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Ty Pouce, un projet de micro-ferme urbaine et café-resto solidaire à Quimperlé

Ty Pouce, c’est le nom d’un projet mêlant à la fois transition écologique et inclusion sociale à Quimperlé : une micro-ferme urbaine, couplée à un café-restaurant solidaire. L’ouverture est prévue pour le printemps 2021. Un financement participatif vient d’être lancé.

Une micro-ferme urbaine et un café-restaurant solidaire. Voilà comment définir en quelques mots le projet « Ty Pouce », qui va éclore prochainement sur le territoire de Quimperlé, dans le Finistère Sud. L’association qui porte le projet est née en janvier. « Tout est parti d’une discussion avec une autre éducatrice spécialisée », explique Clarisse Monnier, l’une des fondatrices de Ty Pouce. « Nous étions toutes les deux sensibles aux valeurs de la transition, et nous rêvions aussi de créer quelque chose d’inclusif, qui permettrait de dépasser les clivages », se souvient-elle. S’en suit une rencontre avec Sandra Blauhelig, du centre de loisirs Pluriel, qui accueille à la fois des enfants valides et porteurs de handicaps. De fil en anguille, la réflexion prend forme, notamment lors de rencontres faites par Clarisse lors de ses études en master. Mais aussi dans sa vie personnelle, étant engagée dans le Pacte pour la Transition. Aujourd’hui, ce sont ainsi une trentaine de citoyens qui ont rejoint l’aventure.

L’objectif de Ty Pouce est de « lutter contre les exclusions, favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap et développer le lien social, grâce à la micro-ferme urbaine et au café-restaurant », expliquent Clarisse et Sandra. « L’idée est d’avoir un lieu accessible où chacun se sente bien ». Le tout dans une démarche de transition écologique.

Le café-restaurant proposera des produits locaux et bio, issus en partie de la micro-ferme, qui cultivera en bio et en permaculture. L’équipe salariée sera composée en partie de personnes en situation de handicap. « Il y aura également un espace « bienveillant » qui sera adapté pour les enfants porteurs de handicap, ayant des troubles du comportement », précisent Sandra et Clarisse. Des ateliers et activités pédagogiques seront organisés autour du potager, des animaux, de la cuisine…Ty Pouce veut être un lieu avec « une ambiance familiale », inclusif, favorisant le partage et les rencontres, vecteur de lien social.

Afin de mener le projet à bien, un financement participatif est lancé. Il permettra de financer les étapes indispensables à la création de la micro-ferme, le matériel de celle-ci et celui du restaurant. La cagnotte a pour objectif 10 000 euros, et est en ligne sur le site Hello Asso pendant encore 73 jours !

Lien vers la cagnotte : https://www.helloasso.com/associations/ty-pouce/collectes/pour-une-micro-ferme-urbaine-et-un-cafe-restaurant-solidaires-a-quimperle




Portrait de femme n°4. Nolwenn Ragel, chargée de mission précarité énergétique à Morlaix (29)

Rencontre avec Nolwenn Ragel, chargée de mission précarité énergétique au sein de l’Agence Locale de l’Energie Héol du Pays de Morlaix. Un parcours dans lequel l’écologie et les défis tiennent une place majeure, aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle.

