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Notre sélection éco-bretonne de livres à glisser sous votre sapin écolo

Noël approche à grands pas…si vous êtes en panne d’idées cadeaux, nous vous proposons une sélection de livres consacrés , bretons ou non, que nous avons chroniqués sur notre site tout au long de cette année 2020. Biodiversité marine, zéro déchet, paysages bretons…sont à l’honneur.

L’Himalaya breton, de Nicolas Legendre, illustré par Joëlle Bocel, 223 pages, Les Editions du Coin de la Rue, collection Les Explorations Bretonnes, 17 euros.

Avec « L’Himalaya breton », écrit par le journaliste, auteur et documentariste Nicolas Legendre, on part en « road trip » sur les routes secondaires à la découverte des sommets bretons. Un ouvrage qui donne envie de voyager à côté de chez soi.

Grâce à cet ouvrage un peu décalé à la fois documentaire, journalistique, mais aussi poétique, on a envie de prendre le volant, le guidon, ou encore le bâton de marche et de partir nous aussi escalader les hauteurs bretonnes.


Ecoalmanach, de Laëtitia Crnkovic, éditions Ouest France, 208 pages, 19,90 euros

La Trégoroise Laëtitia Crnkovic anime des ateliers, des conférences, des animations, des accompagnements… autour du zéro déchet, pour « prendre de soi et de notre Terre ». Elle est également auteure de livres.. Ce qui l’anime, c’est la transition écologique joyeuse et bienveillante. Passer à l’action pas à pas et sans culpabiliser, c’est le message qu’elle veut transmettre à travers ses livres. Agréable à lire, l’écoalmanach de Laetitia Crnkovic sera particulièrement utile pour celles et ceux qui souhaitent se faire du bien et faire du bien à la planète au quotidien, pas à pas.


« Faites l’autopsie de votre poubelle », de Laëtitia Crnkovic, collection Les Cahiers du Consomm’acteur, Editions Larousse, 79 pages, 7,95 euros.

Changer ses habitudes pour réduire ses déchets, tout en partant à la découverte des différentes poubelles de son habitation. C’est l’objectif du livre « Faîtes l’autopsie de votre poubelle ! ». En 79 pages, Laëtitia nous guide pas à pas et nous propose à chaque fois des solutions pour chaque déchet. Des check-lists, conseils et outils de bilan jalonnent l’ouvrage, dont le ton déculpabilisateur et bienveillant rend la lecture particulièrement agréable.


« Anaïs s’en va-t-en guerre », édition Equateurs, 170 pages, 16 euros

Six ans après le documentaire « Anaïs s’en-va-t-en guerre » qui a marqué de nombreux spectateurs, on retrouve la jeune bretonne dans un livre, qui vient de paraître aux éditions Equateurs. Elle y raconte son parcours de cultivatrice de plantes aromatiques et médicinales, son cheminement pour atteindre son rêve, mais aussi ses doutes, ses espoirs, et ses réflexions sur le monde actuel. Un bel auto-portrait, qui, outre le fait qu’il nous permette de prendre des nouvelles d’Anaïs quelques années après le tournage du film, nous fait comprendre aussi comment la jeune femme s’est accrochée afin de réaliser son souhait. On perçoit son énergie combative, sa résistance, son espérance. L’écriture est agréable et on embarque bien volontiers dans le sillage d’Anaïs, à la découverte de son univers et des plantes qu’elle aime tant.


En route vers le zéro déchet au quotidien, de Régine Quéva, Larousse, 126 pages, 14,90 euros.

Régine Quéva est bien connue dans le monde des algues, mais aussi du « faire soi-même » et des produits naturels. La bretonne propose ainsi régulièrement des conférences sur le sujet, ainsi que des ateliers lors desquelles elle dispense aux participant.e.s des recettes naturelles pour les cosmétiques ou l’entretien de la maison. Elle écrit aussi des ouvrages, dont le dernier en date est paru aux éditions Larousse. Baptisé « En route vers le zéro déchet au quotidien », il propose de nombreux conseils et astuces pour entamer une démarche de réduction des déchets dans sa maison. Avec plus de 60 recettes à découvrir, le livre sera très utile à tous ceux qui veulent s’engager dans une démarche zéro déchet, mais aussi pour tous ceux qui voudraient des conseils et astuces supplémentaires. La présentation agréable et pratique permet d’en faire un livre à utiliser quotidiennement et à garder à portée de mains.


