Vieilles Charrues : le paiement dématérialisé fait polémique

Pas content, le collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée ». La raison ? Le nouveau système de paiement dématérialisé mis en place au festival des Vieilles Charrues. Baptisé « Moneiz », il consiste en une puce NFC (procédé qui permet la transmission de données chiffrées et sécurisées sans contact entre deux terminaux mobiles, ndlr) intégrée à un bracelet et porté par le festivalier, qu’il aura crédité en argent afin de pouvoir l’utiliser pour consommer sur le site. Le collectif, constitué entre autre d’éleveurs, s’élève contre le puçage des animaux (brebis et moutons) qui leur est imposé « Nous refusons dans cette obligation, un modèle de gestion industriel de nos troupeaux, qui nous définit, non plus comme des éleveurs et éleveuses, mais comme des gestionnaires de minerai viande. La puce électronique deviendrait pour les bureaucrates de la traçabilité, la seule garante de la sécurité alimentaire. Nous défendons à l’inverse un attachement à nos fermes, à notre manière d’être au quotidien avec nos animaux, à ce que nous produisons, et au lien que nous entretenons avec les personnes qui achètent ces produits », expliquent-ils dans la lettre. Et font un parallèle entre cette situation, et le système Moneiz. « Nous refusons tout simplement d’être encore une fois considérés comme de vulgaires cobayes lors de ce festival, qui représente un enjeu majeur pour les fabricants de puces qui espérent voir l’usage du bracelet avec puce RFID se généraliser à l’ensemble de ce genre d’évènements », affirment-ils.

Embarquer les festivaliers dans lère du « web 2.0 »

Du côté des Vieilles Charrues, on explique le passage au paiement dématérialisé par plusieurs raisons : « Nous voulions proposer une nouvelle expérience aux festivaliers, plus ludique, les embarquer avec nous dans l’ère du web 2.0 et faire en sorte qu’ils passent moins de temps dans les files d’attente et profite davantage des concerts », explique Jérôme Tréhorel, directeur du festival. Autre argument : la sécurité. « Moneiz permet au festivalier de sécuriser son séjour sur l’événement : plus d’argent liquide en circulation, plus de perte de billets ou de cartes bancaires », poursuit le directeur. Et enfin, « moins de stress et de pénibilité pour les bénévoles qui servent au bar ou à la restauration, plus besoin de compter la monnaie de par et d’autres ». Mais pourquoi avoir choisi de rendre le système « obligatoire » pour tous, pour une première année, et ne pas l’avoir limité à une expérimentation ? « On a déjà lancé il y a quelques années les cartes prépayées en « zone backstage ». Mais on s’est rendu compte que lorsque les deux systèmes (monnaie et paiement électronique) coexistent, cela ne marche pas, le changement de pratique ne se faisant pas », argumente Jérôme Tréhorel.

« Notre public n’est pas du bétail! »

Il existe aussi un autre avantage à l’instauration d’un tel système de paiement électronique : la possibilité de bénéficier d’informations sur la consommation des festivaliers. « Moneiz va nous permettre d’identifier la présence de pics de festivaliers sur les stands, et donc d’être mieux organisés, notamment en terme de gestion des stocks », commente le directeur du festival. « On aura des données globales par points de vente, qui nous permettront par exemple de déterminer quel produit en restauration est plus vendu qu’un autre. Cela nous donnera la possibilité de nous adapter encore plus à notre public », développe Jérôme Tréhorel. Quid alors des données personnelles ? C’est l’une des questions du collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée » qui s’interroge dans sa lettre : « Reste encore la situation de la surveillance, chaque festivalier sera donc potentiellement étudié par le prisme de sa consommation sur le site. On ne peut pas dire si ces données serviront à détecter le potentiel conducteur en état d’ivresse, ou la personne ayant un compte trop bien crédité pour ses revenus. Mais le fonctionnement d’une puce repose sur l’émission d’informations qui pourront être lues par les détenteurs de terminaux adéquats (comme en seront équipés les bars et autres boutiques du festival), comment peut-on être certain que cela servira juste de moyen de paiement ? ». «  Le système a été validé par la Cnil. Et il n’y aura aucun traitement, aucune analyse, aucune ventes de données personnelles », affirme de son côté le directeur qui estime par ailleurs la lettre du collectif des Monts d’Arrées « un peu caricaturale. Qu’on n’adhère pas, je peux comprendre. Mais il ne faut pas mettre sur le même plan agriculture et culture. Notre public n’est pas du bétail ! ».Quand à la question du « piratage » des données, la société qui a développé le système, Weezevent, se veut rassurante à ce sujet : « Il n’y a aucun risque », affirme ainsi Edouard Depeyre, responsable marketing de la firme.