Nolwenn, nous la connaissons bien à Eco-Bretons. Elle a en effet réalisé une mission de Service Civique au sein de notre association, il y a maintenant 4 ans. Elle était chargée des actions de communication et de l’aide à l’organisation d’événements (conférences, ciné-débats…). Une étape clé selon elle dans son parcours, après avoir passé son bac au Lycée Agricole de Suscinio et obtenu ensuite deux BTS dans deux domaines bien distincts : la communication, et la gestion forestière. S’en suivent alors 6 mois en Irlande en woofing. Son expérience en tant que service civique à Eco-Bretons a été pour elle décisive. « J’ai découvert tout un univers que je connaissais pas, le milieu associatif, et ça m’a beaucoup plu. A partir de là, j’ai eu le déclic : je voulais travailler dans une association, et plus spécifiquement dans le domaine du développement durable et de l’environnement ». Objectif atteint : elle est depuis presque deux ans maintenant chargée de mission « précarité énergétique » au sein de l’Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Morlaix, Heol. « Mon métier, c’est d’aller chez des personnes qui sont en situation de précarité énergétique, pour leur donner des conseils et des éco-gestes qui leur permettront de faire des économies sur leur consommation d’énergie », précise Nolwenn. « Je fais un diagnostic. Malheureusement souvent la situation financière de ces personnes ne leur permet pas de réaliser des travaux, donc on insiste alors beaucoup sur les gestes pour réduire les factures. Parfois, on peut même demander un relogement, si on est en présence d’un logement insalubre ou indécent», poursuit-elle. Un poste qui lui a permis d’acquérir de nombreuses connaissances en terme d’éco-gestes « J’en connaissais déjà pas mal, mais j’en ai appris d’autres : par exemple, l’installation de mousseurs pour les robinets pour faire diminuer le débit d’eau, couper l’eau quand on se lave sous la douche, changer le pommeau de douche pour un plus économe… ». Des gestes qu’elle applique au quotidien. Nolwenn trouve également « gratifiant » le fait de transmettre tous ces gestes aux personnes qu’elle visite. « Cela peut rester minime, mais ils sont informés, et cela permet de participer à la protection de la planète ».

La planète, un enjeu essentiel pour la morlaisienne, qui voit la transition comme « un long processus, pas facile, pas abordable pour tout le monde aujourd’hui. Pour moi, c’est essayer de changer les choses et d’arriver à quelque chose de meilleur ». Elle s’avoue également « parfois dépitée, devant les entreprises qui polluent. Parfois je me demande pourquoi je fais tout ça ! Mais j’essaie de faire au mieux avec nos connaissances actuelles, pour le bien de tous ». Elle ne baisse cependant pas les bras, et reste motivée. Pour elle, c’est un « challenge permanent, c’est mon quotidien en fait, de faire tout le temps attention, je suis toujours à l’affût de nouveaux défis ». Des défis tels que chercher par exemple la box internet qui consomme le moins d’électricité, optimiser la cuisson au four pour profiter de la chaleur et cuire plusieurs plats d’affilée, réduire drastiquement sa production de déchets en participant au « Défi Familles Zéro Déchets » mis en place par Morlaix Communauté… « Et comme j’aime les défis, j’ai continué ! Je suis actuellement à 12/13 kg par an de déchets, sans avoir l’impression d’avoir chamboulé quotidien », confie-t-elle.

Nolwenn applique également le respect de l’environnement à son projet de vie. Passionnée de plantes comestibles et médicinales, elle va depuis quelques années régulièrement en cueillette, et a créé un séchoir pour les faire sécher. Et s’apprête à vivre dans un Tiny House. Une habitation qu’elle a découvert lors de son service civique volontaire, lors d’un reportage dans une entreprise spécialisée dans la fabrication de ce type de construction. « Ca fait 3 ans que je me dis qu’il faut que je me lance », avoue-t-elle. Les avantages a vivre dans une Tiny House l’ont séduites : « Il y a peu de consommation d’énergie, et pas d’attaches au sol, pas de bêton, donc on préserve la nature, on utilise des matériaux écologiques, du bois, des toilettes sèches… et le minimalisme !». Le plan est fait, le devis est signé avec un constructeur des Côtes-d’Armor, la remorque est achetée. Il n’y a plus qu’à s’installer sur un terrain du secteur quand elle sera construite. Affaire à suivre, pour un futur reportage !




Radio Vélo : les ondes à l’assaut des routes du Finistère

Toute cette semaine, la troupe de « Radio Vélo » pédale sur les routes du Finistère. De Daoulas à Crozon, en passant par Saint-Cadou, ce sont 177 km que ces bénévoles de Longueurs d’Ondes, de l’Oufipo et de BAPAV vont parcourir, avec chaque soir la diffusion en direct d’une émission de radio.

Depuis le lundi 29 juin, et jusqu’au dimanche 7 juillet, les cyclistes de « Radio Vélo » sont en vadrouille dans le Finistère. « Radio Vélo », c’est le nom d’une équipe composée d’une quinzaine bénévoles de l’association Longueurs d’Ondes (qui organise le festival du même nom autour de la création radio à Brest, ndlr), de l’Oufipo (webradio locale spécialisée dans le podcast, issue de Longeurs d’Ondes, ndlr) et de BAPAV (Association Brest à Pied ou à Vélo, qui promeut les déplacements doux dans Brest, ndlr). Après « Radio Batô » l’année dernière, place à la bicyclette pour 2020.

