Un webdoc sur la pêche bretonne

« Il y a des sacrifices à faire, mais c’est le choix d’une vie ». Cette déclaration émane de Yann, jeune pêcheur de 23 ans, objet du webdocumentaire « Yann. Pêche, avenir et crustacés », réalisé par Florent Bouchardeau et Cécile Andrieu. Un projet, qui a duré un an, et qui a vu le jour suite à une balade sur le port du Diben, que les deux réalisateurs connaissent bien pour avoir passé un partie de leurs vacances dans le secteur. « Nous avions vraiment envie de travailler autour de cet endroit », précise Florent Bouchardeau, journaliste spécialisé dans le multimédia. A la recherche d’un sujet autour de la pêche, ils y ont rencontré Yann, 23 ans, le plus jeune pêcheur du port. « Nous avons parlé de son métier, de sa passion pour celui-ci. On s’est dit tout de suite qu’il y avait quelque chose à faire », raconte Florent. De fil en aiguille, le projet prend de l’ampleur. « Son histoire était passionnante, et puis à travers son portrait on pouvait aussi évoquer le secteur de la pêche en Bretagne, la complexité des lois, les quotas, les dfférentes pratiques du métier, les financements, la dimension environnementale… », poursuit-il.

 

Un appel au financement participatif

 

Reste à choisir le bon format pour raconter cette histoire. Le choix de Florent et Cécile se porte alors naturellement vers le webdocumentaire. Un média qui permet de mixer plusieurs supports, comme la vidéo, la photo, l’infographie, ou encore l’audio. « Le webdocumentaire permet un assemblage de tout cela, et de créer un lien narratif », précise Florent. « Et techniquement, cela reste assez simple à réaliser ». Le spectateur embarque donc avec Yann et son patron Yannick, sur le bateau Les tontons flingeurs, et part ainsi à la découverte du métier et du secteur de la petite pêche.

Pour mener à bien leur entreprise, Florent et Cécile ont également fait appel au crowdfunding, c’est-à-dire au financement participatif, par le biais de la plateforme web bretonne « Octopousse » (racheté depuis par Ulule, ndlr). « Cela nous a permis de faire connaître le projet, et de faire participer le public, notamment les habitants du territoire », précise Florent. Une association, « la pile d’assiettes » a été également été créée pour porter le projet de webdocumentaire. Mais pas seulement. «L’idée est de fédérer les habitants de Plougasnou », comment Florent. C’est pour cela qu’elle s’attelle désormais à autre projet : l’organisation d’un festival pluridisciplinaire sur la commune !

 

 

 

 

 

Visionnez dès à présent le webdoc si dessous :

 




Un webdoc sur la pêche bretonne

« Il y a des sacrifices à faire, mais c’est le choix d’une vie ». Cette déclaration émane de Yann, jeune pêcheur de 23 ans, objet du webdocumentaire « Yann. Pêche, avenir et crustacés », réalisé par Florent Bouchardeau et Cécile Andrieu. Un projet, qui a duré un an, et qui a vu le jour suite à une balade sur le port du Diben, que les deux réalisateurs connaissent bien pour avoir passé un partie de leurs vacances dans le secteur. « Nous avions vraiment envie de travailler autour de cet endroit », précise Florent Bouchardeau, journaliste spécialisé dans le multimédia. A la recherche d’un sujet autour de la pêche, ils y ont rencontré Yann, 23 ans, le plus jeune pêcheur du port. « Nous avons parlé de son métier, de sa passion pour celui-ci. On s’est dit tout de suite qu’il y avait quelque chose à faire », raconte Florent. De fil en aiguille, le projet prend de l’ampleur. « Son histoire était passionnante, et puis à travers son portrait on pouvait aussi évoquer le secteur de la pêche en Bretagne, la complexité des lois, les quotas, les dfférentes pratiques du métier, les financements, la dimension environnementale… », poursuit-il.

