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Une carte « OuVerte » et collaborative

Pedibus, ateliers de réparation de vélos, épiceries sociales ou encore groupement d’achat ou jardins partagés… toutes ces initiatives, et bien d’autres, sont recensées sur « carte-OuVerte ». Un projet qui a fête cette année son sixième anniversaire. « L’idée est partie d’une bénévole qui avait entendu parler d’un projet américain baptisé « green map », « carte verte ». C’était une carte, sous forme « papier », qui répertoriait toutes les initatives liées au développement durable », explique Erik Zilliox, chargé de mission à la Maison de la Consommation et de l’Environnement. « Nous avions envie de transposer le projet ici, et via internet », poursuit-il, « Mais avec l’utilisation de logiciels libres ». C’est ainsi qu’un autre bénévole a mis au point le logiciel « chimère » qui a permis de publier la carte sur le web

 
Plus de 1000 initiatives recensées

 

Grâce à cette carte, chacun peut peut repérer les initiatives et services respectueux de l’environnement disponibles près de chez lui. Mais les internautes sont invités à participer à l’enrichissement de la carte. « Chaque citoyen peut proposer des initiatives de sa connaissance basées sur les territoires des Pays de Rennes et Vitré », précise Erik Zilliox. Il faut néanmoins qu’elles répondent à des critères précis, définis dans une charte, dont l’objectif principal reste la réduction de l’empreinte écologique. Actuellement, plus de 1000 initiatives sont répertoriées, selon dix thématiques : déplacements alternatifs, s’informer et milliter, consommation, donner et revendre, jeter/recycler, réparer, solidarité, maitrise des ressources de l’énergie, jardin/jardinage et biodiversité urbaine. Pour le moment, seuls les Pays de Rennes et de Vitré sont concernés. « Mais certaines collectivités locales sont intéressées », avoue Erik Zilliox. Le projet pourrait bien essaimer, d’autant plus que l’utilisation d’un logiciel libre peut facililer la diffusion et la duplication de la carte ailleurs !

 

 

 

 

La première semaine de l’Economie Collaborative

 

La première semaine de l’Economie Collaborative se déroule du 1er au 7 mai. Elle est organisée par OuiShare, une communauté internationale réunissant citoyens, acteurs publics et entreprises oeuvrant dans l’économie collaborative. Une communauté OuiShare existe en Bretagne, et un « OuiShare Fest » est organisé à Paris du 5 au 7 mai, au cabaret sauvage, avec au programme des ateliers, conférences, rencontres…

 

Plus d’infos

http://ouishare.net/fr/

 




La recette. Crème de langoustines au Kari Gosse et ses langoustines à la nage.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1.5 kg de langoustines
  • 200 g d’oignons, 100 g de carotte, 100 g de vert de poireaux, 1 bouquet garni, 300 g de tomates, 1 cuillérée à soupe de concentré de tomate, 3 gousses d’ail
  • 10 cl d’huile d’olive, 30 g de farine, 1 cuillère à café de Kari Gosse (+ quelques pincées pour le décor)
  • 10 cl de Muscadet (ou vin blanc sec), 10 cl de crème fraîche
  • 3 crêpes de sarrasin
  • 60 g de beurre

 

Préparation des crêpes

Beurrer les crêpes sur toute la surface. Couper chaque crêpe en 6 triangles égaux. Les disposer sur la plaque du four. Les faire sécher jusqu’à légère coloration (environ 1 minute) dans un four très chaud (250°C, th. 8). Les débarrasser sur une assiette en faisant attention de ne pas les casser. Réserver.

 

Cuisson des langoustines

Plonger les langoustines dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Les retirer dès la reprise de l’ébullition. Décortiquer les langoustines. Mettre au frais les queues décortiquées et conserver le reste à portée de main.

 

Préparation de la crème de langoustines

Éplucher, nettoyer et émincer les oignons, carottes, poireau et ail. Faire suer cette garniture dans 5 cl d’huile d’olive. Ajouter les têtes et carcasses des queues. Bien écraser le tout dans la casserole à l’aide d’un pilon. Ajouter le bouquet garni, les tomates coupées en quatre, le concentré de tomate et la farine. Déglacer avec le Muscadet, laisser réduire à feu doux pendant 5 min, mouiller à hauteur avec de l’eau. Assaisonner (sel et Kari Gosse). Laisser cuire doucement (petits frémissements) à mi-couvert pendant 45 minutes.

Passer la soupe une fois cuite en foulant fortement les langoustines et les légumes.

Faire réduire la soupe de moitié, la crémer, bien fouetter et la réserver au chaud.

 

Dressage

Réchauffer les corps de langoustines dans une poêle avec 5 cl d’huile d’olive.

Partager les langoustines entre les 6 assiettes et verser la crème de langoustines. Servir la soupe accompagnée des croustillants de sarrasin.




Quand culture et développement durable font bon ménage !

D2 pour le développement durable, Cd pour les disques, DVD pour les films et .txt pour les livres. Voilà pour le décryptage du nom d’un projet mené par un groupe de huit étudiants de Telecom Bretagne, autour du développement durable. Le concept : « Recenser les films, livres ou disques liés au développement durable », expliquent Cyriac, Philippe et Ladislas, présents sur le stand pour expliquer leur projet lors du forum dédié qui s’est déroulé à Bretagne Telecom début avril. Un projet qui trouve son origine dans leur intérêt pour les deux thèmes. « Et nous nous sommes rendus compte que les deux pouvaient être facilement reliés », précise Cyriac. Et qu’il y avait de quoi faire !

