1

Le festival de films Pêcheurs du Monde se réinvente pour 2021

Le Festival international Pêcheurs du monde expérimente cette année un nouveau modèle, entre films à visionner sur internet dès le 22 mars, via le webmédia breton de la culture KuB, et rencontres sur Lorient et son territoire en septembre. Une belle occasion d’explorer une fois encore les liens unissant les hommes, la pêche et la planète.

Le festival de films Pêcheurs du Monde a pour objectif de diffuser et promouvoir des films concernant les pêcheurs du monde et leur environnement. Tous les ans, le Festival, qui a lieu dans le Pays de Lorient et dans d’autres lieux du Morbihan, propose ainsi en mars une sélection d’une quarantaine de films, traitant de la pêche et des océans. Des rencontres entre le public et des professionnels sont également organisées.

En 2020, le festival a eu lieu entièrement en ligne, du fait du confinement.

Pour cette édition 2021, la treizième du nom, les organisateurs ont choisi une solution « hybride », mêlant films à découvrir sur internet et rencontres physiques. Cette année, on retrouvera en fil conducteur plusieurs thématiques : la pêche et la pollution, l’accaparement des mers et la protection des ressources, le Brexit, la place des femmes dans la pêche…

Trois temps forts sont ainsi proposés :

-En mars et avril, les « Passerelles Jeunes » : des actions en milieu scolaire, dans les collèges, lycées et universités, avec des rencontres et des projections.

-Du 22 mars au 5 avril, rendez-vous sur le webmédia de la culture KuB, pour découvrir la sélection officielle des films 2021. On pourra y visionner aussi des interviews de réalisateurs.

-Du 20 au 26 septembre, place au « présentiel » avec « Les Reflets de la 13ème édition ». Projections, rencontres avec les réalisateurs, escales en Pays de Lorient…seront au programme.

Plus d’infos : https://www.pecheursdumonde.org/




A lire. Pourquoi les cochons d’Inde vont-ils sauver la planète ?

« Pourquoi les cochons d’Inde vont-ils sauver la planète ? ». Une drôle de question à laquelle Christof Drexel, expert reconnu du climat, répond dans un livre du même nom. Il y évoque l’impact de nos gestes sur l’environnement et la manière dont on peut faire évoluer nos pratiques au quotidien afin de rejeter moins de Co2.

« Pourquoi les cochons d’Inde vont-ils sauver la planète ? », voilà un titre qui interpelle tout de suite. C’est le nom d’un ouvrage de Christof Drexel, expert reconnu du climat. Après avoir été leader du marché de la ventilation pour les maisons passives, il est devenu consultant. Dans son livre, d’abord publié en langue allemande et désormais traduit en français, il nous explique que l’on peut agir chacun à notre échelle afin de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2° à l’horizon 2100.

Selon lui « l’objectif des 2° décidé lors des accords de Paris de 2015 doit impérativement être tenu. Pour cela, le rejet annuel de gaz à effet de serre dans le monde doit passer de 50 milliards de tonnes d’équivalent CO2 actuellement à 10 milliards de tonnes d’ici 2040 ». Il nous explique donc que chacun peut réduire d’un tiers ses émissions de Co2, simplement en adaptant un mode de vie plus responsable. A l’aide de graphiques, il détaille ainsi l’impact de la façon dont nous vivons sur notre environnement : alimentation, mobilité, loisirs, animaux domestiques (c’est là qu’apparaissent les fameux cochons d’Inde du titre!), sports, électricité, habitat… chaque secteur est passé au crible. Dans chaque chapitre, Christof Drexel nous détaille quelle est l’empreinte carbone de nos gestes du quotidien, et ce qu’on peut faire pour la réduire, en faisant évoluer nos modes de vie. Un questionnaire, baptisé « le test du cochon d’Inde », qui permet de se situer dans son émission de Co2.

Dense mais bien présenté, « Pourquoi les cochons d’Inde vont-ils sauver la planète » s’adresse avant tout aux personnes ayant déjà entamé une démarche de réflexion sur leur empreinte carbone et voulant la réduire. Elles y trouveront de nombreuses informations et des conseils pour mettre en œuvre ce qu’on pourrait appeler un « agenda 21 » dans son quotidien.

