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Un manifeste pour la forêt bretonne

France Nature Environnement Bretagne a présenté son « manifeste pour la forêt bretonne ». Il propose des actions concrètes, notamment autour de la préservation de la biodiversité. Extrêmement fragile face au réchauffement climatique, aux menaces de sécheresse et d’incendies, la forêt est pourtant essentielle, grâce à son rôle dans l’atténuation des émissions de gaz à effets de serre. Explications avec Dominique Pirio, présidente de l’association Clim’Actions Bretagne Sud, et membre du groupe « forêt bretonne » au sein de France Nature Environnement Bretagne.

D’où vient l’idée de rédiger ce manifeste ?

FNE Bretagne, Fédération bretonne des associations de protection de la nature, a été créée en 2017.Historiquement, les grandes structures environnementales telles que Eau et Rivières de Bretagne ou Bretagne Vivante ne travaillaient pas sur la forêt. Quelques personnes ont alors voulu créer un groupe de travail sur cette thématique, ouvert aux personnes extérieures. L’idée était d’avoir une définition commune de ce qu’était la forêt, et de favoriser l’interconnaissance sur ce thème. Cela fait maintenant deux ans que nous travaillons sur ce manifeste. C’est le premier du genre, à notre connaissance, en France.

Quel en est l’objectif ?

L’objectif avec ce manifeste, c’est de replacer la forêt au cœur des sujets, des enjeux pour l’environnement en Bretagne, et de mobiliser toutes les associations environnementales autour. On souhaite aussi qu’il soit diffusé auprès du grand public, pour que celui-ci s’approprie un sujet qu’il connait finalement encore assez mal. C’est également un outil qui nous permet de dialoguer avec les professionnels de la filière bois.

Que contient-il ?

Il y a une première partie dans laquelle nous faisons un état des lieux de la forêt en Bretagne. Il faut savoir qu’en France, la superficie forestière représente 30% de la superficie totale du pays. Alors qu’en Bretagne, on compte 400 000 hectares de forêt, soit 14% de la surface du territoire. Dans notre région, la forêt est essentiellement constituée de feuillus, dont beaucoup de chênes. Et plus de 90% des forêts sont privées ! Il y a également beaucoup de petits boisements, les quelques grands massifs qui existent traversent le centre Bretagne.

Après cette remise en perspective, nous développons trois priorités, à savoir :

  • Mettre la biodiversité au cœur de la gestion forestière. Pour avoir des écosystèmes complets, il faut une biodiversité importante. C’est essentiel aussi pour rendre les forêts résilientes.
  • Assurer la résilience de la forêt face au changement climatique. Elle est utile pour séquestrer le carbone, mais est fragile face à la sécheresse et aux incendies.
  • Prendre en compte la diversité des attentes de la société : il faut communiquer davantage sur les différentes fonctions de la forêt, et la considérer comme un écosystème à part entière et pas seulement comme une production d’arbres.

Nous faisons également trois préconisations :

  • Produire mieux sans accroître les prélèvements, et notamment promouvoir les essences indigènes régionales et maximiser la diversification des essences,
  • Eco-conditionner les aides. Nous proposons par exemple que les propriétaires forestiers aient une indemnisation en échange du fait de laisser leur forêt en « libre évolution ».
  • Améliorer la protection de la forêt bretonne, en atteignant par exemple l’objectif de 30% de forêt protégée fortement en 2030, et en construisant un réseau régional de sauvegarde de la biodiversité forestière.

Quels sont les premiers retours sur ce manifeste ?

Des rendez-vous sont en cours pour le présenter à la Région, et à la Préfecture de Région. Nous l’avons présenté à l’ONF, où l’accueil a été très favorable, le retour est positif, ils sont d’accord avec la plupart des priorités et préconisations. Nous avons aussi rencontré la Fibois, qui représente les professionnels de la filière forêt-bois en Bretagne. Eux aussi se sont montrés plutôt satisfaits. C’est un document qui est toujours améliorable évidemment, mais qui peut permettre de trouver un terrain d’entente entre les différents acteurs. Travailler ensemble pour avancer sur le sujet est essentiel.

 

 

Pour lire le manifeste pour la forêt bretonne, cliquez sur l’image :

 




En Baie de Saint-Brieuc, des habitant.e.s se lancent dans un défi « économies d’énergies »

A partir du 10 décembre et jusqu’au 10 juin 2023, des habitant.e.s de l’agglomération de Saint-Brieuc vont se lancer dans un défi « économie d’énergie ». Objectif : faire baisser leurs consommation d’électricité, de gaz, de carburant et d’eau de 15% par rapport à leur consommation de l’année précédente.