Sécurité, praticité, simplicité…des arguments qui font que le système devrait encore perdurer dans les prochaines années. « On peut imaginer que le bracelet sera « connecté » et pourra servir de billets d’accès au festival, et permettra de vivre de nouvelles expériences, en se connectant à des bornes par exemple », prédit Jérôme Tréhorel. Surement pas de quoi rassurer le Collectif des Monts d’Arrées qui en appelle aux festivaliers en conclusion de sa missive : « il reste toujours la possibilité de vendre son billet, ou si vous tenez vraiment à voir un concert, il existe bien des moyens de ne pas avoir à consommer sur le site »

 

 

Pour en savoir plus sur le puçage des troupeaux :

http://contrelepucage.free.fr/

le film « Mouton 2.0 » : http://www.mouton-lefilm.fr/

 

Pour en savoir plus sur le système Moneiz :

https://www.vieillescharrues.asso.fr/2015/moneiz

 

 

 

 

 




La recette. Le cake froid aux orties

Pour 4 personnes

 

Ingrédients

-100g de farine de riz

-1 briquette de crème de soja

-2 œufs

-4 poignées de jeunes pousses d’orties fraîches

-1 oignon blanc

-8 tomates séchées

-sel

-poivre

-cumin

-muscade

 

Préparation

-Bien laver les feuilles d’orties

-Hacher l’oignon

-Hacher les orties dans un petit mixeur

-Mélanger la farine, les œufs, du sel, les épices

-Ajouter la crème de soja et homogénéiser

-Couper les tomates séchées en lamelles

-Mélanger la pâte avec les feuilles d’orties et les tomates séchées

-Verser le tout dans un moule à cake huilé

-Enfourner pendant 40 minutes à 180°C (TH6)

-Démouler et laisser complètement refroidir.

 

Il se déguste froid en tranche ou en dés. Bon appétit!

 

 

Un concours photo autour des « mauvaises herbes »

« Cueillir » lance un concours photos, jusqu’au 30 Août. Pour cela il suffit de photographier votre mauvaise herbe préférée, et de l’envoyer avant la date butoir. Un album sera créé le 1er septembre sur Facebook, et les 3 photos qui auront remportées le plus de « likes » verront leurs auteurs récompensés (1er prix : le livret pédagogique, qui sortira aux alentours du 25 juillet).

Plus d’infos sur le page Facebook de Cueillir : https://www.facebook.com/pages/Association-Cueillir/452291938180007?fref=ts

 

 

Plus d’infos et autres recettes sur http://asso.cueillir.over-blog.com/

 




Un premier imagier pour le gallo !

Savez-vous ce qu’est le dansouere, le qhézinier, le touzou de pai ? Tous ces mots, et bien d’autres encore, sont présents dans « l’imagier du gallo », paru chez Le Temps Editeur.. Un « imagier » pour découvrir le vocabulaire de la langue gallèse, qui fait partie des « langues d’oil », et est parlé dans toute une partie de la Bretagne, à l’Est d’une ligne allant de Saint-Brieuc à Vannes. « Le gallo est une langue en danger », explique Anne-Marie Pelhate, auteure de l’ouvrage. « Il y a eu une rupture dans la transmission entre les générations depuis une trentaine d’années », précise-t-elle. « Longtemps rejeté des salles de classe, le gallo est aujourd’hui enseigné de la maternelle à l’université, et les élèves peuvent même le passer au brevet et au bac ! », se réjouit Anne-Marie, animatrice en gallo sur la radio associative Plum’Fm, qui donne également des cours dans des écoles, et auprès des adultes. « Mais il existe encore peu d’outils pédagogiques », déplore-t-elle. D’où la création de l’imagier, sous l’impulsion de Dihun, une association de parents d’élèves de l’enseignement catholique qui promeut l’enseignement du breton et du gallo.

Du vocabulaire, et des éléments de culture

L’imagier du gallo regroupe ainsi 650 mots se rapportant à la vie quotidienne, et classés par thèmes (la plage, la cuisine, les métiers, la météo, la ferme, les vêtements, les arbres…). « Les enfants pourront alors découvrir et s’initier à la langue gallèse en compagnie de leurs parents ou grands-parents. », explique Anne-Marie. Les enseignants pourront également l’utiliser en classe. Illustré par Nolwenn Thos, graphiste rennaise, l’imagier et ses 650 mots comprennent également des « élements de culture bretonne », selon l’auteure. « On y retrouve les ustensiles pour confectionner des galettes de blé noir, le parlement de Bretagne, le jeu de palets… ». A noter également, la présence de « Devinailles », petites devinettes de gallo, comptines, jeu et recettes, qui agrémentent ce livre joliment illustré et qui s’inscrit dans la même dynamique que « la panvolette », livret-cd de chants et de contes en gallo précédemment illustrés et réalisé également par Anne-Marie et Nolwenn.

