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Une bibliothèque d’objets va ouvrir ses portes à Quimper

A Quimper (29), une bibliothèque d’objets va voir prochainement le jour. L’Objethèque de Cornouaille, portée par l’association du même nom, proposera à ses adhérent.e.s des objets en prêt, sur le même principe qu’une bibliothèque ou une médiathèque. Un bon moyen d’allier écologie et économie.

Emprunter un parasol, un télescope, une débroussailleuse…plutôt que d’encombrer sa cave ou son grenier et ne l’utiliser que deux fois dans l’année, ce sera bientôt possible à Quimper (29), grâce à l’Objethèque de Cornouaille. Si le concept existe déjà aux Etats-Unis, au Canada, et même en Suisse, il est encore rare en France, et inédit en Bretagne administrative. C’est Benjamin Sahun qui est derrière son implantation à Quimper. Après des expériences professionnelles dans l’agroalimentaire, la grande distribution et le commerce, il arrête de travailler en 2019 et est demandeur d’emploi. «J’en ai profité pour réfléchir sur mon fonctionnement, par rapport à ce que j’avais vécu, et à mon utilisation des objets du quotidien. Je faisais aussi beaucoup de vente d’occasion par internet. Et j’ai découvert l’existence des objethèques aux Etats-Unis et au Canada », explique-t-il. Il se met alors en quête d’expériences françaises, et part dans les Alpes et à Nantes, voir les solutions existantes. Benjamin devient également bénévole pour la ressourcerie Treuzkemm, afin de « découvrir le fonctionnement associatif lié au domaine de la récupération et de l’occasion ».

Le projet se construit petit à petit, et une association est créée en septembre 2021. L’Objethèque a également intégré le Tag29, afin de développer un modèle économique autour du projet. « Depuis peu, on a aussi un local à l’Embarcadère à côté de la gare, et on va lancer une phase de teste dès le 11 juin ». A partir de cette date et durant deux mois, on pourra essayer l’objethèque, en adhérant à l’association pour 10 euros. Un bon moyen de découvrir le fonctionnement de cette bibliothèque d’objets, qui est simple : moyennant un abonnement à l’année, il est possible ensuite d’emprunter des objets du quotidiens, « relativement chers, empruntés pour une durée limitée, dont on a un besoin ponctuel et qui sont facilement transportables », souligne Benjamin, qui espère pouvoir mettre à disposition à terme une gamme de 3 à 4000 références. Des ateliers seront également proposés, afin de réparer/fabriquer ou d’apprendre à utiliser un objet. « On espère avoir aussi des espaces avec des machines-outils, qu’on pourra réserver par créneaux ». Il reste maintenant à trouver des ressources pour dénicher un local, et par la suite pouvoir créer des emplois. En attendant, l’association lance un appel aux bénévoles, et aux dons d’objets. L’occasion aussi, espère Benjamin, pour les citoyen.ne.s, de changer « sa façon de consommer au quotidien, en n’ayant pas peur de mettre ses objets en partage ! ».

 

Plus d’infos

https://objethequecornouaille.fr/

 


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Les friperies morbihannaises « Magasin partage » font s’accorder économie circulaire avec solidarité

Magasin Partage est une association à but non lucratif, qui a lancé deux boutiques à Vannes et Lorient, sur le modèle des « Charity Shops » anglais. On peut y faire don de vêtements, qui y sont ensuite revendus à tous et toutes à petit pris. Les bénéfices sont ensuite reversés à des associations caritatives.

Connaissez-vous le principe des Charity Shops anglais ? Ces boutiques collectent des articles de seconde mains (le plus souvent des vêtements) afin de les revendre. Les bénéfices réalisés sont ensuite reversés à des associations caritatives. C’est sur ce modèle qu’a été créé le concept « Magasin Partage », par Emilie et Laurent Delpierre, qui ont eu l’occasion de le découvrir lors d’un séjour d’un an en Angleterre en 2016. A leur retour en France, ils lancent une première échoppe « Magasin Partage » à Vannes. Puis une seconde, il y a quelques mois, à Lorient.

