de penser que l’on peut nourrir l’intégralité des nos cochons d’élevage avec de la nourriture issue de l’agriculture biologique ?

La question ne se pose que dans un contexte de changement de nos modes de production. En effet, il est inenvisageable de penser pouvoir nourrir l’intégralité des animaux d’élevages conventionnels si nous ne changeons pas notre modèle agricole. D’une part car leur nombre est trop important et d’une autre car ce ne serait pas cohérent avec les méthodes d’élevage utilisées.

Nous pourrions nourrir l’intégralité des cochons d’élevage avec des produits issues de l’agriculture

biologique seulement en acceptant une baisse de rendement et donc une consommation moins

importante de viande. Les espaces d’élevage pourraient se situer en plein air et ainsi améliorer le bien-être animal et la qualité de la viande.

Selon vous, quels sont les plus gros freins au développement d’un cycle de production agricole plus respectueux de l’environnement ?

Les freins peuvent se situer du côté de différents acteurs :

-les consommateurs qui peuvent ne pas avoir envie de dépenser plus pour consommer de la viande de meilleure qualité et plus éthique.

-les agriculteurs qui peuvent avoir peur que les consommateurs n’achètent pas du fait de la hausse des prix que cela induirait, ou ne sachant pas faire autrement car ayant toujours suivi un mode de

production conventionnel. D’autant plus qu’il existe des pressions familiales car il est difficile de dire à ses parents qu’ils ne produisaient pas de la meilleure façon et qu’on veut en changer lors de la reprise de la ferme.

-les entreprises et coopératives qui n’ont pas intérêt à ces changements de manière de produire. Par exemple, au niveau de l’Union Européenne on souhaite réduire de 20 à 30% l’utilisation d’engrais minéraux mais des entreprises de production de ces engrais ont pris contact pour que cette loi ne passe pas. Si les parlementaires subissent cela alors les agriculteurs le subissent également.

L’espace utilisé pour cultiver la nourriture des animaux d’élevage peut-il un jour faire défaut à l’alimentation directe humaine ?

Selon moi, il est évident que les surfaces de production de nourriture animale font défaut à celles dédiées à l’alimentation directe humaine au niveau mondial. Par exemple la production de céréales aux Etats-Unis à destination des animaux fait énormément défaut à la production que nous pourrions avoir pour enrayer des famines, notamment en Afrique.

Encore une fois si nous réduisons nos consommations de viande et élevons les animaux en plein air, nous réduirions grandement ce phénomène. D’autant plus qu’une vache ou un moutons qui mangent de l’herbe ne sont pas fait pour se nourrir de céréales. Si demain nous faisions cela, un espace conséquent serait libéré pour l’alimentation directe humaine. Ainsi, les productions végétales et animales pourraient être complémentaires.


Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication sur l’éthique alimentaire que nous menons , madame Jocelyne Porcher, Zootechnicienne et Sociologue à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a accepté de répondre à nos questions.

Quelles conditions correspondent selon vous à de bonnes conditions d’élevage pour les porcs ?

L’élevage est construit dans une interface entre le monde humain et le monde propre des animaux, différent selon l’espèce. Les conditions d’élevage, pour qu’elles puissent être considérées comme bonnes pour les animaux, doivent permettre une bonne articulation entre leur propre monde et le monde humain. Car le monde a un sens pour l’animal par ses sens, par ex. pour un cochon, l’odorat et l’utilisation de son groin qui est parfait pour creuser la terre et aller chercher des petites bestioles. Mais le monde humain doit aussi avoir un sens pour lui, et là, ça passe par une bonne relation avec les humains. Si, dans le travail, les deux mondes sont bien articulés, les animaux ont une existence qui a du sens pour eux et ils sont bien avec nous.

Est-il possible de produire la même quantité de viande porcine, tout en respectant ces bonnes conditions d’élevage ?

Non, mais nous n’avons pas du tout besoin d’abattre 26 millions de porcs chaque année. Cela dépasse largement nos besoins. Il vaudrait mieux manger beaucoup moins de viande porcine –sous toutes ses formes- et n’en manger qu’issue d’élevages dignes de ce nom. D’autant que la viande issue d’un véritable élevage a des qualités nutritives bien supérieures. Les animaux sont de races non industrielles et donc peuvent être abattus plus tard (18 ou 24 mois au lieu de 5,5 mois en système industriel). La viande contient notamment beaucoup moins d’eau.