 

L’imagier du gallo, d’Anne-Marie Pelhate, illustré par Nolwenn Thos, 64 pages, Le Temps Editeur.

 

 




Brestois, ayez un « déclic » pour le climat !

Dans quel cadre s’inscrit la démarche « climat déclic » ?

 

La campagne « climat déclic » s’inscrit dans le cadre des Plans Climats de Brest Meétropole et de la ville de Brest, les deux Plans Climats étant menés conjointement.

Depuis le vote du Plan Climat en 2012, des axes de travail importants sont apparus. Tout d’abord dans le domaine de l’habitat : la ville de Brest ayant été détruite pendant la guerre et reconstruite avant 1975, période durant laquelle le batiment n’était pas soumis à des réglementations thermiques, notamment au niveau de l’isolation. Ensuite, dans le secteur des transports : les déplacements domicile-travail restent importants, ainsi que le recours à la voiture individuelle. Il y a donc des comportements à changer. Il y a justement dans le Plan Climat un volet important consacré à la mobilisation du territoire face aux enjeux climatiques. La collectivité doit accompagner aujourd’hui ceux qui veulent faire autrement. Cette année, il y a une opportunité médiatique avec la tenue de la Cop 21 à Paris pour parler de ces questions, et les porter au niveau local.

 

 

En quoi consiste concrètement la démarche ?

 

Une plateforme internet participative a été lancée, qui comprend deux volets : un concours, et un agenda. L’objet du concours « climat déclic » est de valoriser des initiatives déjà existantes, ou des idées sur le point de passer à la phase concrète. Le concours est ouvert du 26 juin au 15 septembre, et est ouvert à tous les citoyens de Brest Métropole. Les porteurs de projets pourront déposer leur projets sur la plateforme. Ceux-ci seront ensuite soumis au vote des internautes du 15 septembre au 6 octobre. La collectivité récompensera les lauréats en apportant de la valorisation, de la médiatisation, de l’accompagnement à la mise en œuvre de l’initiative, de la mise en réseau.

L’agenda permet de mettre en ligne sur la plateforme un événement, de type festival, conférence, formation ou autre, qui a lieu sur le territoire de Brest Métropole, en lien avec l’énergie et le climat. Parmi les événements marquants, on peut déjà noter le passage du « train climat » le dimanche 18 octobre à Brest.

 

 

Quel est l’objectif de Climat Déclic ?

 

L’objectif de la plateforme est de donner à voir ce qu’il se passe, quelles sont initiatives concrètes en cours sur le territoire de Brest Métropole. Nous partons du principe que c’est en montrant et en valorisant des actions et événements que les citoyens peuvent avoir un « déclic » et vouloir passer à l’action à leur tour.




Festivals bretons : un plan pour le déplacement du public

80% à 90% du bilan carbone d’un festival provient des transports ! Un impact énorme pour l’empreinte carbone d’une telle manifestation, qui a amené le Collectif des Festivals engagés pour un développement durable et solidaire en Bretagne (Fedds) à réfléchir et lancer en expérimentation un « plan de déplacement des festivaliers ». « Le plan découle directement d’une enquête que nous avions menée en 2011-2012 auprès de 4000 festivaliers sur 20 manifestations, concernant leur déplacements : comment ceux-ci étaient venus, comment comptaient-ils repartir, quels étaient les freins à l’utilisation de tel ou tel type de transport », précise Maryline Chasles, directrice du Collectif. Une enquête qui a permis aussi de mettre en évidence les enjeux liés à la thématique des transports : sécurité routière, mais aussi tourisme, ou encore accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

« Suite à cette enquête, nous avons donc construit un plan d’action, en concertation entre les festivals et les partenaires transports en Bretagne, ainsi que l’Ademe », poursuit Maryline. Ce plan d’action a été mis en place pour une durée de 3 ans, de 2013 à 2015. « Il se décline en 4 axes : des dispositifs de transport favorisant la mobilité et l’accessibilité des festivaliers ; l’information et la communication sur les modes de transport ; des services d’accueil pour les festivaliers sur le territoire ; et enfin la coordination des acteurs et des dispositifs de transports », explique la directrice. Un copilotage a été mis en place avec l’Ademe, la Région, les départements, Rennes Métropole, le Comité Régional du Tourisme, la SNCF, ainsi que des acteurs de la prévention routières, qui se réunit 2 ou 3 fois par an.