15%. C’est le volume d’économies d’énergies que vont faire le pari de réaliser les citoyen.ne.s participant au premier « Défi énergie » de la Baie de Saint-Brieuc. Une initiative qui tombe à pic : en effet, les prix de l’électricité, du gaz, et du carburant, n’en finissent plus de grimper. Et la France connaît des difficultés dans la production d’électricité cette année, du fait des soucis de maintenance et d’arrêt des réacteurs nucléaires. De quoi motiver un peu plus encore les participant.e.s du défi, et les organisateurs, à savoir des habitant.e.s de l’agglomération de Saint-Brieuc, l’Alec (Agence Locale de l’Energie et du Climat), la Bioocop, l’association Kikafékoi et Saint-Brieuc Armor Agglomération).

A partir du 10 décembre et jusqu’au 10 juin 2023, des foyers (personnes seules, en couples, familles…) résidant sur le territoire de l’agglomération de Saint-Brieuc vont donc tenter de réaliser des économies de gaz, d’électricité, de carburant, mais aussi d’eau. Les participant.e.s seront regroupées en équipe de 5 à 10 familles. Ils et elles étudieront leurs consommations de l’an passé, afin d’établir leur objectif de baisse de 15%. Des rencontres (une par mois) auront lieu, à chaque fois sur une thématiques différentes : se chauffer, se rafraichir en janvier, se laver et laver en février, se nourrir en mars, se déplacer en avril, se (dé)brancher en mai, avant un grand week-end de clôture les 3 et 4 juin. Pour chaque thème, des visites et des ateliers optionnels seront aussi proposés. Et le lancement officiel de l’opération aura lieu samedi 10 décembre, de 14h à 17, sous les halles du Carré Rosengart, à Saint-Brieuc.

 

Plus d’infos : https://defienergie22.fr/




Le Réseau Cohérence lance un appel citoyen pour des Conventions Locales des Transitions Ecologiques en Bretagne

Le 3 décembre, le Réseau Cohérence a réuni à Lorient une soixantaine de participant.e.s pour son troisième « Forum des Coopérations ». Pour cette édition, les échanges ont porté sur la mise en place de conventions citoyennes locales en Bretagne, sur les transitions écologiques. Parmi les intervenant.e.s, des participant.e.s à la Convention Nationale Citoyenne sur le Climat, ou à des conventions locales, ont pu apporter leurs expériences et éclairages. L’occasion aussi pour le Réseau Cohérence de lancer un « Appel citoyen » au soutien à la mise en place de Convention Locales des Transitions écologiques partout en Bretagne. Parmi les premiers signataires, des personnalités telles que Cyril Dion, Armel Le Coz, Mathilde Imer, Charlotte Marchandise…

 

Le Réseau Cohérence fédère en Bretagne plus d’une centaine d’adhérent.e.s (associations, syndicats, entreprises, particuliers, agriculteurs…). Il développe des outils adaptés aux problématiques écologiques, économiques, sociales et solidaires, alimentaires : agenda des transitions, baromètre du développement durable, développement et promotion du « porc durable », du chou de Lorient…

La démocratie participative et la coopération entre actrices et acteurs de la société civile et élu.e.s sont des thématiques que le réseau s’attache à mettre en valeur et à défendre. C’est le cas par exemple avec les Forums de la Coopération. La première édition de ce rassemblement s’est déroulé en novembre 2020, par visio-conférence, autour de l’idée de « favoriser les coopérations entre associations et collectivités locales ». En juin 2022, le réseau a réuni une centaine de participant.e.s pour une réflexion autour de la notion d’engagement, toujours dans le cadre plus large d’un questionnement sur la coopération entre citoyen.ne.s, associations et collectivités locales, pour réussir les transitions.

A l’occasion de son Assemblée Générale, le Réseau Cohérence a cette fois organisé son troisième forum régional des coopérations. Les échanges ont porté sur les conventions citoyennes et la possibilité de faire émerger des Conventions Citoyennes Locales sur le Climat en Bretagne. « Depuis un an, nous travaillons sur le sujet, suite à l’Assemblée Générale 2021 lors de laquelle nous avions fait le bilan de la Convention Nationale Citoyenne pour le climat qui avait été mise en place en France en 2019-2020  », explique Solenne Boiziau, chargée de mission transition écologique au sein du Réseau Cohérence. Un groupe de travail s’est alors constitué, fort d’une dizaine de participant.e.s, qui ont réfléchi à la mise en place d’une méthodologie afin de faire émerger des Conventions Citoyennes Locales sur le territoire breton. « Nous avons édité une brochure qui présente ce travail, et qui est à disposition des personnes participant au forum », précise Solenne.

