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Vent debout contre l’extraction de sable au large de Sein (29)

65 000 mètres cubes. C’est le volume de sable qui doit être prélevé annuellement au large de Sein, à Kafarnao. Du sable coquillier, qui a déjà été extrait par les Sabliers de l’Odet lors d’une première phase d’exploitation entre 1998 et 2008. Cette fois-ci, une nouvelle demande a été déposée en 2011 par la même compagnie, pour continuer l’exploitation de sable sur le banc de sable de Kafarnao. Les règles environnementales ayant changées, la compagnie devait obtenir un « titre minier » afin de poursuivre ses activités d’exploitation en milieu sous-marin. Le conseil de gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise a rendu un avis conforme en 2008, concernant cette demande. Cet « avis conforme » devant être suivi, le titre minier a donc été obtenu par les Sabliers de l’Odet. Mais préalablement aux travaux d’extraction, le Parc Naturel Marin a aussi demandé qu’une « étude d’impact approfondie » soit réalisée. Et le Parc Naturel Marin doit également rendre prochainement un avis concernant la demande d’ouverture des travaux. En attendant, une enquête publique dédiée à cette ouverture des travaux a été menée durant un mois, et s’est terminée le 18 avril.

 

Une étude d’impacts à revoir

Les habitants du secteur, les pêcheurs et les associations environnementales(Alerte à l’Ouest, Asele (Association pour la sauvegarde de l’environnement et du littoral d’Esquibien), Baie de Douarnenez Environnement, Demel à Plouhinec, Eau et Rivières de Bretagne, Gama (Gardons l’air de la montage d’Audierne), OCE (Ouest Cornouaille Environnement), Sauval, Surfrider, ainsi que Force 5 à Plougasnou, association agréée dans le Finistère), ont déjà fait savoir à l’enquêteur public leur désaccord face à ce projet. « On voit bien que l’ile de Sein est fragile », estime ainsi Yvette Hagege, présidente de l’association Gama, « La dune sous-marine de Kafarnao est située entre l’ile et le littoral, il ne faut pas y faire n’importe quoi », explique-t-elle. L’ensemble des associations, a demandé à Mr Le Commissaire enquêteur, d’organiser une réunion d’information publique. Lors des réunions suivantes il a été créé un collectif « Peuple des Dunes de l’Île de Sein » formé des associations nommées plus haut auxquelles s’est rattaché l’association Force 5 qui se bat contre un projet similaire en baie de Morlaix, qui rejoint ainsi les autres collectifs du même nom qui se battent ou se sont battus contre des projets similaires dans le Trégor et en Morbihan. « Le sable exploité sera utilisé en tant que complément alimentaire, pour les poules pondeuses, afin de renforcer la coquille des œufs. Et il sera utilisé aussi en tant qu’amendement des sols en agriculture », poursuit Yvette Hagege. « Il y a d’autres méthodes que celle-ci, pour les coquilles d’œufs. Pourquoi ne pas récupérer directement les coquilles d’huîtres ou d’autres coquillages et crustacés après leur consommation ? », se questionnent les membres des associations. L’étude d’impact qui a été menée les laisse également sur leur faim. « Il y a des choses à revoir : par exemple, on nous explique que la dune va se reformer en quelques années. Or cela n’est pas possible, il faut des années, voir des siècles, pour reconstituer un tel gisement de sable coquillier ». Sans compter les impacts sur la faune : la zone est considérée par les pêcheurs comme une « nourricerie » pour les poissons, bars et lançons notamment. Le Préfet de région a d’ailleurs demandé de compléter l’étude d’impact « par une analyse affinée des services écologiques rendus par le site et par la levée de toute ambiguïté sur le caractère notable des impacts, afin que les atteintes aux enjeux majeurs relatifs à la biodiversité remarquable, soient en premier lieu évitées ».

 

Un marché « local »

 

Du côté des Sabliers de l’Odet, la compagnie qui exploite le gisement de Kafarnao, on attend le rapport du commissaire enquêteur. « Dès que nous aurons les résultats, nous apporterons des réponses si il le faut », précise Eric Montfort, directeur des opérations. « C’est lui, qui au travers de l’enquête, déterminera la qualité de l’étude d’impact ». Concernant le sable exploité, Eric Monfort confirme qu’il est bien destiné « à la société Carmeuse, basée à Lanester dans le Morbihan, qui élabore des compléments alimentaires à destination des poules pondeuses ». Des coopératives agricoles bretonnes sont également clientes pour le sable, transformé cette fois-ci en amendement agricole. « C’est un marché local, explique Eric Montfort, la Bretagne a besoin de chauler ses terres en permanence car elles sont trop acides. Le sable extrait au large de l’Île de Sein est idéal, car local, et donc les coûts de l’amendement sont moindres. La qualité du produit fait qu’il durera aussi plus longtemps, ce qui est plus rentable pour les agriculteurs », poursuit-il.

