La recette. Tarte au potimarron et noix.

Recette pour un moule de 26 centimètres

Ingrédients :

Pate sablée

250g de farine

125g beurre  en morceau

50 g de miel 

1 oeuf

Garniture 

300 g  de potimaron cuit

120 g de noix en morceaux

3 Cuillerées à Soupe de sucre cristalisé ou de canne

40g de beurre mou

200g de crème fraiche

une pincée de Gingendre, de noix de muscade, de cannelle en poudre, sel

2 cuillerées de miel liquide

2 oeufs

un peu de rhum ! 

Préparation :

Garniture : mélanger les noix, le sucre, le beurre

Etaler la pâte dans votre moule fariné garnir avec le mélange (noix, sucre,beurre)

Mélanger les autres ingrédients et verser dans le moule

Faire cuire à four préchauffé à 230° C pendant 10 minutes puis  40 minutes à 190° C 

Merci à Nathalie pour la recette !

Vous voulez nous faire partager votre recette (de préférence à réaliser avec des produits de saison) ? Envoyez la nous à info@eco-bretons.info




A Morlaix, des frites bio, locales, et à vélo !

« On perd pas l’nord », c’est le nom de la friterie itinérante à vélo qu’on verra bientôt sillonner les routes de Morlaix et ses environ proches. Au guidon : Clément De Larochelambert et Léa Lateur, deux ch’tis qui veulent faire (re)découvrir les frites, la fricadelle, la flammiche…à base de produits locaux et bios. Réduction des déchets, réutilisation de matériaux, mobilité douce, inclusion du public…sont aussi au menu.

Des frites, des frites, des frites ! Et surtout des bonnes. C’est parce qu’ils voulaient retrouver le goût de leurs chères frites du Nord que Léa et Clément, deux ch’tis habitant désormais dans le Finistère Nord se sont lancés dans un projet original : la création d’une friterie itinérante, à vélo. « Tout est parti d’une blague » rembobine Clément. « On s’est dit que puisque les frites nous manquaient, on n’avait qu’à créer notre propre friterie ! Mais avec nos valeurs : ouverte au plus grand nombre, éthique, bio, locale ». Un projet qui s’inscrit aussi en parallèle à celui-ci de tiers-lieu, porté par le collectif Joyeux Chahuts, auquel Clément et Léa appartiennent.

Baptisée « On perd pas l’ Nord », la friterie du duo sillonnera le territoire de Morlaix et des communes proches. Il y aura quatre point de vente : deux le midi, et deux le soir, à Morlaix, Plouezoc’ch et Plougasnou. « Pas trop loin, car on sera à vélo ! », rappelle Clément. On pourra aussi retrouver la friterie sur des événements locaux, une fois par mois dans l’idéal.

Côté menu, les deux nordistes vont proposer des frites, avec des pommes de terre de variété Maiwenn, en bio, issue de la production locale de la ferme « Savez-vous planter des choux », de Saint-Pol-de-Léon. Elles seront cuites grâce à de la graisse végétale, et non à partir de graisse de bœuf, comme c’est le cas traditionnellement. On trouvera également, outre des soupes et salades bios, des plats du Nord telles que la flammiche au maroilles ou encore la fameuse fricadelle en version végétarienne. « Pour celle-là, on va travailler avec la boulangerie des Cent Marches à Morlaix, qui va nous fournir du pain invendu », précise Clément. Limiter les déchets est aussi l’un des objectif de la friterie : on pourra venir avec son propre saladier, et bénéficier d’une remise de 5% sur le tarif. Les équipements utilisés dans la friterie seront également de seconde main. Le duo n’oublie pas non plus la sensibilisation du public. « On va essayer de se poser dans des endroits où il pourrait y avoir aussi des animations, par exemple près de la bibliothèque du quartier de la Boissière. On peut imaginer des ateliers autour de la réduction des déchets, avec d’autres acteurs ».

Et pour la circulation de la friterie ? Léa et Clément utiliseront leurs guiboles et leurs vélo. Une carriole sera accrochée derrière, réalisée suivant un modèle de châssis développé par l’association ligérienne Véloma. La structure sera fabriquée à base de matériaux de récupération ( bois, inox…), en compagnie de la recycleie Le Repair, basée à Pleyber-Christ. « Et on travaille aussi à la conception avec Roold, atelier basé à Saint-Thégonnec, qui récupère des vélos hors d’usage et réutilise les cadres pour en construire de nouveaux », développe Clément.

Avant de se lancer sur les routes du secteur de Morlaix avec leurs frites et autres fricadelles, Clément et Léa ont lancé un financement participatif sur le site breton Kengo. Objectif : collecter des fonds pour le démarrage de leur activité, prévue pour décembre : achat et montage du châssis de la carriole, achat des matériaux pour la fabrication, aménagement de l’espace….

