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Samedi et dimanche, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin !

Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor), en partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux dans la région.L’opération est aussi déclinée dans la France entière, grâce à la LPO et au Muséum National d’Histoire Naturelle.

 

« Le comptage des oiseaux des jardins est une opération nationale qui  vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver.

Cette opération de sciences participatives se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période. », peut-on lire sur le site de Bretagne Vivante.

 

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Des ressources illustrées sont également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux.

Une fois les volatiles observés, plusieurs possibilités pour renvoyer les résultats :

Soit directement en ligne sur le site de Bretagne Vivante

Soit par mail à enquetes-geoca@orange.fr

Soit par courrier postal : Geoca, Espace Keraïa, 18c Rue du Sabot, 22440 Ploufragan

L’an dernier, ce sont 5836 personnes qui ont participé à ce grand comptage en Bretagne. C’est le rouge-gorge familier qui se retrouve en haut du podium en terme de fréquence, suivi par la mésange charbonnière. Concernant l’abondance, c’est le moineau domestique qui est le vainqueur. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

 

Plus d’infos

https://www.geoca.fr/

https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Les-29-et-30-janvier-comptez-les-oiseaux-des-jardins-en-Bretagne-et-Loire-Atlantique-!




La recette. Soupe de rutabaga à l’ail rôti

Le rutabaga est un légumes-racine, classé encore bien souvent dans la catégorie des « légumes anciens ». Il a été particulièrement consommé pendant la seconde guerre mondiale. Riche en fibres, potassium et vitamine C, il est aussi diurétique. On peut le manger cru ou cuit, en automne ou en hiver. Voilà justement une recette de soupe pour se réchauffer, qui mêle rutabaga, ail, carottes et thym.

 

Ingrédients pour 6 personnes

  • 1 c. soupe d’huile d’olive
  • 4 gousses d’ail
  • 3 belles branches de thym frais
  • 700 g de rutabaga
  • 600 g de carottes
  • 750 ml de bouillon de légumes
  • 250 ml de lait
  • 400 g de haricots blancs cuits
  • 1 pincée de sel

Préparation

Préparer les ingrédients. Peler et émincer finement l’ail. Éplucher les légumes et les couper en morceaux de la taille d’une bouchée (environ 1 cm d’épaisseur). Laver le thym. Rincer et égoutter les haricots.

Chauffer doucement l’huile dans une grande casserole et y faire fondre l’ail, avec une pincée de sel. Ajouter le rutabaga, les carottes et 2 branches de thym. Faire revenir une minute, sans brûler l’ail.

Ajouter le bouillon et le lait, porter à ébullition, puis laisser mijoter doucement et à couvert pendant 20 à 30 minutes. Les légumes doivent être tendres sans tomber en purée.

Ajouter enfin les haricots pour les réchauffer 3 minutes. Retirer les branches de thym. Goûter, ajuster l’assaisonnement

Servir très chaud et saupoudrer du reste de thym.




Une formation en ligne pour jardiner avec le vivant

La Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) de Rennes lance, en compagnie de Bretagne Vivante, Eau et Rivière de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, un Mooc (formation en ligne gratuite) sur le jardinage au naturel, baptisé « Jardiner avec le vivant ». Dès le mois de mars et durant six semaines, les participant.e.s pourront retrouver des contenus théoriques et pratiques, afin de changer de regard sur leur lien avec la nature et apprendre comment fonctionne un jardin et prendre soin du vivant dans celui-ci. Un financement participatif est lancé pour aider au soutien du projet.

29. C’est le nombre d’associations de consommateurs et de défense de l’environnement fédérées par la Maison de la Consommation et de l’Environnement. Basée à Rennes, celle-ci œuvre depuis 1983 à développer des missions autour de trois axes : le service aux associations, l’information du public et des professionnels sur les sujets liés à la consommation, l’environnement, le cadre de vie…et l’action collective. Dans le cadre d’un programme d’action en cours baptisé « NATURES » (Nos Actions pour des Territoires aux Usagers Respectueux de l’Environnement et de la Santé », la MCE s’est associé avec Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, pour proposer un Mooc « Jardiner avec le vivant ».

Un Mooc (Massive Online Open Courses) est un cours ou une formation en ligne ouverts à toutes et tous, gratuits (en général), interactifs et collaboratifs, qui se déroule sur une période précise, et permettant à un grand nombre de personnes de se connecter Les premiers Moocs ont été initiés par les grandes universités américaines (Standfort, MIT…) à la fin des années 2000. En 2018, 20 millions de personnes s’étaient inscrits à au moins un Mooc dans le monde.

