Un microcrédit pour lutter contre la précarité énergétique

Pouvez-vous nous présenter l’association Parcours Confiance ?

Didier Gillet: Parcours Confiance est une association nationale loi 1901, créée en 2007 par la Caisse d’Epargne. Chaque Caisse d’Epargne Régionale a créé son association Parcours Confiance. Si le concept reste le même dans toute la France, chaque association régionale a sa propre stratégie d’action.
Par exemple, notre Parcours Confiance Bretagne-Pays de la Loire est l’association qui a fait le plus évoluer le concept: nous avons développé le plus fort volume de micro-crédits parmi les associations régionales. Depuis 2007, nous en avons octroyé 3000.

Justement, qu’est-ce que le micro-crédit ?

C’est un crédit créé pour un public exclu du circuit traditonnel du crédit bancaire. Il est destiné aux particuliers, qui ont bien souvent besoin de financement dans le cadre de projets liés à la mobilité (dans 70% des cas), comme un achat de voiture ou des réparations. Toutes les familles qui viennent sont dans des situations délicates : endettement, fichage à la banque de France, précarité, minima sociaux…

Nous pouvons leur apporter un recours grâce au micro-crédit, qui va de 300 à 3000 euros, sur une durée de 36 mois maximum. Nous évitons aux clients de tomber dans le piège de l’endettement. C’est pour cela que nous étudions scrupuleusement chaque dossier, pour éviter de surcharger financièrement les ménages.
La Caisse d’Epargne est l’organisme prêteur, et Parcours Confiance sert d’intermédiaire entre elle et les demandeurs. Le taux d’intérêt est de 3%, et il n’y pas de frais de dossier ni d’assurance. Il est juste nécessaire d’adhérer à l’association pour une faible somme, qui varie selon le montant du microcrédit.
 

En quoi consiste le partenariat que vous avez mis en place récemment avec la Fondation Abbé Pierre ?

Nous nous sommes aperçus que le microcrédit tel qu’il est proposé est actuellement insuffisant pour mener à bien des travaux de rénovation énergétique, nécessaires pour lutter justement contre la précarité énergétique. L’Etat, par le biais de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat, ndlr), accorde des subventions pour ces rénovations. Le microcrédit habitat peut s’avérer utile pour financer la somme restante, puisque son plafond passe de 3000 à 10 000 euros, remboursables sur 72 mois.

La Fondation Abbé Pierre est un grand nom de la lutte contre le mal-logement en France. Dans le cadre de la convention, la Fondation apporte sa caution aux microcrédits habitats, délivrés pour l’amélioration des performances énergétiques du logement, et d’éradication de l’insalubrité.
Grâce à cette convention, le micro-crédit a pu faire un véritable bond en avant, en étant plafonné non plus à 10 000 mais à 20 000 euros, remboursables sur une durée de 120 mois. Quand on sait qu’un chantier de rénovation énergétique coûte en moyenne de 15 à 18 000 euros, et qu’un chantier de remise en état de maison insalubre coûte de 50 000 à 60 000 euros, le micro-crédit peut venir en complément des subventions de l’Anah.

 

 

Plus d’infos

parcoursconfiance.wordpress.com/

www.fondation-abbe-pierre.fr/

 

 




Un microcrédit pour lutter contre la précarité énergétique

Pouvez-vous nous présenter l’association Parcours Confiance ?

Didier Gillet: Parcours Confiance est une association nationale loi 1901, créée en 2007 par la Caisse d’Epargne. Chaque Caisse d’Epargne Régionale a créé son association Parcours Confiance. Si le concept reste le même dans toute la France, chaque association régionale a sa propre stratégie d’action.
Par exemple, notre Parcours Confiance Bretagne-Pays de la Loire est l’association qui a fait le plus évoluer le concept: nous avons développé le plus fort volume de micro-crédits parmi les associations régionales. Depuis 2007, nous en avons octroyé 3000.

Justement, qu’est-ce que le micro-crédit ?

C’est un crédit créé pour un public exclu du circuit traditonnel du crédit bancaire. Il est destiné aux particuliers, qui ont bien souvent besoin de financement dans le cadre de projets liés à la mobilité (dans 70% des cas), comme un achat de voiture ou des réparations. Toutes les familles qui viennent sont dans des situations délicates : endettement, fichage à la banque de France, précarité, minima sociaux…

Nous pouvons leur apporter un recours grâce au micro-crédit, qui va de 300 à 3000 euros, sur une durée de 36 mois maximum. Nous évitons aux clients de tomber dans le piège de l’endettement. C’est pour cela que nous étudions scrupuleusement chaque dossier, pour éviter de surcharger financièrement les ménages.
La Caisse d’Epargne est l’organisme prêteur, et Parcours Confiance sert d’intermédiaire entre elle et les demandeurs. Le taux d’intérêt est de 3%, et il n’y pas de frais de dossier ni d’assurance. Il est juste nécessaire d’adhérer à l’association pour une faible somme, qui varie selon le montant du microcrédit.
 

