Un guide pour la consommation collaborative

Co-voiturage, troc, partage de bureaux, disco-soupes…Ces initiatives essaiment sur tout le territoire français, fortement aidé par le développement d’internet et son utilisation. C’est ce qu’explique Anne-Sophie Nouvel, dans « La vie share », son nouvel ouvrage, qui prolonge et complète « Vive la CoRévolution ! », sorti en 2012. Pour elle, l’origine de ces nombreuses initiatives réside dans « Un constat : les biens que nous possédons (logement, place de parking, jardin, voiture, objets divers et variés etc…) restent inutilisés. Pourquoi ne pas les prêter ou les louer quand on ne s’en sert pas ? N’est-il pas plus simple et économique d’emprunter à d’autres ce dont on a besoin pour un temps limité ? ». Combiné à l’expansion d’internet et de ses usages, ce phénomène donne naissance à, « non pas une mode passagère, mais une tendance de fond », selon l’auteure, qui choisit alors dans son livre de se pencher sur plusieurs solutions proposées au consommateur.

 
Crowdfunding ou Couchsurfing ?

 

Elle évoque ainsi les sites de petites annonces entre particuliers, d’annonces de location ou de colocation, d’habitat groupé, de troc, mais aussi de suivi de cours en ligne, de crowdfunding, couchsurfing, jardins partagés, circuits-courts alimentaires…Les exemples ne manquent pas. A chaque fois, l’auteur explique l’initative et indique des noms de sites internet s’y référant, afin de guide le consommateur. Elle indique aussi en fin d’ouvrage les différents aspects juridiques et fiscaux auquel le consommateur peut-être confronté : par exemple, faut-il déclarer auprès du fisc l’argent que l’on reçoit lors de covoiturage ? Et pour la location de logement entre particuliers ?

« La vie share » est un ouvrage intéressant, sous forme de « guide » ou de « mode d’emploi » clair et bien écrit. Cependant, il est avant tout destiné aux néophytes, les habitués du covoiturage, du crowfunding ou du troc n’y apprendront en effet pas grand chose de nouveau. Les adresses de site internet mentionnées dans le livre sont cependant intéressantes et certaines mérite vraiment un détour, comme par exemple «la machine du voisin », qui propose aux propriétaires de machines à laver de la louer pour quelques heures et de recevoir ainsi chez eux un particulier venant laver son linge !

 

La vie share, mode d’emploi, d’Anne-Sophie Novel, collection « Manifestô », éditions Alternatives, 173 pages, 12 euros.




Eau du robinet : entre risques et vertus

150 litres par habitants et par jour. C’est la consommation d’eau estimée sur le territoire français. De l’eau utilisée essentiellement dans la salle de bains. Mais pas seulement. Cette eau, nous l’utilisons également en boisson, ou en cuisson. Il faut donc qu’elle soit consommable. « C’est l’un des vecteurs les plus importants de risques pour la santé. On estime que la mauvaise qualité de l’eau tue plusieurs milliers de personnes par an dans le monde »,rappelle Jean Duchemin, ingénieur sanitaire, expert « eau et santé » auprès de l’agence de l’eau Seine-Normandie.  Les consommateurs sont soumis à plusieurs types de risques, avec l’eau. Des risques immédiats : maladies d’origine biologiques…, des risques à moyens termes : par carence ou surcharge d’éléments minéraux ; des risques à longs termes : par un phénomène d’accumulation d’éléments ou de métaux toxiques (mercure, plomb, cadmium…). « L’eau potable est une eau qui n’est pas susceptible de porter atteinte à la santé des personnes qui la consomment. Cette notion implique l’absence d’agents pathogènes, d’éléments chimiques indésirables ou toxiques suceptibles de créer des troubles à plus ou moins longs terme. », indique Jean Duchemin. « Il faut qu’elle soit également agréable au goût à l’odeur, et qu’elle ait une inertie vis à vis des matériaux qui la transportent », poursuit-il.