Un mooc en six modules sur six semaines

Le Mooc « Jardiner avec le vivant » a pour objectif de « découvrir le jardinage au naturel, comprendre le fonctionnement biologique d’un jardin, apprendre à connaître et à tenir compte de la biodiversité, et acquérir des techniques naturelles et des connaissances naturalistes et écologiques », selon la MCE. Destiné au grand public, sans pré-requis nécessaire, il comprendra six modules, et se déroulera sur six semaines, à partir de mars 2022. Contenus théoriques et contenus pratiques alterneront, avec notamment un exercice de réalisation d’un diagnostic du jardin. 18 vidéos seront aussi à visionner, réalisées avec des experts.

Le Mooc sera hébergé sur la plateforme Tela Formation, issue de l’association spécialisée dans la création de moocs collaboratifs Tela Botanica, qui accompagne aussi la Mce et les autres associations dans la réalisation du projet.

Un financement participatif est actuellement en cours sur la plateforme HelloAsso, avec pour objectif 10 000 euros. La cagnotte servira à « accompagner les dernières phases de travail et de diffusion du Mooc », peut-on lire sur la page internet dédiée. Pour y participer, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/maison-de-la-consommation-et-de-l-environnement/collectes/soutenez-le-mooc-jardiner-avec-le-vivant




Le Lieu-Dit à Brest, un collectif des possibles pour les transitions

A Brest, dix associations et une coopérative se sont regroupées pour former Le Lieu-Dit, un collectif qui sensibilise le public aux transitions avec des outils innovants comme une « caravane des possibles » itinérante et une animation « la fresque des possibles ». Le collectif porte un projet de tiers-lieu sur le territoire. Il propose également des conseils et prestations aux entreprises, notamment dans le cadre de la RSE.

Le Lieu-Dit a été créé en 2015. Depuis maintenant six ans, ce collectif d’associations brestoises rejoint par une coopérative mène des projets coopératifs autour des transitions et de l’économie sociale et solidaire. « Il fédère aujourd’hui dix structures », précise Elena Kerrain, coordinatrice du collectif, « On y trouve l’Adess du Pays de Brest, la recyclerie Un Peu d’R, Vert Le Jardin, Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), Les Partageurs, le Collectif pour une Transition Citoyenne, la monnaie locale Heol, MadaBrest, La coopérative d’activité et d’emploi Chrysaliade,Les Petits Débrouillards et le Fablab Les Fabriques du Ponant », détaille-t-elle. Le Lieu-Dit est devenu aussi un PTCE, un Pôle Territorial de Coopération Economique (comme c’est le cas également pour le Bois du Barde à Mellionnec dans les Côtes d’Armor, ndlr). « L’idée, c’est de travailler ensemble autour des transitions, sur des thématiques comme le réemploi, l’agriculture, la consommation locale, les circuits-courts…qui sont le cœur d’action des structures du collectif », explique Elena.

Le Lieu-Dit, qui veut être un pôle-ressources autour des transitions, a été aussi lauréat de l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) « Fabrique de territoire », qui vise à soutenir l’émergence et le fonctionnement de tiers-lieux. En attendant la création d’un lieu physique, le Lieu Dit est en train de développer un tiers-lieu mobile, baptisé « La caravane des possibles ». « C’est aussi un outil d’animation territoriale », souligne Olivier Béon, salarié du Lieu-Dit, et chargé plus spécifiquement de la création de prestations « éco-responsables » à destination d’entreprises, une autre des actions du collectif. Car chaque structure membre a sa spécialité, et peut apporter ses compétences pour proposer des services et prestations aux entreprises du secteur, en lien avec la RSE. « On peut proposer par exemple des cafés mobilités avec l’association Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), des ateliers autour de la bicyclette, du compostage avec Vert Le Jardin, du conseil sur les déplacements, le réemploi, les déchets », détaille Olivier Béon.

Autre outil développés par le Lieu Dit : la Fresque des Possibles. Sur un modèle similaire à la célèbre Fresque du Climat, il vise à « échanger autour de la transition avec bienveillance, autour de thématiques telles que se déplacer, s’équiper, se nourrir, travailler. C’est un support qui permet aux participants d’échanger entre eux et d’identifier des acteurs locaux qui peuvent répondre à leurs besoins », souligne Elena. Une fresque qui aide aussi à « montrer que les transitions écologiques permettent d’avoir une meilleure qualité de vie », et qui sera déclinable sur d’autres territoires de Bretagne, et pourquoi pas de France, à partir de cette année 2022.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/LieuDitBrest/




« Au delà des clôtures » : « Montrer que la transition vers d’autres systèmes agricoles est possible »

Dans le cadre du festival Alimenterre, le film « Au delà des clôtures » est projeté auprès du grand public et de scolaires. Ce documentaire met en lumière des agriculteurs qui ont choisi de changer leurs pratiques et d’adopter des systèmes plus respectueux de l’environnement et leur garantissant une meilleure autonomie. Rencontre avec Séverine Duchêne, co-réalisatrice du documentaire, et Nicolas Finot, fils d’un des agriculteurs et protagoniste lui aussi du film, tous deux de passage au lycée agricole de Suscinio-Morlaix pour une projection-discussion avec les élèves de 1ère STAV.

