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Festival Alimenterre : « La part des autres » questionne la démocratie alimentaire

Dans le cadre du festival Alimenterre, coup de projecteur sur le documentaire « La part des autres ». Produit par le Civam et réalisé par Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage, il met en avant différentes situations liées à la problématique de l’alimentation : précarité alimentaire, aide alimentaire, lien social, production agricole…et pose la question plus large de la démocratie alimentaire et de l’accès pour toutes et tous à une nourriture de qualité et durable.

Pandémie, guerre en Ukraine, inflation au plus haut…ont une conséquence directe le pouvoir d’achat des populations, et sur l’alimentation. La précarité alimentaire est plus que jamais d’actualité. Le film « La part des autres », sélectionné dans le cadre du festival Alimenterre, résonne avec les problématiques d’aujourd’hui. Sorti en mars 2019, il a été tourné dans le cadre d’un projet mené par le Civam, baptisé « Acessible », et qui portait sur l’accès à l’alimentation.

Le film évoque ainsi la question de la « démocratie alimentaire », et le double appauvrissement que l’on constate aujourd’hui en France : celui des producteurs, qui peinent à gagner leur vie convenablement en produisant ce qui nous nourrit, et celle des consommateurs. Un français sur 10, soit entre cinq et sept millions de personnes, ont eu recours à l’aide alimentaire en 2020. En 2021, la banque alimentaire a distribué 7 370 tonnes de nourritures, dont 30 % de produits laitiers, 25 % de féculents et 20 % de fruits et légumes4. L’industrie et les grandes surfaces sont à l’origine 22 % des produits reçus par la banque alimentaire. L’alimentation, qui sait si bien rassembler autour d’une table, est aussi source d’exclusion. Tout le monde ne peut à l’heure actuelle accéder à des produits de qualité issus d’une agriculture plus respectueuse de la santé, de l’environnement, et des agriculteurs.

Face à ce constat, quelques réponses sont présentées : la création d’épicerie sociale où l’on peut faire ses courses avec dignité, le « cabas des champs » dans le quartier de Keredern à Brest qui permet aux habitants de s’approvisionner auprès des producteurs à prix maîtrises, le maraîchage solidaire dans la Drôme et l’Allier…sont autant d’initiatives mises en œuvre aux quatre coins du pays. Des intervenants du Civam présentent également le concept de « sécurité sociale de l’alimentation ». Un collectif d’associations (Attac, Civam, Ingénieurs sans Frontières, VRAC, Confédération Paysanne) planche sur le sujet, et imagine un système financé par les cotisations sociales, qui permettrait à chaque citoyen.e de recevoir 150 euros par mois, pour acheter des produits conventionnés choisis démocratiquement. De quoi ouvrir le débat et questionner nos systèmes agricoles et alimentaires dans leur ensemble.

 


Le film sera diffusé :

Jeudi 10 novembre à Guidel (56), Chanteloup (35), Moëlan-Sur-Mer (29), Montauban-De-Bretagne (35)

Lundi 14 novembre à Monfort-Sur-Meu (35)

Mercredi 16 novembre à Fougères (35), Rennes, (35), Nantes (44), Loudéac (22),

Jeudi 17 novembre à Arrandon (56)

Vendredi 18 novembre à Coêtmieux (22), Lorient (56), Pont-Labbé (29), Concoret (56)

Dimanche 20 novembre à Ercé-En-Lamée (35)

Lundi 21 novembre à Melesse (35)

Jeudi 24 novembre à Saint-Nazaire (44)

Vendredi 25 et samedi 26 novembre à Lorient (56)

Lundi 27 novembre à Pornic (44)

Mardi 28 novembre à Lanmeur (29)

Mercredi 29 novembre à Chevaigné (35), Dinan (22), Saint-Brieuc (22), Bourbriac (22)

 

Tous les détails sont sur le site du Festival Alimenterre




En Bretagne, l’édition du Mois de l’ESS 2022 est lancée

C’est parti pour le mois de l’Economie Sociale et Solidaire ! Comme tous les ans, novembre lui est dédié. De nombreuses manifestations sont organisées un peu partout dans la région à cette occasion.