 

Un appel au financement participatif

 

Reste à choisir le bon format pour raconter cette histoire. Le choix de Florent et Cécile se porte alors naturellement vers le webdocumentaire. Un média qui permet de mixer plusieurs supports, comme la vidéo, la photo, l’infographie, ou encore l’audio. « Le webdocumentaire permet un assemblage de tout cela, et de créer un lien narratif », précise Florent. « Et techniquement, cela reste assez simple à réaliser ». Le spectateur embarque donc avec Yann et son patron Yannick, sur le bateau Les tontons flingeurs, et part ainsi à la découverte du métier et du secteur de la petite pêche.

Pour mener à bien leur entreprise, Florent et Cécile ont également fait appel au crowdfunding, c’est-à-dire au financement participatif, par le biais de la plateforme web bretonne « Octopousse » (racheté depuis par Ulule, ndlr). « Cela nous a permis de faire connaître le projet, et de faire participer le public, notamment les habitants du territoire », précise Florent. Une association, « la pile d’assiettes » a été également été créée pour porter le projet de webdocumentaire. Mais pas seulement. «L’idée est de fédérer les habitants de Plougasnou », comment Florent. C’est pour cela qu’elle s’attelle désormais à autre projet : l’organisation d’un festival pluridisciplinaire sur la commune !

 

 

 

 

 

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A la soupe !

Bisque de gambas aux légumes et piments d’espelette, soupe de cerises au miel, à la vanille et aux fleurs d’acacia, émulsion de courge Butternut au beaufort et chips de coppa…ou encore les plus classiques soupe d’ortie ou velouté au potimarron…Pas moins de 60 recettes sont ainsi présentées dans le guide « je ferais bien une soupe », de Maria Chioca, qui vient de paraître chez Terre Vivante.
L’auteure est une passionnée de cuisine, créatrice de recettes, et édite un blog sur internet, intitulé « Saines gourmandises ». Avec ce guide, elle a voulu offrir au lecteur « l’embarras du choix », avec des recettes pour chacune des saisons, pour différentes occasions (noël, repas de famille, fêtes, soupes légères, soupes « détox », crues…) et sous différentes formes (velouté, crème, potage, gaspacho…).

Poêler, épicer…pour mieux faire resortir les saveurs

Outre les nombreuses recettes, Maria Chioca dispense également au lecteur de nombreux conseils pour réaliser au mieux sa soupe : comment faire cuire les légumes à la poêle avant de les mettre dans l’eau, épicer au mieux sa préparation, utiliser les bons ustensiles de cuisine…De quoi avoir tout sous la main pour bien démarrer sa préparation.
Agrémenté de belles photos, clair et coloré, le guide « Je ferais bien une soupe » trouvera aisément sa place dans la cuisine. Le mélange entre les recettes originales et celles plus classiques est idéal, car il permet à tout un chacun de se lancer dans la réalisation de soupes, et de progresser par la suite vers des préparations plus créatives. Une idée cadeau toute trouvée pour Noël !




Une coopération entre Bretons et Sudistes autour de l’eau

En quoi consiste ce projet coopératif ?

Il s’agit d’un projet de coopération entre 3 territoires : le Pays de Morlaix, le Pays S.U.D (Serre-Ponçon – Ubaye – Durance) et le Pays de Haute Provence, dans le cadre du fonds européen Leader. Il s’agit de proposer de l’animation grand public autour du thème de l’eau, et spécifiquement autour des jeunes, ainsi que l’organisation de cafés des sciences sur ce même thème. Les Petits Débrouillards Paca organisent des animations eux aussi sur leur territoire, et un séjour là bas, et sur le territoire du Pays de Morlaix, a été organisé pour les enfants. Nous travaillons également avec la Surfrider Foundation pour ce projet.

Comment cela s’est-il concrêtisé dans le Pays de Morlaix ?

Il y a eu 19 animations sur le territoire, et l’organisation d’un séjour pour 6 enfants. Des cafés des sciences seront également organisés prochainement, en partenariat avec la Surfrider Foundation et l’organisation des cafés des sciences du Pays. Les animations ont porté bien évidemment sur le thème de l’eau, notamment sur son utilisation domestique. Nous avons mené des ateliers où nous avons réalisé des expériences ludiques et pédagogogiques, comme par exemple des analyses d’eau…Sans oublier la présence de l’exposition interactive « L’eau des loustics ».