« Pourquoi les cochons d’inde vont-ils sauver la planète », de Christof Drexel, 207 pages, éditions Marabout, 16 euros

« Pourquoi les cochons d’indes vont-ils sauver la planète ? ». Une drôle de question à laquelle Christof Drexel, expert reconnu du climat, répond dans un livre du même nom. Il y évoque l’impact de nos gestes sur l’environnement et la manière dont on peut faire évoluer nos pratiques au quotidien afin de rejeter moins de Co2. Dense mais bien présenté, l’ouvrage s’adresse avant tout aux personnes ayant déjà entamé une démarche de réflexion sur leur empreinte carbone et voulant la réduire. Il y trouveront de nombreuses informations et des conseils pour mettre en œuvre ce qu’on pourrait appeler un « agenda 21 » dans son quotidien.


La nature en bord de mer, Marc Giraud, Editions Delachaux et Niestlé, 256 pages, 24,90 euros.

Le nouvel ouvrage de Marc Giraud, « La nature en bord de mer », est paru aux éditions Delachaux et Niestlé. Avec pas moins de 700 photos, il nous embarque à la découverte du bord de mer et de sa biodiversité, de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Bretagne. Très agréable à lire et très riche en informations, le livre permettra aux petits comme aux grands de regarder la mer, la plage, et le littoral d’un autre œil, en encourageant sans aucun doute à la protection de ses milieux. A emporter avec soi pour les vacances au bord de mer !




Un tour de l’Atlantique en famille à la voile « zéro déchet »

Antoine, Dorothée et leurs deux enfants souhaitent se lancer dans un projet un peu fou : un tour de l’Atlantique à la voile « Zéro Déchet », avec un départ à l’été 2021. Ils viennent de lancer leur première lettre d’information pour présenter leur démarche et leurs préparatifs. En voici des extraits choisis…

La création du site

Le 3 octobre 2010, on se lance dans la création de notre association. Depuis quelques temps déjà, cette idée nous trotte dans la tête : faire un tour de l’Atlantique à la voile propre ! Après le confinement du printemps 2020, nous avons soif de liberté et d’aventure. Les enfants grandissent, l’idée fait son chemin. En parallèle, nous sommes de plus en plus sensibles à l’économie circulaire et essayons d’améliorer notre mode de consommation : on cuisine plus de légumes, on se lance dans l’utilisation du shampoing solide, on achète les jeux et les vêtements d’occasion… nos premiers pas.

C’est décidé nous allons donner du sens à notre voyage ! Nous réfléchissons au nom, au logo de l’association. Après plusieurs tests, ce sera Ocean Lives Matter (OCLIMA). On décrit dans l’article n°2 l’association ainsi : « Cette association a pour objet de : promouvoir et agir pour la préservation des océans »

Nos moyens d’actions :

1- Sensibilisation & éducation

2- Mise en pratique et promotion du zéro déchet

3- Réalisation de relevés scientifiques

Notre bateau Numérosis

Nous avions plusieurs critères pour notre bateau idéal. Celui-ci devait pouvoir nous accueillir tous les 4. Nous visions 3 cabines minimum. Il faut bien avoir une cabine pour pouvoir recevoir la famille.

Nous voulions aussi un bateau robuste, facilement manoeuvrable en équipage réduit avec un grand cockpit ! Pour le reste, la cuisine en long, en L ou en U a fait l’objet de nombreux débats. Enfin un bateau déjà équipé pour la grande croisière aurait été top.

Et finalement le dernier critère ou le premier, le budget !

Courant septembre, nous avons visité 3 bateaux dont un RM (le bateau rêvé d’Antoine mais trop cher). Puis nous sommes tombés sur une annonce de Mahé Nautic pour un Sun Odyssey 39i Perofrmance. Exactement ce que nous cherchions. On contacte rapidement le vendeur, 2 jours après Antoine a rendez-vous pour le visiter au Crousty. Il m’appelle « Alors on fait une offre à combien ? »

Nous contactons un expert Mr Emmanuel Jacobé, qu’on recommande fortement ! Quelques réparations nécessaires sont identifiées. Après négociation avec le vendeur, les réparations sont effectuées et le bateau est dispo début décembre.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/OceanLivesMatter/




Précarité et reterritorialisation au menu des 4èmes Assises de l’Alimentation du Finistère 

Le Conseil Départemental du Finistère a organisé la quatrième édition des Assises de l’Alimentation le jeudi 3 décembre après-midi. Cette année, l’événement était entièrement dématérialisé et s’est déroulé en ligne, suivi par près de 200 personnes. Deux plats de résistance au menu : un zoom sur la précarité alimentaire, avec un éclairage spécifique sur la jeunesse et un atelier technique sur la reterritorialisation de l’alimentation.