 

« L’économie sociale et solidaire n’est pas un secteur d’activité, mais une façon de faire et d’entreprendre qui rassemblent des organisations alliant performances, démocratie et utilité sociale ». Telle est l’ESS définie par la Cress (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) de Bretagne. Elle repose sur des principes forts : une utilité collective ou sociale, un fonctionnement démocratique, et un modèle économique spécifique (pas d’actionnaires à rémunérer, les excédents sont prioritairement destinées au développement de l’activité).

En Bretagne administrative,, l’ESS est un secteur fort puisqu’elle représente près de 13,5% des emplois salariés. Elle est même la première région de France pour la place de l’ESS dans l’économie, avec la présence de nombreuses associations, coopératives, mutuelles et fondations.

Durant tous le mois de novembre, l’ESS est à l’honneur, dans toute la France, avec « le mois de l’économie sociale et solidaire ». En Bretagne, plus de 200 manifestations sont ainsi organisées, afin de sensibiliser le grand public à cette économie plus respectueuse de l’humain, et de montrer la diversité des acteurs de l’ESS dans la région. Cette année encore, le mois de l’ESS est partenaire du Festisol et du festival Alimenterre, deux autres temps forts de Novembre qui permettent ainsi de lier solidarité et transitions écologiques, économiques et sociales.

Dans les Côtes d’Armor, on pourra par exemple participer à une manifestation autour du recyclage, baptisée « Faire autrement, Recyclons ensemble », à Broons le 25 novembre. A Dinan, c’est un atelier autour de la conservation des légumes de saison qui sera proposé le 29 novembre.

Dans le Finistère, le 10 novembre, l’Adess Pays de Brest en partenariat avec Brest Métropole organise une « dégustation de projets autour de l’action climatique », de 18h à 19h30. A Carhaix, une ciné-rencontre aura lieu le 12 novembre autour du film « Reprise en main », avec le réalisateur Gilles Perret et la monteuse Marion Richoux. Et le 26 novembre, rendez-vous au 2D à Morlaix avec l’équipe de la monnaie locale Le Buzuk pour une « fresque de la monnaie ».

En Ille-Et-Vilaine, le 9 novembre, on pourra visiter les fameux Ateliers du Vent à Rennes. Le 12, le bar-épicerie associatif « Le Bar’Ille » fera son inauguration, à Parcé. Et jusqu’à 29, on pourra découvrir l’exposition « Kess’Aco », à la médiathèque de Louvigné-Du-Désert.

Dans le Morbihan, mardi 8, place à un ciné-débat à Pontivy autour du thème des tiers-lieux, à la médiathèque. Le 10 novembre, Entreprendre au Féminin organise une rencontre sur l’ESS et entrepreneuriat féminin, à Auray.

En Loire-Atlantique, à Nantes, le public est invité à une rencontre pour échanger sur la manière de quitter les Gafams pour un service Cloud plus solidaire et respectueux. Et à La-Chapelle-Sur-Erdre, c’est la recyclerie le TransiStore qui soufflera sa première bougie le 12 novembre !

 

Plus d’infos et liste des événements sur le site du Mois de l’ESS




L’idée sortie. La P’Art Belle aux océans ce week-end à Vannes

Les premiers jours du mois de Novembre, le fameux « Miz Du » (mois noir en breton) se dérouleront sous les belles nuances de glaz (vert/bleu, toujours en langue bretonne) de l’océan, à Vannes. En effet, l’association morbihannaise La P’Art Belle, qui propose le festival du même nom début septembre à Sarzeau, organise un grand week-end autour de la mer. Louise Robert, la fondatrice, et son équipe, nous propose de partir à la découverte de ce milieu très important pour la région, puisque la Bretagne ne compte pas moins de 2500 kilomètres de côtes ! Tables-rondes, librairie éphémère, stands…seront au menu, ainsi qu’un « ciné-symphonie » autour de l’océan, le dimanche.