Selon vous, quels seront à l’avenir les principaux freins à notre surconsommation actuelle de viande ?

La surconsommation de viande est due aux systèmes de production industrielle qui doivent produire toujours plus pour générer du profit. Pour sortir de cette surconsommation, il faut radicalement changer de façons de produire. Notamment renoncer aux productions animales –c’est-à-dire aux systèmes industriels et intensifiés- et refaire de l’élevage. Si nous démolissions les porcheries industrielles et que nous installions des éleveurs de cochons en plein air ou libre parcours, ces éleveurs produiraient moins mais mieux. Ce serait mieux pour les animaux, pour les éleveurs, pour l’environnement, pour notre santé. Ce serait juste moins bien pour les actionnaires des entreprises d’aliments du bétail, de la pharmacie et de la génétique… C’est un choix politique.

Et pour finir, question plutôt d’actualité, quelle densité d’élevage est à préconiser pour limiter la propagation rapide de virus ou maladie au sein d’un élevage de porcs ?

Les pathologies qui touchent la filière porcine industrielle sont endémiques depuis la naissance même de cette filière dans les années 1970. Elle doit régulièrement faire face à des virus ou à des bactéries (grippe porcine, SRDP, MAP, diarrhée épidémique, rhinite atrophique, hépatite E…). La PPA est le dernier rejeton généré par ces systèmes. La PPA est moins une production de la nature, des sangliers… que d’un système de production incompatible avec la santé des animaux. Donc, le problème n’est pas la densité, c’est le mode de production. L’enfermement des animaux n’est pas la solution, il est le problème. Pour éviter que ces virus émergent, il est indispensable de construire des systèmes d’élevage compatibles avec les besoins et la santé des animaux. Donc de sortir les cochons des porcheries industrielles où ils n’ont rien à faire et de leur redonner accès à leur propre monde, la prairie, les sous – bois, et un habitat disponible et accueillant quand cela est nécessaire.




Paysâmes : aller à la rencontre des femmes « qui ont épousé la terre »

Johanne Gicquel est une ancienne paysanne et boulangère bio. Elle est aujourd’hui artiste et photographe. Après des ouvrages de photos autour de l’eau, elle lance aujourd’hui un financement participatif pour un nouveau projet, baptisé « Paysâmes », autour des femmes agricultrices bretonnes.

Mettre en lumière les femmes agricultrices, dans un livre artistique, grâce à des photos et des textes. Tel est l’objectif de Johanne Gicquel avec son projet « Paysâmes ». Un projet qu’elle mûri depuis longtemps, elle qui a été auparavant elle-même paysanne-boulangère bio. « J’avais envie de leur donner la parole », précise-t-elle. De montrer leur quotidien, leur métier, leurs joies, leurs difficultés. Le tout grâce à des photos en noir et blanc, accompagnées de texte. Johanne y ajoutera également des éléments contextuels, afin de permettre de mieux cerner le métier, la filière et les enjeux. Dix portraits seront au total réalisés, de femmes agricultrices, qu’elles soient en bio ou en conventionnel. Un travail qu’elle a amorcé dès 2018, en allant à la rencontre de plusieurs femmes, éleveuse ou maraîchère.

Un financement participatif est d’ores et déjà lancé sur la plateforme Ulule. Objectif : atteindre la somme de 4500 euros. 67 % de la collecte ira à l’impression, 10 % à la correction du livre par une correctrice professionnelle, 9 % aux frais d’infographie, et 8 % pour les frais de la plateforme. Des contreparties sont prévues pour les participants (affiches dédicacées, livre, tote bag, et même atelier photo). Le prix du livre est fixé de façon à être « éthique et rémunérateur » : « Paysanne, je revendiquais de vivre de mon métier. Artiste et auteure : même nécessité. », explique Johanne sur sa page de collecte sur Ulule.

