1

La Caravane des Transitions de Cohérence pose ses valises à Trémargat

« La Caravane regroupe en son sein des « caravaniers », qui sont des porteurs de projets aboutis, tous s’inscrivant dans la thématique des transitions. Une étape tous les mois et demi est prévue, dans toute la région Bretagne, avec une soirée grand public ouverte à tous. Lors de cette soirée, après une introduction concernant la transition écologique, et la présentation des caravaniers, des ateliers sont organisés, autour de chaque initiative présentée. Chaque participant est invité à assister à trois ateliers de son choix. On est vraiment, avec la Caravane, dans des démarches de « consolidation » d’initiatives et aussi de transmission. », explique Julian Pondaven, directeur du Réseau Cohérence, qui fédère une centaine d’associations bretonnes.

 

A lire, notre interview de présentation de la caravane.

 

 

Les six initiatives présentées :

 

  • L’engagement citoyen pour favoriser l’installation agricole

A Trémargat, une SCI a vu le jour, portée par les habitants. Objectif de cette Société Civile Immobilière : l’achat de terres et de batiments pour installer de jeunes paysans en bio. Le premier projet soutenu est l’installation de deux jeunes agriculteurs bio en vaches allaitantes et transformation de lait de brebis, avec de la vente directe à la ferme.

 

L’atelier de la soirée « caravane des transitions » sera animé par Jennifer, locataire des terres de la SCI, et un des gérants. Ils présenteront le pourquoi et le comment de la création de la SCI puis de l’achat des terres et les projets à venir.

 

A lire, l’article que nous avons consacré à cette initiative : Une SCI pour installer de jeunes agriculteurs à Trémargat

 

 

 

  • Initier une monnaie locale

 

Une monnaie locale est une monnaie complémentaire, papier voire numérique dans certains cas, qui circule entre adhérents (consommateurs et prestataires) sur un territoire donné. Elle a pour but de relocaliser l’économie, et permettre aux utilisateurs de se ré-approprier la monnaie. Concrètement, un utilisateur va échanger alors ses euros en monnaie locale (un euro vaut généralement une unité de monnaie), et ensuite pouvoir aller chez les commerçants prestataires de biens ou services (alimentaire, biens culturels, services, restauration, Biocoop, Amap) , basés sur le territoire, adhérents à une charte et respectant des critères environnementaux, sociaux…  Cela permet alors une relocalisation de l’économie et le développement des circuits courts, car la monnaie circule sur un territoire limité. L’objectif est, pour toutes les monnaies locales, de la faire circuler, et que les prestataires essaient ensuite de trouver des débouchés pour l’utilisation de cette monnaie. L’idéal étant de ne pas reconvertir la monnaie locale en €uros. En France, les premières monnaies locales datent des années 2000, avec l’apparition du Sol, sous forme de carte électronique, lancée dans plusieurs villes de France, dont Carhaix (29). Désormais, elles ont essaimées dans tout l’hexagone, et dans la région bretonne. Galleco, Sardine, Héol, Maillette…les noms varient. Et l’avancée des projets également.

Mona Houssais, de l’Heol, la monnaie locale de Brest, viendra présenter la démarche.

 

A lire, nos articles consacrés aux monnaies locales :

Monnaies locales : quoi de neuf en Bretagne ?

Héol, nouvelle monnaie solidaire sur Brest

Un nom pour la monnaie locale de Morlaix

 

 

 

  • Utiliser des logiciels libres

 

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, la modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

L’Oasis de Pen An Hoat, lieu de sensibilisation aux pratiques agro-écologiques basé à Kergrist-Mouëlou, viendra parler des logiciels libres.

 

A lire, notre article consacré aux logiciels libres, et notre article sur les FabLabs :

J’ai changé de…système d’exploitation

Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

 

 

 

  • Le Baromètre du développement durable des communes

 

Le baromètre du développement durable est un outil mis en place par le réseau Cohérence depuis 2008. Cet outil a pour objectif de permettre aux communes de se situer dans leur prise en compte du développement durable et solidaire au regard d’une centaine de questions.

 

A lire, nos article sur le baromètre du développement durable des communes :

Appel à contribution pour co-construire un baromètre du développement durable pour les intercommunalités

A Saint-Malo, Horizons Solidaires démocratise le développement durable

 

 

  • L’agenda 21 du citoyen

 

Afin d’encourager et d’inciter tout un chacun à modifier ses pratiques et ses comportements susceptibles de répondre aux enjeux du développement durable et solidaire, l’association Nature et Culture et le réseau Cohérence se sont engagés depuis 2010 dans un projet visant à décliner la démarche d’agenda 21 à l’échelle du citoyen ou d’un foyer. 

