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Le porc sur paille, une alternative écologiquement responsable

Norbert Lesné est installé à Plélo (22) et élève depuis 2010 des porcs sur paille. Membre de la filière « Porcs authentiques élevés sur paille », initiée par le Réseau Cohérence, il a reçu dans son exploitation une classe de première STAV du Lycée agricole de Suscinio (29) pour présenter son mode de production.

En Bretagne, la production porcine, après avoir connu une forte industrialisation, est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Algues vertes, revenus faible des producteurs, défiance vis à vis des abattoirs, prise de conscience du mal être animal…sont autant de problématiques qui questionnent le mode de production intensif et hors-sol. Depuis ses débuts, le réseau Cohérence, qui fédère plus d’une centaine d’adhérents (associations, syndicats, particuliers…), accompagne un collectif d’éleveurs de porcs sur paille, labellisés « Porcs Durables ». Une filière a été co-construite, regroupant éleveurs et bouchers, et baptisée « Porcs authentiques élevés sur paille ».

C’est chez l’un de ces éleveurs, Norbert Lesné, basé à Plélo (22), qu’une classe de 1e STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) du Lycée Agricole de Suscinio s’est rendue, afin de découvrir comment élever des porcs de façon plus durable.

Pierre Le Roux, chargée de mission « porcs sur paille », a d’abord rappelé les grandes lignes du label « Porcs Durables » : pour se faire certifier, les éleveurs doivent respecter un cahier des charges stipulant entre autre une utilisation de paille, une alimentation sans OGM ni antibiotique (sauf à titre curatif), et enrichie en lin, le tout dans une exploitation à taille humaine. L’apport de l’azote dans l’épandage doit également être limité afin d’éviter la pollution de l’eau (140 unités d’azote/hectare contre 170 unités dans la réglementation). Cette certification est également participative : les consommateurs et consommatrices sont invitée.e.s à y prendre part, via des sessions spéciales.

Norbert Lesné est installé depuis 2010. Il élève 400 porcs par an, sur paille. « Je suis à la fois naisseur et engraisseur », explique-t-il. « Tous les cochons nés ici sont engraissés ici ». Il élève des naisseurs et reproducteurs, à savoir 20 truies et un verrat, et gère la gestation et la mise bas des porcelets. Dans son élevage, Norbert ne coupe pas les queues des cochons, pratique très répandue dans les élevages intensifs pour éviter qu’ils ne mordent celle de leur congénère. « J’essaie de favoriser le bien-être animal, c’est important », souligne l’éleveur.

Pour l’alimentation de ces bêtes, dont la production est labellisée Label Rouge et Bleu Blanc Coeur, Norbert Lesné essaie d’être autonome au maximum. Celle-ci est fabriquée sur place, à partir de 70% de produits issus de son exploitation, cultivés sur ses 32 hectares de terre. « Je nourris les porcs avec un mélange d’orge, avoine, blé et pois pour 70%, auquel j’ajoute un complément alimentaire pour 30% », précise-t-il. « Je ne suis pas en bio, mais j’essaie d’être au maximum autonome et d’avoir un faible impact en terme de CO2 », poursuit-il.

La viande issue des bêtes que Norbert Lesné élève est vendue ensuite à des bouchers, dans une zone allant de Plestin-Les-Grèves à Saint-Caast-Le-Guildo, toujours dans les Côtes-d’Armor. Comme quatre autres éleveurs, il fait partie de la filière « Porcs authentiques sur paille », qui promeut le circuit court, de meilleurs prix pour les producteurs et une meilleure valorisation de leur production, un mieux-être pour l’animal et une réduction du volume d’azote issu des élevages.

Afin de donner envie aux potentiel.le.s futur.e.s éleveur.euse.s, le réseau Cohérence va publier une fiche avec un réflérentiel pour informer sur ce mode de production porcin plus durable, d’ici la fin de l’année. De quoi donner peut-être envie aux élèves de Suscinio qui souhaitent s’installer plus tard, en plus de la visite, d’adopter la paille…

 

Plus d’infos

https://www.porc-authentique.com

 




Relevez le défi de la transition au sein de votre foyer sur La Roche-Aux-Fées Communauté (35)