En attendant le rapport du commissaire enquêteur, suivi de l’avis du comité de gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise, les associations restent mobilisées. « Nous n’allons pas rester les bras croisés ! », annonce le collectif. « Les fêtes de l’été approchent. Ce sera pour nous une occasion de mobiliser les habitants et les touristes, en les informant de la situation. Il faut que les touristes qui viennent à l’Île de Sein sachent ce qui se passe, et en parlent à leur retour chez eux », déclare Yvette Hagege. « Nous allons interpeller les nouveaux élus sur la question. Et en septembre, nous prévoyons encore davantage de mobilisation. Toujours vent debout ! », conclut la présidente de l’association Gama.

 

 

 

Des documents concernant l’étude d’impact, l’autorisation de la demande d’exploiter, l’avis d’enquête publique sont disponibles ici : https://sites.google.com/site/alertealouest/home/extraction-de-sables-coquilliers-a-l-iele-de-sein

 

 

Plus d’infos

http://peupledesdunesiledesein.blogspot.fr/2014/04/2eme-reunion-des-associations-audierne.html




Et si, dans notre vie quotidienne, on « sauvait la planète » ?

Adopter le vélo en ville, utiliser un lombricompost dans son appartement, supprimer la viande de son alimentation, participer à une disco-soupe…Toutes ces expériences, ces initiatives (et d’autres), Sophie Caillat, journaliste à Rue 89 et auteur d’un précédent ouvrage avec Pierre Rahbi, les a testées dans sa vie quotidienne. Elle en a fait un livre, qu’elle a baptisé « Comment j’ai sauvé la planète ». Son objectif : montrer qu’il est possible de faire des petits gestes au quotidien, de faire évoluer sa vie de tous les jours vers plus de « durable », sans se culpabiliser. « Au delà de mon travail de journaliste, j’ai voulu mettre en application tout ce que j’ai appris au cours de mes enquêtes, sachant que ce serait une autre paire de manche », lance-t-elle dans le livre, en introduction.

 

Un récit drôle et ironique

 

Sophie Caillat a donc choisi de décrire chaque expérience, chaque rencontre, et de les « noter » sur 9, et suivant un système précis, avec trois critères : « efficacité »,  « économies réalisées » et « plaisir ressenti ». Pas d’angélisme ici : les avantages et inconvénients de chaque expérience sont explicités, de façon souvent drôle, voir ironique. Oui, manger moins de viande, voire pas du tout, est bon pour la planète, mais il est difficile de se priver. Les couches jetables permettent de faire des économies, mais peuvent entrainer aussi des machines supplémentaires, et ce n’est pas toujours très ragoûtant à laver… Chasser le gaspillage électrique est intéressant financièrement et bon pour la planète, mais la sensibilisation des membres de son foyer peut être compliquée…Si la vie quotidienne de l’auteure s’en est trouvée « améliorée » comme elle le confie à la fin du livre, le chemin est encore long et n’est pas de tout repos.

Ecrit à la première personne, « Comment j’ai sauvé la planète » est clair, et comprend de nombreuses sources et références au fil des pages. Sophie Caillat nous emmène avec elle dans ses pérégrinations, dont elle ressort séduite ou plus dubitative. Le lecteur peut facilement s’identifier et essayer lui aussi d’appliquer ces « écogestes » dans sa vie quotidienne. Un livre agréable à lire, drôle, bien écrit, qui « déculpabilise », montre les côtés à la fois positifs et négatifs, et donne au final envie de tester aussi les disco soupes, le vélo pour aller au boulot, ou les cosmétiques maison !

 




Natura 2000 : l’union fait la force !

Qu’est ce qu’une zone « Natura 2000 » ?

 

Une zone Natura 2000 est un secteur géographique dans lequel on va trouver des espèces animales ou végétales, ou des milieux, protégés à l’échelle de l’Europe. Une zone Natura 2000 en Bretagne comprend en moyenne 2000 à 3000 hectares, dans laquelle il peut y avoir aussi des habitats, des routes, des champs…

Dans ces zones, il est essentiel de restaurer, ou de maintenir suivant les cas, la présence des espèces rares au niveau européen. Pour cela, il est important de trouver un consensus entre les acteurs du territoire, les convaincre de l’intérêt de participer à la démarche, pour que les activités se maintiennent (par exemple, la pêche, la chasse, l’agriculture…) tout en assurant le respect du milieu.

Les zones Natura 2000 bénéficient d’outils tels que des « contrats Natura 2000 », et des plans de financements au niveau européen.