Pour apporter sa pierre (ou sa patate) à l’édifice (ou à la friterie), c’est par ici : https://kengo.bzh/projet/4762/on-perd-pas-lnord




L’idée sortie. L’éco-habitat ouvre ses portes

Ce week-end ont lieu les désormais traditionnelles « portes-ouvertes » du réseau Approche Eco-Habitat. Au programme de cette treizième édition, 29 réalisations en habitat écologique, à découvrir dans le Finistère et les Côtes-d’Armor.

Approche Eco-Habitat est un réseau breton fédérant plus de 100 adhérents, professionnels, citoyens, ou élus, tous engagés dans une démarche d’habitat durable. L’association a pour objet de « Promouvoir un habitat, des lieux de vie et de travail sains, économes en ressources, matériaux et énergie, respectueux de l’environnement, de la culture et des générations futures ». Elle organise pour cela des formations, conférences, ateliers, cafés-débats, speed-meeting de l’habitat écologique…et une opération portes-ouvertes annuelles.

L’édition 2024 de ces portes-ouvertes a lieu ce week-end. Au programme : pas moins de 29 réalisations à visiter, autour des thèmes du neuf, de la rénovation, de l’agrandissement, de l’aménagement intérieur, du patrimoine, de la construction bois…On pourra par exemple découvrir une rénovation thermique à Ploumoguer (29), une extension bois sur deux niveaux à Plouzané (29), un assainissement par phytoépuration à Douarnenez (29), la réhabilitation d’une ancienne ferme à Plouha (22)…Toutes les visites seront l’’occasion d’échanger avec les propriétaires et les professionnels, artisans et concepteurs, qui sont intervenus sur les chantiers.

Plus d’infos : https://www.approche-ecohabitat.org/portes-ouvertes-2024/




« Argoat », un documentaire sur la faune de la Bretagne des terres

Vincent Rannou est un photographe originaire du Faouet dans le Morbihan, spécialisé dans la photo sauvage animalière. C’est en 2017 qu’il découvre, initié par son frère, ce qui deviendra sa passion : saisir les animaux sur pellicule. En 2021, il sort son premier livre de photos, intitulé « Connexion sauvage ». L’année suivante, il se lance dans une réédition de l’ouvrage, et dans la réalisation d’un long-métrage documentaire du même nom.

Son nouveau film, « Argoat », est projeté dans les salles bretonnes à l’occasion d’une tournée d’avant-première. Avec ce documentaire, on embarque avec le photographe pour découvrir la faune de « l’argoat », la Bretagne des terres.

Issu d’un travail de deux ans, ce documentaire nous permet de suivre Vincent Rannou dans sa quête de photo des animaux sauvages, en Bretagne, et plus précisément dans les terres, ce qu’on nomme « l’argoat », par opposition à « l’armor », les côtes. Armé de sa tenue de camouflage et de divers dispositifs lui permettant de se cacher, il reste ainsi de longue heures à attendre le passage d’animaux sauvages. On découvre alors des ragondins, des oiseaux, des canards, des foulques, des hérons…dans les marais de Bretagne intérieure. Mais aussi des rapaces, des chevreuils, des cerfs, des renards, des blaireaux…et des pics noirs, dans les forêts. Les insectes se dévoilent aussi sous l’objectif du photographe. C’est toute une faune du quotidien qui se dévoile grâce aux superbes images du film, parfois prises de nuit grâce à des pièges photos disposés dans des endroits stratégiques. Une séquence est particulièrement marquante : celle du brame du cerf, on l’on observe dans la semi-obscurité ces animaux pousser des cris rauques impressionnant, pour attirer l’attention des femelles et défier les autres mâles. Une ambiance magique…

Le film « Argoat » de Vincent Rannou est visible en avant-première dans de nombreuses salles bretonnes, tout au long de cette fin d’année 2024 : en Ille-Et-Vilaine fin octobre, dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor ensuite. Pour les Finistérien.ne.s, ne ratez pas la séance du 2 novembre au cinéma le Bretagne à Saint-Renan ! D’autres dates suivront début 2025.

Plus d’infos : https://an-aer.bzh/




« La nuit des dragons », à la recherche des salamandres en Bretagne

Cet automne, on part à la recherche des salamandres, avec « La nuit des dragons » ! L’animal, espèce protégée, mérite toute notre attention, car son habitat est menacé. Dans le cadre de l’Observatoire Herpétologique de Bretagne, animé par Bretagne Vivante et Vivarmor, on peut collaborer à cette grande opération de science participative, et ainsi contribuer à mieux connaître cette espèce.

Salamandra Salamandra, alias la salamandre. Cet animal est une espèce d’urodèle, comme les tritons, qui ont eu aussi la particularité de garder leur queue à l’âge adulte. Les salamandres tachetées sont facilement reconnaissables à leur couleur noire et jaune. On les trouve dans toute la France. Elle aime les sous bois, les massifs forestiers, les landes, le bocage, là où il y a des points d’eau et des cachettes humides. La journée, elle reste discrète, préférant sortir la nuit. Elle se nourrit de cloportes, de vers luisants, ou encore d’araignées.