Le principe de Magasin Partage, qui fonctionne sous forme associative non lucrative, est simple. « Nous collectons des vêtements auprès de particuliers, qui peuvent nous les déposer en boutique, ou via notre site internet. Ceux-ci sont alors vendus dans nos magasins. Les bénéfices réalisés sont ensuite reversés à des associations caritatives, comme c’est le cas actuellement pour le Secours Catholique », explique Clémence Rouselle, chargée de communication chez Magasin Partage.

Dans chacune des deux boutiques, on trouve un.e responsable salarié.e, épaul.é.e par une vingtaine de bénévoles et des volontaires en service civique, et quelques alternant.e.s.

En plus de la vente de vêtements qui se fait comme dans n’importe quelle friperie classique, des atelier sont aussi organisés, comme par exemple des « relookings » pour des personnes envoyées par des structures partenaires (CCAS, Pôle Emploi…), dans la perspective d’un entretien d’embauche par exemple.

Si n’importe qui peut venir faire ses achats de vêtements de seconde mains en boutique, les personnes en situation de précarité, mais aussi les étudiant.e.s, peuvent bénéficier d’une ristourne de 50%, sur des prix « déjà peu élevés pour faciliter l’accès au plus grand nombre », souligne Mathilde Rousselle.

Pour développer le projet et continuer à essaimer les boutiques, Magasin Partage a lancé une cagnotte sur la plateforme bretonne Kengo. Pour y participer, rendez-vous sur https://kengo.bzh/projet/3418/une-jolie-friperie-associative#projet

 


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Cellaouate transforme les journaux collectés en Bretagne en ouate de cellulose

Depuis 12 ans, l’entreprise Cellaouate, basée à Saint-Martin-Des-Champs à côté de Morlaix, fabrique de la ouate de cellulose, isolant naturel fabriqué avec 90% de papier. Pour s’approvisionner, elle a mis en place un système de collecte qui permet le financement de plus de 800 associations partenaires sur le territoire breton. Une cartographie détaillée est désormais disponible sur son site, pour permettre aux breton.ne.s, et plus particulièrement aux habitant.e.s du Finistère, de déposer ses journaux au point de collecte le plus proche de chez soi.

11 salarié.e.s, plus de 3 millions d’euros d’investissement de départ, et une capacité de production de 10 000 tonnes annuelles. Voilà quelques chiffres qui illustrent le développement de Cellaouate. Basée à Saint-Martin-des-Champs juste à côté de Morlaix, l’usine produit de la ouate de cellulose, isolant thermique et acoustique, fabriqué à partir de 90% de papier journal. Un projet qui a démarré en 2007, lorsque l’ESAT des Genêts d’Or, installé à Landivisiau, cherchait une activité pour ses salarié.e.s. La collecte et le tri du papier apparaissent alors comme particulièrement adaptés. La Scop Kejal, bureau d’étude spécialisé dans l’économie sociale et solidaire et le développement durable, est alors mandatée pour réaliser une étude, et confirme la viabilité d’un tel projet sur le territoire et l’intérêt d’une valorisation locale pour la fabrication de ouate de cellulose.

En septembre 2009, Cellaouate est alors créée par les associés de Kejal, l’usine se construit entre septembre 2009 et juin 2010, et la production est lancée depuis cette date.

Aujourd’hui, Cellaouate produit de la ouate de cellulose, « dont l’approvisionnement est en grande partie local », explique Anne Robic, chargée de mission collecte associative. L’entreprise a ainsi créé un modèle de collecte qui s’appuie sur plus de 800 associations bretonnes partenaires : associations de parents d’élèves, mais aussi à vocation culturelle, humanitaire, sportives…qui récupèrent des journaux. Ceux-ci sont ensuite revendus directement à Cellaouate qui les récupère lors de tournées quotidiennes, ou alors déposés par les associations elles-mêmes à l’usine. Un système gagnant-gagnant pour les acteurs associatifs mais aussi pour l’entreprise. « Le prix d’achat n’est pas indexé sur le cours du papier, il reste fixe », explique Anne Robic. Ce sont ainsi plus de 200 000 euros qui sont versés annuellement aux associations partenaires.