Concernant la gouvernance, chaque site dépend d’une structure. Un document est élaboré par un Comité de Pilotage, composé d’acteurs du territoire, d’associations, d’élus…qui définit des objectifs à atteindre et des actions à mettre en œuvre. En Bretagne, qui compte 40 sites classés Natura 2000, on est actuellement à 90% sur des phases d’actions.

 
Pourquoi et comment s’est constituée une association de chargés de mission Natura 2000 au niveau régional ?

 

Le réseau s’est constitué en 2011, une première en France. En tant que chargés de mission Natura 2000, nous sommes tous employés par une collectivité territoriale. Mais dans notre métier nous sommes un peu isolés du reste des salariés de la structure, car nous travaillons sur des projets très spécifiques. Il y a trois ans, nous nous sommes rendus compte que si nous nous regroupions dans l’année, c’était avant tout pour refléchir à des points techniques, plutôt que sur des problématiques concernant notre métier et la manière dont il était perçu. Pour mieux travailler avec l’Etat, qui est un de nos partenaires et interlocuteur privillégié, il vaut mieux parler d’une seule voix, d’où la création de l’association.

Nous nous sommes aussi consitués en réseau car les zones Natura 2000 sont encore mal appréhendées. Il faut davantage communiquer auprès du grand public et des élus.

 

 
L’actualité semble chargée pour le réseau. Vous allez à Bruxelles dans quelques jours, et vous préparez un séminaire à destination des élus pour septembre. Pouvez-nous en dire plus ?

 

En Janvier, nous avons déposé un dossier pour concourir au « Prix Natura 2000 européen ». La Commission Européenne a lancé un nouveau prix autour de Natura 2000, le « European Natura 2000 Award ». Cette initiative, inspirée de la démarche française, a pour objectif de valoriser le réseau auprès du grand public. Ce nouveau prix vise notamment à mettre en avant la variété des sites Natura 2000 et à récompenser l’excellence dans un large éventail d’activités. Cinq prix seront décernés chaque année dans différents domaines, à savoir la communication, les actions de protection, les avantages socio-économiques, la conciliation des intérêts et des perceptions ainsi que la mise en réseau et la coopération transfrontière. Nous concourons dans la catégorie « Mise en réseau », et nous avons appris que nous faisions partie des 22 projets finalistes, parmi 163 projets. Le 21 mai, nous nous rendrons auprès de la Commission Européenne de Bruxelles. Ce sera aussi l’occasion pour nous d’échanger avec d’autres représentants français et européens sur nos pratiques.

Nous sommes aussi en train de préparer un séminaire pour septembre, en partenariat avec la Dreal Bretagne, à destination des élus. Nous espérons que ce rassemblement, où nous mettrons en valeur des exemples concrets d’actions, soit le point de départ d’une dynamique lancée par les élus, autour des sites Natura 2000. Pour l’instant, nous avançons lentement, mais sûrement !

 

 

Plus d’infos

http://bretagne-asso.n2000.fr/

 




Une quinzaine sous le signe du commerce équitable


FER : Hervé Le Gal, porte parole d’ INGALAN par BD_info

 

 

La Quinzaine du commerce équitable en Bretagne

Comme chaque année, de nombreux événements sont organisés dans la région à l’occasion de la quinzaine du commerce équitable. Petite liste non exhaustive :

  • Mardi 6 mai à 18h, à Brest : Ciné-débat avec le film « Les déportés du libre-échange » suivi d’un débat avec Luis Éduardo Sosa Gonzalez de la coopérative péruvienne CEPICAFE, un producteur et des acteurs locaux de la solidarité internationale.
  • Mercredi 7 mai à 13h, à Quimper : Café-Environnement sur le commerce équitable avec la participation d’un représentation péruvien.
  • Jeudi 8 mai à Lannion de 10h à 13h : Brunch « équitable », ouvert à tous, en présence d’un producteur péruvien.
  • Vendredi 9 mai à Rennes : Dégustation de café équitable dans la rue
  • Vendredi 16 mai à Lorient : Les élèves du lycée Marie Le Franc feront goûter les produits du commerce équitable. Animation, stand en magasin. Le 16 mai à Lorient (Keryado), à Lanester (Manebos) et à Mellac (Kervidanou 3) toute la journée.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre agenda ou sur le site www.quinzaine-commerce-equitable.fr

 

 

Deux conférences organisées par Ingalañ

L’association Ingalañ invite à deux conférences-débats :

Mardi 13 mai à Saint-Avé : Projection du documentaire « le business du commerce équitable », suivi d’un débat avec Chistian Jacquiau, économiste, spécialisé dans le commerce équitable, et auteur du livre « les coulisses du commerce équitable », et Marc Dufumier, agronome et président de Plateforme Française du Commerce Equitable (PFCE)

Jeudi 15 mai : Conférence/débat sur le thème « Commerce équitable : où va-t-on? », avec projection à 19 h du documentaire « le business du commerce équitable », suivi d’un débat à 21h « Commerce équitable : où va-t-on? », avec Christian Jacquiau, Thomas Burel, et animé par Hervé Le Gal d’Ingalañ.