Le Réseau Cohérence et La Roche-Aux-Fées-Communauté proposent aux habitant.e.s de participer à un projet baptisé « Sur les chemins de transition ». Durant cinq mois, vingt foyers seront accompagnés individuellement et collectivement afin de changer et/ou renforcer leurs pratiques du quotidien en faveur des transitions, dans les domaines de l’alimentation, du logement, de l’énergie, de la mobilité, de la biodiversité, de la solidarité… 

« Sur le chemin de la transition », c’est le nom du projet qui est proposé aux habitant.e.s de la Roche Aux Fées Communauté, regroupant seize communes au Sud-Est de l’Ille-Et-Vilaine (Amanlis, Arbrissel, Boistrudan, Brie, Chelun, Coësmes, Eancé, Essé, Forges-La-Forêt, Janzé, Marcillé-Robert, Martigné-Ferchaud, Retiers, Saint-Colombe, Le-Theil-De-Bretagne, Thourie). La collectivité et le Réseau Cohérence proposent ainsi aux citoyens du territoire de rejoindre un collectif d ‘une vingtaine d’habitant.e.s afin de participer à ce « défi des familles en transition ». Un projet qui prend place parmi un panel d’actions mises en place par La Roche aux Fées Communauté, dans le cadre de l’appel à projets régional « Mobilisons les bretons pour la transition ». « Vingt foyers vont être accompagnés », explique Solenne Boiziau, chargée de mission transition écologique et solidaire au sein du Réseau Cohérence. Durant cinq mois, à partir de mars, les habitant.e.s auront droit à des actions individuelles, afin de faire un points sur sa situation, « à l’aide d’un outil développé par Cohérence et baptisé l’Agenda des Transitions », précise Solenne.

Des temps collectifs seront ainsi proposés, comme par exemple des ateliers, des visites, des conférences…

Un programme encore « en construction, qui se fera en fonction des besoins et envies du groupe », selon la chargée de mission. Le tout « dans une démarche de bienveillance », afin « de s’entraider et de partager ». C’est dans cet esprit que c’est ainsi engagée Bénédicte Tourneux, habitante de Janzé. Fondatrice de l’association « Les Colibiris de la Roche Aux Fées Communautée, elle participe au défi pour « rencontrer des gens qui ont la même sensibilité, voir ce qu’ils font de plus, de moins, le collectif permet également de se sentir moins seule et de se remotiver ». Elle poursuit, « j’ai envie d’apprendre à faire mes produits ménagers et à trouver des solutions en matière de transport, parfois contraignant. »

Même son de cloche pour Hajar Bequet, qui vit à Amanlis. Elle est consultante en permaculture humaine en entreprise, et les accompagne à mettre en place une gouvernance collective. Hajar et sa famille font déjà des choses : côté jardin, le composteur et le poulailler faits maison permettent de réduire considérablement les déchets, et en plus de profiter d’œufs frais et également d’un potager. Ils tentent de consommer local au maximum, en se rendant sur le marché, auprès des producteurs locaux. Ils ont également fabriqué une réserve d’eau bénéficiant aux animaux et aux plantes. Ils font le tri, essayent de réduire leur consommation d’eau, mais il y a encore des améliorations à faire de ce côté-là… C’est donc pour en apprendre d’avantage que Hajar rejoint la démarche « Sur le chemin des transitions. » Via ce projet, elle et sa famille souhaitent apprendre pour « améliorer leur responsabilité, pérenniser leurs actions du quotidien pour que ça devienne des réflexes ». Habitant à la campagne, la mobilité est au cœur de leur problématique. Ils se demandent également « comment limiter la consommation d’eau, et comment réduire encore plus les déchets. »

La participation au défi « sur le chemin de la transition » est gratuite. Il reste encore des places, en particulier pour les habitant.e.s de « Forges, Martigné, Chelun, Sainte-Colombe, Coesme, Thourie, Arbrissel et Marcillé », souligne Solenne.

Pour plus d »infos et inscriptions : https://www.rafcom.bzh/actualites/sur-le-chemin-des-transitions-relevez-le-defi




Norzh, un éco-gîte d’étape qui veut s’ancrer à Plouguerneau (29)

A Lilia-Plouguerneau (29), dans le pays des Abers, l’éco-gite d’étape Norzh s’apprête à ouvrir ses portes ce printemps. Imaginé et conçu de façon écologique, le lieu veut aussi être un acteur engagé sur son territoire, et un créateur de liens entre touristes et habitants. Il fait partie des projets incubés au sein de la promotion en cours du Tag29. Et fait partie des cinq lauréats bretons retenus dans le cadre de l’appel à projets « Slow Tourisme » lancé par l’Etat.