 

A lire, un article sur le site dédié à l’Agenda 21 du citoyen, accompagné d’une vidéo de présentation de l’agenda 21 du citoyen :

Un réseau social pour le développement durable

 

 

  • Impliquer des habitants dans un chantier communal participatif

 

Ces chantiers impliquent des habitants bénévoles de tous âges, autour de projets communs et partagés.

Pour certaines petites communes, ils constituent un moyen indispensable pour réaliser des projets parfois coûteux, comme ce fut le cas par exemple à Trémargat pour l’aménagement du bourg. Le réseau Bruded, réseau de communes bretonnes engagées dans un développement durable et solidaire, fera bénéficier les participants à la soirée de retours d’expériences et de conseils, et de points de vigilance à respecter.

 

A lire, un article sur la commune de Trémargat : Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Un livret sur l’éducation à l’eau dans le cadre des consultations publiques

En quoi consiste ce livret ?

 

Le livret présente 18 expériences, des « fiches-actions », qui se déroulent sur différentes années, et toutes portant auprès de public adulte, concernant l’eau. Outre la description de l’initiative,chaque structure présentant une action a répondu également aux mêmes questions : Quel contexte ? Quels objectifs ? Quels outils ? Quels points forts ? Quels points faibles ?

Les expériences présentées sont réalisées par une douzaine de structures différentes dans toute la Bretagne. On y retrouve par exemple des expériences telles que la réhabilitation de zones humides, la présentation de bars à eau ou de caravane d’économies d’eau, le relais de la consultation sur l’eau auprès de publics particuliers, les pratiques de jardinage au naturel etc…

Dans une deuxième partie, on trouve des repères d’analyse sous la forme de discussions et d’outils conceptuels à utiliser pour interroger le sens et la pertinence de son action.

Nous avons par ailleurs été accompagnés sur le travail autour de ce livret par Dominique Cottereau, formatrice et consultante en éducation à l’environnement.

 

 

Quel est son objectif ?

 

L’objectif, avec ce livret, était de constituer un outil qui peut rendre service à nos adhérents. Il peut donner des idées de travail ainsi que des pistes de réflexion au sujet de l’eau, de la sensibilisation et l’éducation à cette thématique aujourd’hui « phare » dans le domaine de l’éducation à l’environnement en Bretagne. Dans ce livret, on a aussi choisi de croiser les thèmes de la citoyenneté, du public adulte, et de l’eau.

 

 

A qui s’adresse-t-il ?

 

Le livret, qui utilise un vocabulaire pédagogique, abordable pour les professionnels, s’adresse aux praticiens, en premier lieu à ceux qui font de l’éducation à l’environnement sur le terrain. C’est un outil de travail, qui peut donner des idées.

Il peut intéresser également tous ceux qui travaillent avec des adultes, sur d’autres thématiques comme les déchets par exemple, ainsi que les personnes qui sont sur le terrain, et les décideurs qui veulent travailler sur un projet.

 

 

 

Plus d’infos

http://www.reeb.asso.fr/

 




Eau : et si vous donniez votre avis ?

 

Ca se passe quand ?

 

Du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015.

 

 

C’est quoi ?

 

Dans chaque bassin (ici en Bretagne nous sommes dans le bassin Loire-Bretagne), la population et les organismes sont consultés et invités à donner leur avis sur la gestion de l’eau. Cela se passe régulièrement (il y avait déjà eu une consultation en 2012-2013 par exemple), aux différentes étapes d’élaboration des politiques qui définissent la gestion de l’eau (S.d.a.g.e.), et une telle opération dure six mois.

 

 

Pour quoi faire ?

 

L’objectif, avec une consultation, est d’associer les citoyens aux décisions concernant la gestion de l’eau sur le bassin versant, et qu’ils puissent donner leur avis sur les grands problèmes à résoudre pour retrouver une qualité de l’eau qui soit optimale. Depuis 2005, et conformément à la loi européenne, les citoyens sont consultés lors de l’élaboration des S.d.a.g.e. Un « S.d.a.g.e. » est un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Concrètement, c’est un plan d’action pour la reconquête de la qualité des eaux à l’échelle d’un bassin hydrographique. (ici, Loire-Bretagne). Un S.d.a.g.e. définit pour une durée de six ans des objectifs et des moyens afin d’améliorer la qualité de tous les types d’eaux : rivières, nappes souterraines, lacs, mais aussi les eaux littorales. Au bout de six ans, on évalue les résultats, et on réfléchit au prochain S.d.a.g.e.

 

 

Sur quoi porte la consultation actuelle ?

 

  • Sur le projet de S.d.a.g.e. 2016-2021, à l’échelle de chaque bassin

  • Sur les projets de plans de gestion de risque des inondations pour 2016-2021

  • Sur les plans d’action pour le milieu marin : en effet le bassin Loire-Bretagne est concerné par 3 sous-régions marines : Manche – mer du Nord, golfe de Gascogne, mers celtiques.