Afin d’enrichir les débats, une plénière participative a permis de réunir des « grands témoins » : Charlotte Marchandise, citoyenne engagée et autrice de « Plus belle la politique », Michel Briand, acteur de réseaux coopératifs en Bretagne, Sandrine Vincent, maire de Chevaigné (35) et vice-présidente à Rennes Métropole déléguée à la communication et aux relations aux citoyens, Karine Besses, membre de la Commission Nationale du Débat Public et garante de la Convention de Rennes Métropole. Certains ont participé ou participent encore à des conventions citoyennes, au niveau local ou national. C’est le cas de Thomas N’Dem et Romain Denis, citoyens tirés au sort de la Convention Locale à Nantes, William Aucant, qui a été membre de la Convention Citoyenne Nationale pour le Climat, et Moussa Hamit Issaka, membre du Comité des Initiatives Locales à Orvault et membre tiré au sort de la commission citoyenne à Orvault. Les différentes questions qui ont été posées aux intervenant.e.s ont été choisies par les participant.e.s au forum selon la méthode « Boule de neige » : par groupe de trois et ensuite six, toutes et tous ont mis en commun leurs interrogations, afin de ne garder que celles choisies par le groupe. Un bel exercice de coopération et de démocratie participative !

 

Le forum a aussi été l’occasion pour le Réseau Cohérence, hormis de faire se rencontrer les acteurs et actrices qui souhaiteraient la mise en place d’une convention sur leur territoire, de lancer un grand « Appel Citoyen » à soutenir la mise en place de Conventions Locales des Transitions en Bretagne, soutenu par les intervenant.e.s au forum, mais aussi par des personnalités telles que Cyril Dion, Armel Le Coz, Mathilde Imer, Charlotte Marchandise…  « Pour accélérer les transitions écologiques, nous avons impérativement besoin de mesures ambitieuses qui soient co-construites et portées par les citoyen.ne.s dans les territoires et de l’engagement du plus grand nombre », assure le Réseau.

Chacun.e peut signer l’Appel dès à présent en ligne : https://agir.greenvoice.fr/petitions/pour-des-conventions-citoyennes-locales-des-transitions-en-bretagne


Pour des Conventions Citoyennes Locales des Transitions en Bretagne

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Depuis 50 ans nous échouons à répondre à l’urgence écologique. La Convention Citoyenne pour le Climat qui s’est déroulée en France entre octobre 2019 et juin 2020 a prouvé qu’un panel de citoyen·nes tiré·es au sort, représentatif·ves de la diversité de la société française, pouvait être force de propositions sur ces enjeux en allant dans le sens de l’intérêt général. Une fois (in)formés ces citoyen.nes ont répondu à l’objectif de « définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990 », en allant plus loin que tout ce que les politiques publiques ont pu mettre en place jusqu’à maintenant. Depuis, des Conventions Citoyennes locales ont vu le jour sur divers sujets (crise COVID-19, démocratie, climat,…) à différents endroits en France (Nantes, Rouen, Est Ensemble, Clermont-Ferrand ou plus localement à Rennes ou encore Brest).

Mais il n’y a à ce jour aucune Convention Citoyenne Locale sur les enjeux transversaux de transition écologique en Bretagne. Pourtant cet outil de co-construction permet de légitimer des propositions ambitieuses répondant aux enjeux climatiques et du Vivant, de former des citoyen·nes et de les impliquer directement dans la vie politique.

Cet appel du 3 décembre 2022, lancé à l’occasion du 3ème Forum des Coopérations organisé par le Réseau Cohérence, s’adresse à tou·tes. Pour accélérer les transitions écologiques nous avons impérativement besoin de mesures ambitieuses qui soient co-construites et portées par les citoyen·nes dans les territoires et de l’engagement du plus grand nombre.

? Pour cela, nous appelons à ce que soient mises en place des Conventions Citoyennes Locales pour les transitions écologiques (du climat, du Vivant…) par les collectivités en Bretagne. Il nous paraît nécessaire que ces conventions citoyennes respectent l’exigence méthodologique qui permet de garantir leur succès, telle que proposée par plusieurs associations . Il est temps de mettre en œuvre des dispositifs ambitieux de co-élaboration et de participation citoyenne, sans quoi la réponse publique ne sera jamais à la hauteur des défis actuels.

