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Les collégien.ne.s de l’Ile de Batz à la découverte des oiseaux

Le collège des Iles du Ponant, qui se déploie sur Ouessant, Sein, Molène, Batz, Groix et Houat, proposait le vendredi 10 juin aux élèves une journée autour du développement durable. Reportage sur l’Ile de Batz, sur laquelle les collégien.e.s ont pu partir en balade ornithologique avec la LPO.

L’Ile de Batz, à quelques encablures de Roscoff, compte à l’année un peu moins de 500 habitants. Et un collège de 15 élèves ! En effet, comme sur les autres îles de Sein, Ouessant, Molène, Groix et Houat, une antenne du collège des Iles du Ponant, située dans le bourg accueille les jeunes dès la sixième, jusqu’en troisième. Et en ce vendredi 10 juin, c’est une journée spéciale, autour du développement durable, qui attend les collégiens et collégiennes, sur toutes les îles. « Mais chaque antenne propose des actions différentes », explique Claude Loupgris, professeur documentaliste. A Batz, la journée va donc s’articuler autour d’une intervention de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Au programme : un peu de théorie le matin, et une balade ornithologique l’après-midi. « L’idée, c’est aussi de faire du collège de l’ile de Batz un refuge LPO », poursuit Claude.

196 espèces sur l’Ile

Viviane Troadec, animatrice, et Jean-Claude Féru, vice-président de la LPO Bretagne, sont donc venus à la rencontre des élèves. « La LPO est la plus grande association de protection de la nature en France », expliquent-ils. Elle est née en 1912, suite à des « minis safaris » durant lesquels on pouvait tuer des macareux moines, sur les Sept Iles, à Plomeur-Bodou (22). « Ces oiseaux ont bien failli disparaître », poursuit Viviane.  « Il y a eu une mobilisation pour créer alors la réserve des Sept Iles ». Réserve qui est d’ailleurs encore aujourd’hui gérée par la LPO.

Mais il n’y a pas que le macareux qui est en voie d’extinction. De manière générale, le nombre d’oiseaux décline. « Sauf des espèces généralistes qui arrivent à s’adapter, comme par exemple le merle noir », selon les deux spécialistes. Et 67% des 17 espèces d’oiseaux marines nichant en Bretagne sont aujourd’hui menacées de disparition ! La faute aux activités humaines principalement : utilisation de pesticides, pratique de la chasse à la glue pour certaines espèces, diminution des espaces naturels…La LPO continue encore de se mobiliser, via des actions d’éducation à l’environnement, des études sur le peuplement des oiseaux, et la protection de ceux-ci.

L’ile de Batz, qui se trouve dans la Manche, est un passage obligé pour certaines espèces migratrices qui y font escale. « Dont certains oiseaux très rares, notamment nordiques, qui sont vues de manière occasionnelle », précise Viviane. On a compté sur l’île un total de 196 espèces. Mais comment les reconnaître ? Grâce un guide « Oiseaux des jardins » disponible sur internet, rien de plus simple ! En suivant des questions qui sont des clés d’identification, on peut différencier facilement l’accenteur mouchet du moineau, le bouvreuil pivoine du pinson des arbres, ou l’hirondelle rustique avec l’hirondelle des fenêtres. « Il faut également faire attention à la taille, aux couleurs, à la forme de la queue, des pattes, du bec, et au milieu dans lequel évolue l’oiseau », complète Viviane.

