La recette. Caviar d’artichaut et algues.

Ingrédients :

–  50 grammes de flocons de Wakamé ou de Kombu (laminaire)

– un demi citron vert

– 4 fonds d’artichaut

– huile d’olive

– sel, poivre

 

 

Préparation :

 
-Réhydratez 50 grs de flocons de wakamé ou de kombu dans le jus d’un demi-citron vert.
 
-Laissez reposer.
 
-Mixez 4 fonds d’artichaut cuits en ajoutant une cuillère à soupe d’huile d’olive.
 
-Ajoutez les algues réhydratées, puis mélangez l’ensemble.
 
-Salez très légèrement, poivrez et éventuellement ajoutez le restant du jus de citron.
 
-Placez au frais et servez sur des toasts, dans une tomate cerise…

 

 

Prochain stage de cuisine aux algues

Le prochaine stage de cuisine aux algues animé par Régine Quéva aura lieu du 28 septembre au 1er octobre, durant les grandes marées.

Plus d’informations sur le site http://www.reginequeva.fr/AlguesAndCo/Accueil.html




Il se lance dans la construction d’un voilier bio-sourcé

Depuis tout petit, Guillaume Aurenche rêve de voile. Sensible à la préservation de l’environnement, il a choisi de quitter sa Bourgogne natale pour s’exiler en Bretagne, royaume du naustisme. « Je travaille désormais dans la construction navale », précise-t-il. Un atout pour mener à bien le projet qui lui tient à cœur : construire un voilier de façon écologique, et participer à la Mini Transat, une course transatlantique en solitaire à bord de voiliers de 6,50 mètres.

Guillaume souhaite donc construire un voilier de cette taille, qui soit le plus écologique possible. Pour cela, à la place des fibres de verre ou de carbone traditionnellement utilisées, Il souhaite utiliser des matériaux « bio sourcés ». Il a à cet effet réalisé des tests, avec l’aide d’étudiants en licence professionnelle « matérieux composites » de l’Université Bretagne Sud de Lorient, avec de la fibre de bambou ou de lin. « Le lin est intéressant, car c’est une culture qui pousse vite, et qui est produite en France », explique Guillaume. Ces fibres peuvent ensuite être associées à des résines bio-sourcées, réalisées à base d’huile végétale.

 

Démarrage de la construction fin 2015

 

Si la construction est pensée de manière respectueuse de l’environnement, il en va de même pour la fin de vie du bateau. Guillaume Aurenche réfléchit également à la manière d’optimiser le recyclage. « L’inconvient des composites se trouve dans la façon de les recycler : il faut réussir à séparer les fibres et la résine, qui sont liées. Je suis en contact avec une entreprise qui travaille sur ce sujet, pour pouvoir parvenir à une solution satisfaisante », confie Guillaume

Actuellement au stade du montage du projet et des recherche en terme de techniques et de résistances mécaniques, Guillaume espère lancer la construction effective du bateau à la fin de l’année, en vue d’une qualification pour la course en 2016, pour pouvoir participer à la Mini Transat en 2017. En attendant, il a lancé une opération de financement participatif pour permettre aux personnes intéressées de participer avec lui à son projet. Et partira bientôt à la recherche de sponsors.

 

 

Plus d’infos

http://www.revedemini.fr/




Un guide pour l’écologie au quotidien

Mobiliser contre le dérèglement climatique et pour la transition écologique, voilà l’objectif du « Répertoire de l’écologie au quotidien », édité par le Collectif des Associations Citoyennes (Cac). Constitué en 2010, Le Cac a pour but de « lutter contre la réduction des associations à la seule dimension économique, défendre la contribution de celles-ci à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative ». C’est dans cette perspective qu’il a choisi de regrouper au sein d’un guide les différentes actions facilement réalisables par le citoyen, afin de « montrer que chacun peut agir là où il est ».