« Pourquoi les cochons d’Inde vont-ils sauver la planète », de Christof Drexel, 207 pages, éditions Marabout, 16 euros.




A Plougasnou (29), soutenir un collectif citoyen pour transformer un ancien centre de vacances en lieu d’expérimentations fructueuses

Un collectif , dont nous vous invitons à lire le communiqué, s’est constitué sur les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Pays de Morlaix) afin d’envisager l’acquisition de l’ancien centre de vacances de la CCAS*, situé route de la Plage à Plougasnou.

La CCAS a décidé il y a quelques mois de le mettre en vente et plusieurs offres d’achat ont déjà été exprimées. Nous avons ainsi commencé, de notre côté, à élaborer un projet alternatif visant à en faire un espace d’expérimentation sociale, écologique et culturelle, géré collectivement par les habitant.e.s de nos deux communes.

Il serait regrettable à nos yeux que ce lieu emblématique, historiquement voué à l’intérêt général, bascule dans le domaine privé.

Notre projet s’articule au contraire autour de réflexions sur l’autonomie (ateliers de réparation, cantine populaire, transformation en circuit court, recyclerie), la création artistique (mise à disposition d’ateliers, cours et stages de formation, rencontres), les échanges intergénérationnels, l’accueil d’urgence, l’écologie et l’éducation populaire.

Nous souhaitons par là même faire de cet ancien centre de vacances un lieu convivial, permettant au plus grand nombre de profiter de sa situation géographique privilégiée. Il nous paraît essentiel, en effet, en ces temps difficiles, de favoriser l’auto-organisation à l’échelon local, de valoriser nos communs et de resserrer les liens de solidarité.

La décision finale devant être prise à brève échéance par le conseil d’administration de la CCAS (CA du mois de mars), nous voulons faire entendre notre voix auprès des habitant.e.s, des élu.e.s de nos deux communes, mais également des élu.e.s de la CCAS, pour que ce lieu s’ouvre à toutes et à tous, et qu’il continue à porter les valeurs de justice, solidarité, dignité sociale, mais aussi de rencontre et de joie, qu’il a incarnées jusque-là.

Pour rejoindre notre collectif ou partager votre expérience, vos envies, vos idées, n’hésitez pas à nous contacter.

Collectif Citoyen Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt (CCPSJ)

Contact : ccpsj@prontonmail.com

Et aussi une pétition : https://www.change.org/p/habitants-de-plougasnou-et-saint-jean-du-doigt-faisons-du-centre-de-vacances-de-la-ccas-de-plougasnou-un-lieu-collectif-ouvert-à-tous?recruiter=1180184003&recruited_by_id=faa38a60-6aec-11eb-826e-b96fd5fb0a01&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

https://www.change.org/p/habitants-de-plougasnou-et-saint-jean-du-doigt-faisons-du-centre-de-vacances-de-la-ccas-de-plougasnou-un-lieu-collectif-ouvert-à-tous?recruiter=1180184003&recruited_by_id=faa38a60-6aec-11eb-826e-b96fd5fb0a01&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

* Caisse Centrale d’Activités Sociales des industries électriques et gazières




A voir. « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », témoignage d’un combat citoyen contre le nucléaire

« Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », documentaire sur la lutte contre la centrale nucléaire à Plogoff entre 1974 et 1981, est disponible actuellement en accès libre sur Youtube. Il revient sur l’importante mobilisation citoyenne, qui a abouti à l’abandon du projet, grâce aux témoignages de militants de l’époque.

Il y a 40 ans, un projet de centrale nucléaire était lancé à Plogoff, commune de la pointe du Finistère. En effet, le 5 mars 1974, en réaction au choc pétrolier qui a eu lieu en octobre 1973, le gouvernement de l’époque mené par Pierre Messmer lance un programme de nucléaire civil. L’État projette alors de construire 200 centrales à l’horizon 2000. En décembre 1974, Plogoff fait partie des sites bretons retenus, avec Erdeven (56), Beg An Fry à Guimaëc (29) et Ploumoguer (29). De 1974 à 1976, les habitants de ses différentes communes se mobilisent contre l’implantation des centrales. Les différents sites sont écartés, et le choix se fixe alors sur Plogoff. En 1976, début juin, le Comité de Défense de Plogoff est créé, à la veille d’une campagne de sondage géologique sur le site de Feunteun Aod, lieu où doit être construit la centrale. Des barricades sont dressées pour empêcher l’accès au site. Malgré les oppositions, l’emplacement de la centrale est validé en septembre 1978. Début alors une mobilisation d’ampleur. L’enquête publique démarre en 1980, dans une ambiance hostile : les dossiers papiers reçus sont brûlés devant la mairie, des « mairies annexes » sont alors aménagées dans des camionnettes sont mise en place alors par les autorités préfectorales, gardées par des CRS. Le 13 mars, un grand rassemblement antinucléaire se déroule à la Pointe du Raz. Il regroupe 50 000 personnes. Les manifestations se poursuivent, réprimées violemment par les forces de l’ordre, comme par exemple à Quimper. La mobilisation ne faiblit pas et elle a gagné toute la Bretagne.