 
Trois expérimentations

 

Trois festivals bretons, membres du collectif, ont été alors accompagnés plus spécifiquement sur la partie « transports » : Le Festival de Cornouaille à Quimper (29), le Festival Bonus à Hédé (35), et le festival Au Pont Du Rock à Malestroit (56). Pour chaque événement, un diagnostique a été réalisé, inventoriant toutes les possibilités déjà existantes : bus, train, covoiturage, vélo…

Un travail a ensuite été réalisé avec les festivals et les Autorités Organisatrices de Transports (AOT) : « Par exemple, pour le festival Au Pont Du Rock à Malestroit dans le Morbihan, le Département a renforcé la fréquence du passage des bus près du festival. Deux navettes ont ainsi été programmées, ainsi qu’un retour le dimanche midi vers Vannes », indique Maryline. Pour le festival de théâtre « Bonus », les passages des bus ont là aussi été renforcés. « Mais c’est un festival de petite capacité, il a fallu réadapter l’offre, car elle ne correspondait pas forcément à la fréquentation et aux habitudes du public, qui covoiture davantage pour ce gente d’événement », précise la directrice. Du côté du Festival de Cornouaille, un travail de concertation, inspiré du plan de déplacement des festivaliers, a été mis en place à l’échelle du festival. L’accent a été mis sur l’accueil du public, avec la présence de parking-relais pour accéder à la manifestation.

 

« Un travail à mener sur l’information et la communication »

 

Mais d’autres festivals bretons proposent eux aussi des solutions pour les déplacements. C’est le cas par exemple du festival Panoramas à Morlaix, ou Astropololis à Brest, qui, comme d’autres, peuvent être rejoints en TER avec la Région Bretagne qui propose des allers-retours à 15 euros. « Il y a eu aussi des trains dédiés avec des horaires spécifiques pour rejoindre Panoramas », explique Maryline. « Une partie du public de Panoramas et Astropolis vient de Rennes. Le voyage en train marche plutôt bien pour ces festivals », poursuit-elle. D’autres proposent des déplacements en bateau, comme on peut le voir au festival du Bout du Monde à Crozon. Et le covoiturage reste une valeur sûre, « une pratique assez naturelle, notamment pour les jeunes, qui remplissent davantage les voitures », analyse Maryline. En milieu urbain, il est possible aussi de venir en festival à vélo !

Si les solutions existent, il reste maintenant à amener le public à changer ses pratiques et à passer du « tout voiture » (qui sert d’ailleurs parfois aussi de lieu où dormir durant le festival !) a des transports plus respectueux de l’environnement. « Il y a tout un travail à mener , notamment au niveau de l’information et de la communication, sur la possibilité d’utiliser ces modes de transports. On a assez peu de maîtrise sur le changement de comportement du public dans le domaine des déplacements », explique Maryline. Le développement des technologies du numérique, de plus en plus présentes sur les festivals (paiement dématérialisé, application pour mobiles…), pourrait être un levier pour amorcer ce changement, notamment auprès du jeune public, toujours plus connecté. Toutes ces questions seront abordées à l’automne, après la saison estivale, lors d’un bilan après trois ans de travail et d’expérimentation autour du « plan de déplacement des festivaliers ».

 

Plus d’infos

http://www.lecollectifdesfestivals.org

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/09/comment-les-festivaliers-se-deplacent-ils-en-bretagne/

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/06/le-collectif-lance-un-plan-de-deplacements-festivalier/

 




3ème Éco-Lab de l’habitat durable : quand énergies renouvelables et numérique libre se « bricolent » ensemble.

Lycéens, retraités, professionnels des énergies renouvelables, auto-constructeurs, informaticiens… tous les profils et toutes les connaissances complémentaires étaient nécessaires pour relever cette fois-ci un double défi. Le premier défi était de diminuer, à l’aide d’une programmation informatique, à la fois les particules rejetées dans l’atmosphère par un poêle à bûche et la consommation de bois. L’ouverture et la fermeture des clapets d’admission d’air est commandée en fonction des données collectées par les sondes d’oxygène et de température. Ces informations sont traitées par une carte Arduino : un circuit imprimé en système libre, c’est à dire que n’importe qui peut en reproduire les composants. La manipulation est effectuée sur la maquette de poêle, élaborée lors de l’atelier précédent.

Le deuxième défi consistait à enregistrer les informations de rendement d’un chauffe-eau solaire. Cela permet aux habitants de savoir quelle énergie a été économisée, mais aussi de déceler très rapidement un problème dans le fonctionnement de l’appareil. Toujours à l’aide d’une carte Arduino, les participants ont cherché quel programme pouvait permettre de collecter les données apportées par les 2 sondes de températures, en fonction de la quantité d’eau en circulation dans les canalisations. Ces deux défis étaient une fois de plus très ambitieux et une journée n’a pas suffi pour en venir à bout. Le prochain Éco-Lab aura pour objectif de continuer les travaux engagés.

Rendez-vous à toute personne intéressée par cette aventure, quels que soient son âge et ses compétences, le mercredi 26 août 2015 ! Pour vous pré-inscrire, contacter Agnès Ravel au 06 30 72 23 44.