Audrey Cousquer et son conjoint sont installés à Lilia, sur la commune de Plouguerneau. Il y a 10 ans, ils ont rénové une petite maison avec des matériaux et techniques écologiques, dans laquelle ils ont habités jusqu’à la naissance de leurs enfants. Leur logement devenu trop étroit, ils déménagent à côté et transforment la petite maison en « éco-gîte. ». « Nous voulions proposer un lieu pour les personnes recherchant un endroit réalisé avec des matériaux biosourcés et des énergies renouvelables », souligne Audrey.

Une poignée d’années plus tard, un terrain se libère près de la maison. L’occasion pour le couple de poursuivre l’aventure de l’accueil touristique écologique. Ils l’achètent et décident d’y ériger un nouveau gîte, dédié cette fois à l’itinérance, et qui peut aussi accueillir des personnes à mobilité réduite, car labellisé Tourisme et Handicap. « Cela répond à une demande », explique Audrey. Concrètement, le logement sera imaginé comme « un refuge de montagne, avec des pièces à partager, comme le séjour ou la cuisine », précise la jeune femme. « Mais il n’y aura pas de dortoir, cela ne correspond plus aux envies d’aujourd’hui ». A la place, on y trouvera des cabines individuelles, comprenant de une à quatre bannettes. Le lieu sera également adapté pour l’accueil des vélos et des tentes.

Du côté de la construction, le matériau privilégié est le bois, « du pin douglas », précise Audrey. La toiture bi-pente est en ardoise, et un porche aura un toit végétalisé. L’isolation est en fibre de bois, les sols en joncs et en bois brut qui va être huilé. Du côté de l’énergie, on y trouvera un poêle à granulé, et l’eau sera chauffée grâce au soleil. L’idée à l’intérieur du logement, est d’être « Dans une découverte sensible de l’estran, via une architecture écologique et iodée, grâce notamment aux cartes marines présentes sur les murs, aux hublots, ainsi qu’au filets de catamarans qui font mezzanine », détaille Audrey.

L’éco-gîte Norzh, qui se définit comme un « tiers-lieu écotouristique » veut aussi être un support pour accueillir du coworking, ainsi que des activités proposées par des associations locales. « On veut permettre une interconnaissance entre les touristes et les habitants. Par la suite, on espère pouvoir accueillir des prestataires et pouvoir proposer des animations autour de l’écologie, du milieu marin, de la langue bretonne… », commente Audrey, qui a par ailleurs intégré la promotion en cours de l’incubateur Tag29. « On veut vraiment faire de Norzh un acteur du tourisme durable, qui s’inscrit dans le territoire », conclut la jeune femme, qui prévoit l’ouverture du gîte au printemps.




Avec Fréquence grenouille, partez à la découverte des zones humides et de leur biodiversité

Du 1 er mars au 31 mai 2022, le grand public et les scolaires sont invités à découvrir les zones humides et les batraciens par le biais d’activités variées, dans le cadre de l’opération nationale de sensibilisation à la préservation des zones humides : Fréquence Grenouille.

Fréquence Grenouille, c’est le nom d’une opération née il y a maintenant 28 ans en Champagne-Ardenne. A l’époque, le Conservatoire des Espaces Naturels de la Région invitait les habitant.e.s à appeler pour signaler leurs observations de lieux de migration des amphibiens sur les routes du territoire. Un an plus tard, grâce à France Culture, l’opération prend une dimension nationale. L’émission « Fréquence Buissonnière » est alors rebaptisée « Fréquence Grenouille », durant tout le mois de mars. La Fédération Nationale des Conservatoires prend alors le relais et organise l’opération, sur toute la France . Et depuis 2008, Fréquence Grenouille est organisée avec Réserves Naturelles de France.