10 millions, c’est le nombre de Français vivant actuellement sous le seuil de pauvreté. La crise alimentaire apparue suite aux confinements touche de plus en plus de monde, dont de nouvelles catégories de population, telles que les artisans, les commerçants, et a accentué la précarité alimentaire subie déjà par certains étudiants. C’est dans ce contexte que s’est déroulée la quatrième édition des Assises de l’Alimentation du département du Finistère qui a eu lieu, crise sanitaire oblige, entièrement en ligne. Cette année, les webconférences ont traité des thèmes de la précarité et de la reterritorialisation de l’alimentation, enjeu important pour les collectivités finistériennes.

La précarité alimentaire

La précarité alimentaire, notamment chez les jeunes, a été le thème central de ces Assises.

Grand témoin et ingénieur agronome de formation, nommé en 2001 secrétaire général de la Chaire Unesco « Alimentation du Monde » à Montpellier SupAgro, Damien Conaré a évoqué en première partie d’après-midi la situation actuelle. Présence moindre de bénévoles aux collectes alimentaires, fermeture des cantines pendant les premiers confinements, fermeture des bars et restaurants et des lieux fournisseurs de petits boulots pour les étudiants… autant de causes qui ont entraîné un basculement de ce citoyens de plus en plus nombreux dans des situations de précarité alimentaire. Mais cette période a aussi selon lui, été l’occasion de « l’éclosion de nouvelles formes de solidarité », avec par exemple « le développement de liens dans certaines villes entre les CCAS, les collectivités et les Chambres d’Agriculture, la mise en place de distribution de paniers ». Il note également la création de tiers-lieux dédiés à l’alimentation, d’épiceries sociales et d’autres endroits où les différentes formes de solidarité et de lien social liées à l’alimentation peuvent se développer.

Du côté de la jeunesse, fortement impactée par les situations de précarité, on s’organise également. Des étudiants, jeunes travailleurs et volontaires en services civiques ont été invités à prendre la parole durant ces Assises. C’est le cas notamment de l’équipe de volontaires en services civique du centre social morlaisien Carré d’As à Morlaix. Dans une vidéo tournée par leurs soins, ils ont évoqué à la fois leur situation personnelle, leur expérience de la précarité alimentaire et leurs idées de solutions pour s’en sortir. Ils ont également mis en avant le manque d’informations disponibles sur le sujet de l’aide alimentaire : beaucoup ne sont pas au courant qu’il existe des dispositifs leur permettant de se nourrir convenablement et plus sainement.

Du côté des solutions, certaines initiatives finistériennes ont été mises en valeur :

– Des ateliers cuisine au Foyer des Jeunes Travailleurs de Quimper, avec la création d’un livre de recettes pour pouvoir les reproduire facilement à la maison.

Les « Cuistots du viaduc » : une initiatives d’étudiant.e.s de l’IUT de Morlaix qui proposent régulièrement sur le réseau social Instagram des recettes faciles à faire et nécessitant peu d’ingrédients et d’équipement, ainsi que des ventes régulières de paniers de légumes issus de producteurs locaux à des prix accessibles.

Agoraé : une épicerie sociale et solidaire à l’initiative de la FAGE (syndicat étudiant), qui accueille120 bénéficiaires ayant un reste à vivre inférieur à 7,50 euros par jour. Elle propose des denrées à prix très bas pour les étudiant.e.s en situation de précarité.

Comment reterritorialiser son alimentation dans le Finistère ?

Cette thématique plus technique a été l’objet du deuxième atelier proposé durant les Assises. Le Conseil départemental du Finistère est en effet engagé depuis 2016 dans un Projet Alimentaire de Territoire (PAT) qui « agrège un ensemble d’initiatives autour de l’alimentation et vise à rapprocher la production locale de la consommation locale, tout en favorisant un accès à tous à une alimentation de qualité ». La problématique de l’alimentation renvoie à la fois à des choix de société, des visions politiques, des comportements individuels de citoyens, des actes d’achat… cela va bien au-delà du simple fait de « manger ».