 
Princesse Mononoké, Avatar, Le Cauchemar de Darwin…

 

Les huits acolytes ont donc recensés un grand nombre de films et de livres sur le sujet. « Le panel est très large », raconte Philippe, « Puisque nous allons du livre « Des souris et des hommes » au film « Avatar « ! ». On trouve aussi dans leur liste les films de Hayao Miyazaki, grand maître des mangas japonais, avec notamment « Princesse Mononoké », ou encore des documentaires comme le Cauchemar de Darwin ou ceux réalisés par Marie-Monique Robin… « Il n’y a qu’en musique où nous avons eu des difficultés à trouver des albums ou des artistes liés au développement durable », commente Cyriac.

Pour présenter le résultat de leur travail, les étudiants ont choisi d’ouvrir une page sur le réseau social « Pinterest »,qui permet de partager et regrouper simplement sur un « mur virtuel » des photos. « Cela donne la possibilité aux internautes d’afficher les visuels des films par exemple », déclarent Philippe, Cyriac et Ladislas, qui indiquent que la page sera rendue publique prochainement. Les visiteurs sont également invités à enrichir la liste des étudiants, en faisant des propositions qui seront soumises à validation.

Le groupe compte bien également diffuser certains films recensés au sein du campus de Telecom Bretagne, via le ciné-club. « Et nous questionnerons les étudiants avant, et après la séance, pour savoir si la diffusion du film a pu avoir un impact sur eux », projettent-il déjà !




« Les énergies renouvelables offrent un potentiel extraordinaire, surtout en Bretagne »


FER : J-C PIERRE, Réseau Cohérence par BD_info

 

 

 

Plus d’infos

www.reseau-coherence.org/

 

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Maïs OGM : un débat interminable et un scandale sanitaire

« La mise en culture de variétés de maïs génétiquement modifiées est interdite sur le territoire national ». Voilà ce que stipule l’unique article de loi voté par l’Assemblée Nationale le 15 avril. Un projet de loi à l’initiative des députés socialistes, qui ont rallié les écologistes, les radicaux et les élus du Front de Gauche. Objectif affiché : « sécuriser » le décret pris en urgence en mars avant les semis de printemps, suite au vote contre la loi interdisant la culture du maïs OGM par le Sénat. « Nous portons une autre solution, a précisé Brigitte Allain, cheffe de file des député-e-s écologistes sur le texte, « c’est celle de l’agroécologie. Tout en respectant les écosystèmes, elle valorise les hommes et les savoir-faire, en économisant les intrants ». Les écologistes avaient d’ailleurs proposé d’autres amendements, comme l’interdiction totale de toutes les cultures OGM, mais ceux-ci n’ont pas été retenus.

Mais si l’Assemblée Nationale a votée en faveur de cette loi, les députés UMP, qui y sont opposés, ont déjà annoncé la saisine prochaine du Conseil Constitutionnel, au motif de la « primauté du droit communautaire ». En effet, l’Union Européenne autorise la culture de certains OGM, dont le fameux MON 810 de Monsonto, et peut-être prochainement le TC 1507 de Pioneer . Un Etat membre peut interdire la culture d’une variété d’OGM sur son territoire, mais il faut pour cela qu’il apporte la preuve « d’un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ». Ce qui n’a pas encore été démontré clairement, malgré les études de Gilles-Eric Seralini sur le sujet.

Vers un nouveau scandale sanitaire ?

Le débat n’en finit donc pas, chaque moratoire ou arrêté pris par les gouvernements successifs étant attaqués par les semenciers, et abrogé par le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel, et donnant lieu à de nouvelles propositions de lois ou moratoires, ou arrêtés etc…. Les associations environnementales, elles, restent sur le qui-vive. Notamment Greenpeace, qui vient de dévoiler une affaire qui pourrait bien peser dans le débat . L’association a confiée le soin à un laboratoire indépendant (Eurofins) d’analyser trois échantillons de semences de maïs garanties « sans OGM », vendues en France par un semencier espagnol en 2013 et 2014. Les résultats font apparaitre la présence de 6 OGM différents dans ces échantillons ! « Ces OGM ont été vendus, semés et cultivés dans les champs, on ne sait où en France, à l’insu d’agriculteurs qui ne souhaitaient pas planter d’OGM ! Ils ont été trompés par ce semencier, et ce maïs contenant des OGM se retrouve donc potentiellement dans notre alimentation », affirme l’association dans un communiqué. Elle estime aussi que la loi votée à l’Assemblée Nationale, si elle est « une nécessité et une urgence », « ne sera pas suffisante : pour lutter efficacement contre les OGM, la France doit agir au niveau européen pour renforcer l’évaluation des OGM et s’assurer qu’elle prenne en compte l’ensemble des impacts sanitaires à long terme, environnementaux et socio-économiques ». Le cabinet du ministre de l’agricole Stéphane Le Foll vient d’ailleurs de prendre contact avec l’association pour suivre l’affaire et mener l’enquête. Les OGM n’ont donc pas fini de faire parler d’eux, d’autant plus que la loi devra être examinée par le Sénat, qui se sont déjà prononcée contre la loi précédente…