Pour cette année 2022, ce sont près de 500 animations qui sont organisées en métropole et outre-mer, du 1er mars au 31 mai, par les Conservatoires des Espaces Naturels et une cinquantaine d’autres structures. Au programme : des sorties et chantiers nature, des opérations de sauvetage d’amphibiens, des conférences, des ateliers, des projections…

En Bretagne, les Côtes-d’Armor sont particulièrement mobilisées sur le sujet. L’association War Dro An Natur organise ainsi au Palacret, à Saint-Laurent, le 30 avril à 14h30, une balade sur le site pour découvrir la vie présente dans les différents points d’eau. Lieu de rendez-vous : parking au bord de la D32 au Palacret. Réservation obligatoire. Contact : wardroannatur@gmail.com / 06 81 12 41 79

Lannion-Trégor Communauté, dans le cadre de sa politique de gestion des espaces naturels et du contrat de bassin versant du Jaudy- Guindy-Bizien, propose également des animations, en compagnie des associations Bretagne Vivante et War Dro An Natur, et d’étudiants en BTS GPN

Le mardi 15 mars, dans les mares et les chemins du bourg de Confort Berhet

Rdv 20h, à la mairie de Confort commune de Berhet

Sortie proposée dans le cadre du contrat de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien, avec la

participation de Bretagne vivante

Informations : Elena Lombart – 06 08 31 25 58

– Le vendredi 18 mars dans la vallée du Feunteun Trepas / Milin coz à Mantallot

Rdv 20h à la mairie de Mantallot

Sortie proposée dans le cadre du contrat de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien, avec la

participation de Bretagne vivante

Informations : Elena Lombart – 06 08 31 25 58

– Le vendredi 29 mars : Participez au suivi des amphibiens : la nuit, sur la réserve naturelle de Plounérin !

Rdv 19h30, Aire d’accueil de Kerliziri – Étang du Moulin Neuf – Réserve naturelle de Plounérin

Sur la Réserve de Plounérin, les populations de grenouilles, tritons et crapauds sont suivies tous les ans par Lannion-Trégor Communauté et des étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature.

Accompagnez les pour découvrir le monde mystérieux de la nuit et des mares.

Informations : 06 83 68 22 72/ reserve.naturelle.plounerin@lannion-tregor.com / Réservation obligatoire

– Le mardi 12 avril, sur le sentier des « chemins de l’eau » à Pommerit-Jaudy

Rdv 14h30, parking de l’église de Pommerit Jaudy

Sortie proposée par Lannion-Trégor Communauté, avec Bretagne vivante

Informations : Elena Lombart – 06 08 31 25 58

– Le jeudi 14 avril le long des sentiers du Bois de Boloï à Pleudaniel

Rdv 14h30, parking de l’église à Pleudaniel

Sortie proposée par Lannion-Trégor Communauté, avec l’association War dro an natur

Informations : 06 15 18 16 83 / 02 96 12 11 27 / wardroannatur@gmail.com

– Le jeudi 19 mai : Participez au suivi des amphibiens : le jour, sur la Réserve Naturelle de Plounérin !

Rdv 9h Aire d’accueil de Kerliziri – Étang du Moulin Neuf – Réserve naturelle de Plounérin (Lannion- Trégor Communauté)

Accompagnez le gestionnaire de la Réserve naturelle de Plounérin dans l’une de ses missions : le suivi des amphibiens. Cette opération réglementée vous permettra de découvrir les tritons, grenouilles et crapauds de nos mares.

Informations : 06 83 68 22 72/ reserve.naturelle.plounerin@lannion-tregor.com / Réservation obligatoire




A Carnac, Lorraine lance ses serres dans une démarche d’économie circulaire

A Carnac dans le Morbihan, Lorraine Le Baud a fondé Upgaarden, entreprise de fabrication et de distribution de serres éco-conçues, réalisées par une structure d’insertion pénitentiaire, à partir de menuiseries collectées sur des chantiers de démantèlement de bâtiment en Bretagne et Pays de Loire.

Chaque année, 97% des déchets de verres plats partent à l’enfouissement. Un chiffre édifiant, qui a fait réagir Lorraine Le Baud. A l’époque travaillant à Paris pour un groupe para-pétrolier, elle s’occupe du déménagement des collaborateurs de l’entreprise, d’une tour à une autre. C’est alors qu’elle s’aperçoit que les déchets du BTP (cloisons vitrées et menuiseries extérieures) ne seront pas recyclés ou réutilisés, mais enfouis. « C’était pourtant encore fonctionnel» se souvient-elle. Une situation, couplée à une envie de changement, qui la pousse alors à quitter son emploi et à prendre la direction du Morbihan.

Là bas, elle s’inscrit dans un Master spécialisé en économie circulaire, à l’Université de Bretagne Sud à Lorient. L’occasion pour Lorraine d’acquérir « de nombreuses compétences, que ce soit en droit de l’environnement ou en gestion des déchets ». En filigrane, elle continue à mûrir son projet de revalorisation du verre plat. Et entre parallèlement à ses études dans un incubateur pour mettre au point sa structure.

