1

Cette semaine, la solidarité internationale à l’honneur


CASI2014 Silvia LAZARTE Bolivie par ecobretons

 

 

 

 

Au programme de la semaine de la solidarité internationale en Bretagne….

Cette année encore, de nombreux événements sont organisés dans les quatre départements bretons ainsi qu’en Loire-Atantique. Rencontres, débats, ateliers, témoignages…mais aussi expositions ou ciné-débat sont programmés. Tout le programme est disponible sur le site http://www.lasemaine.org . N’hésitez pas également à consulter notre agenda !

 

 

 

Plus d’infos

http://www.casi-bretagne.org/




Ils récupèrent l’eau tombée du ciel !

Olivier et Leïla, parisiens d’origine venus habiter Peillac dans le Morbihan, rénovent une maison sur la commune. Férus d’écologie, ils pratiquent le jardinage au naturel, ont acquis un poêle un bois et ont enduit leurs murs avec de la chaux. Ils ont également fait le choix d’installer leur système de récupération d’eau de pluie.
Leur consommation annuelle totale d’eau « peut être estimée à 70 m3 », chiffre Olivier. Le volume d’eau utilisée par le couple pour les toilettes, le jardin, le lavage des voitures et la machine à laver, s’élève d’après leurs calculs à 32 m3 d’eau, soit à peu près la moitié de leur consommation annuelle totale. Autant dire que l’eau directement tombée du ciel leur permet de réaliser des économies non négligeables. Tout ceci grâce à l’installation qu’ils ont mis en place avec l’aide de professionnels. Ce dispositif se compose de plusieurs éléments essentiels :

Quelle cuve choisir ?

La cuve de récupération d’eau sert à stocker les eaux pluviales. Celle choisie par Leila et Olivier s’apparente à une cuve en béton, d’une capacité de 5 m3, enterrée dans le sol. Elle a été installée lors d’une opération de terrassement, réalisée par un spécialiste. « On trouve ce type de cuve béton très facilement, il n’est pas forcément nécessaire d’aller l’acheter chez un spécialiste de la récupération d’eau de pluie », précise Olivier Spadi.
Côté tarif, Olivier a dû débourser 460 euros hors taxes pour son acquisition. Pour information, sachez qu’il existe également des cuves de récupération d’eau de pluie en inox, plastique et bois, qu’on peut également laisser à l’air libre. Du côté des prix, tout dépend de l’utilisation (enterrée ou non, pour le jardinage ou une utilisation domestique) et du volume choisi. On trouve de petits récupérateurs d’eau de pluie d’une capacité de 210 litres à placer sous une gouttière pour arroser son jardin à partir de 20 euros. Et des cuves plus perfectionnées à enterrer, d’une capacité de 7 500 litres, coûtant aux alentours de 4 000 euros.
Le choix est donc vaste…

Opérer les bons raccordements

Ici, l’eau s’évacue des gouttières en convergeant vers un tuyau qui conduit directement à la cuve en béton. Le tuyau par lequel circulent les eaux pluviales est équipé d’une grille empêchant les feuilles et débris divers de s’accumuler dans la cuve de récupération. Le trop perçu d’eau est redirigé vers un puits perdu qui existait déjà. De cette façon, toute l’eau est récupérée. La cuve est également raccordée pour le pompage de l’eau, par le surpresseur, ainsi qu’à un dispositif permettant d’évaluer le niveau d’eau de pluie restant dans la cuve.

Le pompage de l’eau, un point clé

L’eau de pluie stockée dans la cuve en béton est pompée grâce à un appareil appelé « surpresseur ». Installé dans la buanderie, celui-ci est muni d’un clapet, d’une vanne et d’un filtre. « Ce dernier ne permet pas la potabilisation de l’eau, mais plutôt l’élimination des dernières macro-particules, ce qui convient notamment pour la machine à laver », explique Olivier. Le supresseur permet la redistribution de l’eau de pluie pompée vers les toilettes, le lavabo de l’atelier attenant et la machine à laver. A noter également, la nécessité de prévoir un raccordement au réseau d’eau potable, au cas où la cuve d’eau de pluie serait vide. Ce basculement du réseau de récupération d’eau de pluie au réseau d’eau potable peut se faire automatiquement, mais Olivier et Leïla l’activent manuellement.