Elu·es, citoyen·nes, associations locales : portez cette idée de Convention Citoyenne dans vos territoires, pour construire ensemble un futur viable, pour partager le pouvoir d’agir et faire vivre vraiment la démocratie.

Premiers signataires :
• Aucant William – Citoyen tiré au sort de la Convention Citoyenne pour le Climat
(Nationale)
• Benhabib Lamia – Citoyenne tirée au sort de la Convention Citoyenne Locale Nantes
Métropole
• Briand Michel – Acteur de réseaux coopératifs en Bretagne
• Denis Romain – Citoyen tiré au sort de la Convention Citoyenne Locale Nantes
Métropole
• Dion Cyril – Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste
• Dissaux Glen – Conseiller municipal – 12ème vice-président de Brest métropole – Plan
climat air énergie territorial, COP26 locale, Agenda 2030.
• Goater Jean-Marie – Conseiller délégué Rennes Métropole à la démocratie locale
• Gomez Tomas Veronica – Juriste en droit international de l’environnement et citoyenne
engagée sur le Pays de Morlaix
• Imer Mathilde – Membre du comité de gouvernance/organisation de la convention
citoyenne pour le climat
• Le Coz Armel – Co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte Collectif
d’innovation démocratique
• Marchandise Charlotte – Militante de la démocratie et citoyenne engagée
• Mermet Laurence – Co-fondatrice d’Eco-bretons et membre du Réseau Cohérence
• N’Dem Thomas – Citoyen tiré au sort de la Convention Citoyenne Locale Nantes
Métropole
• Pierre Jean-Claude – Porte-parole du Réseau Cohérence

 

A signer sur https://agir.greenvoice.fr/petitions/pour-des-conventions-citoyennes-locales-des-transitions-en-bretagne

 




A Morlaix, une « fresque » pour découvrir le système monétaire

Dans le cadre du Festisol (Festival des Solidarités) qui se déroule du 18 novembre au 4 décembre, le Buzuk, monnaie locale citoyenne du Pays de Morlaix, propose une « fresque de la monnaie » le samedi 26 novembre à Morlaix. Sur le même modèle que la fresque du climat, les parrticipant.e.s sont invité.e.s à jouer en équipe pour mieux appréhender le fonctionnement du système monétaire et ses enjeux. Une première en Bretagne.

Envie de mieux comprendre notre système monétaire et ses enjeux ? De découvrir son histoire, son fonctionnement, ses vulnérabilités ? Alors vous êtes invités à participer à la « Fresque de la Monnaie ».

L’outil, basé sur le même modèle que la désormais célèbre « fresque du climat » a été crée par le Mouvement Sol, une organisation qui fédère pas moins de 40 Monnaies Locales Complémentaires (MLC) sur les 80 existantes en France. Pour rappel, une MLC est un moyen de paiement complémentaire à l’euro, légal, et utilisé sur un territoire précis. Elle permet ainsi de relocaliser la consommation et l’économie, de les rendre plus responsables et respectueuses de l’homme et de l’environnement, et favorise le lien social.

A Morlaix, c’est la monnaie locale le Buzuk, qui existe depuis 2016, qui propose de s’initier à la fresque de la monnaie. « C’est inédit en Bretagne », précise Nicolas Makeiew, salarié du Buzuk. Durant deux heures et demie, les participant.e.s pourront ainsi « découvrir une aventure ludique, qui permet de jouer autour de la compréhension des systèmes monétaires ». « La monnaie, c’est un bien commun, mais dont les citoyen.ne.s ont été exclu.e.s de la gouvernance », poursuit-il. « À l’inverse de la Fresque du Climat, qui se base sur des données issues de sciences dites dures ou exactes, la Fresque de la Monnaie s’appuie elle sur des disciplines à la rencontre de l’histoire, de l’anthropologie, de la philosophie et de la politique. Elle n’a ainsi aucune prétention à l’exhaustivité, et se veut modestement être une piste de réflexion vers l’ouverture d’un dialogue plus éclairé sur la question de la monnaie ». Le public est invité à s’en faire une idée samedi 26 novembre au 2D, à Morlaix, pour y jouer durant 2h30, en équipe.

 

Pratique : GRATUIT. Atelier ouvert à tou·tes, sur inscription (places limitées) au 06 42 99 80 19 ou nicolas@buzuk.bzh




C’est party ! Pour deux jours sur l’économie circulaire et les transitions écologiques à Vannes

Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, L’association Economie Circulaire 56, qui doit ouvrir en décembre une matériauthèque sur Vannes, propose l’événement « C’est party », les 18 et 19 novembre. Durant deux jours, professionnels, institutionnels mais aussi grand public, sont invités à se retrouver pour échanger sur l’économie circulaire et plus largement sur les transitions écologiques.

