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3ème Éco-Lab de l’habitat durable : quand énergies renouvelables et numérique libre se « bricolent » ensemble.

Lycéens, retraités, professionnels des énergies renouvelables, auto-constructeurs, informaticiens… tous les profils et toutes les connaissances complémentaires étaient nécessaires pour relever cette fois-ci un double défi. Le premier défi était de diminuer, à l’aide d’une programmation informatique, à la fois les particules rejetées dans l’atmosphère par un poêle à bûche et la consommation de bois. L’ouverture et la fermeture des clapets d’admission d’air est commandée en fonction des données collectées par les sondes d’oxygène et de température. Ces informations sont traitées par une carte Arduino : un circuit imprimé en système libre, c’est à dire que n’importe qui peut en reproduire les composants. La manipulation est effectuée sur la maquette de poêle, élaborée lors de l’atelier précédent.

Le deuxième défi consistait à enregistrer les informations de rendement d’un chauffe-eau solaire. Cela permet aux habitants de savoir quelle énergie a été économisée, mais aussi de déceler très rapidement un problème dans le fonctionnement de l’appareil. Toujours à l’aide d’une carte Arduino, les participants ont cherché quel programme pouvait permettre de collecter les données apportées par les 2 sondes de températures, en fonction de la quantité d’eau en circulation dans les canalisations. Ces deux défis étaient une fois de plus très ambitieux et une journée n’a pas suffi pour en venir à bout. Le prochain Éco-Lab aura pour objectif de continuer les travaux engagés.

Rendez-vous à toute personne intéressée par cette aventure, quels que soient son âge et ses compétences, le mercredi 26 août 2015 ! Pour vous pré-inscrire, contacter Agnès Ravel au 06 30 72 23 44.




Lancement du magazine alternatif pour tous, Demain en mains

Lettre ouverte à la société civile,

 

Notre quotidien c’est l’intolérable domination sur l’opinion des médias aux mains des puissances économiques, bafouant la démocratie en bloquant toutes transitions qui nuiraient à leurs intérêts. Le climat et les damnés de la terre peuvent attendre…

Notre préoccupation, c’est l’incapacité de la presse alternative à toucher le plus grand nombre, là où est le besoin.

Pas de demande exprimée, pas d’offre ? La loi du marché doit-elle s’appliquer à l’information ? Non, la pluralité est un besoin pour tous, même quand il n’est pas ressenti. Il doit être stimulé, notamment par une offre diversifiée facilement accessible.

Difficile ? Même pas. Le lancement du magazine mensuel et national, Demain en mains se fera à 300 000 exemplaires au prix de 20 cts. Petit prix et présentation attrayante, il ne lui manque que d’être bien mis en vue dans les lieux fréquentés par son futur lectorat. Les circuits habituels de diffusion ne sont pas adaptés.

Cette indispensable action complémentaire relève de la responsabilité de la société civile, c’est-à-dire nous. Sinon, qui d’autre ?

Le geste citoyen à accomplir en regard d’un problème aussi grave que le blocage des transitions par la manipulation chronique de l’opinion est d’une facilité surprenante : avancer 6 € pour recevoir 30 magazines chaque mois et les répartir dans 2, 3 ou 4 présentoirs tirelires préalablement disposés dans des endroits passagers : magasins, bars, mairies, salles d’attente, comité d’entreprise… Très peu de temps et d’argent, le projet est accessible à tous !

Il y a bien d’autres manières de diffuser (vidéo) mais celle-là est notre préférée.

Vous êtes invité à coopérer à un projet généreux, émancipateur et fraternel où vous compterez parmi 10 000 pionniers qui vont réussir cette première.

Nous approchons le millier de personnes engagées. Avec vous, nous allons enfin pouvoir faire découvrir à des publics dont nous sommes aujourd’hui coupés qu’il y a d’autres façons de faire de l’économie, équitablement et sans nuire.

Demain en mains a besoin de vous pour se montrer.

www.demain-en-mains.info

 

 

 

 




La Recette du week-end : Tian de légumes de saison

Ingrédients pour 4 personnes

4 courgettes
2 aubergines
8 tomates concassées
1 gousse d’ail finement coupée
1 branche de thym frais, herbe de Provence ou origan
1 feuille de laurier, huile d’olive, sel, poivre
150g de parmesan

Préparation

Cuisson à 170° durant 1h :

1) Lavez et coupez les légumes en lamelles dans le sens de la longueur
2) Faites les revenir séparément avec du sel et du poivre. Pendant ce temps, faites la sauce tomate.
3) Faites revenir les oignons, ajoutez l’ail, le thym et le concassé de tomate.
4) Ajoutez les herbes de Provence ou l’origan, la feuille de laurier, le sel et le poivre.
5) Lorsque la sauce est prête, disposez une couche d’aubergine dans un plat, puis une couche de courgette et ensuite la moitié de la sauce tomate.
6) Renouvelez cette action et saupoudrez de parmesan.