En quoi consiste le partenariat que vous avez mis en place récemment avec la Fondation Abbé Pierre ?

Nous nous sommes aperçus que le microcrédit tel qu’il est proposé est actuellement insuffisant pour mener à bien des travaux de rénovation énergétique, nécessaires pour lutter justement contre la précarité énergétique. L’Etat, par le biais de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat, ndlr), accorde des subventions pour ces rénovations. Le microcrédit habitat peut s’avérer utile pour financer la somme restante, puisque son plafond passe de 3000 à 10 000 euros, remboursables sur 72 mois.

La Fondation Abbé Pierre est un grand nom de la lutte contre le mal-logement en France. Dans le cadre de la convention, la Fondation apporte sa caution aux microcrédits habitats, délivrés pour l’amélioration des performances énergétiques du logement, et d’éradication de l’insalubrité.
Grâce à cette convention, le micro-crédit a pu faire un véritable bond en avant, en étant plafonné non plus à 10 000 mais à 20 000 euros, remboursables sur une durée de 120 mois. Quand on sait qu’un chantier de rénovation énergétique coûte en moyenne de 15 à 18 000 euros, et qu’un chantier de remise en état de maison insalubre coûte de 50 000 à 60 000 euros, le micro-crédit peut venir en complément des subventions de l’Anah.

 

 

Plus d’infos

parcoursconfiance.wordpress.com/

www.fondation-abbe-pierre.fr/

 

 




Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Les Conseils de Développement échangent sur l’attractivité des territoires

Les Conseils de développement ont été créé suite à l’application de la loi Voynet de 1999 sur les Pays. Ces instances citoyennes participatives ont pour vocation d’aider des élus dans leur réflexions, en élaborant des propositions, en étudiant notamment les enjeux locaux, en appuyer l’élaboration des politiques de territoire du Pays, ou encore en mettant en réseau les acteurs locaux. Il existe en Bretagne 21 Conseils de développement, tous adossés à un Pays et/ou une agglomération-métropole.
Cinq d’entre eux, situés en Bretagne Ouest (Brest, Morlaix, Guingamp, Trégor-Goello, Centre Ouest Bretagne), se sont réunis récemment à Morlaix, pour échanger sur les dynamiques de leurs territoires. « C’est la première fois que cinq Conseils de développement s’associent pour une conférence-débat sur l’attractivité des territoires », rapporte Thierry Seguin, président du Conseil de développement du Pays de Morlaix. « Les objectifs de la rencontre sont d’observer les dynamiques territoriales à l’oeuvre sur la région Bretagne, comprendre les défis auxquels sont confrontés les territoires, appréhender les leviers qui favorisent l’attractivité et l’interdépendance rural/urbain. Sans oublier la sensibilisation du grand public et de la société civile à l’anticipation de ces défis », affirme Thierry Seguin.

« Des instances de plus en plus consultées par les élus »

Cette rencontre a permis également aux membres des Conseils de développement d’échanger autour d’une étude du Ceser, intitulée Les dynamiques territoriales de Bretagne en questions, publiée en juin 2013. Des questions d’autant plus d’actualité au vu de la situation économique, sociale et démographique de la région. « La Bretagne est une petite péninsule, qui connait une attractivté démographique. Mais nous devons nous battre pour continuer de faire vivre le monde économique breton », déclarent les représentants des Conseils de développement présents.
Mais comment peuvent agir ces instances de citoyens ? Quels sont leurs rôles ? « L’échelon des pays est un échelon particulièrement intéressant pour agir localement », commente Jean-Charles Ollier, président du Conseil de développement du Centre Ouest Bretagne. « La Bretagne est une région qui a une certaine avance en matière de Conseils de développement », souligne Therry Seguin. « Même si le système peut s’avérer assez lourd et complexe, ces instances sont de plus consultées par les élus. En 10 ans, il y a eu des évolutions notables », poursuit-il. « Au sein de ces structures, nous pouvons avoir un discours complémentaire à celui des élus. Nous pouvons aussi éclairer des angles morts, des domaines où l’action publique est attendue, car nécéssaire, et alerter les élus », conclut-il.

 

Plus d’infos

http://www.paysdemorlaix.com/sujet/le-pays-en-action/conseil-de-developpement/