Les liens avec les ESAT sont également toujours d’actualité, puisque deux établissements des Genets d’Or, à Briec et à Landivisiau, sont mobilisés pour le tri des invendus du Télégramme, quotidien papier qui est imprimé à Morlaix. « C’est la deuxième source d’approvisionnement, après les associations », précise Anne Robic. Cellaouate rachète là encore le papier aux ESAT.

Afin de proposer une meilleure visibilité aux associations partenaires, l’entreprise a mis en place une cartographie sur son site internet. « Le but, c’est que tout habitant.e breton.ne puisse s’y référer pour trouver le point de collecte le plus proche de son domicile, et toutes les indications nécessaires pour savoir où, quand et comment déposer son papier journal auprès d’une association », détaille Anne Robic. Une manière aussi pour Cellaouate de sécuriser encore plus son approvisionnement en local, et pour les associations de collecter plus d’argent afin de mener à bien leurs activités sur le territoire breton. Un « cercle vertueux », qui permet aussi de faire connaître davantage la ouate de cellulose et l’isolation naturelle, et de sensibiliser ainsi aux enjeux liés à l’éco-construction.

 

Plus d’infos :

Le site de Cellaouate

La carte des associations partenaires

 


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Pour la première fois, j’ai participé à la « fresque du climat »

(Rediff) Jeudi 8 décembre, à Caurel (22), tout près du Lac du Guerlédan, une « fresque du climat » était organisée. Pendant trois heures, j’y ai participé, pour la première fois, en compagnie de 7 autres habitant.e.s. Retour sur un bel exercice d’intelligence collective, durant lequel on prend encore davantage conscience des enjeux liés au dérèglement climatique.

Par une froide soirée de décembre, le petit bourg de Caurel, près du lac de Guerlédan dans les Côtes-d’Armor, est bien calme. Le bar-restaurant, encore ouvert, laisse filtrer sa lumière dans la rue. En face, dans la petite salle des fêtes, on s’active aussi. C’est là que Quentin Soissons, ingénieur de formation, récemment installé dans la commune, anime ce soir une « fresque du climat ». Cet atelier, d’une durée de 3 heures, permet de comprendre l’essentiel des enjeux climatiques, en participant à un « jeu coopératif ». « La fresque a été lancée en 2016 par un prof de fac, qui voulait expliquer le changement climatique à ses élèves, grâce à des cartes à remettre dans l’ordre, des causes aux conséquences, tout en travaillant en intelligence collective », explique en préambule Quentin. Nous sommes huit ce soir là à vouloir découvrir et participer à cette fresque. Essentiellement des habitant.e.s de Caurel, venus en voisins, dont trois anglais. De tous âges, avec des parcours et activités différentes, plus ou moins sensibilisés à la cause climatique. « L’objectif, c’est de réunir des personnes de tout bord, de tous les milieux, de toute opinion », précise l’animateur. Ce soir on ne fera pas de politique, on s’intéressera avant tout aux faits.

Regroupé.e.s debout autour d’une table, nous attendons les consignes. Quentin distribue à chacun et chacune une première carte. Il y aura au total cinq « lots ». Toutes présentent des données et des faits issus des rapports du Giec. Le but est de remettre les cartes dans l’ordre, de les relier entre elle, pour comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le dérèglement climatique.

C’est parti ! Chacun.e à notre tour, nous énonçons à voix haute le contenu de notre carte, et réfléchissons tous ensemble à l’endroit où la placer sur la table. Peu à peu, le schéma se dessine. L’ambiance est chaleureuse, tout le monde échange et argumente, afin de trouver rapidement la meilleure place pour chacune des cartes. Industries, utilisation des bâtiments, transport, déforestation…sont quelques unes des cartes faisant partie du premier lot. Arrive la série 3, avec des cartes telles que « forçage radiatif », « aérosols » ou encore « bilan énergétique »…un peu plus difficile cette fois ! Heureusement Quentin nous fournit des explications et nous guide si besoin. Si bien que nous arrivons à positionner les cartes assez facilement. C’est également l’occasion d’appendre beaucoup d’informations. Saviez-vous par exemple 80% de la déforestation provient de l’agriculture ? Que le méthane provient des vaches ? Moi qui pensait connaître assez bien le sujet, j’en ai encore appris !

Peu à peu, la fresque prend vie sous nos yeux. Les dernières cartes peuvent être posées. Et là on évoque maintenant les sécheresses, canicules, submersions, crues, incendies, baisse des rendements agricoles…mais aussi famines, conflits armés, et réfugiés climatiques. Le tableau n’est pas très réjouissant ! Nous nous munissons alors de feutres, afin de relier toutes les cartes formant la fresque entre elles. C’est l’heure du quart d’heure de créativité ! On voit alors bien l’enchaînement cause-conséquences, et comment les activités humaines ont un impact sur l’environnement…

Loin de nous laisser abattre, nous décidons de « débriefer » de cette expérience en compagnie d’un chocolat chaud dans le bar juste en face. Chacun.e notre tour, nous prenons la parole pour exprimer ce que nous ressentons. Colère, déprime, impuissance…semblent les principaux sentiments ressentis par le petit groupe. Mais pas question de repartir de l’atelier avec un sentiment d’échec. La prise de conscience est là, et maintenant, place à la réflexion et à aux envies d’actions. Quentin nous distribue alors des post-its, sur lesquels nous devons inscrire une idée d’action individuelle, et une idée d’action à faire en collectif. Poser des panneaux solaires sur le toit de sa maison, faire du troc, réduire ses déchets, installer des bacs potager dans la ville…sont autant de suggestions émises par mes collègues. Quant à moi, je me vois bien dès à présent acheter un vélo électrique pour les trajets du quotidien, et faire davantage de covoiturage, notamment quand je suis en reportage sur le terrain pour Eco-Bretons ! L’idée de voir se développer des forêts ou des exploitations agricoles en zones urbaines me séduit également. En attendant, je fais partie désormais des quelques 650 000 français.e.s ayant participé à une « fresque du climat ». Une expérience à fois ludique et sérieuse, qui permet de mieux comprendre les liens entre activités humaines et changement climatique, et qui nous fait entrevoir aussi ce qui pourrait se passer si nous n’agissons pas dès aujourd’hui.

 

Plus d’infos : https://fresqueduclimat.org/




Avec la Volumerie, les expos se réutilisent et ont une nouvelle vie

Dans le cadre de notre série estivale de « repassage », nous publions à nouveau cet article.

A Broons, dans les Côtes d’Armor, la Volumerie, agence-atelier de scénographie, réutilise des anciennes expositions pour créer de nouveaux aménagements pour des espaces culturels et pour des commerces « à forte identité ». Une démarche d’économie circulaire unique en France.

Dans la campagne costarmoricaine, entre Rennes et Loudéac, sur une petite route de la commune de Broons, un grand hangar rénové avec du bois attire l’attention de l’automobiliste venu s’aventurer jusque là, au lieu dit La Mare Pechard. C’est là que sont installés les 200 mètres carrés de l’atelier de la Volumerie. Cette agence de scénographie conçoit mais fabrique également des « aménagements pour des espaces culturels et pour des commerces à forte identité », explique Alexandra Legros, désigner-scénographe de formation, co-fondatrice et directrice de l’entreprise. La Volumerie, entreprise de six salarié.e.s qui existe depuis 6 ans, a ses bureaux à Rennes, dans des bureaux partagés avec des travailleurs indépendants, et son atelier ici à Brons, depuis septembre 2017. Une installation en campagne qui permet d’avoir de l’espace pour fabriquer des éléments de mise en scène d’exposition ou d’événementiel, en éco-conception.

Mais la particularité de la Volumerie, c’est de réutiliser des matériaux issus d’anciennes expositions. «Nos matières premières sont dans les bennes des musées ! Il faut savoir que dans le cas des expositions temporaires, une fois finies, les éléments vont soit être stockés dans un coin et oubliés là, soit être jetés », précise Alexandra. « Nous, on les récupère, et on garde tout ce qui est bois, métal, panneaux graphiques imprimés…dans le but de le réutiliser. Si ce n’est pas possible, on donne ou on vend à prix solidaire ». Si la Volumerie est reconnue pour son expertise en tant que scénographe, c’est la seule agence en France a faire ainsi de la récupération. Une aubaine pour les musées. « Notre but, c’est aussi de leur faciliter la vie », souligne Alexandra, qui ajoute aussi que son entreprise récupère « les boites de transport des œuvres, qui sont en bois ». Et les gisements sont importants. En guise de test logistique, une exposition temporaire du Musée de la Banque de France a ainsi fini ses jours auprès de la Volumerie « Il a fallu trois semi-remorques pour la transporter, ce qui représente l’équivalent de 110 mètres carrés au sol ! », dévoile Alexandra.

Suite au démantèlement des expos, les matériaux collectés sont ensuite stockés dans le hangar de la Volumerie, qui les réutilise alors pour de nouveaux projets (une trentaine par an) fabriqués par les deux menuisiers de l’équipe. Ce sont eux également qui sont présents pour guider les adhérents à l’association dans leur utilisation des machines. Car le hangar de la Volumerie est ouvert au public, qui est invité à y venir bricoler. Dans le même esprit, un FabLab est également en place. « Notre objectif, c’est aussi de créer une dynamique locale, d’ouvrir le lieu au public, de le faire venir ici », assure Alexandra, qui gère aussi un dépôt de la « Ruche qui dit Oui », qui permet aux consommateurs de venir chercher leur panier dans le hangar. Celui-ci devrait par ailleurs s’agrandir prochainement, car la place commence à manquer ! A venir, un espace complémentaire de 500 mètres carrés, permettant le démantèlement et le stockage d’encore plus de matériaux. Et l’embauche de menusiers supplémentaires pour compléter l’équipe…

 

Plus d’infos : www.lavolumerie.fr




Les berniques à portée de clic, grâce à l’application « Bernic&clic »

Dans le cadre de notre série estivale de « repassage », nous publions à nouveau cet article.

Envie de découvrir la biodiversité du bord de mer grâce à votre téléphone ? C’est possible désormais avec l’application « Bernic&Clic », créé par le Reeb (Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne). Elle permet de reconnaître, grâce à des questions-réponses, 130 espèces végétales et animales, présentes sur les littoraux de Bretagne.

Depuis maintenant 30 ans, le REEB (Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne) œuvre à défendre et développer l’éducation à l’environnement dans la région. Il fédère des associations, des collectivités, des auto-entrepreneurs, des établissements scolaires, et des individuels : animateurs, enseignants, professionnels de l’environnement…

En 2019, certains de ses membres, passionnés par l’éducation à la mer, ont créé un groupe de travail pour développer un projet d’application autour de la biodiversité marine. Ainsi est née « Bernic& Clic », dont l’objectif est d’« Inviter le public à partir à la rencontre de nombreuses espèces animales et végétales, présentes sur les littoraux de Bretagne, à apprendre à les reconnaître et à découvrir des anecdotes sur la biodiversité qui nous entoure », selon le Reeb.

Bernic&Clic est une application qui s’adresse à tout public, et qui permet de reconnaître et observer 130 espèces du bord de mer, sur les estrans (zones de balancement par les marées). Gratuite, elle peut être utilisée hors ligne une fois qu’elle est téléchargée, grâce à la technologie PWA. Son fonctionnement est simple : lorsqu’on se trouve en présence d’une espèce que l’on veut identifier, il suffit de répondre à quelques questions sur son aspect pour se voir proposer une voire plusieurs réponses, permettant alors de déterminer précisément quel est le coquillage, crustacé, poisson,algue… qui est observée.e. On peut apprendre également de nombreuses anecdotes sur l’espèce : lieux de vie, mode de reproduction, photos, et même le bruit qu’émettent d’entre elles.

Un système de récompense incite également l’utilisateur à progresser dans ses observations.

Pour le projet Bernic&Clic, le Reeb s’est entouré d’autres acteurs spécialisés dans la protection de la biodiversité marine, comme par exemple l’association Viv’Armor Nature ou les entreprises individuelles Esprit Nat’ure et Litt’Obs. L’application a vu le jour grâce au soutien financier de l’Europe via le dispositif Feamp, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la Région Bretagne, Saint-Brieuc Larmor Agglomération et Lamballe Terre et Mer.

On peut d’ores et déjà télécharger l’application sur le site https://bernic.bzh/