Elle n’a pas de prédateur. Son ennemi est l’homme. Car celui-ci dégrade son habitat (disparition des zones humides, des haies…). Le trafic routier est également l’une des principales menaces qui pèse sur la salamandre. L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a d’ailleurs évalué la salamandre tachetée comme étant une espèce « en régression ».

Dans le cadre de l’Observatoire Herpétologique de Bretagne, Bretagne Vivante, Viv’Armor et l’URCPIE (Union Régionale des CPIE, Centre Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) ont lancé « La nuit des dragons ». Objectif de cette opération de science participative, qui se déroule de septembre à fin novembre : repérer les salamandres près de chez soi, sur un parcours établi, la nuit, afin « d’estimer les tendances temporelles (occurrence et abondance) des populations de salamandre tachetée », précise l’association Bretagne Vivante sur son site. « Cette connaissance permettra d’identifier les facteurs qui influencent le statut des populations, et donc de proposer des mesures adaptées afin de renforcer leur protection. »

Le protocole est simple, tout le monde peut y participer : Il suffit de s’inscrire via un bulletin à envoyer à la Société Herpétologique de France par mail, de télécharger le protocole, de choisir ensuite un parcours en 10 et 1000 mètres (chemin forestier, bord de ruisseau, jardin, chemins bocagers…) où l’on est susceptible de trouver des salamandres, et de faire au moins en automne le trajet pendant 30 minutes maximum, à marche ralentie, dans des conditions météo favorables, en comptant toutes les salamandres vues. Les observations seront ensuite envoyées via la fiche « sur le terrain ».

Mais attention ! Les salamandres étant une espèce protégée, il est interdit de les manipuler et de les capturer. Il faut seulement les observer !

Plus d’infos ici : https://www.mce-info.org/la-nuit-des-dragons-avec-bretagne-vivante/




Ehop, on partage ses trajets en voiture en Bretagne

Connaissez-vous « l’autosolisme » ? D’après le dictionnaire en ligne Wiktionnary, c’est « le fait de circuler seul dans une automobile ». Selon les chiffres du dernier Baromètre Vinci Autoroutes, ce sont ainsi de 86 % des conducteurs et conductrices français.e.s qui utilisent seul.e.s leur voiture le matin aux heures de pointe. 100 voitures sur la route ne transporteraient en réalité que…106 personnes ! En matière de covoiturage, les progrès sont encourageants, notamment en Bretagne, mais il y a encore à faire !

C’est là qu’intervient l’association Ehop. Basée à Rennes, cette structure régionale souhaite « mailler tout le territoire breton, pour que le covoiturage devienne un automatisme », explique Emma Le Borgne, salariée de l’association, rencontrée sur le Forum Seisme à Rennes.

Pour cela, Ehop met en place des partenariats avec des collectivités locales bretonnes, notamment des communautés de communes, ce qui leur permet de trouver de nouvelles solutions pour améliorer la mobilité sur leurs territoires. Mais également avec des entreprises, par exemple dans le secteur de l’agroalimentaire « qui sont souvent situées en milieu rural, et donc compliqué pour un accès en transport en commun, ce qui peut freiner les embauches pour les personnes non véhiculées », explique Emma.

L’association a donc créé des outils, comme « Ehop Solidaires », qui existe depuis 2017. Ce service permet de mettre en relation des personnes en recherche d’une solution de déplacement pour accéder à une mission et une formation, et d’autres qui disposent de place dans leur véhicule. Le tout par téléphone, pour celles et ceux qui souffrent de difficultés avec l’usage du numérique. « On peut aussi se transformer en guichet de la mobilité », précise Emma, qui travaille pour ce service. « On peut jouer le rôle de prescripteur, et on travaille aussi en lien avec les acteurs de l’insertion qui accompagne les demandeurs et demandeuses, comme par exemple la Mission Locale ».

Pour les petits déplacements ponctuels « de proximité » (médecin, coiffeurs, courses…) « Ehop près de chez moi » a été mis en place, sur trois collectivités pilotes au départ (Concarneau Cornouaille Agglomération, Bretagne Romantique, et Ploërmel Communauté). Là aussi, on peut appeler l’association pour trouver un trajet, ou aller sur le site OuestGo, plateforme publique et mutualisée dans le Grand Ouest, qui ne prend pas de commissions, et qui est partenaire de Ehop. De quoi se lancer dans le partage de trajets en voiture, même pour les adeptes les plus fidèles de l’autosolisme. Un geste loin d’être anodin quand on sait que la pollution de l’air, issue de l’utilisation des voitures, fait encore entre 40 000 et 48 000 morts par an….

Plus d’infos

https://ehop.bzh