 

Au programme de ces deux jours qui se dérouleront au Palais des Arts à Vannes : des rencontres, des tables-rondes, des ateliers, des spectacles…

On pourra ainsi, samedi 5, assister à une table-ronde autour de l’éco-navigation et de l’éco-citoyenneté, avec Céline Marie : Chargée de projets, responsable du pôle formation CPIE Belle-Ile-en-Mer, Jacques Dussol : Président de l’association RIEM (Réseau Initiatives des Eco-Explorateurs de la Mer), Quentin Coupa Dufau : Chargé de mission Fish & Click, Arlette Carrie, la Récup’ Fabrik et l’association Vigipol. Une rencontre sera également organisée avec Chloé Le Bars, navigatrice et marraine de l’événement, et Pierre Mollo, enseignant-chercheur spécialiste du plancton. La Compagnie Orange Givrée, menée par Anthony Serazin, proposera un spectacle tout public le « PPPPP » (Projet Pop Pop Portuaire pour Peillac). Au menu aussi de cette journée de samedi, des stands : Vigipol, l’Ifremer, l’Université de Bretagne Sud et son projet « Indigo », Geo Ocean, et la Radio Kalon, une radio à finalité d’insertion sociale et professionnelle de publics démunis en Bretagne…et d’autres.

Le dimanche, deux gros temps forts : une table-ronde autour et avec des femmes qui oeuvrent pour protéger et faire connaître la mer. On y retrouvera ainsi Céline Kahn (Blue Print), Léore Pujol (Blue Print / Water Family), Marie-Gabrielle Capodano (La Nurserie du Golfe), Anne Jacob (Guide Littorale et conteuse) et Chiara Aliprandi (Horizon Mixité). Pour clore le week-end, le public est invité à assister à un spectacle « La voix des océans » : une symphonie écrite par le franco-brésilien Antonio Santana suite à sa rencontre avec Pierre Mollo, et interprétée par l’Orchestre Symphonique de Saint Nazaire, le tout sur des vidéos du monde marin (et notamment du plancton!).

A noter aussi, la présence samedi et dimanche de la librairie vannetaise « La prairie bleue » qui proposera une sélection de livres autour de l’océan et deux rencontres avec des auteurs.rices du Grand Ouest, à savoir Léna Paul-Le Garrec pour « Lulu » et Denis Rohou pour « De la mer à l’assiette ».

 

 

Pratique :

Samedi 5 et dimanche 6 novembre au Palais des Arts à Vannes

de 11h à 19h le samedi et de 11h à 19h30 le dimanche

Accès animation : Tarif libre à partir de 5 euros, gratuit pour les -de 10 ans

Accès spectacle « La Voix des Océans » – Théâtre Lesage Palais des Arts & des Congrès de Vannes, le dimanche 6 :
– Tarif plein – 15 euros
– Tarif réduit – 10 euros (Personnes bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ARE…), personnes en situation de handicap, moins de 18 ans. Un justificatif sera demandé sur place, pensez à l’apporter)
– Tarif très réduit pour les étudiant.e.s – 5 euros (week-end) et 2 euros (La Voix des Océans)
– Entrée libre pour les moins de 10 ans
Billetterie sur https://www.helloasso.com/associations/association-la-part-belle/evenements/la-p-art-belle-la-voix-des-oceans

Programme disponible sur https://www.lapartbelle.bzh




Le dernier des laitiers : « no future » pour la production laitière bretonne ?

Dans le cadre du festival Alimenterre qui se déroule jusqu’à fin novembre, coup de projecteur sur le film  « Le dernier des laitiers » réalisé par Mathurin Peschet. Le documentaire interroge la diminution, qui semble inexorable, du nombre de producteurs laitiers en Bretagne, tout en questionnant le modèle agricole. Sans oublier de présenter quelques alternatives qui laissent entrevoir un espoir pour l’avenir. A écouter en fin d’article : Interview de Mathurin Peschet, réalisateur du documentaire, et Yann Yobé, producteur laitier en bio à Saint-Alban (22), en système herbager. Interviews réalisées à l’occasion de la soirée de lancement du Festival Alimenterre à Saint-Brieuc, par Françoise Ramel. Montage réalisé par Gaël Le Du, de Radio Bro Gwened.

