Une SCI pour installer de jeunes agriculteurs à Trémargat

Trémargat est une petite localité connue pour le dynamisme de ces 170 habitants, engagés dans le développement durable. Bar et épicerie associatifs, passage de la commune chez Enercoop pour l’électricité, chantiers participatifs de travaux…les initiatives sont nombreuses (voir le reportage réalisé à Trémargat dans le numéro 3 du magazine de Bretagne Durable). Cette fois, c’est une Société Civile Immobilière qui a vu le jour, à l’initiative d’habitants de la commune, souhaitant soutenir l’installation de jeunes agriculteurs bio sur Trémargat. Le premier projet soutenu est celui de Jennifer et Bruno, tous deux installés sur Trémargat depuis maintenant un an, et qui élèvent des vaches et des brebis allaitantes sur vingt hectares. « Mais nous sommes trop juste en surface », estime Jennifer. Après recherches, le couple a alors trouvé une exploitation a Kergrist-Moellou, à quelques encablures de Trémargat, d’une surface de 22 hectares, qui leur permettraient d’être plus à l’aise. « Mais nous n’avons pas les finances », explique Jennifer. L’idée de créer un GFA (Groupement Foncier Agricole, société civile spécifique à l’agriculture, NDLR) a alors germé. « Parallèlement, nous avons appris qu’un petit groupe de Trémargat réfléchissait à la création d’une structure permettant d’aider les paysans à s’installer », raconte Jennifer.

 

La commune partie prenante

 

Les deux volontés se sont donc rejointes. Pour le moment, une soixantaine de personnes sont actionnaires de la SCI, qui achètera les terres et les bâtiments et les louera à Jennifer et Bruno, et ont acquis des parts. « La SCI permet aussi à des personnes morales de prendre part au projet », commente Jennifer. C’est ainsi que la commune de Trémargat a acquis une part, pour une valeur de 10 000 euros. « Il y a une volonté forte de la municipalité de soutenir ses paysans », fait-elle remarquer. L’épicerie associative, ainsi que le bar, lui aussi associatif, sont également sociétaires de la SCI, de même que le GAT (Groupement d’Animations de Trémargat).

L’acquisition de nouvelles terres à Kergrist-Moelou, si le siège reste à Trémargat, va permettre de développer l’activité « vaches allaitantes » du couple. « L’idée est d’avoir plus de place pour le troupeau, d’arrêter de le déplacer », précise Jennifer, qui espère ainsi « devenir plus autonome ».

 

Plus d’infos

Emission de Radio Kreiz Breizh consacrée au projet de SCI

 




Une SCI pour installer de jeunes agriculteurs à Trémargat

Trémargat est une petite localité connue pour le dynamisme de ces 170 habitants, engagés dans le développement durable. Bar et épicerie associatifs, passage de la commune chez Enercoop pour l’électricité, chantiers participatifs de travaux…les initiatives sont nombreuses (voir le reportage réalisé à Trémargat dans le numéro 3 du magazine de Bretagne Durable). Cette fois, c’est une Société Civile Immobilière qui a vu le jour, à l’initiative d’habitants de la commune, souhaitant soutenir l’installation de jeunes agriculteurs bio sur Trémargat. Le premier projet soutenu est celui de Jennifer et Bruno, tous deux installés sur Trémargat depuis maintenant un an, et qui élèvent des vaches et des brebis allaitantes sur vingt hectares. « Mais nous sommes trop juste en surface », estime Jennifer. Après recherches, le couple a alors trouvé une exploitation a Kergrist-Moellou, à quelques encablures de Trémargat, d’une surface de 22 hectares, qui leur permettraient d’être plus à l’aise. « Mais nous n’avons pas les finances », explique Jennifer. L’idée de créer un GFA (Groupement Foncier Agricole, société civile spécifique à l’agriculture, NDLR) a alors germé. « Parallèlement, nous avons appris qu’un petit groupe de Trémargat réfléchissait à la création d’une structure permettant d’aider les paysans à s’installer », raconte Jennifer.

 

La commune partie prenante

 

Les deux volontés se sont donc rejointes. Pour le moment, une soixantaine de personnes sont actionnaires de la SCI, qui achètera les terres et les bâtiments et les louera à Jennifer et Bruno, et ont acquis des parts. « La SCI permet aussi à des personnes morales de prendre part au projet », commente Jennifer. C’est ainsi que la commune de Trémargat a acquis une part, pour une valeur de 10 000 euros. « Il y a une volonté forte de la municipalité de soutenir ses paysans », fait-elle remarquer. L’épicerie associative, ainsi que le bar, lui aussi associatif, sont également sociétaires de la SCI, de même que le GAT (Groupement d’Animations de Trémargat).

L’acquisition de nouvelles terres à Kergrist-Moelou, si le siège reste à Trémargat, va permettre de développer l’activité « vaches allaitantes » du couple. « L’idée est d’avoir plus de place pour le troupeau, d’arrêter de le déplacer », précise Jennifer, qui espère ainsi « devenir plus autonome ».

 

Plus d’infos

Emission de Radio Kreiz Breizh consacrée au projet de SCI

 




Test

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

 

 


Harmonie Mutuelle : Table ronde 1- Famille par BD_info




Test

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

 

 


Harmonie Mutuelle : Table ronde 1- Famille par BD_info




Test

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

 

 


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Une « vague scélérate » de Ouessant à la Russie

À Ouessant, sur la côte hérissée de rochers qui donne à l’Ile une atmosphère sauvage, un cadavre est découvert, portant, attachée à son poignet, une mallette contenant de mystérieux documents. Qui est-il ? En quoi consiste ces documents ?
Après enquête, la gendarmerie découvre qu’il s’agit d’un ressortissant russe. Quant aux documents trouvés dans la malette, ils donnent des détails précis sur un trafic de drogue et d’armes qui a des ramifications dans toute la France, dont la Bretagne, jusqu’en Russie. L’affaire qui ressemble étrangement à l’opération « viande hachée », vaste campagne d’intox montée par les services secrets pendant la Seconde Guerre Mondiale, met en alerte les services de renseignements français. Tout porte à croire qu’une « taupe », un espion travaillant au profit d’un pays ennemi, s’est inflitrée au plus au niveau de la D.G.S.E.(Direction Générale des Services Extérieurs) Démarre une course contre la montre à Paris et à Moscou,  pour remonter la piste des trafics d’armes et de drogues, et  débusquer le traître…

Ouessant, une île affectionnée par l’auteur

Edité par une maison d’éditions finistérienne (Palémon), avec une intrigue bien ficelée et rythmée, Vague scélérate emmène le lecteur de la Bretagne à la Russie, en passant par les bureaux parisiens du monde de l’espionnage. Grâce à des personnages hauts en couleur, Gérard Chevalier arrive à rendre l’histoire accrocheuse, même si il y a de quoi s’y perdre, tant les ramifications et les protagonistes de l’histoire sont nombreux.
On sent que l’auteur est particulièrement attaché à la Bretagne et à l’Ile d’Ouessant, car les descriptions sont extrêmement précises, concernant le climat et la faune notamment. De quoi donner envie d’aller découvrir ce havre de paix de plus près.

Vague scélérate, de Gérard Chevalier, 404 pages, éditions du Palémon, 9 euros.

 

Plus d’infos

www.palemon.fr/