 

« 20 fois plus de pesticides dans les fruits et légumes »

 

Pour lui assurer toutes ces qualités, des actions préventives ou curatives (traitements) peuvent être réalisées. L’eau est également particulièrement surveillée « En France, il y a 300 000 analyses par an », affirme le spécialiste. Les normes sont très exigeantes, comparées à d’autres types de produits, selon Jean Duchemin, notamment concernant la présence de pesticides. « Nous sommes 20 fois moins exposés aux pesticides par l’eau qu’on consomme, que par les aliments que nous mangeons, surtout les fruits et légumes », affirme-t-il. En effet, la part représentée par la consommation de l’eau dans le risque d’exposition aux pesticides serait de moins de 5%.

Les consommateurs sont également inquiets, outre par la présence de pesticides dans l’eau, par les résidus de médicaments. « Il y a un décalage entre les inquiétudes et la réalité », commente Jean Duchemin. « Le médicament le plus utilisé en France est le paracétamol. On peut le retrouve à des doses infimes dans l’eau du robinet. On a calculé que pour avoir un effet équivalent à la prise d’un cachet, il fallait boire deux litres d’eau pendant 1000 ans », tempère-t-il. «Il faudrait que le consommateur s’occupe davantage des détergeants qu’il utilise, et qui peuvent se retrouver dans l’eau ».

Alors, faut-il boire de l’eau du robinet ? Ou se tourner vers les eaux en bouteilles ? « Elles sont 400 fois plus chères », souligne Jean Duchemin, qui met en lumière les différences existantes entre eaux minérales et eaux de source. « Les eaux minérales contiennent des minéraux, souvent à des doses dépassant les normes. Elles ont certains effets sur la santé qu’il convient de connaître avant de les consommer », prévient-il. « L’eau de source est équivalente à l’eau du robinet, mais est beaucoup plus chère ». Et attention à la présence de Bisphénol A, notamment dans les bonbonne en polycarbonates ! « Nous avons la chance d’avoir de l’eau potable chez nous, ce qui n’est pas le cas partout », a tenu à rappeler aussi le spécialiste, alors que selon un sondage récent, 80% des français disent « avoir confiance » dans l’eau robinet !

 

 

                                                    




La recette. Pesto d’ortie aux graines de tournesol

Prix de la recette: 2, 50 euros

 

Ingrédients – pour 1 pot de confiture :

 

  • 20 cL d’huile d’olive ou de tournesol bio 1ère pression a froid

  • Une dizaine de têtes d’ortie fraîchement cueillies

  • 3 c. à c. de graines de tournesol

  • 1,5 c. à c. de parmesan râpé

  • Une pincé de sel et poivre

 

Préparation :

 

Cueillir des têtes d’orties dans un lieu éloigné des routes et des zones de traitements.

Blanchir les feuilles 5 secondes dans de l’eau bouillante puis les refroidir rapidement dans l’eau très froide. Bien les presser pour les égoutter.

Mettre les feuilles dans un mixer avec l’huile, les graines de tournesol grillées, le parmesan et le sel. Mixer et ajouter un peu d’huile si besoin.

 

Le truc du chef : Les graines de tournesol grillées remplacent les pignons de pin qui sont beaucoup plus chers. Vous pouvez également mettre des amandes ou des noisettes. L’ortie peut quant à elle être remplacée par de la roquette, du basilic, de la coriandre…

 

A boire avec :

Une limonade aux fleurs de sureau

 

 

Plus d’infos

Restaurant Too Ti Bon

Au 10, rue de keriavily

22300 Lannion

02 96 14 65 72

http://tootibon.blog.free.fr

 

 




Les Colibris « débranchent tout » le 24 mai !


Guillaume GAUTIER (Colibris) au Salon Ille et Bio par BD_info

 

 
Plus d’infos

http://colibrispaysderennes.blogspot.fr/

http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/revolutionner-lenergie/le-24-mai-debranche-tout

 

 

A voir aussi, nos autre vidéos réalisé dans le cadre du Café de la Transition

Cap vers une meilleure santé avec l’herboristerie

A la rescousse des races anciennes bretonnes

 

 




Les Colibris « débranchent tout » le 24 mai !


