1

Ils militent pour ne pas oublier le combat de Plogoff

Il y a 40 ans, un projet de centrale nucléaire était lancé à Plogoff, commune de la pointe du Finistère. La mobilisation citoyenne a été telle que le projet fut abandonné en 1981, après sept années de lutte. C’est en souvenir de ce combat qu’a été fondée au printemps, l’assocation « Memor Stourm Plogoñ – Plogoff mémoire d’une lutte », qui fédère aujourd’hui une quinzaine de militants. « L’association est née suite à la rencontre durant quatre jours avec une association, « Chemin de mémoire sociale », qui travaille sur la mémoire des mouvements sociaux en France, et qui est venue à Plogoff rencontrer des anciens militants », raconte Jean Moalic, président de Plogoff Mémoire d’une Lutte. « Nous avons donc décidé de fonder l’association, afin de faire vivre la mémoire de la lutte contre le projet de centrale à Plogoff, par le biais notamment de collectes de témoignages, de photos, d’affiches… retraçant cette mobilisation ». indique Jean Moalic. « C’est un combat qui mérite lui aussi d’être commémoré, et dont l’héritage a été, et reste important, pour la Bretagne et pour la France », estime le millitant qui s’est moblisé « dès le 23 décembre 1974 », à l’annonce du projet de centrale sur la commune.

 

Des projections-débats sur le nucléaire et la transition énergétique

 

L’association a plusieurs projets dans les cartons. D’abord une randonnée à Plogoff, dimanche 31 août, sur le site qui avait été choisi pour la construction de la centrale. « Ce sera notre première manifestation publique : l’occasion de nous faire connaître et de participer au travail de mémoire », précise Jean Moalic. Ensuite, des projections-débats dans le Finistère, autour de la thématique de la transition énergétique. Une première séance aura lieu le 2 octobre à Quimper, avec la projection d’archives de l’INA consacrées au projet de centrale à Plogoff, suivie d’un échange avec le public sur les questions de transition énergétique et du nucléaire. Des thématiques chères à l’association. « Le combat nucléaire est toujours présent, nous voulons nous y inscrire, ainsi que dans le mouvement pour la mise en place d’une autre politique énergétique, un nouveau mode de vie », affirme Jean Moalic. La lutte contre la centrale de Plogoff, restée célèbre dans les mémoires, n’a donc pas fini de résonner en terres bretonnes.

 

Plus d’infos

plogoffmemoirelutte(Arobase)orange.fr

A voir ou revoir : Plogoff, des pierres contre des fusils, film documentaire de Nicole et Félix Le Garrec, sorti en 1981. Interview des deux documentaristes sur : http://www.nucleaire-nonmerci.net/interview-nicole-felix-legarrec.html

Le film est visible sur https://www.youtube.com/watch?v=DCt8Pz5THPM

 




Un « regard citoyen » sur le fonctionnement de nos institutions

Interview réalisée par Carole Jacq.

 

 

 

Plus d’infos

http://www.regardscitoyens.org/

http://www.regardscitoyens.org/nosdeputes-fr/

http://www.regardscitoyens.org/nossenateurs-fr/

 

 

A lire aussi, nos autres articles réalisés lors de la SII

L’interview de Marc Dufumier

Ca ne suffit pas pour basta !

Un alternatiba à Rennes en 2015

 




La recette. Le gâteau au blé noir.

Recette de Perrine Lirzin.

 

Ingrédients :

– 300 g de farine de blé noir (ou sarrasin)

– 350 g sucre

– 4 œufs

– 1 sachet de levure

– 200 g beurre fondu

 

Mélangez le tout dans un saladier

Versez dans un moule à manqué beurré.

Cuire 30 minutes au four à 150 degrés.

 

 

Le blé noir bio se porte bien en Bretagne

D’origine asiatique, le blé noir a été importé d’Asie et est arrivé en Bretagne avec les celtes. Il s’implante dès le XV ème siècle, sous l’impulsion d’Anne de Bretagne. Au début du XX ème siècle, cette plante représente 300 000 hectares de culture dans la région. Mais à partir de 1950, elle décline brutalement, au profit des cultures de maïs et de blé. Dans les années 80, certains passionnés ont remis la plante au goût du jour, notamment dans le secteur de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, on en compte de 3000 à 4000 hectares, dont 1277 hectares en biologique en 2012 (source : Agence bio, 2013). On dénombrait en 2012, toujours selon des chiffres de l’agence bio, 189 producteurs de sarrasin bio bretons. Si le blé noir est transformé en farine pour les galettes, le pain ou des pâtes, il est utilisé aussi par les brasseurs bretons pour certaines de leurs bières.

 

 

Plus d’infos

http://alimentation.gouv.fr/la-cure-de-jouvence-du-ble-noir

http://www.interbiobretagne.asso.fr/le-point-sur-la-filiere-sarrasin-bio-bretonne-15-1904.html

http://www.blenoir-bretagne.com

 

 




Les Côtes-d’Armor, labellisées » territoire de commerce équitable »

 

 

 

Plus d’infos

http://cotesdarmor.fr/citoyennete/linternational.html

http://www.territoires-ce.fr/

 

 

A lire, nos autres articles consacrés aux Universités d’Ete de la solidarité internationale :

Ca ne suffit pas pour Basta !