En 2019, le Département a mené une enquête auprès des collectivités, afin de renforcer le diagnostic de la situation finistérienne, et de préciser le degré d’engagement des communes et EPCI dans les approches alimentaires de territoire. Il en ressort que 50 % des 85 collectivités ayant répondu ont une gestion directe de leur restauration collective. Pour 60 % des répondants, favoriser une agriculture de proximité et une alimentation de qualité à un prix adapté est une priorité. Cependant la plupart d’entre elles font ressortir un besoin de partage d’expériences et d’appui afin de développer un plan local de l’alimentation.

La loi Egalim prévoit justement en son sein un ancrage local des politiques alimentaires. Alexandra Marie-Moncorger, responsable du Pôle Offre Alimentaire à la DRAAF (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), a rappelé les enjeux de cette loi, issue des Etats Généraux de l’Alimentation, lancés en 2017. Publiée le 30 octobre 2018, la loi contient dans son deuxième volet cinq mesures phares : « La substitution des plastiques, la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’information et l’affichage à destination des convives, la diversification des sources en protéines, et l’approvisionnement en produits de qualité et durables ». « A partir du 1er janvier 2022, toutes les restaurations collectives devront atteindre 50 % de produits de qualité et durables dans leur total d’achat hors taxe, dont 20 % de produits bio », précise Alexandra Marie-Moncorger. Mais le caractère « local » du produit n’est pas pris en compte dans ces 50 %, car il n’existe pas encore de définition réglementaire du « local ». « Mais les Projets Alimentaires Territoriaux sont utiles dans la mesure où ils permettent de référencer l’offre agricole du territoire. Ils ont montré aussi toute leur pertinence lors de la gestion de la crise Covid ; ce sont des outils pertinents de mise en relation entre offre et demande ».

Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie à l’INRAE, spécialisée en sociologie économique et des réseaux, travaillant plus particulièrement sur les circuits courts alimentaires et leurs impacts sur les producteurs et les consommateurs est quant à elle revenue sur les tendances, les intérêts et les risques de la reterritorialisation alimentaire.

Deux grandes tendances peuvent-être observées selon elle, confortées notamment par la crise : le « consommer local », qui fait se rapprocher producteurs et consommateurs d’un territoire via les circuits courts, l’approvisionnement local de la restauration collective, l’agriculture urbaine, appuyés sur des outils de transformation et des filières locales.

Le « consommé localisé » : l’aliment est reconnecté avec son territoire de provenance, y compris pour le vendre à distance.

Elle estime que les collectivités peuvent jouer un rôle dans la constitution de filières territorialisées et qu’elles peuvent « organiser les complémentarités entre local et global ».

Des collectivités ont ainsi témoigné de leurs expériences de Projets Alimentaires Territoriaux en Bretagne et en Belgique : la commune de Plouguerneau, membre du réseau « Cantines Durables-Territoires Engagés », Redon Agglomération engagée dans un Projet Alimentaire de Territoire et la commune de Liège avec le e projet CREaFarm.

Enfin, les équipes d’AgriLocal29, des Chambres d’Agriculture de Bretagne, de la Maison de l’Agriculture Biologique du Finistère, d’Agores et de de Labocea, ont témoigné des politiques d’accompagnement mises en œuvre dans la restauration collective.

Les interventions des webconférences sont disponibles sur :

https://www.finistere.fr/Le-Conseil-departemental/Le-projet-de-partemental/Le-projet-alimentaire-de-territoire/Les-quatriemes-Assises-departementales-de-l-alimentation




La recette. Bio Bowl aux légumes d’hiver

Saveur et vitalité pour cette recette aux légumes bio d’hiver travaillés de plusieurs façons : crus, rôtis, macérés, fermentés. Certaines préparations de légumes pourront se conserver tout l’hiver et agrémenter vos apéritifs et vos petits plats ! A préparer à l’avance. Une recette proposée parla coopérative de légumes bio BioBreizh.


Ingrédients

  • ½ chou
  • 2 petites betterave chiogga(Ces deux légumes resteront bruts.)