Pour soutenir le projet : https://fr.ulule.com/paysames/

Et pour retrouver le portrait que nous avions consacré à Johanne : http://www.eco-bretons.info/portait-de-femmes-johanne-gicquel/




L’idée sortie. Foire aux plantes ce week-end à l’Arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat

Ce week-end, rendez-vous à l’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat (29) pour un événement placé sous le signe des plantes !

L’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat s’étend sur 22 hectares, et est entièrement dédié à la biodiversité végétale mondiale. On peut y voir pas moins de 3600 espèces d’arbres et arbustes originaires des quatre continents, dont des collections d’érables, chênes, saules, rosiers botaniques…et un verger de pommiers de variétés anciennes.

Ayant rouvert ses portes au public depuis le 16 mai, l’Arboretum propose ce week-end une foire aux plantes baptisée « Un arbre en été ». En effet, depuis 2014, le lieu accueille des pépiniéristes locaux sur deux jours. Cette année, en raison de la situation sanitaire et de la météo, les exposants seront cependant moins nombreux. Au programme, la venue des professionnels suivants : Pépinière Bellec, De la Ronce au Pré, Cactuseraie de Cresmeas, Pépinière Vert’tige, Herbes Vagabondes et Jardins Sauvages, Jardin du Crocus Bleu, Un Simple Jardin, Flora Rocaboy et les Pépinières Botaniques Armoricaines, Carnibreizh, Pépinière de Keryel, Et le Vent Soufflera…avec ses girouettes.

En plus de ces professionnels qui proposeront de la vente de plants de jardins, de potager, d’agréments, et aromatiques, et des conseils, on pourra également découvrir un nouveau circuit dans le parc.

Pratique : Ouvert de 14h à 19h samedi, et 10h à 19 h dimanche. Entrée libre.

Plus d’infos sur la page de l’événement sur Facebook




Pour des ports « propres » en Bretagne

Lutter contre la pollution portuaire, c’est l’objectif de la certification « Ports Propres », délivrée par l’Afnor. En Bretagne, la Région, l’Ademe et l’association des Ports de Plaisance soutiennent la démarche.

25 %, c’est ce que représente au niveau national la flotte de plaisance en Bretagne historique. Un poids non négligeable qui pèse sur le milieu naturel et la qualité des eaux littorales. Même si 80 % de la pollution marine provient des activités terrestres, toute activité en milieu naturel a un impact. C’est le cas avec l’activité portuaire, qui génère ainsi des déchets tels que piles, batteries, solvants, huiles de synthèse, eaux issues de carénage…

Afin d’améliorer la qualité environnementales des ports, concernant les déchets, l’énergie, les pollutions ou encore la qualité de l’eau, l’Ademe Bretagne s’engage avec la Région Bretagne et l’Association des Ports de Plaisance de Bretagne. La démarche « Ports Propres » permet d’obtenir une certification officielle délivrée par l’Afnor.

Concrètement, les ports voulant prétendre à la certification doivent répondre à différents critères, qui sont regroupés en cinq « phases » :En premier lieu, une étude « diagnostic environnemental » qui se décompose en 3 parties : état des lieux des pratiques existantes, hierarchisation des sources de pollutions, et un programme d’actions. Vient ensuite la phase dite de « moyens de lutte contre les pollutions chroniques », puis la « mise en place de moyens de lutte contre les pollutions accidentelles, économies d’eau et économie d’énergie », suivie d’une phase de formation du personnel portuaire à la gestion environnementale, et enfin la sensibilisation des usagers du port. Dans les ports certifiés, on trouvera des équipements tels qu’un « point propre » qui est un lieu de collecte et de tri des déchets portuaires produits, des containers à tri et à ordures ménagères, ou encore des blocs sanitaires pour éviter les rejets d’eaux usées provenant de bateaux directement dans la mer. En Bretagne, on compte à l’heure actuelle neufs ports certifiés : Gâvres, Lorient Centre, Lorient Port à Sec, Port-Louis, Guidel, Port de Plaisance du château à Brest, Roscoff et Morlaix. D’autres ports sont engagés dans la démarche, comme Combrit-Sainte-Marine, Perros-Guirec, Tréguier, Lézardrieux, Saint Quay-Port Armor, le Port du Dahouet à Pléneuf-Val-André, Saint-Malo (Sablons et Vauban), ou Vannes.

Plus d’infos : http://www.ports-propres.org