Fous de bassan, Puffins des baléares et huitriers-pies

Place maintenant à la pratique. Munis de longues-vues et de jumelles, la petite troupe, constituée des collégien.ne.s, de professeur.e.s, part à la rencontre des oiseaux, guidée par Viviane et Jean-Claude. Direction la côté nord de l’île, constituée de dunes, la partie la plus sauvage. En cheminant dans les chemins le long des champs, on peut déjà observer des hirondelles qui volent à basse altitude, et des moineaux. Mais c’est en arrivant sur le sentier côtier que l’on rentre dans le vif du sujet. Au loin, la houle fait se déchaîner de grosses vagues, formant comme des moutons blancs. Quelques chalutiers passent à l’horizon, ainsi qu’un ferry en partance pour les îles britanniques. Les élèves braquent leur jumelle vers le large, et Viviane et Jean-Claude installent les longues-vues. Grâce à un émetteur Bluetooth, il est possible de les relier à une tablette, permettant au groupe de regarder en temps réel ce qu’on peut observer. Soudain, Viviane repère des fous de bassan. Facilement reconnaissables à leur corps blanc, leur tête tirant sur le jaune et leurs ailes dont le bout est noir, il viennent se nourrir sur le littoral de l’île de Batz . Un peu plus loin, c’est un couple de Tadorne de Belon qui cherche de la nourriture. Grâce à la longue-vue de Jean-Claude, les élèves les observent tour à tour. Les deux volatiles, qui ressemblent à un mélange entre canard et oie, ont des corps blancs, une tête vert foncé, et des becs rouges, ce qui leur confère une allure particulièrement reconnaissable. « Ils peuvent installer leur nid dans des terriers de la lapins », précise Viviane. « Et le goéland est un de leur prédateur ». Celui-ci est d’ailleurs présent en nombre sur la côte, mais on peut aussi le croiser dans le bourg de l’ile.

 

Le petit groupe, jumelles à la main, poursuit la balade au milieu des dunes, peuplée de linaigrettes, ces plantes dont la fleur ressemble à du coton. Un pipit est en train de faire sa parade nuptiale : il vole et monte très haut, pour ensuite se laisser tomber d’un coup. Drôle de rituel ! Direction maintenant une petite pointe, qui permet d’observer en toute discrétion, et dans le silence pour ne pas les effrayer, une petite colonie d’huitriers-pies. Ceux-ci sont postés sur un îlot rocheux. « Un reposoir », précise Viviane. « Ils attendent que la mer descendent pour pouvoir se nourrir ». Munie de jumelles, elle repère tout à coup des oiseaux peu communs. « Des puffins des baléares ! Ca c’est assez extraordinaire ! », s’enthousiasme-t-elle. En effet, c’est une espèce endémique de ces îles espagnoles. Mais cet oiseau marin, qu’on considère comme étant le plus menacé d’Europe, quitte sa région d’origine à partir de juin pour venir visiter les eaux bretonnes.

Il est temps maintenant de prendre le chemin du retour vers le collège. Les élèves y retournent riches d’avoir pu découvrir davantage la faune ornithologique de l’île. Mieux connaître, c’est aussi avoir envie de mieux protéger la biodiversité…

 

 

Plus d’infos

https://college-ilesduponant.ac-rennes.fr/  (notamment la rubrique « un collège engagé pour l’environnement »)

https://www.lpo.fr/lpo-locales/lpo-bretagne




Au collège Tanguy-Prigent à Saint-Martin-Des-Champs (29), on se bouge pour l’environnement

Le collège Tanguy-Prigent, à Saint-Martin-Des-Champs près de Morlaix, est engagé dans une démarche de développement durable. Il est labellisé E3D (Ecole/Etablissement en Démarche de Développement Durable) niveau 2 et vise le niveau3.  Toute la communauté éducative de l’établissement, et notamment les huit éco-délégué.e.s, sont mobilisé.e.s dans des actions autour des économies d’énergie et de réduction des déchets. Premier article de notre semaine spéciale « Collèges et lycée » ! Retrouvez des « plumes citoyennes » réalisées par les élèves du lycée agricole de Suscinio, le témoignage des éco-délégué.e.s de Tanguy-Prigent et un reportage avec la LPO et le collège des Iles du Ponant de l’Ile de Batz !

Depuis plusieurs années déjà, le collège Tanguy-Prigent basé à Saint-Martin-Des-Champs s’investit pour la transition écologique. Sous la houlette de Franck Dubru, CPE et référent « développement durable » au sein de l’établissement, de nombreuses actions ont été mises en place.. En plus des 8 éco-délégués élus chaque année depuis 2019, le collège participe au challenge national Cube.s, qui a pour objectif de réduire les dépenses énergétiques (eau, gaz et électricité) dans les établissements scolaires. Des actions concrètes, telles que le remplacement des néons par des Leds ou l’installation de chasse-d’eau économique, ont ainsi permis de faire baisser la consommation d’électricité de moitié, et celle d’eau par trois. Les élèves sont en outre incités à transmettre les bons gestes et à les mettre en pratique à la maison.