Pourquoi avoir voulu réaliser un film documentaire ?

Séverine : Avec Mathieu, le co-réalisateur, nous étions étudiants tous les deux à Agro Paris Tech, en agronomie. Tout au long de nos études, on ne voyait que les systèmes classiques d’élevages. Grâce à des rencontres, nous avons découvert des solutions plus économes et autonomes, comme les systèmes herbagers. Pourquoi ceux-ci ne sont pas plus répandus ? Quels sont les freins à leur mise en place et leur développement ? C’est pour répondre à ces questions que nous avons voulu faire un film pour aller à la rencontre d’éleveurs qui étaient en transition dans leurs pratiques, et qui soit visible aussi bien par des personnes du monde agricole que des gens plus éloignés.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Séverine : Nous avons fait une année de césure durant nos études pour le réaliser, entre le master 1 et le master 2, en 2020. Nous étions autonomes dans la recherche des témoignages des agriculteurs, sur plusieurs territoires français, qui ont tous répondus à un appel que nous avions lancé sur Facebook. On a aussi été accompagnés par une chef-opéatrice professionnelle, Cassiana. Le tournage a duré un mois et demi, dans trois fermes. Mathieu et moi avons passé 10 jours avec les agriculteurs avant le tournage, pour le préparer.

Quel est l’objectif du film ?

Séverine : Avec « Au delà des clôtures », nous avons voulu mettre en avant d’autres systèmes de production et montrer que la transition vers ceux-ci était possible. Pas forcément facile, mais en tout cas faisable. Le tout en restant le plus neutre possible. Il n’y a pas de voix off, nous voulions laisser les éleveurs parler. Dans les histoires que nous montrons, ils ont du repenser leur façon de produire, de s’organiser, remettre en question leur façon de pratiquer leur activité agricole. Ils étaient à fond dans leur exploitation, et se sont dit à un moment « Peut-être qu’on est allés au bout du système, socialement et économiquement on va dans le mur ». On voulait montrer ces témoignages forts, et courageux, car il en faut du courage pour oser se remettre en cause.

Nicolas et Séverine

Le film présente la mise en place de systèmes herbagers, pas toujours évidents à mettre en place. Qu’est-ce-qui est plus compliqué pour les éleveurs avec ce type de démarche ?

Nicolas : Dans le système classique, on sait chaque jour ce qu’on va donner aux vaches. Avec l’herbe, c’est plus aléatoire, il n’y a de rythme donné, surtout au début. Il faut gérer la pousse, les stocks, les surfaces dont on a besoin, convertir des terres… Ca oblige à tout repenser. Et la transition en herbager entraîne au début plus de dépenses, et une production moindre. Psychologiquement, ça peut être dur pour l’agriculteur, ça peut faire peur. Souvent, le passage à ce type de système se fait à cause d’un élément déclencheur, comme par exemple une crise ou le départ d’un associé, comme c’est le cas pour la ferme de mon père et mon oncle.

Qu’avez-vous retiré de la réalisation et de la participation à ce documentaire ?

Séverine : J’ai beaucoup appris sur de nouvelles pratiques agricoles, sur le côté technique de l’élevage, sur la gestion d’une ferme. Les systèmes herbagers présentent plusieurs intérêts, notamment sur le plan économique, sur l’autonomie, sur la préservation de la biodiversité, la lutte contre l’érosion des sols, le stockage du carbone… J’ai aussi bien sûr découvert le domaine de l’audiovisuel, que je ne connaissais pas. Sans oublier le côté humain qui a été très important : les témoignages ont été très forts, touchants.

Nicolas : J’ai pris conscience du courage qu’il a fallu à mon père et mon oncle pour changer leurs pratiques et passer sur un nouveau système. Je me suis rendu compte que c’était important de garder l’esprit ouvert, de se tenir au courant des différentes évolutions, pour changer de manière positive.