Ingrédients pour les légumes rôtis :

  • 1 courge butternut.
  • ½ chou-fleur.
  • huile d’olive 10 cl.
  • sel 1 cuillère à soupe.
  • piment d’espelette 1 cuillère à café

Ingrédients pour les pickles :

  • carottes jaunes, blanches et violettes 800 grammes.
  • vinaigre blanc 50 cl .
  • eau 1 l .
  • sucre 500 g
  • sel 100 g
  • anis étoilé 20 g

Ingrédients pour le tsukemono : (fermentation de chou chinois au gingembre)

  • choux chinois 1,5 kg
  • ciboule 80 g
  • ail 50 g
  • nuoc mam 10 cl
  • sucre 1 cuillère à soupe
  • gros sel 150 g
  • pâte de piment 1 cuillère à soupe

Ingrédients pour le chou rau ram : (fermentation de chou blanc aux herbes vietnamiennes)

  • chou 600 g
  • carotte 130 g
  • échalote 60 g
  • feuilles de rau răm 50 g (ou autre herbe aromatique : ciboulette, basilic, cerfeuil…)
  • eau 3 l
  • sucre 4 cuillères à soupe
  • sel 2 cuillères à soupe

Ingrédients pour la sauce aux épinards :

  • épinards 500 g
  • huile d’olive 15 cl
  • vinaigre de cidre 8 cl
  • ail 1 petite tête
  • sel, poivre

Préparations

Légumes bruts

  • Laver, éplucher et tailler le chou et les betteraves en julienne très fine.
  • Réserver.

Légumes rôtis

  • Préchauffer le four à 180°.
  • Laver et éplucher la courge butternut, la tailler en petits dés réguliers.
  • Laver le chou-fleur et détacher de petits bouquets.
  • Disposer ces légumes sur une plaque et les arroser d’huile d’olive.
  • Saler et saupoudrer de piment d’espelette.
  • Faire cuire pendant 10 minutes.
  • Réserver.

Pickles de carottes

  • Laver et tailler finement les carottes, les rassembler par couleurs dans trois petits bocaux.
  • Dans une casserole, mélanger l’eau et le vinaigre, y faire fondre le sucre et le sel.
  • Ajouter l’anis étoilé.
  • Faire refroidir complètement.
  • Verser ensuite dans les trois bocaux. Bien refermer.
  • Les pickles seront prêts à consommer dès le lendemain.

Tsukemono

  • Couper le chou chinois en deux dans la longueur.
  • Couper chaque moitié en tronçons d’environ 4 centimètres.
  • Bien laver puis égoutter.
  • Mettre le chou coupé dans un grand récipient.
  • Saupoudrer de gros sel, bien mélanger.
  • Laisser dégorger pendant une heure.
  • Laver et tailler les ciboules en morceaux de 4 cm.
  • Rincer le chou à grande eau. Égoutter.
  • Préparer la marinade : laver le gingembre, le couper en lamelles.
  • Éplucher et dégermer les gousses d’ail.
  • Dans un bol rassembler gingembre, ail, nuoc mam, pâte de piment et sucre.
  • Mixer finement. Réserver.
  • Dans un grand récipient mélanger ensemble chou et ciboule.
  • Ajouter la marinade, bien mélanger.
  • Mettre en bocal en tassant soigneusement. Laisser deux centimètres de vide en haut du bocal. Bien fermer le bocal.
  • Le chou pourra être consommé au bout de 3 jours

Chou rau răm

  • Dans une grande casserole, faire bouillir l’eau avec le sucre (saumure).
  • Laisser ensuite complètement refroidir.
  • Détacher et laver les feuilles de chou.
  • Les émincer en lanières d’environ 1 cm de largeur.
  • Laver et couper en julienne les carottes.
  • Peler, laver et émincer les échalotes.
  • Effeuiller le rau răm, hacher les feuilles.
  • Mélanger ensemble chou, carotte, échalote et rau răm.
  • Mettre en bocal le mélange de légumes.
  • Recouvrir de saumure.

Sauce aux épinards

  • Laver et effeuiller les épinards, enlever les grosses tiges.
  • Eplucher l’ail.
  • Rassembler tous les ingrédients dans un bol et mixer.

Dressage

  • Quand toutes les préparations sont réalisées, déposer dans chaque bol un peu de chou et de betterave en julienne.
  • Puis déposer harmonieusement et généreusement un peu de légumes rôtis, de pickles, de tsukemono et de chou rau răm.
  • Assaisonner avec la sauce aux épinards.

* Recette dans la mouvance du slow food conçue pour BioBreizh par la cheffe Bérangère Boucher du restaurant Nomikaï Paris.