Au total, Olivier estime le coût de son installation de récupération d’eau de pluie à 2 700 euros hors taxe, et hors crédit d’impôt de 700 euros dont il bénéficiera l’année prochaine. Un tarif qui s’explique par les travaux importants de plomberie nécessaires. Soit in fine, environ 2 000 euros. Les économies réalisées pourront être chiffrées d’ici quelques mois, l’installation de la récupération d’eau de pluie ne fonctionnant que depuis deux mois.

 

Droits et usages de l’eau de pluie

L’eau de pluie peut être utilisée en extérieur et intérieur, mais uniquement pour l’usage des toilettes, du lavage du sol et du lave-linge. Les deux réseaux – eau de ville, eau de pluie – doivent être totalement séparés et les robinets porter un pictogramme « eau non potable ». Si l’eau de pluie vient à manquer, le groupe de pompage doit être prévu pour basculer automatiquement sur l’eau de ville avec un dispositif de déconnexion physique aux normes, et ce pour empêcher tout retour d’eau dans le réseau d’eau potable.
Si l’utilisation des eaux de pluies entraîne un déversement d’eau dans le réseau d’assainissement, la mairie doit en être prévenue, via un formulaire de déclaration. Le rejet de ces eaux entraînera le paiement de la redevance d’assainissement, soit entre 0,9 et 1,20 euros/m3 d’eau. Un compteur spécifique est alors obligatoire.

 

Des astuces pour économiser l’eau

Outre la chasse aux fuites, la fermeture des robinets quand on se savonne sous la douche ou quand on se lave les dents et la récupération d’eau de pluie, il existe d’autres astuces pour réaliser des économies d’eau. L’ADEME publie à ce sujet sur son site une fiche pratique qui donne quelques « tuyaux » pour réduire sa consommation d’eau. On peut ainsi installer un limitateur de pression sur son arrivée d’eau pour limiter les débits aux robinets, installer des réservoirs de chasse d’eau moins volumineux ou encore mettre en place des embouts limitateurs de débits sur les douchettes ou nez de robinet.
Plus d’infos : http://www.ademe.fr/bretagne/actions_phares/energie_maitrise/conseils_eau.asp

 

Plus d’infos

Le blog d’Olivier et Leïla

Un livret en PDF édité par le Tour de l’Energie Bretagne sur la récupération d’eau de pluie

http://www.eau2pluie.com/

http://www.bhell-environnement.fr/




Un diplôme mention ESS à Saint-Brieuc

Le défi :

Comment former les porteurs de projets à la création d’activité dans l’ESS?

 

L’action

La Coopérative d’activités Avant-Pemières et l’IUT de St Brieuc ont créé le pre-mier diplôme universitaire de créateur d’activité – mention ESS : une forma-tion diplômante pour concrétiser son projet de création d’entreprise.
Le dispositif associe des acteurs de l’enseignement supérieur, des acteurs de l’accompagnement et de l’insertion sociale, des acteurs techniques de la créa-tion d’activité. Il permet à des porteurs de projet, sans condition de niveau de formation initiale, d’accéder à un diplôme universitaire de niveau IV (bac+1).
La validation universitaire renforce l’image du porteur de projet auprès de ses partenaires financiers et commerciaux, et lui ouvre l’opportunité d’accéder à des formations supérieures sur la problématique de la gestion d’entreprise et sur le sujet de son activité.

 

Perspectives

Cette formation d’accès infra bac peut être une passerelle vers l’enseignement supérieur et valorise des pratiques de créateur de structure de l’ESS ou d’entreprise classique.

 

Chiffres-clés

19 diplômes délivrés sur les 2 pre-mières promotions
48 participants à la phase « émergence du projet » (1 mois)
34 participants à la formation universitaire (7 modules)

 

Partenaires

Rich’ESS, Syndicat de Gestion du Pôle Univer-sitaire, Conseil Général 22, Conseil Régional Bretagne, St-Brieuc Agglomération, St Brieuc Entreprises, Mission locale, CRESS Bretagne.

 

Contacts

Dominique Babilotte, Avant-PREMIERES—02 96 52 19 69
contact@cae22.coop
Dominique Bertho, IUT de St Brieuc—02 96 60 96 73
dominique.bertho@univ-rennes1.fr




Des insectes en tournée !

