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L’idée sortie. Une journée pour la mobilité pour tous à Pleyber-Christ (29)

Samedi 22 avril, place aux vélos, triporteurs électriques, joélettes ou encore handbike dans les rues de Pleyber-Christ. En effet, l’association Ami Cyclette en Pays de Morlaix, qui propose des balades en triporteurs électriques pour les personnes âgées et/ou à mobilité réduite, organise une journée autour de la mobilité inclusive.

700 personnes promenées à l’année, 30 bénévoles et des centaine de kilomètres parcourus. Voilà quelques chiffres qui illustrent l’activité de l’association Ami Cyclette en Pays de Morlaix. Son objectif : sortir de l’isolement les personnes âgées ou ayant des difficultés à marcher, leur proposer des moments conviviaux de partage, grâce à des promenades à bord de triporteurs à assistance électrique, pilotés par des bénévoles formés pour l’occasion.

Le samedi 22 avril à partir de 10h, Ami Cyclette en Pays de Morlaix, en compagnie de partenaires organise une journée spéciale autour de la mobilité pour tous, dans le bourg de Pleyber-Christ, avec le soutien de la commune et de Morlaix Communauté. Certaines rues seront réservées à la circulation de « tout ce qui roule sans moteur thermique ».

Au programme : un parcours marche avec départ libre à partir de 10h, des parcours de 1 à 6 kilomètres qui permettront aux personnes en fauteuils tout terrain, vélos couchés, handbikes, triporteurs, joëlettes, etc… de se promener vers Kérivoal. Des tandems accompagnant des non voyants effectueront un parcours de 15 kilomètres partagés avec quelques cyclotouristes.

A 11h30 : table-ronde avec des élu.e.s autour du thème du développement de la mobilité douce et partagée sur le territoire.

Tout au long de la journée, présentation de matériel adapté, petite restauration et buvette.

L’entrée est libre.

 

Plus d’infos :

L’évenement Facebook

Le site de l’association Ami Cyclette en Pays de Morlaix




La recette. La confiture de pissenlits.

Avec le printemps, c’est la fête du pissenlit dans les jardins. Même si elle est (malheureusement) encore souvent considérée comme une mauvaise herbe, elle regorge pourtant de ressources. Le pissenlit est ainsi riche en fer, en calcium, potassium, vitamines A, C et K. C’est aussi un diurétique naturel, et il peut stimuler la digestion. Et tout dans la plante se mange ! Les feuilles (en salade), els racines, mais aussi les fleurs. Elles sont à la base de cette recette de confiture.

 

 

Ingrédients :

  • Des fleurs de pissenlit
  • du sucre
  • de l’eau
  • des oranges ou du citron (facultatif)

 

 

Préparation et cuisson :

 

  • Laver les fleurs de pissenlit et garder le jaune (ne pas hésiter sur la quantité) : environ 300 grammes pour obtenir un petit pot de confiture

 

  • dans une casserole, mettre le jaune et recouvrir d’eau. Laisser bouillir jusqu’à ce que le mélange ressemble à une compote.

 

  • Passer au chinois ou la passoire, et récupérer le jus obtenu. Les fleurs restantes pourront être intégrées au compost.

 

  • Rajouter du sucre au jus afin d’obtenir un mélange moitié sucre-moitié jus. Rajouter du citron ou des oranges non traitées pour avoir un goût plus prononcé.

    Faire rebouillir l’ensemble une trentaine de minutes, dans une marmite en cuivre.

 

  • Une fois la confiture obtenue, la mettre en pot. On peut la consommer tout de suite ou plus tard !



Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH lancent ce 3 avril un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social », peut-on lire dans le nouveau communiqué des Tag, qui lancent ce jour leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs ». Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.

C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 12 à 18 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.

 

Depuis 2016, ce sont ainsi 218 projets d’entreprises locales qui ont été accompagnés par les Tag, ce qui représente 363 entrepreneur.e.s breton.ne.s.

Parmi les projets « incubés » des années précédentes, on peut citer Les Rennes du Compost, projet de trois jeunes rennaises qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost, Tikoantik, développé par Séverine Inkerman, qui veut faciliter l’achat de matériel d’occasion pour les futurs parents, l’Objethèque, prêt d’objets, collecte et réparation à Quimper, Norzh, tiers-lieu et éco-gîte tourné vers le tourisme durable et inclusif à Lilia (Plouguerneau-29), la recyclerie des plantes à Plouhinec (56)…

 

Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :

 

– Pour le tag 22 : https://tag.bzh/actualite/tag22/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 5 juin

 

– Pour le tag 29 : https://tag.bzh/actualite/tag29/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 29 mai

 

– Pour le Tag35 :https://tag.bzh/actualite/tag35/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 7 mai

 

-Pour le Tag 56 : https://tag.bzh/actualite/tag56/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidature ouvertes du 3 avril au 19 mai

 

 

Plus d’infos

tag.bzh

 

 

 

 

 

 

 

 




L’idée sortie. Bienvenue dans ma maison presque zéro déchet dans le Finistère !

