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L’alimentation solidaire et durable au menu du festival Alimenterre

C’est reparti pour le festival Alimenterre ! Depuis le 15 octobre et jusqu’au 30 novembre, l’édition 2022, coordonnée pour les Côtes-d’Armor, le Morbihan et l’Ille-Et-Vilaine par le Réseau Bretagne Solidaire, et pour le Finistère par le Cicodes, propose plus de 70 rendez-vous et s’articule autour d’une programmation de 9 films, faisant la part belle aux thématiques liées à l’alimentation durable. Vous retrouverez sur Eco-Bretons des articles publiés tout au long de l’événement(interviews, chroniques de films…).

 

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Pour cette édition 2021, qui se déroule du 15 octobre au 30 novembre, les objectifs de l’événement restent les mêmes : « amener les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation », et ce via notamment la projection de neuf films documentaires.

En Bretagne, c’est le Réseau Bretagne Solidaire, qui fédère de nombreux acteurs bretons de la coopération et de solidarité internationale, qui coordonne le festival sur les départements du Morbihan, des Côtes-d’Armot et de l’Ille-Et-Vilaine. Pour le Finistère, c’est le Cicodes qui s’en charge.

Cette année encore, de nombreuses thématiques, qui feront le lien entre ici et ailleurs seront abordées : Quelles politiques agricoles et commerciales pour permettre aux agriculteurs de France et d’ailleurs de vivre dignement ? Comment concilier l’étalement urbain dans les métropoles avec la volonté de souveraineté alimentaire ? Que se cache-t-il derrière nos choix de consommation ? Quels sont les impacts de nos achats alimentaires quotidiens, ici et ailleurs ? Les films seront l’occasion d’évoquer des thématiques qui résonnent particulièrement en région Bretagne, comme par exemple les algues vertes, ou la production laitière.

Au menu du Festival Alimenterre, plus de 70 évènements dans une trentaine de communes bretonnes, de Brest à Rennes, en passant par Lamballe, Lorient, Redon ou encore Paimpont. On pourra retrouver des projections-débats, des marchés alimentaires et solidaires, des expositions, des visites de fermes…Nous en reparlerons sur Eco-Bretons tout au long des six semaines du festival.

 

La sélection des films pour 2022 :

 

Pour connaître le programme détaillé rendez-vous sur le site du Réseau Bretagne Solidaire, et sur la page facebook du Festival Alimenterre en Bretagne




Les Aventuriers De La Mer jettent l’ancre à Lorient

Depuis mardi 12 octobre, et jusqu’au 16, se déroule à la Base et à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient la septième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder plusieurs sujets liés au monde marin, autour d’une question centrale : l’océan, un monde à explorer. Avec de la part des organisateurs, la volonté de mettre en avant des hommes et des femmes de tous horizons maritimes, qui cherchent des solutions, innovent et, par leurs visions et leurs actions, ré-enchantent notre monde, face aux défis climatiques et sociétaux.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Depuis hier, l’événement invite à « Découvrir les aventuriers d’aujourd’hui et construire le monde de demain ». Rencontres, expositions, visites de bateaux, projections de films, spectacles sont ainsi au programme. Cette édition 2022 a été organisée en collaboration avec la Fête de la Science – Morbihan, et la Fondation Tara Océan (car la goélette revient d’expédition ce week-end à Lorient!)

L’inauguration officielle du festival a lieu ce jeudi 13 octobre, avec une rencontre « Océans et climat : le rôle des océans dans le changement climatique », avec le climatologue Jean Jouzel et la Fondation Tara Océans.

Le vendredi 14 octobre, place à une après-midi autour des initiatives maritimes, réunies en forum au Karré de la Cité de la voile, de 14h30 à 17h30. A partir de 17h30, un temps d’échange aura lieu, autour de la question : Et si le transport à la voile était le futur de la course au large ? Dès 20h se déroulera la soirée « Prix des initiatives maritimes », animée par Anthony Serazin de la Compagnie Orange Givrée, au cours de laquelle 9 porteurs de projets sélectionnés seront auditionnés en public devant un jury.