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Tafta : un traité opaque et polémique

Lundi 19 mai a démarré le cinquième cycle des négociations du Tafta, entre l’Union Européenne et les Etats-Unis. « Tafta », pour « « Trans-Atlantic Free Trade Agreement ». Un traité de libre-échange transatlantique, qui doit conduire à la création de la zone commerciale la plus grande de la planète. Tout en supprimant les droits de douanes, et aussi en harmonisant les « barrières non tarifaires », c’est-à-dire les normes environnementales, éthiques, sociales…toutes les réglementations inhérentes à chacune des deux zones. Mais qui sont plus contraignantes de ce côté-ci de l’Atlantique, notamment concernant l’alimentation (OGM, hormones…). L’accord Tafta introduirait aussi la possibilité pour les firmes d’attaquer les législateurs si elles se sentent « gênées » par des réglementations, qu’elles considèrent comme « des obstacles » au bon déroulement de leurs activités. Elles pourraient le faire désormais devant des « juridictions privées ». (Ce processus est appelé « mécanismes de règlement des différends investisseur-État »). « Il y a des menaces énormes sur la démocratie avec Tafta », estime ainsi Jacques Berthelot, économiste, ancien maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse, et présent au débat organisé à Plourin-Les-Morlaix. « L’objectif de Tafta est d’avoir des armes suprêmes, pour que soient supprimés tous les obstacles aux échanges et au profit, pour les multinationales. Elles vont dicter aux gouvernement ce qu’ils doivent faire, afin qu’elles puissent augmenter leurs profits », poursuit-il.

 

Abaisser les droits de douanes sur les produits agricoles, une « catastrophe »

 

Il estime aussi que « Tafta annonce de fausses promesses ». En effet, d’après un rapport du Centre for Economic Policy Research de Londres, il est prévu avec ce traité une croissance de 119 milliards d’euros en 20 ans, soit une augmentation de la croissance de…0,5% seulement. « Il est prédit aussi une amélioration pour les emplois, les salaires…80% des gains attendus ne sont pas liés à l’élimination des droits de douanes, mais à la suppression des barrières non tarifaires », explique Jacques Berthelot. L’une des principales inquétudes concernant le Tafta se situe au niveau de l’agriculture. Selon l’économiste, abaisser les droits de douane sur les produits agricoles serait « une catastrophe, pour l’agriculture européenne et les consommateurs ». Selon lui, Tafta «accélérerait le processus de concentration des exploitations pour maintenir une compétitivité minimale, réduirait drastiquement le nombre d’actifs agricoles augmenterait fortement le chômage, la désertification des campagnes profondes, la dégradation de l’environnement et de la biodiversité et mettrait fin à l’objectif d’instaurer des circuits courts entre producteurs et consommateurs ». Jacques Berthelot déplore aussi « le processus de négociation, totalement opaque. La population en a entendu parler la première fois en juin 2013, grâce à des fuites dans la presse. La Commission refuse l’accès public aux documents de négocation ». Des processus que dénoncent aujourd’hui également des citoyens français, au sein d’association telles qu’Attac, ou sein du collectif « Stop Tafta », décliné au niveau local. Pour le moment, les négociations se poursuivent discrètement, alors que les citoyens européens se préparent à voter pour leurs députés au parlement…

 

Les partis politiques et les députés européens évalués par le WWF

Le WWF (World Wide Foundation), à l’approche du scrutin européen, a analysé le vote des partis politiques et des députés européens les représentant, concernant des « sujets environnementaux majeurs et représentatifs » : la résolution du parlement européen sur le cadre Energie-Climat à l’horizon 2030, la réforme de la politique commune de la pêche, la réforme du Fonds Européen pour les Affaires martitimes et la pêche (FEAMP), la règlement sur la pêche profonde et la réforme de la politique agricole commune.

L’ensemble des notes attribuées a permis au WWF d’établir « dans quelle mesure les députés européens suivaient ses recommandations ».

 

Les résultats du classement :

 

  • Cap 21 : 100%

  • EELV : 94%

  • Modem : 80%

  • Front de Gauche : 52%

  • PS : 48%

  • UDI : 32%

  • Mouvement pour la France : 29%

  • UMP : 9 %

  • FN : 2%

Plus d’infos

http://www.wwf.fr

 

 

 

Plus d’infos

http://marchetransatlantique.blogspot.fr/

http://www.reporterre.net/spip.php?article5446

http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/12/libre-echange-qui-pense-quoi-sur-le-tafta_1015704

http://stoptafta.wordpress.com/