La coopérative BioBreizh, dont le siège se trouve à Landerneau regroupe une soixantaine d’agriculteurs bio en Bretagne, spécialisés dans la production de fruits et légumes. Tous suivent un cahier des charges (appelé également BioBreizh), qui stipule notamment des normes supérieures aux normes européennes en matière de bio en vigueur : non mixité des cultures bios et conventionnelles, préservation des sols grâce à la fertilisation naturelle, pas de chauffage des serres, pas de désherbage vapeur, récupération d’eau de pluie, engagement à ne pas utiliser de variétés CMS (issues de la stérilité mâle cytoplasmique), développement des semences paysannes…

Plus d’infos sur Biobreizh : https://biobreizh.org

Crédit photo : Franck-Hervé MARC pour BioBreizh




Mady & Co : une maison de l’alimentation durable bientôt à Hennebont (56)

Le projet Mady And Co avance doucement mais sûrement sur le Pays de Lorient. A Hennebont, une Maison de l’Alimentation durable devrait voir le jour dans le quartier prioritaire de Kerihouais. Les habitants sont invités à participer et à donner leurs avis et envies jusqu’au 17 décembre.

Lors du premier confinement, nous vous avions parlé du projet Mady & Co, système alternatif alimentaire sur le Pays de Lorient, créé par Hélène Bourguignon. Elle est partie du constat, en accompagnant des porteurs de projets dans l’alimentaire, que beaucoup voulaient s’approvisionner en local, mais se heurtaient à des difficultés logistiques, et que des porteurs de projets étaient confrontés à des difficultés financières, notamment de mobilisation de prêts bancaires. Elle décide alors de lancer un projet permettant la mise en place d’une logistique de proximité, et la création de lieux permettant aux entrepreneurs de sécuriser leurs parcours professionnels et de lancer leur activité. Mady & Co était né.

L’idée, avec Mady & Co, est de « développer des espaces modulables, pour la production, la transformation et la commercialisation », explique Hélène Bourguignon. « C’est en fait un laboratoire pour les transitions écologiques et sociales, afin de bâtir un système alimentaire durable sur le Pays de Lorient », précise-t-elle, avec pour enjeu à terme la création d’une SCIC de territoire. Un autre axe du projet est la création d’outils, afin de développer la logistique de proximité, grâce au numérique et aux outils collaboratifs. Un travail est ainsi mené autour de la création d’une plateforme de commandes et de livraisons. Mady & Co entend bien aussi favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans les métiers de l’agriculture et de l’alimentation, grâce à la formation « de pairs à pairs » dans des espaces-tests. Le dernier axe de développement réside dans l’éducation à une alimentation plus durable, grâce notamment à l’organisation de conférences, ateliers, campagne d’affichage…

A Hennebont à côté de Lorient, le projet prend forme dans le quartier prioritaire de Kerihouais. L’association Mady & Co doit reprendre l’activité de la superette, appelée à devenir une « maison de l’alimentation durable ». Jusqu’au 17 décembre, les habitants sont invités à participer à l’opération « Je construis ma Mady ». « L’idée est de demander aux habitants ce qu’ils souhaitent trouver dans cet espace », précise Hélène. Un grand support mural est disponible, dans la superette toujours en activité, afin de récolter les idées des uns et des autres. Une « MadyMobile » va aussi déambuler dans le quartier et sur les marchés, afin d’être au plus près des habitants. La restitution de toutes les contributions collectées devraient se faire au printemps 2021, ainsi que le lancement du programme autour de l’alimentation.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/madynco.fr/




Précarité alimentaire : des volontaires en service civique prennent la parole

Enaïm effectue une mission en service civique au sein de notre association. Il a participé, en compagnie d’une équipe de six volontaires du centre social Carré d’As à Morlaix, à des ateliers d’expression libre autour de la thématique de la précarité alimentaire, animés par Eco-Bretons avec le Conseil Départemental du Finistère.

Il nous fait partager son expérience.

Quelques un.e.s des jeunes volontaires témoigneront cet après-midi lors des Assises départementales de l’Alimentation, organisées par le Conseil Départemental du Finistère, qui se dérouleront exceptionnellement sur internet.

J’ai participé à plusieurs activités avec d’autres volontaires en service civique qui effectuent leur mission au sein du centre social Carré D’As, basé dans le quartier de la Vierge Noire à Morlaix. Ces ateliers se sont déroulés avec l’association Eco-Bretons, dans laquelle je suis en service civique.