Samedi 15 octobre, on pourra célébrer dès 15h30 le retour à Lorient de la goëlette Tara, après trois années d’expédition autour du monde sur la mission « Microbiomes : comprendre le peuple invisible de l’Océan ».

Le festival se clôturera le dimanche 16, avec notamment une performance chorégraphique in-situ de la chorégraphe catalane Aina Alegre dans le Bunker K3 et la rencontre avec l’équipe d’expédition Endurance 22, qui a découvert plus 100 ans après, l’épave du navire l’Endurance de l’explorateur Schakleton qui fit naufrage en 1915 dans les glaces de l’Antarctique.

Tout au long du festival, on pourra également visiter différents bateaux, assister à des projections de films, des spectacles pour petits et grands, visiter des expositions, découvrir des acteurs du monde maritimes… un programme riche et vaste comme l’océan !

 

Plus d’infos : https://aventuriersdelamer.fr/

 




Une plongée au cœur du monde végétal avec le festival La Baie des Sciences à Saint-Brieuc

Du 1er au 16 octobre, le festival La Baie des Sciences prend ses quartiers dans l’agglomération de Saint-Brieuc pour une cinquième édition. Au programme : sorties, expositions, spectacles, conférences…autour du « monde végétal ». Nous vous proposons d’écouter deux interviews audio : Francis Martin, directeur de recherche émérite à l’Inrae de Nancy, qui est venu le 4 octobre à Ploufragan donner une conférence sur les arbres, et Coralie Le Bouvier, coordinatrice au sein de l’association Le Temps des Sciences, qui organise le festival. Interviews réalisées par Françoise Ramel.

 

Francis Martin est directeur de recherche émérite du laboratoire ‘‘Interactions Arbres/Micro-organismes’’ et du Labex ‘‘ARBRE’’ de l’INRAE de Nancy. Le 4 octobre, il était à Ploufragan pour une conférence baptisée « Intelligence, sensibilité et communication chez les arbres entre faits scientifiques et contes de fées ». Françoise Ramel a pu échanger avec lui sur son domaine de recherche.

Eco-BZH · ITW Francis Martin

 

Coralie Le Bouvier est la coordinatrice de l’association Le Temps des Sciences, qui organise le festival. L’objectif de la structure est de promouvoir la culture scientifique, technique et industrielle sur le Pays de Saint Brieuc.

Eco-BZH · ITW Coralie Le Bouvier

 


La suite et la fin du festival….

Au menu des derniers jours du festival, qui s’achève dimanche 16 :

 

-Jeudi 13 octobre

14h15 : Balade nature en breton à Saint-Brieuc

18h : mini-conf : plantes et insectes, une collaboration réussie, à Saint-Brieuc

 

– Samedi 15 octobre

10h : Atelier « cuisiner des plantes sauvages comestibles » à Langueux (Complet)

15h30 : Atelier « histoire de graines », à Langueux

de 10h à 12h et de 14h à 16h : sieste musicale à l’écoute de la mélodie des plantes, à Saint-Brieuc

 

-Dimanche 16 octobre

14h à 18h : Fête pour les 5 ans du festival, à Saint-Brieuc

16h30 à 17h30 : spectacle pour enfants « petites pousses, contes des herbes folles », à Saint-Brieuc

 


Plus d’infos

https://baiedessciences.fr/

 




Sur l’Ile Callot, on tente de freiner l’invasion des Griffes de sorcière

La Griffe de sorcière est l’une des plantes invasives qui concerne la Bretagne. Elle est source de menace pour la flore locale. Afin de freiner son expansion, des chantiers d’arrachage sont organisés, comme cela a été le cas les 5 et 6 octobre sur l’Ile Callot à Carantec (29), à l’initiative de Morlaix Communauté, du Département du Finistère, de la Mairie de Carantec et du Conservatoire Botanique de Brest. Deux classes de BTS Gestion et Protection de la Nature du lycée agricole de Suscinio de Morlaix y ont participé.