Fédérer les professionnels, sensibiliser le public et dévoiler le nom de la future recyclerie, voilà les objectifs de l’événement « C’est party ! » qui se déroulera à Vannes sur deux jours, vendredi 18 et samedi 19 novembre, au B.R.E.F sur le Port de Vannes. Cette rencontre en physique fait suite à une série de rencontres en visioconférence qui ont eu lieu durant les différentes périodes de confinement, qui ont permis de présenter 29 acteurs sur Youtube, et de créer un annuaire de 49 organisations engagées.

Au programme du vendredi 18 novembre, journée réservée aux professionnels : un petit déjeuner d’accueil, suivi de présentations par les partenaires et exposants sur leurs stands. A midi, le nom de la nouvelle matériauthèque sera dévoilé. Puis deux conférences s’enchaineront l’après-midi, avec Daovone Sribouavong, Consultante indépendante en économie circulaire et AMO réemploi, et Maxime Blondeau, enseignant, conférencier, anthropologue. De 15h à 17h, une surprise est prévue.

Le samedi 19, la journée sera ouverte au grand public. Au menu : de 9h à 15h, un village exposants qui porposera des jeux pédagogiques, des expos sur les déchets, des ateliers…De 10h à 12h, les plus jeunes, à partir de 10 ans, pourront participer à une « fresque du climat junior ». De 13h30 à 14h45, deux ateliers permettront aux participants de fabriquer des Bee Wraps avec les Cuisiniers Solidaires, et des Tote Bag avec Golfe Morbihan Vannes Agglomération. De 14h à 17h, une « fresque des déchets » sera proposée à partir de 15 ans, suivi d’une « fresque du climat » pour les adultes. Enfin de 17h à 18h, Florent Danielo, globe-trotter engagé qui a ramassé des déchets en vélo, viendra en conférence.

 

 

Pratique :

Vendredi 18 (pour les professionnels) et samedi 19 pour le grand public, au B.R.E.F, à Vannes

Il reste de la place pour les visiteurs professionnels le vendredi

Le samedi, participation libre, certains ateliers sont payants et sur inscription

Pour les détails : https://cest-party.webflow.io/




Une cagnotte pour une reprise associative de la micro-ferme urbaine rennaise Perma’G’Rennes

L’association « Les amie.s de Perma’G’Rennes » lance une collecte de dons afin de reprendre la micro-ferme urbaine maraîchère en permaculture, basée à la Prévalaye à Rennes (35). Objectif : 20 000 euros, pour dans un premier temps racheter le matériel de l’exploitation.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. Le tout en utilisant les principes de la permaculture, et en utilisant le moins possible les énergies fossiles. Aujourd’hui, la micro-ferme urbaine s’étend sur 5000 m2, produit 150 variétés de fruits et légumes bios, et vend 80 paniers par semaine.

Mais la vie de Perma’G’Rennes n’est pas un long fleuve tranquille…la petite exploitation est menacée par le projet d’extensions du parc d’entrainement du Stade Rennais. Et Mickaël Hardy s’est fait agressé cet été par un voleur de légumes…Après six années seul sur la ferme, celui-ci souhaite passer le relais. Une association, « Les ami.e.s de Perma’G’Rennes », veut reprendre le flambeau. « Nous ne souhaitons pas voir tout cet investissement disparaître alors qu’il s’agit, pour nous, d’une vitrine de l’agriculture contemporaine et à venir, car ce type d’exploitation est plus consciencieux des enjeux humains et environnementaux. », expliquent les membres, dans un communiqué.

Ils ont lancé une opération de « dons d’intérêt général », permettant des déductions d’impôts à hauteur de 66%, avec pour objectif de récolter 20 000 euros. Une somme qui servira à racheter le matériel de la ferme, et à « faire vivre humainement l’association et écologiquement le lieu », peut-on lire sur la page HelloAsso, où la collecte a été mise en place.

L’équipe de bénévoles envisage à plus long terme de relancer des ateliers sur la ferme, et d’embaucher une maraichère professionnelle pour coordonner l’activité agricole, ainsi qu’un contrat d’insertion qui sera permanent de l’association.

La collecte prendra fin dans 54 jours. Pour rejoindre les 103 contributeur.trice.s qui ont déjà fait un don, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-perma-g-rennes/collectes/participez-a-la-reprise-et-au-sauvetage-de-l-association-permag-rennes