Au programme : 177 km à travers le Finistère, avec des étapes à Daoulas, La Roche-Maurice, Saint-Cadou, Lannedern, Chateaulin, presqu’ile de Crozon…avant de revenir sur Brest par bateau.

A la fin de chaque journée pédalée, une émission est enregistrée dans un lieu qui accueille la troupe, à écouter en direct tous les soirs à 19h30 sur internet, ou à retrouver en podcast sur le site de l’Oufipo.

Les quatre premières étapes, enregistrées à Plougastel-Daoulas, au café de Goasven à Logonna-Doulas, au Hangar Associatif de Saint-Cadou, et à la salle polyvalente de Lannedern sont déjà disponibles ici.

On peut également suivre l’aventure sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram.




« La nature en bord de mer », un livre pour « révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire »

Le nouvel ouvrage de Marc Giraud, « La nature en bord de mer », vient de paraître aux éditions Delachaux et Niestlé. Avec pas moins de 700 photos, il nous embarque à la découverte du bord de mer et de sa biodiversité, de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Bretagne.

Marc Giraud est naturaliste de terrain, écrivain spécialisé en zoologie, chroniqueur animalier sur RTL et Bel RTL, scénariste de documentaires et photographe. Après quatre ouvrages consacrés à la biodiversité des bords de chemins, il sort aujourd’hui un nouveau livre, baptisé « La nature en bord de mer », aux Editions Delachaux et Niestlé. Après les chemins, place cette fois au milieu maritime. « J’aime faire connaître la nature de proximité. Et la mer est un milieu fantastique, celui des origines, un terrain d’exploration unique. La vie dans un trou de rocher, c’est fascinant et très riche, avec des animaux encore présents malgré l’exploitation du milieu » explique-t-il. Grâce aux très nombreuses photos (pas moins de 700!), on part ainsi à la découverte du milieu marin, des côtes des Hauts de France à la Méditerranée, en passant évidemment par la Bretagne, qui est d’ailleurs une région où a vécu la photographe principale, Sonia Dourlot. Le bord de mer est ainsi exploré sous toutes ses coutures : les roches, les sables de la plage, les marées, les laisses de mer, les ports et marais… Toutes les photos sont accompagnées de textes présentant une information surprenante, une anecdote, qui permet au lecteur/promeneur d’apprendre beaucoup sur toute la biodiversité qu’il peut observer. « Ce que j’aime, c’est raconter, décrypter. Révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire. Si on ouvre l’oeil, tout est intéressant », précise Marc Giraud. Le livre répond à de multiples questions : comment marchent les crabes ? Qu’est ce qu’un « os » de seiche ? Que sont les fameuses « puces » de mer ? Pourquoi les algues glissent ? On apprendra aussi à contempler plus attentivement les « mares » marines dans les creux des rochers, les oiseaux du large, les ports, les marais…

« Militant dans l’âme » comme il se définit, Marc Giraud, qui est aussi porte-parole de l’Aspas (Association Pour la Protection des Animaux Sauvages) a choisi de dédicacer le livre aux bénévoles qui s’investissent pour la sauvegarde de notre « planète bleue ». A la fin du livre, il donne également des pistes pour agir et respecter davantage la mer, ainsi que des coordonnées d’associations (Bloom, LPO, Greenpeace, Sea Shepherd…).

Très agréable à lire et très riche en informations, le livre « La nature en bord de mer » permettra aux petits comme aux grands de regarder la mer, la plage, et le littoral d’un autre œil, en encourageant sans aucun doute à la protection de ses milieux. A emporter avec soi pour les vacances au bord de mer !

La nature en bord de mer, Marc Giraud, Editions Delachaux et Niestlé, 256 pages, 24,90 euros.