Les deux structures ont travaillé ensemble pour traiter du sujet suivant: La précarité alimentaire.

La précarité alimentaire touche beaucoup les étudiants et c’est d’ailleurs pour cela qu’Eco-Bretons et Carré D’As ont jugé logique de faire contribuer leurs jeunes services civiques.

L’objectif était la sensibilisation sur le sujet à travers des activités comme une carte mentale ou encore du photo langage mais aussi, si possible, obtenir quelques témoignages vidéo ou bien audio, via un questionnaire.

C’est donc sur une durée de quatre jours que ces activités toutes aussi drôles qu’enrichissantes ont eu lieu.

La première journée a été consacré aux présentations. Nous avons donc, grâce au portrait chinois, brisé la glace afin de rendre l’ambiance plus conviviale, ce qui marcha ! De là, nous avons commencé à traiter le sujet ainsi que la première activité avec enthousiasme.

Nous avons précisé à tour de rôle ce qu’il nous évoquait puis, nous avons commencé à élaborer une carte mentale. Elle consiste à mettre en lien plusieurs idées qui graviteraient autour d’un sujet et à les noter à proximité. Nous avons donc mis en lien tout ce que le phénomène de la précarité alimentaire nous évoquait puis nous avons réparti les idées autour du thème.

Ceci nous a permis de mieux cerner le problème et nous avons commencé à dégager avec plus de précision des faits et des idées.

Par exemple : le mot «précarité», venant du mot «précaire», a un caractère de courte durée. Cela nous a permis de déduire que ce phénomène qu’est la précarité alimentaire peut être de courte durée.

Nous avons aussi mis le doigt sur les principales causes de la précarité alimentaire et nous avons déduit qu’elle peut être dû à des difficultés financière, de transport et même d’autosuffisance !

Elle touche autant les jeunes que les personnes âgées et peut apparaître sous la forme de la malbouffe. De plus, ne pas savoir cuisiner peut s’avérer très problématique et causer cette même précarité.

Au cours de la deuxième journée, nous avons parlé des plats pré-préparés ainsi que de leurs avantages et inconvénients. Nous avons donc vu que mise à part la rapidité et le moindre coût, les plats à réchauffer ont aussi des défauts tel que l’ajout de conservateurs, leur permettant d’être conservés longtemps et qui nuit à notre santé. De même, nous avons noté l’absence de nutriments dans ces plats.

Grace à la carte mentale, nous sommes allés plus loin dans notre réflexion et nous avons échangé sur les diverses solutions qui peuvent être ou qui ont été mises en place. Ainsi, Les restos du cœur, les épiceries solidaires ou encore le glanage, qui consiste en la récupération d’aliments en bon état, ont été évoqués. La carte mentale nous a permis de donner une définition sur ce qu’est réellement la précarité alimentaire.

Le second atelier a commencé pendant la troisième journée. Le photo langage est une activité très simple. Plusieurs images avaient été disposées et par groupes de deux ou de trois, nous devions tous choisir sept images, puis décrire ce que nous voyions et dire pourquoi nous avions choisi ces images, et enfin expliquer pourquoi elles nous ont interpellés. C’est sur cette même activité que nous avons pu mettre en corrélation le gaspillage et la précarité alimentaire, et identifier des solutions qui avaient été évoquées la veille.

Enfin, nous les avons mises dans un ordre chronologique, avant de leur donner des titres à chacune.

Le quatrième jour, nous sommes passés aux témoignages. Les trois jours précédénts nous avaient servi à cerner le problème de la précarité alimentaire, à nous sensibiliser, mais aussi à nous y préparer. Avant de tourner les vidéos, nous avons pris connaissances du questionnaire avec lequel nous allions faire cet exercice. Nous avions le choix de ne pas répondre à toutes les questions mais cela ne nous a pas empêché d’enregistrer des témoignages très enrichissants. Nous avons ainsi obtenu 33 minutes de témoignages ainsi que celui d’une étudiante externe au projet sous forme d’audio.

Pour la plupart, nous avons déjà vécu ce phénomène de précarité alimentaire, et pour certains le fait de témoigner est apparu comme une évidence.

Pour ma part, cette expérience en compagnie des autres volontaires m’a permis de mieux comprendre ce qu’est la précarité alimentaire et de m’ouvrir l’esprit sur le sujet. Je suis très satisfait d’avoir pu y participer.