En 1981, François Mitterand est élu Président de la République. Conformément à ce qu’il avait annoncer lors de sa campagne, le projet de centrale nucléaire à Plogoff est abandonné officiellement le 3 juin 1981.

C’est cette mobilisation citoyenne durant plusieurs années qui est racontée dans le film « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », réalisé en 2018 par Laure Dominique Agniel. Le documentaire met en lumière le témoignage de militant ayant combattu la centrale, notamment des femmes, qui ont joué un, grand rôle dans la mobilisation : en effet, les hommes étant bien souvent marins dans cette commune du littoral et donc absents, elles ont été très actives dans la lutte, souvent en première ligne. Tou.te.s reviennent sur ces années de lutte, et sur ce qu’il en reste aujourd’hui : quel avenir laisser aux plus jeunes ? Quelle place pour la mémoire de ces combats collectifs ? Comment ont-ils irrigué les mobilisations d’après ? Tou.te.s s’interrogent.

Un beau film aux témoignages précieux, à voir en accès libre sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=38OjYPAXxL8

Pour plus d’infos, le site de l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : https://www.plogoffmemoiredunelutte.com

A lire aussi, notre article sur l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : http://www.eco-bretons.info/ecomagechosils-militent-pour-ne-pas-oublier-combat-plogoff/




Février, un mois sans supermarché !

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Février sans supermarché» qui aura lieu durant tout le mois de février, pour la cinquième année consécutive, en France, Suisse, Belgique, Quebec, Espagne et Suède !

« Le but de ce défi? Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. », peut-on lire sur En Vert Et Contre Tout, site internet suisse qui sensibilise les internautes à l’écologie et au développement durable, et à l’origine du développement du défi en Suisse et en France depuis 2017. De fil en aiguille, de nombreux groupes régionaux ont été créés sur Facebook, afin d’échanger trucs, astuces, et encouragement pour participer au mieux au défi. En 2018, ce sont ainsi près de 20 000 citoyens suisses et français qui se sont ainsi engagés à ne pas aller dans les supermarchés durant un mois ! Des groupes existent désormais un peu partout en France : Picardie, Vosges, Paris, Béarn, Normandie, Maine-Et-Loire, Réunion, Savoie, Vienne…

Concernant la Bretagne, on trouve 5 groupes départementaux :

Côtes-d’Armor sans supermarché

Finistère sans supermarché

Ille-Et-Vilaine sans supermarché

Morbihan sans supermarché

Loire-Atlantique sans supermarché

Il suffit de s’inscrire sur le groupe correspondant à son département d’habitation pour pouvoir échanger ensuite avec les autres participants. Les groupes sont ouverts toute l’année, de quoi permettre de passer le cap et de prolonger le défi après février !

Plus d’infos sur le défi : https://envertetcontretout.ch/category/sans-supermarche/




Samedi et dimanche, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor), en partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux dans la région.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Un lexique illustré est également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux,

Une fois les oiseaux observés, plusieurs possibilités pour renvoyer les résultats :

– Soit directement en ligne sur le site de Bretagne Vivante

– Soit par mail à enquetes-geoca@orange.fr

– Soit par courrier postal : Geoca, Espace Keraïa, 18c Rue du Sabot, 22440 Ploufragan

L’an dernier, ce sont plus de 5720 personnes qui ont participé à ce grand comptage, un chiffre en augmentation. L’opération a permis de recenser 179 000 oiseaux. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge, suivi par la mésange charbonnière et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

https://www.geoca.fr/

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins