Avec The Old Shell, une deuxième vie pour les combis !

Pratiquants de surf, kite, paddle…vous ne savez pas quoi faire de vos combis en néoprène qui s’entassent dans vos placards ou qui commencent à être usées ? A Brest, on pourra leur donner une deuxième vie et les faire réparer avec The Old Shell.

The Old Shell, c’est le nom du projet lancé par Léa Evenas, jeune brestoise de 25 ans. Tout démarre du fait de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19. Travaillant dans l’événementiel, elle subit alors un licenciement économique. Elle décide alors de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle en décidant de se lancer à son compte. Passionnée de sports nautiques, elle s’est toujours « posé des questions concernant l’écologie dans ce domaine, notamment sur l’impact des planches et des tenues ». Ce qui l’amène à vouloir créer une gamme de « combinaisons écologiques ». « Mais ça se faisait déjà. Et en plus, ce n’est pas vraiment écologique de créer un nouveau produit, alors qu’il y a déjà plein de combis dans les placards, qui demandent juste à être réparées », commente Léa. Au fil de ses recherches, la jeune femme découvre alors un entrepreneur de Marseille, qui justement répare les combinaisons. Elle part alors là bas, et se forme avec lui. Son projet prend alors tournure.

Avec The Old Shell, Léa, qui va installer son local prochainement sur Brest, veut ainsi développer trois activités : un atelier de réparation des combinaisons en néoprène abimées (zip, coutures, trous…), une boutique de seconde main où l’on pourra acheter des combinaisons et accessoires en néoprène d’occasion, et un atelier d’upcycling. « L’idée, c’est de fabriquer des sacs, pochettes, housses d’ordinateurs…avec du néoprène qui n’est pas réparable », explique Léa, qui a par ailleurs lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Kengo. But de l’opération : récolter 10 000 euros afin de financer l’acquisition du matériel nécessaires à son activité : machines à coudre industrielles, surjetteuse…cabine de désinfection, matériel informatique, ou encore création du site internet. Car Léa souhaite aussi vendre en ligne. « Mais pas n’importe comment », souligne-t-elle, « C’est important de rester cohérent et de limiter l’impact écologique sur les livraisons ». En attendant, on peut encore participer à la cagnotte jusqu’au 17 octobre.

 

Pour soutenir le projet : https://kengo.bzh/projet/3458/the-old-shell

 


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Portrait de femme n°14. Angélique Rocheteau, les brins et les liens de Penerf

Photo : Sous Un Autre Angle

(Rediff) Rencontre avec Angélique Rocheteau, osiéricultrice et vannière, installée non loin de la rivière de Penerf à Surzur (56), en plein cœur du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. Elle créé sur-mesure et répare des objets en osier, propose des stages de découverte dans son atelier, et anime des actions dans des écoles. Elle nous raconte son parcours personnel et professionnel, dans lequel la notion de transmission est particulièrement importante.

TikoAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés

matériel-occasion-bébé

Des partenariats pour la collecte et le reconditionnement

 

Pour en savoir plus

https://tikoantik.com/

 

Crédit photo de une : Violaine Pondard




A Brest, Locamusics Records veut faire entendre la voix des femmes dans le rap

 

Les participantes aux ateliers

 

https://locamusicsrecords.com/

 

 


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Une laverie itinérante de verre bientôt sur les routes du centre Bretagne

Magdalène Jean, de Plumelin (56), veut remettre la consigne de verre au goût du jour en proposant la première laverie-itinérante de Bretagne. Baptisée La Laveuse Trotteuse, elle espère proposer ses services aux producteurs et productrices locaux dans un rayon de 60 kilomètres autour de chez elle, et ainsi créer un réseau, à partir de ce printemps.

Pour aider Magdalène dans son projet La Laveuse Trotteuse, rendez-vous sur https://www.leetchi.com/c/lalaveusetrotteuse




A Pontivy (56), un tiers-lieu fait son nid dans les anciennes halles

A Pontivy (56), dans les anciennes halles réhabilitées par la Ville, un tiers-lieu, porté par Julie Gacquière, va voir le jour en juin 2023. Ouvert à tous et à toutes, il comprendra un café-cantine, et mettra en avant les transitions écologiques, sociétales, et sociales.

Un « troisième endroit » qui n’est ni la maison, si là où on travaille. Voilà comment on peut définir ce qu’est un « tiers-lieu ». En Bretagne, on en trouve désormais un peu partout, aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale. Certains existent depuis un moment déjà, comme par exemple Maison Glaz à Gâvres (56), l’Effet Papillon à Baud (56), la Canopée à Janzé (35), l’Hôtel Pasteur à Rennes (35)…et d’autres sont sur le point de voir le jour, comme à Concarneau (29) ou encore à Pontivy (56), où le Tiers-Lieu des Halles devrait ouvrir ses portes en juin 2023. Le projet est mené par Julie Gacquière, qui a répondu à un Appel à Manifestation d’Intérêt (Ami) lancé par la Ville « pour l’occupation du rez-de-chaussée et du premier niveau du bâtiment des Halles, qu’elle a réhabilité ».

Le futur tiers-lieu, véritable « lieu de vie et de transition sociétale, environnementale, sociale » comme le définit Julie, a pour objectif « d’être ouvert à tous et à toutes », avec des « espaces modulaires ». « On pourra y trouver des ateliers, participer à des débats, des temps d’échanges. Ce sera un lieu citoyen, qui pourra favoriser la coopération, le tout sur 170 m2 ». Une offre culturelle est également prévue, ainsi qu’un café-cantine, qui a pour ambition de promouvoir une alimentation durable et locale. « Des maraichers et des boulangers pourront venir vendre leurs produits sur place », indique Julie, particulièrement attachée à la notion de circuit court et à la collaboration sur le territoire, comme par exemple avec l’Adess du Centre-Morbihan, l’épicerie participative « La Châtaigne » qui vient d’ouvrir sur Pontivy, les commerçants locaux…

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