En 91 pages, cette « boite à idées » comme le définit le collectif permet au lecteur d’y trouver informations et conseils sur une diversité de thématiques et d’actions. Des actions à réaliser individuellement (Acheter des fruits et légumes de saison, participer à une Amap, créer ou rejoindre un habitat groupé, acheter d’occasion, jardiner au naturel, covoiturer, composter, réparer…), mais aussi à plusieurs (participer à l’organisation d’une gratiféria, à un Système d’Echange Local, utiliser une monnaie locale complémentaire, organiser une fête des voisins…). Les actions collectives plus larges ne sont pas non plus oubliées : participer à un Forum Social, un agenda 21, au mouvement Alternatiba, Villes en Transition, Collectif Stop Tafta, lutter contre les Grands Projets Inutiles…

Le guide propose également toute une panoplie de méthodes utilisables par les citoyens pour développer la sensibilisation au dérèglement climatique et à la transition écologique autour d’eux : ciné-débats, porteurs de paroles, concours photos…

Instructif et participatif (chacun peut y apporter sa contribution), le répertoire de l’écologie au quotidien est particulièrement intéressant pour les citoyens qui ne sont pas encore sensibilisés aux questions de la transition écologique, économique et sociale. Pour les autres, il constitue néanmoins un très bon reccueil d’initiatives et de « tuyaux » à utiliiser au quotidien, à faire passer dans son entourage.

 

Pour le télécharger en version PDF, rendez-vous sur le site http://www.associations-citoyennes.net/wp-content/uploads/2015/07/R%C3%A9pertoire-Ecologie-au-quotidien-29-juin-A5-v%C3%A9rif.pdf

Egalement en vente auprès du Cac au prix de 5 euros.

 

 
Plus d’infos

www.associations-citoyennes.net




La recette. Les barres de céréales

Ingrédients pour 12 barres

-200 g de céréales type müesli (flocons),

-2 cuillères à soupe de miel

-2 oeufs

-1 dl de lait

-1 cuillère à soupe de poudre d’amandes

-70 g de fruits secs

-50 g de chocolat

 

Préparation

-Mélangez 200 grammes de céréales type müesli (flocons) avec 2 cuillères à soupe de miel.

-Ajoutez les ingrédients de votre choix : morceaux de fruits secs, pépites de chocolat,
graines, épices… Vous pouvez mixer un peu le tout, mais ce n’est pas indispensable.

-Préchauffez le four à 200°.

-Battez les oeufs et versez-les sur les flocons. Ajoutez de la poudre d’amande et un
peu de lait pour amalgamer le mélange.

-Sur une plaque farinée, formez des barres épaisses d’environ 2 centimètres en vous
aidant du dos de 2 cuillères à soupe. Vous pouvez aussi utiliser des moules en silicone.
Pour des barres encore plus chocolatées, vous pouvez les recouvrir de chocolat râpé.

 

 

Cuisson

Faites cuire un bon ¼ d’heure en surveillant attentivement : les barres doivent être juste dorées, mais suffisamment cuites pour être solides. Décollez délicatement à l’aide d’une spatule.

ASTUCE : pour préparer facilement vos pépites de chocolat, utilisez un grand couteau sans dents et une planche à découper. Jouez avec les ingrédients : vous pouvez remplacer une partie du sucre par du miel ;
le beurre par de l’huile végétale ; le lait de vache par du lait de soja, d’amande, de riz…

 




Une application pour signaler les microalgues

Marée rouge, brune, verte, …telles peuvent être certaines manifestations d’une prolifération de microalgues en mer. Des phénomènes sur lesquels les scientifiques travaillent, en ayant la volonté d’y associer les citoyens. C’est dans cette optique qu’a été lancé il y a maintenant trois ans le programme « phenomer ». Un programme de « science participative » qui permet aux citoyens témoins de phénomènes liés aux microalgues d’envoyer leur observations. « Les microalgues, invisibles à l’oeil nu, produisent environ la moitié de l’oxygène terrestre et rendent ainsi la vie possible sur Terre. Elles sont aussi un exceptionnel régulateur du climat » souligne Virginie Antoine, coordinatrice du projet Phenomer. « Parfois elles peuvent proliférer de façon spectaculaire : on parle de blooms ou d’efflorescences. Cela peut donner une coloration à l’eau de mer ou encore se traduire par l’apparition de mousses abondantes ou de mortalités massives d’animaux marins.» A l’aide des observations des citoyens, ces phénomènes, localisés et de courtes durées, peuvent être donc mieux suivis et mieux connus.