C’est ainsi que début 2022, Lorraine a lancé Upgaarden, entreprise de fabrication et distribution de serres de jardin éco-conçues en Bretagne, et installée à Carnac. Pour l’instant, deux modèles sont proposés : une serre châssis, et une mini-serre de germination. Elles sont réalisés à partir de verre issus de chantiers de démantèlement de bâtiment, ou de surplus de chantiers de villes bretonnes. Des partenariats sont également mis en place avec des professionnels du secteur des fermetures. « Et au démarrage de l’activité, quelques particuliers nous ont apporté des fenêtres, lors de dépôts réalisés lors de chantier de rénovation », précise Lorraine. Le bois quant à lui est issu d’une filière bretonne et labellisé FSC. « L’empreinte carbone est ainsi trente fois moins élevée qu’une serre classique équivalente ».

Le projet Upgaarden inclut également une dimension sociale, puisque l’entreprise fait appel à une structure pénitentiaire d’insertion, pour la fabrication. «Lors de la vente d’une serre, sur les 440 euros dépensée par l’acheteur, 170 euros sont reversés à la maison d’arrêt », souligne Lorraine. Les détenus, tous volontaires, « ont ainsi la possibilité d’acquérir des compétences en terme de travail du bois et du verre, qui pourront être réutilisées par la suite », ajoute-t-elle.

Pour le moment, les serres de Upgaarden sont vendues sur le site internet de l’entreprise. Cette année, Lorraine souhaite structurer et consolider les partenariats mis en place, et ambitionne de devenir par la suite le « leader français du réemploi du verre plat », en développant également une gamme de mobilier en verre et des objets de décoration.

 

Plus d’infos

https://.upgaarden.com

 


Pssst…nous avons besoin de vous !

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My Planedenn : Quand le zéro déchet rime avec la solidarité

Installée depuis deux mois à Pleyber-Christ (29), My Planedenn est une structure originale, à la fois une boutique en ligne dédiée au zéro déchet, un atelier d’insertion autour du recyclage de chutes de tissus favorisant la formation et l’apprentissage de personnes en situation de handicap, et un futur lieu de lutte contre la précarité menstruelle.

Pleyber-Christ serait-elle devenue la capitale de l’économie circulaire en pays de Morlaix ? Après la recyclerie Le Repair, un nouveau concept a vu le jour dans la commune il y a maintenant deux mois : Ty Planedenn. A la barre, on trouve Asmahan Boutrigue. Après avoir été dans l’Armée de Terre pendant 10 ans, elle entame il y a deux ans une reconversion professionnelle. «J’ai fait un grand travail sur moi grâce à une coach en développement personnel. Je me suis alors aperçu que l’armée n’était pas quelque chose qui me correspondait ». Elle quitte alors Paris pour Plougastel-Daoulas où elle emménage avec son mari, et mûrit son projet, une boutique en ligne consacrée au Zéro Déchet, baptisée My Planedenn.

Installée depuis deux mois à Pleyber-Christ, en pleine zone de revitalisation rurale, My Planedenn, qui a bénéficié de l’accompagnement du Tag29, propulseur d’entrepreneuriat collectif, est aujourd’hui plus qu’un site de vente sur internet. C’est une structure agréée Esus (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), « dont les bénéfices sont réinvestis dans deux actions : un atelier d’insertion autour de la récupération de chutes de tissus, et la mise en place de solutions pour lutter contre la précarité menstruelle », explique Asmahan.

C’est ainsi que trois emplois en insertion ont été créés, autour du recyclage de tissus et de la fabrication de produits en éco-éponge lavables pour le soin du corps (tawashis de bain), et que des personnes en situation de précarité menstruelle, orientées notamment par le CCAS, peuvent venir y trouver des serviettes lavables ou des cups « On fait en sorte de répondre à des problématiques environnementales, sociales, humaines et économiques », précise Asmahan.

Par la suite, My Planedenn, qui est une association soumise aux impôts commerciaux et qui envisage d’évoluer sous forme de Scic, proposera un espace de vente physique. Pour le moment, outre la livraison à domicile classique, il est aussi possible de venir récupérer ses produits sur place et de payer en Buzuk, la monnaie locale du Pays de Morlaix !

Plus d’infos : https://www.planedenn.com/