L’Ulamir-CPIE se mobilise pour un « territoire en transition »

Dans le cadre d’un projet baptisé « Territoire en Transition », l’Ulamir-CPIE du Pays de Morlaix-Trégor propose trois ateliers en juillet, ouverts à tous…

L’Ulamir-CPIE du Pays de Morlaix-Trégor est une association loi 1901 basée à Lanmeur, en milieu rural, non loin de Morlaix, qui œuvre sur son territoire au développement local et à l’animation socio-culturelle. Elle est labellisée CPIE (Centre Permanent d’Initiatves pour l’Environnement) : elle sensibilise au développement durable et mène des actions d’éducation à l’environnement et accompagne des territoires au service de politiques publiques et de projets d’acteurs.

Actuellement, l’Ulamir-CPIE met en place un projet baptisé « Territoire en transition ». « L’idée est d’associer le plus d’habitants possible, et de proposer des moments d’échanges conviviaux autour de différents thèmes lié à la thématique de la transition. Toute personne voulant se renseigner ou voulant partager ses idées est la bienvenue. Les objectifs de ces ateliers sont multiple : rencontrer les habitants, prendre connaissances des principales préoccupations des habitants et constituer un groupe de personnes souhaitant s’impliquer Trois dates et thèmes sont prévus en ce début d’été. Le projet se poursuivra à la rentrée» précise Thomas Bassoulet, coordinateur pédagogique au sein de l’association.

Les dates des 3 ateliers :

Mercredi 1 juillet à 15h
Mobiliser et échanger,  
jardin Partagé de Lanmeur , rue Ty pistel

Jeudi 2 juillet à 17h30
 Prendre soin de tous et de la biodiversité
Moulin de trobodec, Guimaëc

Samedi 11 juillet à 11h00
 Se nourrir et Consommer 
 jardin Partagé de Lanmeur , rue Ty pistel




Le réseau social de l’eco-habitat Twiza organise des « portes ouvertes »

Du 27 juin au 4 juillet, le réseau social de l’eco-habitat Twiza organise ses « portes ouvertes ». 250 événements sont ainsi organisés en France. De nombreux rendez-vous sont proposés en Bretagne : visite de chantiers, de jardins, découverte d’éco-hameau…

Le site internet Twiza a été lancé en juillet 2014 par Cédric Daniel et Vincent Peigné. Le but est de mettre en relation des personnes intéressées par l’habitat écologique, et de fédérer les acteurs de ce secteur et de l’autoconstruction. Le réseau organise ainsi la rencontre entre porteurs de projets, professionnels du secteur, et bénévoles susceptibles de s’engager dans des chantiers participatifs, via le numérique.

Jusqu’ici, ce sont plus de 2500 chantiers qui ont été référencés sur la plateforme. On peut les localiser grâce à une carte. Des témoignages, conseils, photos…sont également régulièrement publiés par les membres, qui dépassent aujourd’hui les 45 000 membres.

Du samedi 25 juin au dimanche 4 juillet, Twiza organise des portes-ouvertes, baptisées « Le RDV des éco-habitants ». Durant 8 jours, 250 événements sont ainsi proposés dans toute la France. On pourra ainsi visiter des chantiers (ossature bois, isolation paille, enduits à la chaux…), visiter des jardins et discuter de permaculture, découvrir des matériaux biosourcés, rencontrer des professionnel.le.s…. « Pendant une semaine, nous voulons faire découvrir des solutions concrètes pour un habitat écologique, convivial et résilient. Ceux qui ont des questions et ceux qui ont des réponses vont enfin pouvoir se rencontrer ! », précisent les organisateurs.

De nombreux rendez-vous sont organisés en Bretagne : découverte des Tiny Houses chez Ty Rodou à Landeleau (29), d’une rénovation d’une petite maison de ville avec enduits chaux-chanvres à Lannion (22), d’une rénovation d’une longère à Scaër (29), portes-ouvertes sur un éco-hameau à Epiniac (35), ou encore découverte de l’espace eco-construction à l’Ecrouvis à La Brousse (44), les propositions sont variées.

Pour y participer, il est nécessaire de s’inscrire via la carte qui est disponible ici : https://fr.twiza.org/les-rdv-des-ecohabitants-,pa191.html . L’adresse exacte sera ensuite envoyée par mail.

Attention, certains événements sont d’ores et déjà complets !

Pour plus d’infos : https://fr.twiza.org