« Au délà des clôtures », trois histoires de changement sur trois territoires

Le documentaire fait la part-belle aux témoignages. On fait connaissance avec Olivier et Patrick, deux frères installés en Haute-Marne, Paul et Margaux, qui élèvent des vaches laitières dans le Maine-et-Loire, et Romain, installé en bio, qui reprend la ferme de son père dans le Finistère. Trois histoires de familles comme on voit beaucoup en milieu agricole. Mais ici, l’accent est mis sur leur cheminement, leur transition vers des systèmes plus autonomes et respectueux des animaux, des hommes et de l’environnement. Ils abordent sans détour leurs doutes, leurs difficultés, mais aussi leur prise de conscience qu’il est possible « de faire autrement ». Sans voix off, c’est leur parole qui est mise à l’honneur. Un film optimiste, joliment réalisé, qui nous fait mieux comprendre comment fonctionne le système classique, ses limites, et ce qu’il est possible de changer pour aller vers du mieux. Du mieux à la fois pour la planète, mais aussi pour les éleveurs.


Les projections :

Vendredi 12 novembre à Quévert (22), bar Kenvad à 20h

Jeudi 18 novembre aux Portes du Coglais (35), Centre Culturel, à 20h

Le mercredi 24 novembre à Chateaubourg (35), cinéma Etoiles à 20h30

Le jeudi 25 novembre, A Acigné (35), cinéma Le Foyer à 20h30

Plus d’infos :https://www.facebook.com/DeTERREmines




A Locoal-Mendon, un éco-hameau pour reprendre « demain en main »

« Demain en main », c’est le nom d’un projet collectif porté par des citoyens, basé à Locoal-Mendon (56), dans le hameau de Keruzerh, non loin de la Ria d’Etel. Objectif : « créer un écosystème mêlant activités économiques et habitat », un éco-hameau, lieu de vie et de travail, acteur des transitions écologiques et ouvert sur l’ extérieur.

C’est à Local-Mendon, petite commune du Morbihan située non loin de la Ria d’Etel qu’une aventure collective a choisi de s’enraciner. Le projet « Demain en main » et ses petites mains se sont établis au lieu-dit Keruzerh. Un petit paradis niché dans la verdure où l’on trouve quatre bâtiments, un hangar, un four à pain, dix hectares de terres agricoles et dix hectares de bois et forêts. Objectif : la réalisation d’un écosystème complet de village rural, intégrant habitat et activités économiques. « C’est à la fois un lieu d’habitation, un lieu d’activité, et aussi d’échanges avec l’extérieur », explique Antonin, l’un des habitants.

Le projet a germé fin 2016. Deux frères, Fanch et Julien, souhaitent lancer un projet d’éco-lieu, entre Vannes et Lorient. Ils lancent alors un appel via les réseaux sociaux, afin de constituer un collectif. « Une soixantaine de personnes se sont montrées intéressées, ont participé aux différentes réunions, et un noyau dur de 6 personnes s’est constitué », raconte Antonin. Durant les six premiers mois, le travail a consisté à définir le mode de gouvernance et des valeurs communes. Les recherches sur le lieu ont porté leurs fruits en 2018 : le groupe découvre le hameau de Keruzerh, que souhaite céder Anne-Marie, la propriétaire, qui avait rénové l’endroit durant 20 ans et en avait fait un ensemble de gîtes écologiques. Et c’est depuis début 2021 que Keruzerh appartient à la Scic créée par le collectif.

Aujourd’hui, Anne-Marie a rejoint le petit groupe, intergénérationnel, constitué de neuf personnes, sur trois foyers, tous dans des habitats écologiques. A terme, une vingtaine de personnes habiteront le lieu (qui affiche d’ores et déjà complet!).

Actuellement, Demain en Main, qui appartient au réseau des Oasis, développe plusieurs activités : agricoles (maraîchage bio, élevage de brebis…), habitat, formations (permaculture, sculpture sur bois)…et projette de développer la partie « accueil », avec notamment la création d’une auberge pour 2022.

Plusieurs structures juridiques ont été créés afin de faire vivre le projet : une scic, qui a acquis le lieu, une Scop agricole qui encadre les activités agricoles, une coopérative d’habitants et une association. Comptant « 150 membres en 2019 » d’après Antonin, elle porte les différentes animations organisées sur le lieu, comme « l’opération participative « Jus de pommes », ou encore une séance d’initiation à la taille des fruitiers », précise-t-il. En 2020, une grande campagne de financement participatif a été organisée, permettant de recueillir 240 0000 euros, afin d’alimenter la Scic. « Nous recherchons encore des investisseurs pour prendre des parts dans la société », explique Antonin. S’il n’est plus possible d’habiter à Keruzerh, on peut encore participer au projet d’une façon différente, que ce soit financièrement ou en étant membre de l’association !

https://demainenmain.fr/

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