Carprobotus Edilis, ou bien Carpobrotus acinaciformis. Plus communément, « Griffe de sorcière ». Cette plante grasse et rampante au nom un peu étrange est originaire d’Afrique du Sud. Elle a été introduite en Europe dès 1680, dans des jardins de Leyden en Hollande. Avec sa forme originale et ses jolies fleurs roses pourpres ou jaunes, elle a du succès auprès des jardiniers. Mais au fil du temps, la Griffe de sorcière est devenue une plante invasive. Elle prolifère sur le littoral breton, sur les espaces dunaires et les falaises notamment, ce qui constitue une menace pour la biodiversité locale, en prenant la place et en « étouffant » les espèces endémiques. Les collectivités confrontées au problème essaient de trouver alors des réponses. C’est le cas par exemple de Morlaix Communauté, confrontée à une colonie importante de Griffes de sorcière sur l’Ile Callot, à Carantec. Depuis 2018, une opération d’arrachage est ainsi organisée chaque année avec la mairie, le Conseil Départemental du Finistère, le Conservatoire Botanique National de Brest et le lycée agricole de Suscinio. « L’année dernière, 18 tonnes de plantes avaient été arrachées », précise Benjamin Urien, du service biodiversité de Morlaix Communauté. Les deux classes de BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN) du lycée de Suscinio, ont participé au chantier durant deux jours, les 5 et 6 octobre. « C’est une application de ce qu’on peut voir en cours, notamment en génie écologique », explique Suzanne, l’une des participantes. « En plus, cela peut être valorisé pour valider notre BTS ». Les plants de Griffes arrachés sont par la suite acheminés jusqu’à des bennes, avec une charrette tractée par un cheval, pour ensuite être compostés en déchetterie. «  Et les étudiants vont aussi planter des oyats, dans les espaces sensibles à l’érosion, car ils permettent de mieux maintenir en place les dunes», développe Benjamin Urien. Pour cette session 2022, ce sont ainsi 15 tonnes de plantes qui ont été arrachées de l’ïle Callot.

 

Ailleurs en Bretagne, les espèces exotiques envahissantes posent aussi problème

Hormis les Griffes de sorcière, d’autres plantes posent également problème dans la région. L’Observatoire de l’Environnement en Bretagne estimait en 2019 que sur 645 espèces non indigènes, 67 sont considérées comme « invasives avérées » et 53 comme « invasives potentielles ».

Certaines sont directement sorties des jardins et colonisent de nombreux milieux (bords de routes, littoral…) comme par exemple le Rhododendron, le Laurier-sauce, l’Herbe de la pampa, le Buddleia (arbre à papillons), le Cotonéaster… Certains secteurs de Bretagne sont concernés particulièrement par une plante : le Baccharis dans la ria d’Etel dans le Morbihan, la Jussie, le Myriophylle ou l’Elodée dans le bassin de la Vilaine, la Griffe de sorcière sur les côtes du Finistère…Des opérations d’arrachage sont régulièrement menées sur ses zones.

Certaines plantes, en plus du fait qu’elles constituent une menace pour la biodiversité locale, représentent également un danger pour l’homme. C’est le cas de l’Ambroisie, très allergène, de la Berce du caucase qui peut causer des brûlures au troisième degré lors d’un contact avec la sève combiné à la lumière, ou encore du Datura, plante toxique qui renferme des alcaloïdes et qui, si on la consomme entraîne hallucinations et intoxications.

Plus d’infos : https://bretagne-environnement.fr/liste-plantes-vasculaires-invasives-bretagne




Petit à petit, la transition énergétique sur les îles fait son nid

Depuis maintenant 10 ans, trois îles bretonnes de la mer d’Iroise, Sein, Molène et Ouessant, ont lancé des actions en faveur de la transition énergétique. Ces trois territoires, non raccordés au réseau électrique continental, visent l’autonomie en électricité grâce aux énergies renouvelables, dès 2030. Un projet qui avance pas à pas au gré des expérimentations et de la législation.