Le collège mène aussi un travail autour de la réduction des déchets. Les bouchons sont collectés pour l’association « Un bouchon un sourire » qui les revend ensuite afin d’avoir des fonds destinés à l’achat de fauteuils roulants pour les enfants. Le papier quand à lui est trié, et déposé dans les bennes dédiés qui sont placés juste à côté du collège. Du côté de la cantine, les déchets végétaux sont destinés aux animaux de la ferme pédagogique de l’établissement, à savoir un cochon et des poules. Grâce à ce dispositif, le collège a réussi à diviser par deux la production de déchets alimentaires. La paille et les fientes issus de la ferme sont aussi déposés dans un compost, qui est ensuite utilisé dans l’éco-potager, afin de créer notamment des « buttes lasagnes ».

Les élèves sont aussi mobilisés dans le cadre de leurs sorties hors des murs du collège, puisqu’ils pratiquent le « plogging » durant les cours d’EPS : lors de « marches vertes », ils ramassent les déchets rencontrés sur le chemin.

Toutes ces actions, et d’autres (comme la plantation d’arbres), sont visibles dans une vidéo réalisée par l’établissement :

 

 

 

 

 

A venir, le témoignage des éco-délégué.es du collège…

 

 




A Commana (29), un hameau d’habitats légers bientôt installé

A Commana, commune rurale des Monts-d’Arrée dans le Finistère, la municipalité, accompagnée par l’association Habitats Légers, a lancé un appel à projets afin de créer un éco-hameau d’habitats légers. Les personnes intéressées, formant un collectif, ont jusqu’au 12 septembre pour y répondre.

 

Commana, au cœur des Monts d’Arrée, compte 1000 habitants, une épicerie, et un café qui va prochainement fermer. Confrontée comme beaucoup d’autres à une baisse de la démographie et à un enjeu de revitalisation en milieu rural, la nouvelle équipe municipale en place depuis les dernières élections a choisi de réfléchir sur la question de l’habitat, et notamment l’habitat durable. « Notre volonté, c’était de faire en sorte de faire venir une nouvelle population dans la commune », explique ainsi Fanny Saint-Georges, adjointe au maire. « Depuis la crise du Covid, on voit que les choses bougent, il y a un regard nouveau sur les campagnes. Des personnes venaient sur Commana, mais avec la volonté d’habiter autrement ». Parallèlement à ce constat, un terrain municipal de 4000 m2, occupé par les locaux de l’école Diwan, s’est dans le même temps libéré. « Nous nous sommes alors demandé : qu’est ce qu’on en fait ? », se remémore l’adjointe. « Alors qu’on était partis sur la création d’un éco-quartier classique, la question de l’habitat léger s’est posée ». Une solution pour répondre à la problématique de l’impact environnemental de l’habitat, et une alternative à la bétonisation, selon l’élue.

La commune s’est alors rapprochée de l’association Hameaux Légers. Née en 2017, elle est née du constat que « Beaucoup de personnes souhaitaient vivre en milieu rural, adopter un mode de vie plus écologique, mais étaient confrontées au prix de l’immobilier et obligées de s’endetter », explique Xavier Gisserot, l’un des co-fondateurs, qui accompagne les collectivités au sein de l’association. Une étude de faisabilité a ainsi été réalisée entre septembre 2021 et février 2022, permettant de définir avec la commune les contours du projet, qui a été également « retenu dans le cadre de « l’Appel à Manifestations d’Intérêt « Démonstrateurs de la Ville Durable », lancé par le gouvernement en 2021, pour accompagner des opérations d’aménagement urbain innovantes sur le plan social et environnemental ».

Le groupe accompagné pendant un an

La municipalité de Commana a alors publié un appel à projets, qui a pour objectif d’identifier les futur.e.s habitant.e.s du hameau. « On imagine une occupation permanente, avec un véritable projet de vie, qui s’intègre avec le territoire », précise Fanny Saint-Georges. Six à huit logements pourront être installés. « Il y aura une maison collective au centre du terrain, qui pourra accueillir une buanderie, une salle de travail, une chambre d’amis… », poursuit l’élue. Les constructions en brique et parpaing seront interdites, et les habitations devront être déplaçables, démontables, voire compostables ! Par ailleurs, la commune louera le terrain à une association de gestion qui regroupera les habitant.e.s, dans le cadre d’un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans.        « Hameaux Légers » accompagnera pendant un an le groupe, afin d’aider à la structuration au niveau humain et juridique. Des instances seront mises en place concernant la gouvernance », glisse Xavier Gisserot.