 

 

 

Comment participer à la consultation ?

 

On peut y répondre par internet. Il suffit pour cela de se rendre sur le site http://www.prenons-soin-de-leau.fr (un site de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne). On accède au questionnaire en cliquant à droite, sur l’encadré « l’eau vous consulte ». Il suffit après de suivre les instructions.

Le site « prenons soin de l’eau » propose aussi des documents relatifs à la consultation de l’eau (S.d.a.g.e., plan inondations…).

Le questionnaire est également disponible en version papier, en téléchargement ici.

De même, il est possible également d’envoyer une contribution libre sur papier ou par courrier à sdage@eau-loire-bretagne.fr

A noter que de nombreux événements autour de la consultation ont lieu toute l’année, organisés par des acteurs locaux (associations…), la liste est disponible sur le site « Prenons soin de l’eau »

 

 

Une petite vidéo pour tout comprendre :

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://www.eau-loire-bretagne.fr/

http://www.prenons-soin-de-leau.fr/




La recette. Tartare de plantain

Ingrédients : pour 4 personnes :

– Une cinquantaine de feuilles de plantain ( de préférence les petites feuilles, lancéolé ou corne de cerf)

– ½ citron

– 6 cuil à soupe d’huile d’olive

-40g de graines de tournesol

-sel, poivre, cumin, baies roses

-Mixer tous les ingrédients dans un mixeur électrique. Conserver au frais.

-Servir sur des tartines grillées, des rondelles de radis noir ou de navets. Bon appétit!

(Vous pouvez faire tremper les graines dans l’eau tiède pendant deux heures si votre mixeur est un peu faible)

Le plantain est riche en calcium, en potassium, en zinc, en vitamines A, B1, B2, PP. Il renferme des tanins, du mucilage et des flavonoïdes.

C’est une plante d’une grande réputation médicinale : elle est astringente, adoucissante, antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle est fort utile pour lutter contre les affections respiratoires, les gorges irritées, calme les piqûres d’insectes et les coupures.

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Cueillir lance une opération de financement participatif pour la création d’un livre pédagogique consacré aux plantes sauvages. Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages




Pesticides : une semaine pour s’en passer et découvrir des alternatives

La France, avec 62700 tonnes de produits utilisés, est le premier pays européen utilisateur de pesticides, et le troisième au monde. 90% des pesticides utilisés le sont dans le domaine de l’agriculture, et 10% concernent les particuliers ou les collectivités locales. Le plan Ecophyto de réduction des pesticides a, quant à lui, vu ses objectifs revus en janvier par le ministre de l’agriculture : une réduction de 20% de l’usage de pesticides à l’horizon 2020 et de 50% d’ici 2025 (l’objectif de 2018 a été abandonné). Ces chiffres montrent bien l’ampleur du phénomène en France, alors que démarre la Semaine pour l’Utilisation des Pesticides, qui a lieu du 20 au 30 mars, et qui en est aujourd’hui à sa dixième édition. Objectif de l’opération, cordonnée par l’association Génération Futures, et à laquelle participent une quarantaine de partenaires : «  informer sur l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement », « promouvoir les alternatives aux pesticides » et « fédérer un réseau d’acteurs et mobiliser un large public ».

 

De nombreux événements sont ainsi organisés dans le pays, et aussi en Bretagne : Conférences, débats, ateliers de jardinage au naturel, marchés bio, visites d’exploitations, expositions…Pour les 10 ans, un Tour de France des alternatives aux pesticides a été mis en place, avec 10 événements phares. En Bretagne, le Tour fera étape le 27 mars à Quimper (29), ville où l’association Eau et Rivières de Bretagne organise une conférence autour des arrêtés pris par les préfets bretons stipulant l’interdiction de l’utilisation des pesticides à moins d’un mètre des fossés et cours d’eau. Elle organise également une opération « j’aime mes fossés au naturel », dans toute la Bretagne du 20 au 27 mars. Les citoyens sont invités à aller planter des panneaux vantant les 10 ans de ces arrêtés préfectoraux. Parmi les autres événements organisés sur le territoire breton (une trentaine au total), on peut citer : une bourse aux plantes avec démonstration de matériels de désherbage alternatif à Lannion (22) le 29 mars de 10h à 12h, une porte-ouverte aux Jardins Solidaires de Morlaix (29) le dimanche 29 de 10 h à 17 h, avec troc et vide-jardin, visite des jardins, ateliers, animations familiales… ; une sortie autour des « mauvaises herbes » dans la ville de Brest (29) le 24 mars ; une Conférence « Polluants Chimiques danger ! Retrouvons le goût en cultivant sans ajouts » le vendredi 20 mars à 19h à Rennes avec Gilles-Eric Seralini ; une exposition « la vie des abeilles » du 17 au 28 mars à la médiathèque Le Pré Carré à Kervignac ; une soirée-débat autour du film « la ligne de partage des eaux » au CinéRoch à Guéméné-Sur-Scorff le jeudi 26 mars à 20h…

Tout le programme en Bretagne est disponible sur le site d’Eau et Rivières de Bretagne, sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides, et retrouvez également des événements dans l’agenda sur notre site !