Sur l’île de Sein, le soleil brille encore ardemment en ce mardi de fin septembre. De bon augure pour les installations photovoltaïques, qui se sont développées sur les toits des bâtiments publics ou des logements, et qui représentent aujourd’hui 990 m2 pour une production annuelle d’environ 170 MW/h. En effet, cela fait maintenant 10 ans que Sein, à l’instar de ses voisines Molène et Ouessant, est engagée dans des actions de transition énergétique. Les trois îles ne sont pas connectées au réseau électrique du continent, et voyaient jusqu’ici leur production d’énergie se faire par des centrales à fioul. Un fonctionnement au très mauvais bilan carbone, mais aussi onéreux, car les coûts de production et de maintenance sont supérieurs sur ces territoires. Pression touristique, vulnérabilité face aux changement climatique, amenuisement des ressources…sont également des enjeux importants et obligent les îles à réfléchir à leur nécessaire transition. « Sein, Ouessant et Molène sont les territoires sur lesquels l’insularité se fait le plus sentir », explique Denis Palluel, maire de Ouessant. « Cela nous oblige à être inventif, il faut aller au delà du côté « vitrine » », complète-t-il.

Depuis une dizaine d’années, ces trois îles ont donc mis en place des actions d’économie d’énergie, de maîtrise de la demande d’électricité, et de développement des énergies renouvelables. Concernant la maîtrise de la consommation électrique, « La PPE (Programmation pluriannuelle de l’Energie), dont la première échéance est fixée à 2023, approche. Elle fixe différents objectifs », explique Emilie Gauter, chargée de mission énergie au sein de l’Association des Iles du Ponant (association qui regroupe les îles de Chausey, Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, Saint-Nicolas-des-Glénan, Groix, Belle-Ile, Houat, Hoedic, Ile d’Arz, Ile aux Moines, Ile d’Yeu, Ile d’Aix, ndlr). «  En terme d’économie d’énergie, ils sont atteints, et même dépassés, pour Ouessant et Molène. Et Sein devrait suivre la même voie l’année prochaine. », précise-t-elle. Deux programmes de rénovation énergétique du résidentiel et du tertiaire, des opérations de remplacement des ampoules par des LED ou d’appareils de froid énergivores, ont notamment été menés ces dernières années. « La rénovation de l’habitat, ce n’est pas ce qu’il y a de plus spectaculaire, mais ça marche », soutient Denis Palluel. Attention cependant à « l’effet rebond » : avec la réhabilitation de l’habitat, beaucoup sont passés au chauffage électrique, via notamment des pompes à chaleur, ce qui pèse sur la production d’électrique. « Mais sans les actions menées les dernières années, les consommations des îles auraient sans doute régulièrement augmenté », affirme l’Association des Iles du Ponant.

Sein, Ouessant et Molène ont de l’ambition : dès l’année prochaine, elles ont pour objectif d’atteindre les 30% d’énergies renouvelables dans leur production électrique, et les 100% en 2030. Si sur Molène elles sont pour le moment peu développées, sur Sein le photovoltaïque solaire s’est bien implanté, notamment sur le centre nautique, l’écloserie, la gare maritime, la caserne des pompiers, et la mairie. Et une éolienne de 250W devrait être installée sur l’île avant la fin de l’année 2023, ce qui permettrait d’atteindre 60% d’énergie renouvelable annuel.

Sur Ouessant également, les panneaux photovoltaïques sont nombreux à orner les toitures. « On commence à avoir des résultats significatifs, mais ce n’est pas si simple que ça, avec les nombreuses contraintes administratives. », regrette le maire Denis Palluel, qui aimerait bien voir les délais se raccourcir pour l’installation de ce type d’équipement. La fameuse hydrolienne, qui a été remise à l’eau au printemps par Sabella, est toujours en phase d’expérimentation. « Ce n’est pas un long fleuve tranquille », avoue le maire. « On a eu des moments de découragement, mais la persévérance paie ». Sur Molène, la moins bien dotée en énergie verte, un projet de centrale photovoltaïque est dans les tuyaux, sur l’impluvium, qui fournit l’île en eau potable. A terme, l’installation de cette « ferme solaire » devrait couvrir 66% des besoins de l’île en électricité.  « La difficulté, c’est qu’il a fallu montrer que l’eau qui ruisselle sur les panneaux solaires peut être destinée à la consommation », déclare Didier Destalle, le maire de Molène. « En plus c’est une zone classée, il a fallu faire des modifications dans la destination du terrain ». Lui aussi souligne « Le mille-feuille administratif » qui « repousse la mise en place de ce type de projet ». Même si il y a du mieux depuis la modification législative de la loi Elan, en 2018, qui a permis des dérogations à la loi littorale pour mettre en place ce type d’installation. Pas à pas, les îles de la mer d’Iroise expérimentent. Et les solutions créés donnent même des idées à d’autres territoires insulaires, comme par exemple les Iles-de-la-Madeleine (archipel situé dans le Golfe du Saint-Laurent, au Canada).