Afin de faire se rencontrer les personnes intéressées et de mettre en lumière le projet, un grand temps-fort est organisé les 2 et 3 juillet à Commana. « Ce sera l’occasion de visiter le terrain. Et aussi pour les futur.e.s habitant.e.s de faire connaissance entre eux », affirme Fanny Saint-Georges. Les candidat.e.s auront ensuite jusqu’au 12 septembre pour déposer leurs dossiers et espérer intégrer le futur hameau, qui sera opérationnel en 2023. L’occasion de montrer, pour l’association « Habitats Léger »s et la municipalité engagée dans cette opération-pilote, que ce type de projet a vocation à être essaimé ailleurs sur le territoire. « On travaille avec le réseau Bruded, et on accompagne aussi d’autres collectivités engagées dans des démarches similaires, comme Trémargat (22) ou Guipel (35) par exemple . Il y a vraiment un intérêt de la part des communes. Cela montre bien qu’il y a d’autres options possibles que le traditionnel lotissement, et qui, elles, sont en phase avec les enjeux actuels », conclut Xavier Gisserot.

 

Plus d’infos

https://hameaux-legers.org/projets-accompagnes/commana

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Une expo photo pour mettre en avant l’agriculture bio

Crédit photos : Thomas Vandenbergue

 

Forebio, jeune fédération associative qui regroupe des organisations économiques à 100% bio, propose actuellement une expo photo, baptisée « Au cœur des campagnes bios ». Elle présente notamment sept productrices et producteurs breton.ne.s, et est visible actuellement par les élèves du lycée agricole de Pommerit.

Forebio, c’est le nom d’une toute jeune fédération associative constituée de 19 groupements de producteurs en agriculture biologique, actif dans cinq filières différentes. Créée en 2018, elle a pour objectif de « porter un modèle agricole qui va au-delà du cahier des charges du bio européen », explique Laetitia Leray, animatrice en charge des filières végétales et chargée de communication au sein de la fédération. Forebio veut aussi mettre en avant une démarche commerciale équitable, afin d’assurer une rémunération juste pour les producteurs. Elle représente ainsi 7000 agriculteurs en France, dont environ 2000 en Bretagne.

L’année dernière, l’association, en collaboration avec Thomas Vandenbergue, a lancé une action de communication, afin de mettre en valeur le « 100% bio ». Thomas et Alex, photographe et éleveur, ont ainsi parcouru le pays durant un mois, et sont allés à la rencontre de 32 exploitations. « Le but, c’était aussi de susciter des vocations, de mettre en avant l’agriculture bio grâce à des photos, d’aider à assurer la relève car on sait que dans 5 à 10 ans beaucoup de producteurs et productrices vont partir à la retraite », souligne Laetitia Leray. De ce périple est née une exposition photos, baptisée « Au cœur des campagnes bio ». Elle est actuellement présentée au Lycée Agricole de Pommerit à Pommerit-Jaudy dans les Côtes-d’Armor, à destination des élèves et des professeurs, et ce jusqu’au 10 juin. « C’est l’occasion d’évoquer dans ce type d’établissements des systèmes agricoles tendant vers davantage de durabilité », analyse Laëtitia Leray. Sept producteurs et productrices de la région Bretagne y sont présenté.e.s. Suite à cette exposition, un livre devrait être édité l’année prochaine, préfacé par Forebio. « Et un autre voyage à travers le pays est prévu, cette fois pour aller à la rencontre des entreprises de transformation agricole ». Une manière de mettre en lumière à nouveau un autre volet de la filière bio.

 

Pour en savoir plus : https://www.forebio.info/

 

 

 




La P’Art Belle lance sa « capsule » dans le Centre Morbihan

A partir de ce mercredi et jusqu’à dimanche, l’association La P’Art Belle, qui porte le micro-festival engagé du même nom, s’installe dans le Centre Morbihan pour une « capsule ». Au programme : une projection de documentaire, des expositions, une journée randonnée-balade, des spectacles…pour toute la famille, et autour des thématiques de l’alimentation, du réemploi, et du granit !