Un alternatiba à Rennes en 2015

 




Participez au repérage des micro-algues !

Le programme, financé jusqu’en 2016, associe des laboratoires spécialistes des milieux marins : l’I.F.R.E.M.E.R, le C.N.R.S, la Station Biologique de Roscoff et le L.E.M.A.R à Brest (Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin) ainsi que le C.R.P.C.C. (Centre de recherche en psychologie, cognition et communication) à Rennes.

Il intègre également les associations Cap vers la nature, basée à Fouenant et le R.I.E.M (Réseau International des Éco-Explorateur de la Mer), basé à Bignan, dans le Morbihan, « qui font un travail formidable », nous indique Virginie, et permettent de faire le lien entre les équipes de scientifiques et le terrain.

Pourquoi faire appel au public ?

Les phénomènes d’efflorescence sont des proliférations de micro-algues spectaculaires qui donnent à l’eau de mer une apparence inhabituelle (une coloration verte, brune, rouge ou une présence abondante de mousse). Ce phénomène pouvant être localisé et de courte durée, il est important de faire participer le public qui sont souvent les premiers témoins. « La personne pourra signaler ses observations et dans la mesure du possible faire des relevés qui seront essentiels aux recherches », nous explique Virginie.

En effet, la biodiversité des espèces de micro-algues et les mécanismes biologiques associés à la formation des efflorescences sont encore mal connus. Mais, « leur formation est un phénomène naturel. Le phytoplancton a un cycle de vie rapide de l’ordre de la journée selon les espèces. Il s’agit d’une groupe très diversifié d’un point de vue taxonomique puisqu’il comprend environ 20 000 espèces distribuées dans au moins huit classes taxonomiques ou embranchement. En comparaison, les plantes supérieures comprennent plus de 250 000 espèces dont la plupart sont comprises dans une seule classe », poursuit Virginie.

Faire participer le public, c’est aussi le sensibiliser ! À l’instar d’autres programmes de sciences participatives, la démarche permet aussi « de faire connaître le phytoplancton aux citoyens. » ajoute Virginie.

De plus, les périodes de recherches scientifiques qui nécessitent de nombreuses données, observations, relevés, identifications ou encore analyses peuvent être très longues. Dans ce programme, les citoyens observent dans l’immédiateté.  « Il ne s’agit pas de leur donner à faire le travail des scientifiques, » insiste-elle. « Mais les données récoltées seront précieuses. »

Comment s’y prendre ?

Avant toute chose, les citoyens curieux sont invités à se rendre sur le site (http://www.phenomer.org) pour en savoir plus. En effet, « il ne faut pas confondre les micro-algues avec les phénomènes de marée verte, qui sont des macro-algues », précise Virginie.

Pour le reste, il y a deux manières de signaler une observation :

  • soit sur le site : http://www.phenomer.org/Participer/Je-communique-mon-observation. Les personnes remplissent un bulletin, dans lequel sont à renseigner, entre autres, le lieu de l’observation.
  • Soit par téléphone, au 02 98 22 44 99, un répondeur permet de recueillir le témoignage qui servira à remplir, par la suite, le bulletin de l’observation en question.

Une équipe de permanents, dont le nombre varie entre 1 à 3 personnes, se relaie pour répondre aux questions et récolter les informations transmises. « Le but est de déployer les moyens d’agir le plus vite possible. Ainsi, si l’observateur est à bord d’un bateau, on pourra lui demander d’effectuer un prélèvement d’eau. Si l’observateur est déjà rentré chez lui, on pourra demander à nos partenaires d’envoyer quelqu’un sur les lieux pour le faire » conclut Virginie.

 

L’année dernière, une quarantaine d’appels ont été enregistrés et quinze d’entre eux ont été considérés comme des efflorescences. « Nous rendrons compte de nos conclusions sur les raisons qui incitent les citoyens à effectuer des signalements à l’échéance du projet Phenomer grâce au travail du C.R.P.C.C», nous rapporte Virginie. À l’heure actuelle, une trentaine d’appel ont été enregistrés et la majorité d’entre eux correspond à des efflorescences. Un nombre de données en croissance, mais encore trop faible pour pouvoir être analysé statistiquement.

L’opération se déroule tout au long de l’année jusqu’en 2016.

 

Plus d’infos :

http://www.phenomer.org

http://www.cap-vers-la-nature.org/

http://riem-asso.com/

 

 

                                                    




Scop Appaloosa


FER: J-M Falhun, Scop APPALOOSA par BD_info

 

 

Suite de notre série vidéo consacrée aux Scop, avec aujourd’hui un gros plan sur la Scop Appaloosa, basée à Plouigneau. Cette entreprise de conseil en communication dans le domaine de l’agriculture a été reprise par deux salariés sous forme de Scop en 2009, sous l’influence du fondateur. Une transmission réussie, que nous explique ici Jean-Marie Falhun, l’un des associés.