Solidarité internationale : « Nord et Sud doivent travailler ensemble »


CASI2014 3 Leveillé CASI par ecobretons

 

 

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Dites oui aux « mauvaises herbes » avec l’association Cueillir !

D’où est partie l’initiative ?

 

Tout est parti d’une rencontre avec Kristelle Corre, diététicienne. Nous étions toutes les deux interpellées par le fait que la plupart des gens ne connaissaient plus les plantes sauvages et aromatiques et leurs apports, au jardin et dans l’alimentation. Les liens avec les herbes sauvages ou les herbes médicinales sont aujourd’hui en voie de disparition. C’est en partant de ces constats que l’association s’est créée en mars 2013. Elle est aujourd’hui basée sur Lorient, et agit au niveau du territoire.

 

 

Quel est l’objectif de l’association Cueillir ?

 

Notre objectif est de permettre à tout un chacun de se réapproprier les savoirs autour des plantes sauvages, notamment concernant leur utilisation en cuisine ou en remèdes thérapeutiques. Savoir que ces plantes peuvent être utiles permet de « dédramatiser » leur présence, et connaître leur utilisation peut inciter à plus de « respect » pour celles-ci. Nous voulons vraiment initier, partager, et développer les connaissances autour des plantes aromatiques dans le Pays de Lorient.

 

 

Quelles sont vos actions ?

 

Nous organisons des ateliers une fois par mois, à chaque fois autour d’une plante différente : le plantain, l’ortie, la ronce, le sureau… Lors de ces ateliers, il y a toujours une phase « cueillette », suivi d’une étape « recette », où l’on apprend à réaliser un remède ou une tisane, soupe, tarte…et chacun repart avec sa préparation. Nous fournissons également à chaque fois une fiche détaillée sur la plante. L’association participe également à diverses manifestations, comme des salons par exemple. Nous organisons aussi des actions de sensibilisation à destination des scolaires.

Nous allons également éditer un livret, qui sera un guide pédagogique de reconnaissance des plantes sauvages, en format poche, à destination du grand public famillial. Il présentera 12 plantes, considérées comme de « mauvaises herbes » : achilée millefeuille, bourse-à-pasteur, chénopode blanc, fraisier des bois, lierre terrestre, nombril de vénus, ortie, paquerette, pissenlit, plantain lancéolé, pourpier et trèfle des prés. On y retrouvera des recettes de remèdes naturels, ainsi que des recettes de cuisine, à base de ces plantes. Pour l’éditer, nous avons choisi de faire appel au financement participatif, ce qui nous permettra de l’imprimer à 500 exemplaires, et d’en faire le début d’une série de plusieurs volumes.

 

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages

 




Le Collectif du Restic envoie un questionnaire pour les départementales

Quel est l’objectif du collectif, à travers l’envoi de ces questionnaires ?

Le Conseil Général du Finistère finance le projet de voie de liaison Kergaradec-Spernot entre la RD112 et la RD205 à Brest-Lambézellec, qui doit passer par la Vallée du Restic, à 45%. L’objectif avec ce questionnaire que nous envoyons aux candidats aux élections départementales est de savoir si, étant élus, ils seraient d’accord pour faire évoluer le projet. Nous avons d’ores et déjà quelques réponses. Après compilation, elles seront présentées à la presse avant les élections.

 

 
Justement, où en est-on du projet ?

 

Un premier barreau de route est actuellement en cours de réalisation. Pour l’instant, cela ne pose pas trop de problèmes, même si ce sont quelques hectares de terres qui auraient pu être dédiées à de l’agriculture de proximité qui ont été utilisés. Le chantier dans la vallée du Restic pourrait démarrer en 2016 ou 2017. En Janvier, Brest Métropole a donné son feu vert pour l’acquisition de trois parcelles et parties de parcelles dans la vallée. Les propriétaires ne devraient pas être y être opposés, car ce sont des terrains en friche.

Nous avons également toujours des recours en cours. L’instruction du recours de mai 2012 contre l’arrêté d’utilité publique, qui est un arrêté préfectoral, est désormais close. Nous attendons le jugement. Nous avons aussi déposé un recours contre les dérogations autorisées par la préfecture sur les espèces protégées. L’instruction est là toujours ouverte.

 

 
Quelles sont les actions que mène le collectif ?

 

Depuis les actions en justice, la mobilisation est un peu en baisse. Mais nous sommes encore présents, et nous occupons toujours un terrain sur une parcelle dans la vallée. Nous y croyons toujours, notamment concernant le recours sur les espèces protégées. Le projet peut encore être retardé.