 
Signalisation et prélèvements d’eau de mer

 

Les citoyens témoins peuvent donc participer à Phénomer, en envoyant leurs observations via un formulaire disponible sur Internet. Ils peuvent aussi laisser un message sur un répondeur, via un numéro dédié. Enfin, une application pour smartphone vient d’être lancée cet été. Elle permet de signaler un phénomène dont on est témoin, ainsi qu’une photo.

A partir des signalements, l’équipe de Phénomer pourra réaliser des prélèvements sur le site. Les citoyens peuvent également réaliser ces échantillonages, en se référant au protocole détaillé sur le site web de l’opération.

Hormis les citoyens, Phénomer sollicite également les associations et autres structures locales oeuvrant pour la protection de l’environnement et/ou le milieu marin, afin de constituer un réseau de « structures-relais », qui communiquent sur l’opération, réalisent des prélèvements ou les réceptionnent. Une trentaine de structures et d’acteurs ont déjà répondu positivement (aquariums, centres nautiques, association d’éducation à l’environnement, pêcheurs professionnels…). Le programme se poursuit ainsi jusqu’en 2016.

 

 
Plus d’infos

http://www.phenomer.org/

 




A pied, ils font un tour de France des alternatives

Un an, c’est la durée durant laquelle Guillaume et Léa vont parcourir l’hexagone. Les deux jeunes, originaires du Nord de la France, se sont donnés pour objectif de réaliser un tour de France des alternatives. Un périple de 5000 kilomètres, à la découverte d’initiatives locales porteuses de solutions pour une « autre société ». Le tout grâce à la marche. « C’est un mode de transport doux, accessible, grâce auquel on prend le temps de découvrir », expliquent Guillaume et Léa, déjà engagés dans le monde associatif du côté de Lille. Partis de région parisienne début janvier, ils marchent 20 kilomètres par jour et dorment sous la tente, ou chez des connaissances ou de la famille. En Bretagne depuis mi-février après avoir parcouru la Normandie, ils ont eu notamment le loisir de parcourir les sentiers littoraux de la côte Nord. L’occasion aussi de traverser les Côtes-d’Armor, et de passer à Bégard. Là, ils ont découvert le potager partagé solidaire « Pot Coz ». « Un petit groupe d’habitants s’est constitué il y a un an autour d’un projet de jardin partagé, installé aujourd’hui sur un terrain prêté par la mairie », explique Guillaume. « C’est un jardin partagé, et aussi un jardin solidaire, puisqu’ une grande partie des légumes cultivés est offert à l’antenne locale du Secours Populaire », précise-t-il.

Une quarantaine d’alternatives visitées

Cet exemple est typique du genre d’initiatives que les deux veulent mettre en valeur : « des projets essentiellement nouveaux, portés par des individuels ou des collectifs, sous des formes diverses, et existant dans tous les domaines de la vie quotidienne : agriculture, habitat, pédagogie, alimentation…  », commentent-ils. Toutes ces alternatives, une quarantaine au total, ont été sélectionnées par le duo après conseils et bouche-à-oreille. « Nous avons envoyé un mail à notre réseau, en expliquant notre projet. Nous avons reçus de nombreux retours et il a alors fallu faire des choix », poursuivent-ils. Poursuivant maintenant leur route plus vers le sud, il feront une halte au domaine de l’Etrillet près de Rennes prochainement, après s’être arrêtés à Trémargat, village breton « phare » dans le domaine des alternatives !

 

Pour suivre le périple de Guillaume et Léa, rendez-vous sur leur blog « Un an à l’Ouest – Sur les chemins d’une autre société »