Toutes les infos sur le site http://www.ingalan.org

 

 




Une quinzaine sous le signe du commerce équitable


FER : Hervé Le Gal, porte parole d’ INGALAN par BD_info

 

 

La Quinzaine du commerce équitable en Bretagne

Comme chaque année, de nombreux événements sont organisés dans la région à l’occasion de la quinzaine du commerce équitable. Petite liste non exhaustive :

  • Mardi 6 mai à 18h, à Brest : Ciné-débat avec le film « Les déportés du libre-échange » suivi d’un débat avec Luis Éduardo Sosa Gonzalez de la coopérative péruvienne CEPICAFE, un producteur et des acteurs locaux de la solidarité internationale.
  • Mercredi 7 mai à 13h, à Quimper : Café-Environnement sur le commerce équitable avec la participation d’un représentation péruvien.
  • Jeudi 8 mai à Lannion de 10h à 13h : Brunch « équitable », ouvert à tous, en présence d’un producteur péruvien.
  • Vendredi 9 mai à Rennes : Dégustation de café équitable dans la rue
  • Vendredi 16 mai à Lorient : Les élèves du lycée Marie Le Franc feront goûter les produits du commerce équitable. Animation, stand en magasin. Le 16 mai à Lorient (Keryado), à Lanester (Manebos) et à Mellac (Kervidanou 3) toute la journée.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre agenda ou sur le site www.quinzaine-commerce-equitable.fr

 

 

Deux conférences organisées par Ingalañ

L’association Ingalañ invite à deux conférences-débats :

Mardi 13 mai à Saint-Avé : Projection du documentaire « le business du commerce équitable », suivi d’un débat avec Chistian Jacquiau, économiste, spécialisé dans le commerce équitable, et auteur du livre « les coulisses du commerce équitable », et Marc Dufumier, agronome et président de Plateforme Française du Commerce Equitable (PFCE)

Jeudi 15 mai : Conférence/débat sur le thème « Commerce équitable : où va-t-on? », avec projection à 19 h du documentaire « le business du commerce équitable », suivi d’un débat à 21h « Commerce équitable : où va-t-on? », avec Christian Jacquiau, Thomas Burel, et animé par Hervé Le Gal d’Ingalañ.

Toutes les infos sur le site http://www.ingalan.org

 

 




La recette. Crème de langoustines au Kari Gosse et ses langoustines à la nage.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1.5 kg de langoustines
  • 200 g d’oignons, 100 g de carotte, 100 g de vert de poireaux, 1 bouquet garni, 300 g de tomates, 1 cuillérée à soupe de concentré de tomate, 3 gousses d’ail
  • 10 cl d’huile d’olive, 30 g de farine, 1 cuillère à café de Kari Gosse (+ quelques pincées pour le décor)
  • 10 cl de Muscadet (ou vin blanc sec), 10 cl de crème fraîche
  • 3 crêpes de sarrasin
  • 60 g de beurre

 

Préparation des crêpes

Beurrer les crêpes sur toute la surface. Couper chaque crêpe en 6 triangles égaux. Les disposer sur la plaque du four. Les faire sécher jusqu’à légère coloration (environ 1 minute) dans un four très chaud (250°C, th. 8). Les débarrasser sur une assiette en faisant attention de ne pas les casser. Réserver.

 

Cuisson des langoustines

Plonger les langoustines dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Les retirer dès la reprise de l’ébullition. Décortiquer les langoustines. Mettre au frais les queues décortiquées et conserver le reste à portée de main.

 

Préparation de la crème de langoustines

Éplucher, nettoyer et émincer les oignons, carottes, poireau et ail. Faire suer cette garniture dans 5 cl d’huile d’olive. Ajouter les têtes et carcasses des queues. Bien écraser le tout dans la casserole à l’aide d’un pilon. Ajouter le bouquet garni, les tomates coupées en quatre, le concentré de tomate et la farine. Déglacer avec le Muscadet, laisser réduire à feu doux pendant 5 min, mouiller à hauteur avec de l’eau. Assaisonner (sel et Kari Gosse). Laisser cuire doucement (petits frémissements) à mi-couvert pendant 45 minutes.

Passer la soupe une fois cuite en foulant fortement les langoustines et les légumes.

Faire réduire la soupe de moitié, la crémer, bien fouetter et la réserver au chaud.

 

Dressage

Réchauffer les corps de langoustines dans une poêle avec 5 cl d’huile d’olive.

Partager les langoustines entre les 6 assiettes et verser la crème de langoustines. Servir la soupe accompagnée des croustillants de sarrasin.