Dans le cadre de la coopération, deux modules portant sur la rareté de l’eau et les conflits d’usage, ont été abordés de façon commune aux 3 territoires. De la même façon, des séjours ont été organisés dans le Sud et en Bretagne. Des jeunes de région Paca sont venus dans le Pays de Morlaix, et nous sommes à notre tour partis là bas.

 

Quel est l’objectif d’un tel programme collaboratif ?

L’objectif est ici d’aborder des problématiques liées à l’eau à la fois contextuelles, liées au territoire, et d’autres plus globales. Nous abordons également les problèmes liés à l’eau dans les territoires du sud avec lesquels nous avons entrepris la démarche de coopération.
L’intérêt d’un tel programme réside aussi dans le fait que nous nous adressons à un public large, essentiellement des jeunes mais aussi des familles. Grâce notamment au bus des Petits Débrouillards, nous avons réussi à toucher un public qui n’est pas forcément sensibilisé à la problématique de l’eau.
La coopération entre plusieurs Pays, situés à l’autre bout de la France, a été aussi particulièrement intéressante, notamment pour des territoires qui n’en avaient pas l’habitude. L’un de nos objectifs était aussi de lancer une dynamique dans ce sens. Nous avons posé les premières pierres. Des élus des différents Pays vont maintenant se rencontrer, pour voir comment avancer eux aussi entre eux.

 

Plus d’infos

www.lespetitsdebrouillardsbretagne.org/

 

 

           




Eau : Le Sage du Golfe du Morbihan sur les rails

En quoi consiste le Sage ?

Le Sage doit permettre l’élaboration d’une politique de gestion de l’eau sur un territoire donné et sur une échelle de 10 ans. Nous ne partons pas de rien sur le territoire du Golfe du Morbihan et de la Ria d’Etal: il y a déjà le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel, une structure qui opère depuis déjà de nombreuses années. Le Sage est en phase d’élaboration. Nous avons décidé de réaliser un état des lieux, un diagnostic, pour parvenir à réaliser des actions efficaces, et ne pas laisser chacun dans son coin. Cet état des lieux est une étape fondamentale, car on ne peut résoudre ensemble un problème sans comprendre et partager les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires spécifiques à notre territoire. C’est un pré-requis indispensable pour construire un SAGE que nous souhaitons avant tout objectif et pragmatique. Nous espérons adopter le Sage d’ici 4 ou 5 ans. Un tel schéma permet d’apprécier les problématiques liées à l’eau, de façon plus précises, en fonction du territoire.

Pouvez-nous présenter la Commission Locale de l’Eau et son action ?

La Commission Locale de l’Eau est l’organe « pillier » du Sage; Elle est composée de 50 membres qui forment trois collèges. Le premier collège est formé de 26 membres, élus locaux. Le deuxième comprend 13 membres, et regroupe les usagers de l’eau : des associations environnementales, des associations de pêcheurs, la chambre de commerce, les agriculteurs, les ostréiculteurs etc….Et le troisième collège fédère 13 représentants des services de l’Etat : l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Préfecture, la DDE…La réunion de vendredi a permis aux membres de la Commission Locale de l’Eau de se retrouver, d’échanger, et de créer une dynamique collective.

Quels étaient les objectifs, les enjeux, de cette réunion de vendredi ?

Après une année où a été réalisé un état des lieux sur l’eau et les mileux aquatiques dans les 67 communes du territoire du Sage, la réunion avait essentiellement deux objectifs. Le premier est la création d’une dynamique collective. Il faut tenter de se mettre tous d’accord sur une méthode, des outils à adopter, et associer les compétences et expériences de chacun. Le deuxième objectif de la réunion était aussi de partager le retour d’expérience du Sage de la baie de Saint-Brieuc. L’un des enseignements que l’on en a tiré est de bien mettre en valeur le diagnostic de territoire.
Concernant le Sage, l’un des enjeux majeurs à l’heure actuelle dans le Golfe du Morbihan et dans la ria d’Etel est la bactériologie. Il faut faire prendre conscience aux élus que certains soucis viennent de l’assainissement collectif et non collectif. Les moyens devront être concentrés pour parvenir à la reconquête de la qualité de l’eau.