 

Plus d’infos : https://www.iles-du-ponant.com/

 




Une soirée « ciné-débat » autour des Scop à Morlaix

Autour de la table : Emilie Cariou-Menes, de l’Adess Pays de Morlaix, François Kerfourn, auteur, et Jean-François Oulhen, de l’Urscop

Le Pôle ESS du Pays de Morlaix, L’Union Régionale des Sociétés Coopératives et Participatives de l’Ouest et le Club des anciens coopérateurs organisent le jeudi 29 septembre à 20h00 au cinéma La Salamandre à Morlaix un ciné-débat autour du film « Scoper » suivi de témoignages sur des scops finistériennes. A noter également, la présentation du livre « La démocratie nous réussit, histoire des Scops de l’Ouest de 1884 à nos jours », écrit par François Kerfourn et Régis Tillay.

Une Scop est une Société Cooperative et Participative, sous forme de SA, SARL ou SAS. C’est la seule coopérative « dont les membres associés sont les salariés », peut-on lire sur le site de la Confédération Générale des Scop. Parmi les grands principes qui régissent ce type d’organisation, on peut citer l’exercice du pouvoir de façon démocratique (un associé = une voix) et un partage des profits qui est équitable : une part pour tou.te.s les salarié.e.s, sous forme de participation ou d’intéressement, une part pour tou.te.s les associé.e.s, sous forme de dividende, et une part pour les réserves de l’entreprise.

Le fonctionnement d’une Scop est au cœur du film documentaire « Scoper », réalisé par Valérie Billaudeau, enseignante chercheure à l’Université d’Angers-Laboratoire Espaces et Société-UMR CNRS 6590. On y découvre la Sadel, qui est au départ une coopérative de consommation créée en 1955, en Anjou, afin de défendre les valeurs de l’école publique et la laïcité. Elle permet aux instituteurs d’acheter des fournitures scolaires. Aujourd’hui implantée sur toute la France, la coopérative est devenue un des fers de lance de la distribution de livres et de fournitures. Les fondateurs et dirigeants, en 2018, décide de transmettre l’outil aux salarié.e.s en transformant la Sadel en Scop. Elle se regroupe également avec une autre entreprise coopérative, la NLU, en Bourgogne. Aujourd’hui, la Scop, baptisée « SavoirPlus », regroupe plus de 200 salarié.e.s, dont 87% sont associé. Doutes, enthousiasme, réussites et coups de gueules rythment l’aventure des « scopeurs et scopeuses », dont on retrouve les témoignages tout au long du documentaire, qui donne l’envie de « scoper » !

La réalisatrice sera présente au cinéma La Salamandre à Morlaix, jeudi 29 septembre, pour une soirée ciné-débat autour du thème des Scop. Au programme également, la présentation de l’ouvrage « La démocratie nous réussit, histoire des Scop de l’Ouest de 1884 à nos jours », de François Kerfourn et Régis Tillay. Anne-Gaëlle Dauphin, de l’Acacia, coopérative spécialisée dans les maisons et extensions bois à Landeda, Bertrand Le Cop, d’Apallooza, scop agence de conseil en communication à Plouigneau, et Corinne Le Coz de la scop de peinture La Laborieuse à Morlaix, viendront également témoigner de leurs expériences.

 

Pratique :

A 20h, jeudi 30 septembre, cinéma La Salamandre à Morlaix (au Sew, à la Manufacture des Tabacs)

Entrée : 6 euros pour les adultes, 4 euros pour les moins de 14 ans.