Depuis mars, un camion original s’aventure sur les routes de l’Ille et vilaine : l’Insecto bus. L’exposition itinérante intitulée « Tous ensemble, tous terriens », qui y est présentée, a pour but de sensibiliser la population à la protection de la biodiversité. Au véhicule de sept mètres de long sont adossées deux tentes, offrant au total une surface de 40 mètres carré d’exposition. Y sont aménagés 22 vivariums abritant 21 espèces d’insectes ainsi qu’un ensemble de visuels et de jeux pédagogiques. En présentant des insectes vivants, l’Insecto bus facilite la démarche pédagogique. « Le but est de faire comprendre l’intérêt de protéger les insectes en faisant découvrir leur monde aux visiteurs. C’est pourquoi l’exposition présente des animaux vivants, cela provoque de la sympathie chez l’observateur » explique Raphaël Gamand, gérant du projet. Il anime l’exposition avec Frédéric Bac, autre passionné de la biodiversité. Tous deux sont des professionnels du domaine environnemental et jouent aussi un rôle de médiateur pour la défense des insectes : « Des gens viennent nous voir pour savoir comment détruire des insectes qu’ils jugent envahissants et on arrive à dialoguer, à proposer des alternatives ».

La mobilité pour toucher plus de monde

Partie au départ sur l’idée de créer une exposition fixe sur les insectes, l’équipe a vu dans la mobilité un avantage certain : se trouver au contact de personnes qui n’iraient pas d’elles-mêmes s’informer sur le sujet. L’exposition s’adresse en premier lieu aux groupes scolaires. En effet, la mise en place de l’exposition dans l’établissement est bien adaptée au manque de temps et de moyens de l’éducation nationale. La curiosité des enfants rend l’aspect pédagogique intéressant. Dans la poursuite de l’idée de sensibilisation des jeunes, l’équipe pédagogique effectue aussi beaucoup de représentations dans les centres aérés. Mais l’Insecto bus s’adresse également aux adultes. C’est le cas lors d’événements sur la nature, comme le salon Ille-et-bio, par exemple. L’intervention se fait aussi là où on l’attend moins, dans des foires commerciales comme la foire de Rennes, notamment. « C’est là tout l’intérêt de la mobilité. On croise un public très divers et surtout on touche des personnes qui habituellement ne prendraient pas le temps de s’arrêter sur ces questions. » constate l’animateur. Le succès de l’exposition a poussé l’équipe à diversifier les animations. Deux nouveaux thèmes sont en préparation : l’un sur les fourmis et l’autre sur les abeilles de ruche.

 

Site de l’Insecto: http://www.insecto.fr/




Les Trophées du développement durable décernés à six lauréats

Les lauréats :

 

Catégorie « association »

 

Cohérence, Plérin (22), pour son projet de développement de la filière «le porc authentique sur paille ».

Créée en 2012 suite à la mise en place d’un plan de lutte contre les algues vertes dans les Côtes-d’Armor, le projet « porc authentique élevé sur paille » a été lancé. Cohérence met en relation des éleveurs et des charcutiers d’un même territoire pour proposer aux consommateurs une alternative aux circuits habituels, avec un prix juste pour un produit de qualité, garanti sans OGM, sans antibiotiques, et avec une alimentation enrichie en lin. L’association souhaite maintenant développer cette filière sur d’autres territoires.

 

 

Catégorie « Etablissement d’enseignement »

Deux lauréats ex-aequo

 

Lycée Coëtlogon et l’association Tribu du Monde Bretagne (Rennes), pour le projet d’amélioration des conditions de vie et d’enseignement des élèves et des personnels à l’école « Ma patrie » au Togo.

Douze lycéens des sections santé et électronique du lycée ont construit un projet solidaire au Togo, en équipant l’école « Ma patrie » de Lomé de douches et de sanitaires, et en sensibilisant les plus jeunes à l’hygiène de base, et ce durant 3 semaines sur place.

 

Ecole Notre-Dame de Landéan (35), pour son projet de jardin naturel aux circuits courts alimentaires.

L’école a lancé un projet à long terme autour du thème de l’alimentation, qui mobilise l’ensemble de la commune, notamment la mairie, qui a aménagé un espace potager pédagogique où le jardinage se fait au naturel et que les enfants entretiennent au quotidien. Des produits issus de ce potager sont également cuisinés en cantine.