Et si, en 2050 en Bretagne, il ne restait plus que quelques producteurs de lait, à la tête d’exploitations gigantesques fonctionnant avec un robot de traite, et dans lesquelles les vaches restent enfermées dans des batiments ? C’est la question qui taraude Mathurin Peschet, dans son documentaire « Le dernier des laitiers ». Le réalisateur breton, déjà auteur de documentaire sur l’agriculture et l’environnement comme  « L’enfer vert des bretons » ou « copain comme cochon », s’intéresse cette fois-ci à la production laitière en Bretagne. Armé d’un graphique représentant la courbe descendante du nombre de producteurs au fil des années, il part à la rencontre de plusieurs agriculteurs, s’inscrivant dans des modèles différents (bio, conventionnel, herbager…) et ayant des exploitations de tailles variées. Certains ont même carrément arrêté le lait.

On découvre ainsi Erwan et Lionel, qui présentent leur ferme, de taille moyenne, leur difficultés mais aussi leur passion pour l’agriculture. Jean-François, quant à lui, évoque avec émotion son changement de métier, face à l’injonction d’avoir toujours plus de vaches. Myriam et Ronan ont choisi également d’arrêter. Leur fils explique qu’il comprend les raisons de leur décision. Jean-Paul a lui, agrandi sa ferme et a investi dans un robot pour la traite, ce qui lui permet de rendre son travail moins pénible et d’augmenter sa productivité. Christian s’est converti au bio juste avant sa retraite, mais avec son cheptel de 160 bêtes, se rapproche du fonctionnement des exploitations conventionnelles. Chez Pierrick et Aurélie par contre, l’exploitation est de petite taille, et tous deux questionnent les notions de rentabilité et de productivité.

Riche de ces différents témoignages, « le dernier des laitiers » amène le spectateur à s’interroger sur l’agriculture d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Veut-on avoir de grosses exploitations entièrement robotisées sans âme ? Jusqu’où ira la course à toujours plus de production ? Comment faire pour que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail ? Comment donner envie à la jeune génération de s’installer ? Agréable à regarder, le film nous permet aussi de nous questionner sur notre rôle à jouer en tant que consommateur.

 

Le film sera diffusé :

  • Le 29 octobre à Saint-Lunaire (35)
  • Le 30 octobre à Saint-Carreuc (22)
  • Le 8 novembre à Saint-Georges-de-Reintambault (35)
  • Le 15 novembre à Vitré (35)
  • Le 15 novembre à Paimpol (22)
  • Le 17 novembre à la Roche-Jaudy (22)
  • Le 17 novembre à Lorient (56)
  • Le 18 novembre au Mené (22)
  • Le 19 novembre à Port-Louis (56)
  • Le 22 novembre à Paimpol (22)
  • Le 24 novembre à Caudan (56)
  • Le 24 novembre à Fougères (35)
  • Le 29 novembre à Saint-Méen-Le-Grand (35)
  • Le 30 novembre à Bréal-Sous-Monfort (35)

 

 

Plus d’infos :

https://www.alimenterre.org

 

 

 

BA-LE DERNIER DES LAITIERS from CFSI ALIMENTERRE on Vimeo.

 


A écouter : Interview de Mathurin Peschet, réalisateur du documentaire, et Yann Yobé, producteur laitier en bio à Saint-Alban (22), en système herbager. Interviews réalisées à l’occasion de la soirée de lancement du Festival Alimenterre à Saint-Brieuc, par Françoise Ramel. Montage réalisé par Gaël Le Du, de Radio Bro Gwened.

 

 




L’idée sortie. Les portes ouvertes du réseau Approche Eco-Habitat

Ce week-end ont lieu les désormais traditionnelles « portes-ouvertes » du réseau Approche Eco-Habitat. Au programme, 30 réalisations en habitat écologique, à découvrir dans le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d’Armor.

Approche Eco-Habitat est un réseau breton fédérant plus de 100 adhérents, professionnels, citoyens, ou élus, tous engagés dans une démarche d’habitat durable. L’association a pour objet de « Promouvoir un habitat, des lieux de vie et de travail sains, économes en ressources, matériaux et énergie, respectueux de l’environnement, de la culture et des générations futures ». Elle organise pour cela des formations, conférences, ateliers, cafés-débats, speed-meeting de l’habitat écologique…et une opération portes-ouvertes annuelles.