Ce week-end, 67 foyers et lieux finistériens participent aux opérations « portes ouvertes » du zéro déchet pour faire découvrir au plus grand nombre leur démarche au quotidien  !

Les 1er et 2avril, plusieurs dizaines de maisons et de lieux du Finistère vont ouvrir leur porte aux citoyens afin de faire connaître leur démarche zéro déchet, dans le cadre de l’événement « Bienvenue dans ma maison presque zéro déchet ». Un événement porté par « S’y Mettre », un site internet créé par le Symeed29 et les collectivités locales du Finistère, et qui propose des informations pour une consommation plus responsable.

Les objectifs, pour cette édition 2023,sont de découvrir de façon concrète les pratiques zéro déchet qui sont à la portée de tous, donner envie de s’engager dans la démarche et de créer du lien avec des personnes qui s’engagent.

Ce sont ainsi 54 foyers, et treize autres lieux, qui ouvriront leurs portes durant plusieurs heures ce week end, sur les territoires de 11 communautés de communes, du nord au sud du Finistère.

On pourra ainsi découvrir le quotidien de Nathalie, Ewane et Thaiss, famille engagée depuis une quinzaine d’années au Tréhou, et participer à des ateliers de fabrication de poudre wc ou de lessive. A Douarnenez, c’est Hervé qui ouvrira les portes de son foyer durant quelques heures pour échanger notamment sur ses achats en vrac et sans plastique. A Locquénolé, plus au Nord, Chantal, ancienne restauratrice de meubles, qui fait partie des familles Zéro Déchet du territoire depuis 2018, expliquera son engagement et sa démarche lors d’échanges libres. Et chez Sabrina, à Plouégat-Moysan (dont nous avons fait le portrait ici), on pourra s’essayer à la fabrication d’un cake solide pour la vaisselle. A noter aussi que sur le territoire de Morlaix Communauté, des ateliers seront organisés dans le cadre de la Virgule Verte, à la Virgule, tiers-lieu culturel de la ville de Morlaix (. Un jeu concours sera également proposé, permettant de gagner des composteurs ou lombricomposteurs et une tondeuse « mulching ».

Pour visiter les maisons ouvertes, il suffit de se rendre sur la carte interactive sur le site de l’événement et cliquer sur l’habitation qui vous intéresse, afin d’obtenir le lien pour l’inscription obligatoire à la visite. Attention, le nombre de places peut être limité par foyer !

 

Toutes les infos et la liste des maisons à visiter se trouve sur https://bienvenue.symettre.bzh/

 

 




Dix jours d’actions pour les alternatives aux pesticides

La dix-huitième Semaine pour les Alternatives aux Pesticides se déroule du 20 au 30 mars. Pendant dix jours, de nombreuses animations sont organisées.

Depuis hier, et jusqu’au 30 mars, l’association Générations Futures coordonne la semaine pour les alternatives aux pesticides,qui rassemble 37 partenaires en France. L’objectif de cette semaine est d’informer les citoyen.ne.s sur les risques des pesticides de synthèse pour la santé, de promouvoir des solutions alternatives pour vivre, consommer et produire durablement, et de fédérer un réseau d’acteurs et le public. « Ensemble, montrons que ces alternatives fonctionnent, qu’elles nous protègent des effets néfastes des pesticides, qu’elles préservent la biodiversité et nous éloignent des pollutions, qu’elles sont multiples, créatives, enthousiasmantes et foisonnantes. Mettons un terme aux préjugés et aux attaques des lobbies agrochimiques contre ces dernières. Ces alternatives sont partout et chacun peut en faire bon usage : agriculteurs, jardiniers amateurs, professeurs, élèves, élus, citoyens…Ensemble, cultivons l’avenir ! », lance Générations Futures dans un communiqué.

Pendant dix jours, de nombreux événements sont organisés partout en France et dans une quinzaine de pays. Au programme, visites de fermes bio, d’apiculteurs, ateliers de jardinage au naturel, marchés paysans, conférences, ciné-débats, spectacles, repas bio, formation à la permaculture… En 2022, la Bretagne s’est particulièrement mobilisée, avec 148 événements répertoriés.