 

Le questionnaire peut être téléchargé ici

 

Un questionnaire sur la centrale à gaz de Landivisiau

 

Le Collectif Gaspare (Garantir l’Avenir Solidaire par l’Autonomie Régionale Energétique), qui combat le projet d’implantation d’une centrale à gaz à Landivisiau et ailleurs, envoie lui aussi un questionnaire aux candidats aux élections départementales, pour répondre à la question suivante : « Pour prendre le temps de mettre à jour le pacte électrique breton, pour mettre en place une véritable concertation et un débat public, si vous êtes élu(e), êtes-vous prêt(e) à intercéder auprès des instances de l’Etat pour demander un moratoire sur le projet de CCCG (Centrale à cycle combiné gaz, ndlr) ? ».

Les candidats sont invités à rendre leur réponse publiquement, et à en débattre le jeudi 12 mars 2015 à 20h30, Salle Polyvalente de Saint-Thonan.

Le questionnaire envoyé par Gaspare est disponible ici




A la découverte de la biodiversité bretonne avec le festival Natur’Armor !

Après Lannion, Callac, Plancoët et Saint-Brieuc, l’édition 2015 du festival Natur’Armor se déroule cette année à Paimpol. Organisé par l’association costarmoricaine Viv’Armor, l’événement a toujours pour objectif de faire connaître au grand public la richesse de la biodiversité bretonne, souvent méconnue. Et de sensibiliser et éduquer aux questions de sa gestion durable. Cette année, ce sont ainsi 70 exposants qui seront présents : associations, maisons nature, espaces naturels, artistes, photographes et naturalistes indépendants…

Plus de 2000 mètres carrés seront ainsi consacrés à des expositions sur la nature bretonne : richesses sous-marines de la baie de Saint-Brieuc, poissons naturalisés, oiseaux des Cötes-d’Armor, algues, mammifères de Bretagne, amphibiens et reptiles de Bretagne…

A noter également, des projections au cinéma associatif de Paimpol « Ciné Breizh », avec notamment « Il était une fois le littoral » samedi 7 mars, en présence du réalisateur Alain Bougrain-Dubourg. Des spécialistes de la biodiversité et des scientifiques viendront également donner des conférences sur des thèmes

Sans oublier les différentes sorties nature proposées tout au long du week-end, afin d’emmener le public à la découverte de la faune et la flore locale.

 

 

Tout le programme du festival Natur’Armor est disponible sur le site

http://www.vivarmor.fr/nos-actions/decouvrir-la-nature/le-festival-naturarmor.html

 




Marie Romanens et Patrick Guérin : « Il faut un changement individuel pour que le changement global se fasse »

 

 

Plus d’infos

http://www.marieromanens.com/ecopsychologie.html

Le site du Réseau Education à l’Environnement en Bretagne

http://eco-psychologie.com/

 

A lire aussi

http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/%C2%AB%C2%A0il-faut-un-changement-individuel-pour-que-changement-global-se-fasse%C2%A0%C2%BB

 




La recette de la Cantine de la Fourmi : Soupe Minestrone

Ingrédients pour 5 ou 6 bols

– 200 g d’azukis ou haricots au choix

– 350g de céréales en grains complets au choix (épeautre, blé, gruau d’avoine, riz complet, boulgour…)

– Un bel oignon

– Une pointe de couteau de piment

– Une cuillère à café de mélange quatre épices (ou autre épices au choix)

– Deux carottes

– Un poireau

– 5 tomates fraîches ou une boite de tomates concassées

 

Préparation/cuisson

– La veille, faire tremper les azukis ou les haricots et les céréales (Si les haricots sont frais on les cuira en même temps que les légumes)

– Le jour même, rincer les céréales et les légumineuses, et les réserver

-Dans un grand faitout, faire dorer l’oignon dans de l’huile d’olive, avec la pointe de couteau de piment et la cuillère à café d’épices

-Ajouter les carottes en tout petits dés, et les poireaux en très petits morceaux

-Ajouter les céréales et les légumineuses, et la boite de tomates concassées ou les tomates fraîches

-Bien remuer puis ajouter 2 litres d’eau ou de bouillon

-Laisser cuire à feu doux, sous couvercle

 

Quand tout est bien fondant (une heure environ), servir bien chaud avec du pain grillé et du fromage râpé.