 

Le festival La P’Art Belle est un micro-festival engagé, qui se déroule à Sarzeau sur la presqu’ile de Rhuys dans le Morbihan, et dont l’édition 2022 se déroulera les 3 et 4 septembre. Au programme de l’évènement, qui a pour ambition de sensibiliser les publics aux transitions environnementales et sociétales : des concerts, des conférences, des ateliers, des spectacles pour enfants, une librairie éphémère…

En attendant ce rendez-vous, l’association la P’Art Belle propose une « capsule », du 1er au 5 juin, sur le territoire de Centre Morbihan Communauté. Un événement, en partenariat avec la communauté de communes, et qui est soutenu dans le cadre de l’appel à projets « Mobiliser les breton.ne.s pour les transitions » (Région Bretagne, Ademe, OFB, Agence de L’Eau Loire-Bretagne).

Au menu de cette « capsule » : des rencontres, des expositions, un ciné-débat, une balade-découverte…le tout autour des thématiques de l’alimentation, du réemploi, et du granit.

On pourra ainsi assister jeudi 2 juin au cinéma Le Club à Locminé à la projection du documentaire « Nouvelles Graines », suivi d’un échange avec la réalisatrice Sophie Labruyère et la Ciap56 (Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne, ndlr). Le vendredi 3 juin à 14h, un spectacle tout public est proposé à la Médiathèque de Bignan avec la conteuse Marie Chiff’Mine, lors duquel on pourra venir avec son contenant et repartir avec de la soupe d’ortie.

La samedi 4, rendez-vous au Trait d’Union à Moustoir-Ac pour une journée « Repair Café » avec la recyclerie Le Grenier.

L’évènement s’achèvera le dimanche 5 juin par une journée randonnée-balade : Randonnée musicale à la découverte du Granit avec Samuel Piriou, géologue ambulant, à partir de 9h45 sur le circuit du Carado dans les Landes de Lanvaux à Saint-Jean-Brévelay. Le midi, déjeuner à la Ferme de Brémelin à Guéhenno, avec des pizza bios et locales et de saison, suivi en après-midi d’une visite de la ferme et d’un concert « Eau Fil de Soi-ôndes » par Pierre-Yves Prothais et Odile Barlier.

Deux expositions seront aussi présentées : l’une, baptisée « Terres et mers nourricières, images d’ici et d’ailleurs » proposée par Ar’images à la médiathèque de Bignan, et l’autre, « Le revers de mon look », à la recyclerie Le Grenier à Locminé.

 

 

Plus d’infos sur la page Facebook de la Capsule de la P’Art Belle

Inscriptions aux diverses activités sur HelloAsso, disponible ici 

Retrouvez notre portrait de Louise Robert, fondatrice de la P’Art Belle, ici : http://www.eco-bretons.info/portrait-de-femme-n8-louise-robert-lexploratrice-de-la-transition/




La Fête de la Nature revient riche d’une centaine d’événements en Bretagne

A partir de mercredi 18 mai, jusqu’au dimanche 22, c’est la Fête de la Nature. L’occasion de partir à la découverte de la faune et de la flore au plus près de nous. En Bretagne, plus d’une centaine d’animations sont organisées : expos, sorties nature, conférences, ateliers…

Le dimanche 22 mai, on célebrera la Journée Internationale de la Biodiversité. Chaque année, aux alentours de ce moment important, on fête également la Nature. Une idée qui a germé en 2007, grâce au Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et au magazine Terre Sauvage. Aujourd’hui, la Fête de la Nature est coordonnée par l’association du même nom. De nombreux acteurs se mobilisent en métropole et en Outre-Mer pour organiser des milliers d’événements : associations de conservation et d’éducation à la nature, collectivités locales, établissements scolaires, entreprises…En 2021, ce sont ainsi 1402 lieux qui ont été investis, et 6659 actions mises en place.

En Bretagne, pour cette 16ème édition, les événements seront encore nombreux, et débuteront dès le mercredi 18 mai.