 

« On assiste à une très grande pression de la part des lobbies agroalimentaires »

 

Cette année encore, plusieurs organisations participent à ces actions de sensibilisation sur le territoire. C’est le cas par exemple sur la communauté d’agglomération de Lamballe Terre et Mer, où l’on pourra visiter la station d’eau potable de Pleven (22) et découvrir une animation sur l’impact des pesticides dans l’eau. A La Mézière (35), les élèves des écoles participeront à des plantations cette semaine. A Riec-Sur-Belon (29), on pourra assister à une Fresque de la Biodiversité, le samedi 25 mars. Le même jour, mais à Monterblanc dans le Morbihan, la ferme maraichère en agriculture biologique de Kermabolivier proposera pendant son marché une animation sur le bio et un atelier d’échanges et de conseils autour du thème « bien préparer sa saison de production de légumes au jardin ».

Il est possible de retrouver tous les événements sur le site de la semaine pour les alternatives aux pesticides.

Cette semaine de mobilisation est importante car si la situation en France s’améliore – retrait du processus de demande de dérogation à l’utilisation des néonicotinoïdes, retrait des principaux usages du S-métolachlore, herbicide classé « cancérigène suspecté » et 3ème pesticide le plus utilisé dans le pays-, le déclin de la biodiversité reste toujours rapide. « On assiste à une très grande pression de la part des lobbies agroalimentaires, d’États Membres européens réfractaires ou de personnalités politiques publiques opposées à tout changement en faveur de la réduction des pesticides de synthèse au sein de l’Union européenne. », expliquent ainsi les associations organisatrice de la Semaine. « Nos ONG sont très inquiètes des discussions et des débats en cours, notamment concernant le règlement sur l’utilisation durable des pesticides (SUR). La raison ? Les attaques fortes contre son objectif de réduction de 50% de l’utilisation des pesticides d’ici à 2030. ». Un argument de plus pour participer à ces 10 jours de mobilisation !

 

Plus d’infos

https://www.semaine-sans-pesticides.fr/




Un film pour se (re)connecter à la nature sauvage bretonne

Vincent Rannou, photographe animalier originaire du Centre Bretagne, a réalisé le documentaire « Connexion sauvage ». Un hymne à la nature sauvage locale, qui permet au spectateur de suivre ses pas, à l’affût des animaux qui peuplent les bois et forêts de la commune de Ploërdut (56). Il sera diffusé le samedi 11 mars à Morlaix, dans le cadre d’un ciné-débat organisé par un groupe d’étudiant.e.s en BTS GPN au lycée agricole de Suscinio. 

Vincent Rannou est un photographe originaire du Faouet dans le Morbihan, spécialisé dans la photo sauvage animalière. C’est en 2017 qu’il découvre, initié par son frère, ce qui deviendra sa passion : saisir les animaux sur pellicule.

En 2019, il concentre son attention sur la petite commune de Ploërdut, dans le Morbihan, en plein centre Bretagne. Il fait ainsi plus de 250 sorties photos, soit environ 1000 heures passées en forêt, à l’affût de la faune sauvage bretonne. En 2021, il décide de réaliser un livre de photos, baptisé déjà « Connexion sauvage ». Il s’accompagne de Jessy Cotineau, auteure et journaliste, pour les textes. En juillet 2022, un nouvel ouvrage sort, plus grand avec davantage de photos, et en édition limitée à 500 exemplaires. Autre projet pour cette année : un film documentaire, afin « de sensibiliser sur la nature suivant un autre regard qui est la vidéo ».

C’est ainsi que le film « Connexion sauvage » débarque en avant-première dans certaines salles de cinéma bretonnes, avant une sortie officielle le 2 novembre.

Dans ce documentaire, réalisé avec Thibault Maitrejean, on suit Vincent, qui arpente les bois et forêts de Ploërdut, pour photographier la faune sauvage locale. Equipé de son matériel et habillé en tenue de camouflage, il se fond littéralement dans la nature pour y photographier ses habitants, en restant à l’affût. Tout en faisant partager au spectateur ses différentes techniques, il nous invite à observer sangliers, blaireaux, chevreuils, héron, rouge-gorges…le tout en journée, à l’aube mais également au crépuscule, deux moments importants pour la vie animale. Vincent nous fait part également de ce que lui apporte cette « connexion » avec la nature sauvage bretonne : un moment de sérénité, de calme, durant lequel il « prend le temps » et vit au rythme de la faune. Cette faune qui nous paraît commune, mais que nous connaissons finalement encore mal !

D’une durée d’environ une heure, le documentaire se regarde avec grand plaisir, d’autant plus que les images sont magnifiques, notamment celles réalisées par drone. Il permet de (re)découvrir la nature du centre Bretagne sous un nouveau jour, et donne envie d’en savoir davantage sur les animaux qui peuplent ce milieu. Et mieux connaître, c’est aussi mieux protéger ! Un enjeu particulièrement important en cette année où l’été très chaud restera dans les annales et où l’on commence tout juste à prendre conscience des véritables effets sur la biodiversité du réchauffement climatique…

Les dates de diffusion du film en salle sont disponibles sur le site : https://an-aer.bzh/

 

 

 

 

 


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