 

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html




Un potager sur le campus de Telecom Bretagne ?

 

 

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Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu

 




Aux énergies, citoyens !

« Promouvoir les projets d’énergies renouvelables locaux et citoyens », tel est l’objectif d’Energie Partagée. Cette association loi 1901, à vocation nationale, existe depuis 2010. Elle accompagne et finance des projets d’économie énergétique et d’énergies renouvelables, portés par les citoyens et les collectivités locales. Elle est couplée à un outil financier, « Energie Partagée Investissements », qui gère et collecte les souscriptions des citoyens pour le financement des projets, autour de l’éolien, du photovoltaïque, de la biomasse…En Bretagne, plusieurs projets ont ainsi pu être lancés, ou sont en voie de réalisation et seront bientôt ouvert à participation : parc éolien de Béganne (56), de Sévérac-Guerouët (44), de Martigné-Ferchaud (35), de Teillé (44), de La Limouzinière (44), centrale photovoltaïque de la Biocoop de Melesse (35).

« Désacraliser l’énergie »

C’est ainsi que Energie Partagée vient de mettre en ligne sur internet, depuis quelques jours, une Web-Bd intitulée « Ma propre énergie ». Objectif : « inciter chacun à s’impliquer vers une énergie maîtrisée, locale et renouvelable », explique l’associaion sur son site. « Une sensibilisation à l’appropriation de l’énergie doit être menée, pour désacraliser l’énergie et désamorcer l’appréhension qui mène à confisquer ce débat aux citoyens. », poursuit-elle. A la fois ludique et pédagogique, « Ma propre énergie » est disponible en licence « creative commons » ce qui lui permet facilement appropriable et diffusable, notamment sur les réseaux sociaux.

 

Pour visionner et télécharger la web-bd, rendez-vous sur le site http://mapropreenergie.fr/

Pour plus d’infos et découvrir les projets soutenus par Energie Partagée, rendez-vous sur le site http://energie-partagee.org/




Pleyber-Christ (29), départ d’un cycle sur l’urbanisme durable

Une friche industrielle réhabilitée en logements et commerces, voilà l’opération qu’a présenté la commune de Pleyber-Christ (29) à la première des douze visites sur l’aménagement durable organisées par le réseau Bruded. Bruded, qui signifie « Bretagne Rurale et Rurbaine pour un Développement Durable », regroupe plus de 120 communes sur les cinq départements de la Bretagne historique, qui sont engagées concrètement dans des réalisations de développement durable. « Notre mot d’ordre : que les élus parlent aux élus », précise Georges Lostanlen, maire de Guimaëc (29) et coprésident du réseau. Un objectif dans lequel s’inscrit le cycle de visites, qui a débuté jeudi 11 juin et s’achèvera le vendredi 10 juillet. « Il permet de partager les expériences, et donne la possibilité aux autres communes d’avoir un regard concret sur ce qui a été fait dans celles que l’on visite », poursuit-il.

 

Des « voies douces » pour les piétons et les vélos

 

A Pleyber-Christ, c’est ainsi un hectare de friche industrielle qui a été revalorisé en logements et commerces. « La zone était occupée par des constructions de tout types, érigées au fil du temps. Il a fallu tout déconstruire », indique le maire, Thierry Pirou. « La plupart des matériaux et élements (béton, parpaings, structures metalliques, bacs aciers…) ont été recyclés ou réutilisés, par exemple pour des constructions agricoles, ou en voirie », précise-t-il. A la place de la friche s’érige maintenant « l’espace Guevel » (du nom de l’ancienne entreprise de vins Guevel, située au même endroit), imaginé, suite à un concours, par l’architecte Tristan La Prairie ,constitué de 22 logements sociaux, d’une placette piétonne et de 1100 mètres carrés de surfaces commerciales. Quatre logements en vente-acquisition et six petites maisons en location sont également au programme, de même que 22 autres logements sociaux dans une deuxième phase. « L’idée était d’apporter à la fois de l’habitat, et du commerce. Et nous ne voulions pas que ce nouvel espace soit déconnecté de la vie locale et du centre bourg », affirme le maire. C’est ainsi que des « voies douces » de connection utilisables par les piétons et les vélos ont été créées. Dans le même esprit, l’emprise de la voiture a été réduite, les conteneurs à déchets entérrés, et l’eau de pluie gérée en surface. Un projet d’aménagement qui laisse la place au commerce de proximité, primordial en milieu rural, et qui fait écho à la prochaine visite organisée par Bruded, qui se déroulera le 24 juin à Plessé en Loire-Atlantique, autour de la démarche globale de la commune de soutien aux commerces.

 

 
Plus d’infos

www.bruded.org