Comment arriver à toucher les citoyens sur ces questions ?

Notre mission est de faire comprendre le fonctionnement du Sage et ses enjeux au grand public. Avec les élections municipales qui vont avoir lieu dans quelques mois, certains membres de CLE vont changer. Mais le travail restera le même. Il y a nécessité d’une communication en deux étapes : vers les élus, et vers le grand public. Cette deuxième étape est moins évidente. Elle se passera mieux si on arrive déjà à convaincre les élus. Un travail de diffusion va être mené, sur différents canaux, tels que les journaux municipaux par exemple, afin de toucher le plus grand nombre. Nous pouvons aussi nous appuyer sur les professionnels du secteur, et le tissu associatif. Des conférences et autres animations seront programmées dans l’année. Il faut arriver à faire comprendre au grand public que le problème de l’eau doit être appréhendé plus largement que selon les simples frontières géographiques. Le problème de l’eau ne préoccupe pas énormément à l’heure actuelle, mais une prise de conscience va s’avérer nécessaire à l’avenir.

Plus d’infos:

http://sage-golfe56-riadetel.jimdo.com/

 




« Compenser, c’est donner de la valeur au Co2 »

C’est le protocole de Kyoto qui institue la notion de quota de Co2 à ne pas dépasser pour tous les pays signataires. Le Co2 devient ainsi une matière première immatérielle et intellectuelle, répartie entre tous les individus de la planète. Nous pouvons alors, dès qu’il possède de la valeur marchande, considérer le Co2 comme une nouvelle monnaie d’échange.

 

En compensant leurs émissions, les entreprises donnent de la valeur aux réduction d’émissions de Co2. En effet, il s’agit, pour la compensation volontaire, d’acheter -à coût donné- des réductions d’émissions, comme la plantation d’arbres ou le développement de projets éoliens. Il s’agit de financer des réductions ailleurs que celles qu l’on peut faire soi-même. La compensation volontaire peut donc permettre, si elle se généralise, de baisser les émissions de Co2.

 

Parmi les différents produits de compensation volontaire, nous sommes les seuls à proposer du local, c’est-à-dire des réductions réalisées en France. Car si les compensations volontaires se font généralement dans le sens Nord/Sud, cela ne va pas sans poser quelques problèmes, comme ceux de la corruption ou un défaut de contrôle par exemple. Avec notre compte épargne Co2, agréé par l’Onu et l’Etat français, les échanges se font ici, en France. Ainsi, un ménage qui réduit ses émissions, par l’achat d’une nouvelle chaudière par exemple, recevra sur son compte la quantité de Co2 évitée par ce nouvel achat. De cette façon, un foyer chauffé au fioul qui achète une chaudière au bois reçoit sur son compte entre 5000 et 10 000 kg de Co2 chaque année jusqu’en 2020. Un autre qui achète une voiture électrique reçoit 2000 kg de Co2. Les personnes qui covoiturent pour se rendre à leur travail peuvent ainsi recevoir jusqu’à 1000 kg par an.

 

Une entreprise qui souhaite compenser ses émissions pourra alors racheter ces kg de co2 aux ménages, ou leur proposer des réductions sur certains de ces produits à la vente. Certaines entreprises proposent de racheter ces kg de Co2 à 52,64 euros les 1000  kg. Ce prix très incitatif, qui encourage les ménages à réduire leurs émissions de Co2, est fondé sur le prix recommandé par les économistes pour maintenir la concentration de Co2 dans l’atmosphère sous le seuil de 450 parties par millions. Et ainsi limiter la hausse de température à 2°C. Compenser devient donc un moyen concret et efficace de lutte contre le changement climatique. C’est la fin du "greenwashing" !

 

Le Co2 devient une nouvelle monnaie qui incite aux réductions des émissions. Ecologie et économie se rejoignent dans ce système : réduire ses émissions de CO2 et augmenter son pouvoir d’achat. Révolutionnaire !

 

 

Plus d’infos

compteepargneco2.com/