L’édition 2022 de ces portes-ouvertes a lieu ce week-end. Au programme : pas moins de 30 réalisations à visiter, autour des thèmes du neuf, de la rénovation, de l’agrandissement, de l’aménagement intérieur, du patrimoine, de la construction bois…On pourra par exemple découvrir l’extension-réhabilitation d’une maison en pierre à Trégunc (29), un assainissement par phyto-épuration à Riec-Sur-Belon (29), visiter le chantier d’une maison bois-terre-paille autonome à Trémargat (22), la rénovatio écologique d’un corps de ferme à Saint-Nolff (56), ou encore un atelier et un village de tiny-houses à Langolen (29). Toutes les visites seront l’’occasion d’échanger avec les propriétaires et les professionnels, artisans et concepteurs, qui sont intervenus sur les chantiers.

 

Pratique

Portes-ouvertes samedi 22 et dimanche 23 octobre

Plus d’infos : https://portesouvertesecohabitat.com/

Attention : L’événement est gratuit mais l’inscription obligatoire




Une première journée pour l’éco-parentalité dans le Morbihan

Samedi, futurs et jeunes parents (ainsi que les enfants!) et acteur.rice.s de la parentalité seront à l’honneur à Guidel (56) pour la première Journée de l’Eco-Parentalité. Au programme: stands, ateliers, animations pour les petits…autour du zéro déchet, des produits respectueux de l’environnement et de bébé, des déplacements doux, de l’allaitement…Un événement organisé par TikoAntik, plate-forme de revente et d’achat de matériel de puériculture d’occasion, créé par Séverine Inkerman.

 

Comment peut-on définir « l’éco-parentalité » ?

Pour Séverine Inkerman, l’éco-parentalité « regroupe des thèmes et/ou des actions liées à la fois à la parentalité, à l’accueil de l’enfant, et aux transitions écologiques ». Comment produire moins déchets, se déplacer avec un bilan carbone moindre, accéder à une alimentation plus durable, quand on devient parents ? Comment prendre soin de son bébé au quotidien tout en respectant sa santé et sa planète? De nombreux parents se questionnent aujourd’hui sur ces sujets, et peuvent avoir des difficultés à avoir accès à des informations. « Beaucoup vont sur internet, sur les réseaux sociaux, en quête de témoignages directs. Mais les éléments restent encore très dispersées, les démarches existantes sont assez diffuses », explique Séverine.

Quel est l’objectif de la journée ?

La journée « éco-parentalité » a donc pour but de permettre aux parents de s’informer de manière globale, et sur un même lieu, sur la parentalité et les transitions écologiques. « L’idée, c’est de faire réseau, de mieux connaître les possibilité locales d’accompagnement sur ces thèmes », souligne Séverine, qui espère pouvoir faire essaimer l’événement sur d’autres territoires bretons à l’avenir.

Quel est le programme ?

Au menu de cette journée inédite en Bretagne : des ateliers, des stands, des table-rondes, sur des thématiques écologiques très concrètes comme le zéro déchet, les couches lavables, le déplacement avec bébé, la fabrication de matériels Montessori, les produits d’hygiène respectueux de la santé, l’achat de matériel de puériculture de seconde main, la diversification alimentaire… mais pas seulement. « Pour nous,  La transition est aussi sociétale, nous avons donc prévu un atelier consacré à l’égalité et à la lutte contre les stéréotypes de genre », souligne Séverine. Des animations pour les enfants sont également prévues, ainsi qu’un « café des parents », pour que ceux-ci puissent échanger sur les sujets abordés au fil de la journée. Le soir, un ciné-débat est proposé par l’association carhaisienne « Preparons demain », autour du film « Dans l’intimité du lien ».

Pratique :

La journée se déroulera sur le site de l’Ilot Kergaher, à Guidel (56), de 9h30 à 18h

L’entrée est à prix libre

Inscription pour les ateliers : https://www.helloasso.com/associations/tikoantik/evenements/journee-de-l-ecoparentalite

Attention, certains sont déjà complets !

Tout le programme est disponible sur https://tikoantik.com/journee-eco-parentalite/

 

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