 

 

Catégorie « entreprise »

450 à Plougonvelin pour le « compte épargne Co2 »

Lancé fin 2013, « le compte épargne Co2 Bretagne territoire carbone » est un outil qui récompense les actions de réduction de Co2 des citoyens, entreprises et institutions. Il permet de revendre ses kilos de Co2 à des compensateurs, ou de les échanger contre des bons d’achat. Le site compte actuellement 26 000 inscrits selon Jean-Luc Baradat, le fondateur de la société.

 

 

Catégorie « acteur public »

Ville de Concarneau (29), pour le projet « Du champ à l’assiette »

Le CCAS et la ville de Concarneau se sont engagés dans un projet mêlant écologie, économie et solidarité. Une épicerie sociale a été créée en centre-ville, fournie par des jardins potagers mis en place sur une ancienne exploitation agricole, dans lesquels travaillent 12 personnes en insertion.

 

 

Trophée spécial « santé », Association les Ptits Doudous de l’hopital, pour son projet d’accompagnement des enfants hospitalisés

Lire notre acticle sur le sujet.

 

 

Plus d’infos

http://www.tropheesdd-bretagne.org/

 

 

 

 




Le monde rural breton coopère et innove !

Services à la population, circuits de proximité, énergie, santé, culture…toutes ces thématiques sont abordées par le réseau rural régional breton. Crée en 2011, il fédère aujourd’hui différents acteurs du monde rural breton, sous un co-pilotage Etat-Région. « Son premier rôle est d’être un espace de contact et d’échanges », explique Michel Morin, deuxième vice-président du Conseil Régional de Bretagne chargé de l’agriculture et de l’agroalimentaire. C’est dans cette optique que le réseau a organisé mercredi 5 novembre ses deuxièmes rencontres régionales au lycée agricole de Suscinio.

Au programme : ateliers et échanges d’expériences, axés cette année autour du thème de la « coopération ». « L’accent est mis durant ces rencontres sur les financements européns, montrer que sur des territoires ruraux, on peut aussi en bénéficier », explique Jérôme Guesdon, de l’Aric (Association Régionale d’Information des Collectivités Territoriales), organisme correspondant du réseau régional rural. En effet, la coopération, soutenue par divers outils de financement européens tels que Leader, Feader ou Interreg, peut s’avérer un outil intéressant pour le développement local.

 

Une collaboration « transmanche »

 

Et la coopération en milieu rural peut se faire entre territoires français ou européens. C’est le cas par exemple avec l’asssociation Les Petits Débrouillards de Bretagne, qui a mené une action de coopération sur le thème de l’eau, entre les Pays de Morlaix et le Pays S.U.D (Serre-Ponçon, Ubaye, Durance), et le Pays de Haute Provence situés en région Paca. « Nous avons ainsi proposé 20 journées d’animations, des cafés des sciences en partenariat avec Surfrider Foundation et l’association du Café des Sciences de Morlaix et organisé des séjours entre les Pays », explique Hélène Bréard, animatrice aux Petits Débrouillards.

Même esprit, mais cette fois « transmanche » avec le projet  « local wood hub ». La filière forêt-bois du Centre Ouest Bretagne (Cob) s’est en effet regroupé au sein de l’association « Sitcob » en 2010, avec pour volonté de « créer un écosystème favorable au développement et la pérennisation de la valorisation locale de la ressource », indique Désiré Mahé, vice-président de l’association. Sitcob travaille en partenariat avec deux partenaires en angleterre, à quelques kilomètres de Londres, dans le cadre du projet « Local Wood Hub », qui a bénéficé de financements européens Interreg IV A France-Angleterre, et qui prendra fin en juin 2015. « Le partenariat établi a souhaité travailler sur le développement durable des fillières bois-bois en Centre Ouest Bretagne et dans le Surrey, pour développer les usages et débouchés, et amélioter l’image de ces filières auprès du grand public, des deux côtés de la Manche », précise Amélie Goosens, chargée de mission au sein de Sitcob. « Les fonds européens sont intéressants pour les structures bretonnes, notamment associatives », conclut-elle. « Ils permettent de mettre en œuvre des stratégies et programme d’actions. Ce sont des réels atouts ».

 

 

 

Plus d’infos

www.reseaurural.fr/region/bretagne