 

En voici quelques-uns que nous avons repéré :

Dans les Côtes d’Armor :

Le mercredi 18 mai à Mellionnec :

La Communauté de Communes du Kreiz Breizh (CCKB), avec l »Association de mise en valeur des sites naturels de Glomel et l’association Cicindèle, proposent une après-midi autour du Canal de Nantes à Brest et de la chapelle Notre-Dame-de-La-Pitié, avec au programme des animations nature autour des oiseaux et de la flore locale, de 14h à 19h.

https://fetedelanature.com/edition-2022/calme-nature-et-canal

 

Du 18 au 22 mai à Plouasne

L’association Le Marais Fertile organise des balades libres tous les jours, dans une zone humide laissée « en libre évolution ».

https://fetedelanature.com/edition-2022/promenade-au-milieu-d-une-zone-humide


 En Ille-Et-Vilaine

Les 21 et 22 mai à Saint-Aubin-Du-Cormier

De nombreuses animations sont proposées : sorties nature, grimpe d’arbres, concert perché, expos photos, jeux et ateliers…le tout organisé par la commission extra-municipale avec l’association Ragoles et Béruchets, le 11e RAMa, le REEPF, l’Opus de Saint-Ouen, l’association Curieux de Nature, l’association 1488, le muséum d’Histoire naturelle via le programme Vigie nature-SPIPOLL, la LPO, l’association Là-Haut.

A l’occasion du Printemps des Cimetières, on pourra aussi visiter le cimetière végétalisé et zéro pesticides.

A noter aussi, une opération originale le mercredi 18 mai : les membres de la commission Transition Ecologique de la commune vont se réunir en haut d’un chêne, « pour travailler ensemble aux prochains projets à mener sur la commune, et discuter des derniers préparatifs de la Fête de la Nature ». Ils et elles travailleront ainsi autour d’une table à plusieurs mètres de hauteur !

https://fetedelanature.com/edition-2022/fete-de-la-nature-saint-aubin-du-cormier

 

Le 22 mai à Redon

Bretagne Vivante emmène la population à la découverte des plantes des vieux murs en pierre, sur des créneaux d’une heure.

Sortie organisée par le groupe Bretagne Vivante Pays de Redon dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) de Redon, en partenariat avec la ville de Redon.

https://fetedelanature.com/edition-2022/la-decouverte-des-plantes-de-nos-vieux-murs-en-pierre


 

Dans le Finistère

Le 21 mai à Concarneau

Animation « Les oiseaux des parcs et jardins » par Bretagne Vivante. Prenez vos jumelles et venez les découvrir et les observer, accompagné.e.s d’un guide.

https://fetedelanature.com/edition-2022/les-oiseaux-des-parcs-et-jardins

 

Le 22 mai à Roscoff

L’association roscovite Ekorrigans, L’écologie partagée propose une demi journée familiale ludique autour de la biodiversité, avec un pique-nique zéro déchet, des jeux en bois, des animations sur la biodiversité, une balade botanique, un atelier de construction d’hôtels à insectes…

https://fetedelanature.com/edition-2022/viens-feter-la-nature-roscoff-le-22-mai

 


 

Dans le Morbihan

Le 18 mai à Plouharnel

Jeu « Mystère dans les dunes et la forêt de Pethièvre », à destination de toute la famille.

https://fetedelanature.com/edition-2022/mystere-dans-les-dunes-et-la-foret-de-penthievre

 

Du 20 au 22 mai à Saint-Jean-Brévelay

L’Association Brévelaise pour la Biodiversité porpose un « week-end pour la biodiversité », avec au programme : une sortie découverte des oiseaux le vendredi soir, une matinée ramassage des déchets sur le bord des routes le samedi, et une sortie découverte des papillons et de la biodiversité le dimanche.

https://fetedelanature.com/edition-2022/week-end-pour-la-nature-brevelaise

 


En Loire-Atlantique

 

Le 18 mai à la Haye-Fouassière

Conférence « Abeilles précieures sentinelles » avec Patrick Trecul, guide, photographe et naturaliste. Organisée dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale.

https://fetedelanature.com/edition-2022/abeilles-precieuses-sentinelles

 

Le 21 mai à Piriac-Sur-Mer

Visite du jardin LPO du Camping des Amis de la Nature, avec observation des oiseaux et écoute des chants des grenouilles, présentation de mangeoires et de nichoirs.

https://fetedelanature.com/edition-2022/visite-du-jardin-lpo-du-camping-des-amis-de-la-nature

 


 

Plus d’infos

https://fetedelanature.com/