Un évènement ambitieux
Le projet est pensé à la fois sous forme radio et vidéo. En effet, « dès les premiers reportages, nous avons naturellement été vers l’image », explique Julien. La radio est plus éphémère alors que le web-documentaire laisse une trace, « c’est plus ambitieux mais nous avions peur de tomber aux oubliettes une fois l’événement passé » commente-t-il. C’est pourquoi, « le projet repose sur deux facettes que vous pourrez écouter » explique-t-il, d’un côté l’aspect évènementiel, c’est à dire la diffusion de Radio Pêchou du 24 juillet au 2 août 2014. Vous pourrez écouter les émissions via le site internet, les réseaux sociaux ainsi que sur Radio Nord Bretagne (RNB) partenaire de l’aventure, à 14h et à 20h10. De l’autre côté, le site internet qui relayera l’ensemble des supports vidéo et audio, présenté à l’antenne afin « d’aboutir à une sorte de carte au trésor de nos escales en bateau », ajoute-Julien.
Mais en mer, la diffusion en direct pose des problèmes techniques. Ainsi, l’animation de la radio sera réalisée en « faux directs » entrecoupée de reportages qui sont en cours de réalisation.
À la rencontre de celles et ceux qui vivent la baie
Au-delà de l’aspect découverte des lieux singuliers, « la baie de Morlaix est super riche en personnages » selon Julien. Les reportages permettent de les rencontrer comme « Bout-de-Bois, personnage atypique, vivant pieds nus et charpentier de marine, ou encore Jacky le mécano du port » ajoute-t-il. D’ailleurs « on va à la rencontre de ces personnages avec un ton libre et absurde » souligne-t-il.
Il y aura plusieurs chroniques telles que « anecdote de pêche, témoignages des pêcheurs à pieds ou amateurs qui ont toujours une petite histoire à nous raconter, l’approche est assez rigolote » conclu-t-il.
Et puis il y aura des moments de musique et de poésie, « avec Renan Luce, on essayera de jouer un peu de musique sur le bateau en acoustique, et en plus, ça fera un souvenir sympa pour les contributeurs » (NDLR : voir l’encadrer ci-dessous) ou encore, Patrick Ewen, le conteur de Loquirec, Rodolphe Burger musicien qui vit sur l’Île de Batz et pleins d’autres.
Pendant les escales, des concerts pourront être organisés « d’ailleurs le départ est prévu le 24 juillet du bar Le Tempo avec une fanfare » informe-t-il. Le rendez-vous est donné.
L’aspect financier
Le groupe a également lancé un appel aux dons sur Ulule, une plateforme de financement participatif. En effet, Radio Pêchou « en avait besoin pour présenter un projet solide et pouvoir démarcher des financeurs », informe Julien.
Mais au-delà de cela, le groupe est bien implanté localement et possède de solides compétences pour réussir ce défi. « Nous, nous sommes ici depuis longtemps, dans les milieux associatifs, et nous avons pas mal de contacts, ça facilite énormément de choses. Dans la recherche de sujets et auprès des gens ; Steven, journaliste au Télégramme, nous a permis d’avoir une certaine crédibilité », ajoute-t-il.
L’équipe s’est étoffée avec Yann Lever, revenu de Montréal et d’Amérique du Sud, où il a travaillé au sein d’une radio et Goulven Kentel, travaillant à Morlaix. « Pour le moment nous travaillons en bénévolat, si on finance bien nous pourrons penser à rémunérer nos partenaires, notamment El Globos, artiste de Carantec, qui nous a fait don de notre logo, parce qu’on le connaissait » commente-t-il.
Pour finir, il vous reste encore quelques jours pour devenir contributeurs du projet, qui n’a pas encore récolté la totalité de la somme demandée.
Le financement participatif ou Crowdfunding
Littéralement, c’est un « financement par la foule ». Bien que les appels aux dons existent depuis longtemps, internet permet de faciliter ce type de collaboration. Il s’agit donc de faire appel à des contributeurs pour financer un projet, ceci via une plateforme internet comme Ulule, Kiss Kiss Bang Bang pour les plus connues. Celles-ci servent de relais entre les donateurs et les porteurs de projet.
Les dons peuvent se présenter sous forme de dons purs, de dons contre-dons, c’est-à-dire un don en échange de contreparties, d’un prêt rémunéré ou non ou encore d’une prise de capital.
Ici, le projet Radio Pêchou a choisi le don contre-dons soutenu par la plateforme Ulule. Une page présente le projet, et une échelle de don, « plus l’on donne et plus les contreparties sont intéressantes » explique l’intervenante de la conférence.
Source : Conférence Crowdfunding présentée le 19 juin 2014 à Morlaix (29) par la Cyber-Base de Morlaix, l’ADESS du pays de Morlaix et le pays de Morlaix
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http://fr.ulule.com/radio-pechou/