 

 

 

La journée mondiale de l’eau

Dimanche 22 mars, c’est la journée mondiale de l’eau. L’évenement, institué chaque année par l’ONU, se déroule autour d’un thème différent chaque année. Pour cette édition 2015, c’est la thématique « l’eau et le développement durable » qui a été retenue.

A l’occasion de cette journée, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne a lancé la diffusion dans les écoles, collèges et lycée, une affiche de sensibilisation baptisée « il y a de la vie dans l’eau », issue d’un concours lancé en septembre auprès des scolaires. L’opération sera renouvelée en 2016.

A noter également que la consultation publique sur l’eau, les inondations et les milieux marins se poursuit jusqu’au 18 juin 2015. Le public est invité à y participer en consultant la page : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021/consultation_2014_2015

Plus d’infos sur le site de l’Agence Loire-Bretagne : http://www.eau-loire-bretagne.fr

 

 

 

 




Guyve Hosseinpour : mobiliser les citoyens, avec Sea Shepherd, pour protéger la biodiversité des océans

Drapeau noir flottant au vent, vidéos de poursuite de bateaux et affiches de campagnes pour la protection des océans : Sea Shepherd était présent à la foire bio de Landerneau ce weekend. Pour Guyve Hosseinpour, responsable des groupes locaux et du merchandising à la délégation française du groupe, il faut développer les groupes locaux et inciter les citoyens à agir, face à une situation de plus en plus critique.

 

– Pourquoi est-il primordial de lutter pour la protection des océans ?

Les rapports scientifiques sont clairs : si on continue à pêcher à ce rythme, d’ici 2050, les océans seront vides. La biodiversité maritime est indispensable à l’oxygénation de la planète. Nous vivons en interdépendance avec cette biodiversité, nous en avons besoin pour respirer, pour vivre, et c’est pourquoi Sea Shepherd s’investit dans ce combat. On ne peut pas attendre que les gouvernements se bougent et si l’on n’agit pas, personne ne le fera. C’est par exemple le cas pour les bateaux braconniers que nous poursuivons : Nous faisons le travail des autorités publiques. Il y a des lois qui interdisent le braconnage mais elles ne sont pas appliquées. Alors nous les poursuivons pour que la loi soit respectée. Nous sommes même soutenus par des militaires qui voudraient arrêter les bateaux mais ne peuvent pas, ils ont les mains liées du fait, parfois, de la corruption de certains gouverneurs.

 

– Quel est le rôle des groupes locaux ?

Les groupes locaux informent la population sur les campagnes de Sea Shepherd à l’international, notamment sur la protection des cétacés, et récoltent des fonds pour l’organisation. L’argent est récolté par des dons ou la vente de vêtements et autres accessoires et sert notamment à financer les actions de grande ampleur. On attend aussi des groupes locaux qu’ils parlent des problématiques de proximité. Lorsque Sea Shepherd France a été créé, en 2006, l’idée était de développer les actions locales. Ce fût le cas, par exemple, des actions effectuées à Lorient pour protéger les goêlands, mais aussi des actions en justice contre le braconnage. Sea Shepherd va réutiliser des petits bateaux utilisés dans une campagne dans les îles Feroé pour des actions sur les côtes bretonnes. Dans la région, les actions vont surtout cibler le braconnage. C’est pourquoi il faut développer les groupes locaux partout, dans un maximum de villes. Les villes côtières ne sont pas plus concernées que les autres car tout le monde peut agir, notamment en changeant son mode de consommation, et par conséquent tout le monde est concerné.

 

– Comment peuvent agir les citoyens ?

L’action la plus importante que doit faire la population est de changer son alimentation. C’est clairement le plus gros potentiel que nous avons face à la surexploitation des océans. C’est une action simple, à la portée de tous. L’idée serait que tout le monde devienne végétalien. De toutes façons il n’y a rien à gagner à manger des animaux. Au contraire on s’empoisonne. Il faut se révolutionner soi-même. A Sea Shepherd la règle est d’être végétalien sur les bateaux et sur les stands. On n’impose pas aux militants de l’être mais beaucoup le sont devenus après nous avoir rejoint.