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Un guide pour des activités nature à faire avec les enfants

L’automne arrive et avec lui son cortège de pluie, vents, nuages, baisse des température…difficile alors parfois d’occuper les enfants les week-end. Et aux beaux jours, on n’a pas toujours le temps et l’envie de prendre l’air dehors. Les éditions Terre Vivante ont pensé à tous les parents en panne d’inspiration, et propose un nouveau guide, baptisé « 50 activités nature avec les enfants ». En 117 pages, Marie Lyne Mangilli, animatrice d’un blog et passionnée par la création, l’environnement, et le « faire soi-même », propose un large panel d’activités à faire à la maison, ou dehors, suivant les mois et les conditions météo. Au fil des saisons, petits et grands apprendront ainsi à renouer avec la nature, à l’observer, à la découvrir, à s’en inspirer. Fabriquer un mobile nature, réaliser des barres de céréales maison, faire des yaourts sans yaourtière en automne ; concoter sa tisane anti-rhume, créer une couronne de bouleau ou des mangeoires en coques d’orange et de pommes en hiver ; faire sa limonade de tilleuil, des échasses « récup » ou des boutons de bois au printemps ; réaliser des « bijoux nature », du papier recyclé ou un spray anti-moustique en été…sont quelques une des activités détaillées dans le guide. Chaque recette ou activité est accompagnée de photos d’illustration. En fin d’ouvrage, une petite liste des « indispensables » à avoir chez soi (chocolat de cuisine, huile d’olive…) est proposée, ainsi que des conseils de récolte pour les plantes.

 

Joliment présenté et agréable à lire, le guide « 50 activités nature avec les enfants » s’avérera très utile pour tous ceux qui veulent prendre un peu de temps avec leurs enfants, et découvrir ensemble la joie du « faire soi même » avec des ingrédients issus de la nature environnante.

 

50 activités nature avec les enfants, 117 pages, éditions Terre Vivante, 14 euros.




Un colloque autour des femmes, de la santé et de l’environnement

« Comment mieux protéger les citoyens et consommateurs des impacts des pollutions sur la santé ? », voilà la problématique qui sera développée lors d’une rencontre « regards de femmes sur la santé », co-organisée par le réseau Cohérence, Force 5 et Wecf. Elle aura lieu le samedi 19 septembre, de 13h30 à 18h, au parc des expositions de Morlaix.

Au programme : des débats sur la pollution de l’air et son impact sur la santé, sur les interactions entre la société et l’expertise scientifique, ou encore sur les lois et réglementations permettant de protéger les consommateurs. Les femmes auront une place centrale dans l’évènement, car « Elles sont, la plupart du temps, à l’origine des combats de santé et d’environnement, elles se sentent directement impliquées, déjà par la nécessaire pédagogie et protection de leurs enfants, elles sont par ailleurs, de tout temps, à l’avant-garde des initiatives concernant le bien-être humain », expliquent les organisateurs. Corinne Lepage, avocate, ancienne ministre de l’environnement, ancienne députée européenne et Leïla Aïchi, sénatrice, sont attendues, de même que Régine Boutrais de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du Travail).

 

Le programme est disponible en version PDF ici

 

 

Plus d’infos

http://www.wecf.eu/francais/

http://www.reseau-coherence.org/

http://www.force5association.fr/




A Saint-Ganton (35), une école écologique et une démarche participative

A Saint-Ganton, dans le Pays de Redon, les 425 habitants bénéficient aujourd’hui d’une école primaire et maternelle neuve et fonctionnelle, après avoir connu une longue période sans cet équipement. « Il n’y avait plus d’école sur la commune depuis 1978 » explique Gilles Belleil, adjoint au maire. C’est dès 2007 que les parents se mobilisent pour l’ouverture d’une école. Du fait de l’augmentation de la démographie dans le secteur, le rectorat donne alors son accord. En 2011, le terrain est acquis par la municipalité. Des commissions sont alors créees au sein de l’association des parents d’élèves, et planchent sur la thématique des bâtiments, des transports, de la cantine et de la garderie. Ces groupes de travail impliquent également d’autres acteurs : élus, habitants, institutrices…car le projet se veut collaboratif. Et orienté « développement durable ».

Avec l’aide du Réseau Bruded, réseau de communes rurales bretonnes engagées dans le développement durable, les acteurs du projet de Saint-Ganton découvrent la construction d’autres écoles en Bretagne et Loire-Atlantique réalisées avec des matériaux écologiques, telle la terre crue, ou intégrant des systèmes de récupération d’eau de pluie. Toutes ces visites serviront à définir le cahier des charges pour la construction de l’école de Saint-Ganton, qui comprendra également une salle faisant office de bibliothèque municipale.

 

De la terre crue pour les cloisons

 

En Octobre 2011, les travaux démarrent alors, en vue d’une ouverture à la rentrée 2012, avec une démarche écologique. Confort et bien-être des élèves, préservation du cadre de vie, utilisation de matériaux sains, intégration dans le site, accessibilité sont notamment les mots d’ordre du chantier. Isolation en ouate de cellulose, plafond en dalles de laine de bois, chaudière bois, linoléum naturel, récupération d’eau de pluie…  « Il y a une vraie volonté d’être performant énergétiquement », souligne François Massiot, conseiller en énergie partagée sur le Pays de Redon, qui a participé au projet. L’une des caractéristique de l’école est l’utilisation de la terre crue pour la construction de cloisons. « De la terre issue des 3000 mètres cubes décaissés lors du terrassement pour les travaux de l’école », précise Gilles Belleil. Des parents d’élèves bénévoles ont fabriqué, outre un mur avec des pierres locales, la moitié des briques de terre, qui ont été posées par des salariés du chantier d’insertion voisin de l’association Nature et Mégalithes, basée à Saint-Just, accompagnés par un artisan local. Car le projet de Saint-Ganton comporte également une forte dimension sociale. C’est la Medefi de Redon (Maison de l’Emploi, du Développement, de la Formation et de l’Insertion) qui a travaillé sur cet aspect, au travers notamment la rédaction des clauses sociales pour le marché public, qui a laissé la possibilité, via la signature d’une convention, de travailler avec le chantier d’insertion de Saint-Just. Dans le même esprit, des meubles ont été également obtenus à l’aide de la recyclerie voisine. D’un bout à l’autre, le projet de l’école de Saint-Ganton s’est inscrit dans un échange avec l’ensemble des acteurs du territoire !

 

Une des cloisons réalisée en terre crue © MEG

 

 
Plus d’infos

http://www.ecole-stganton.ac-rennes.fr/

http://www.bruded.org/ecole-de-saint-ganton-35-un-projet-mobilisateur.html




Et si on cuisinait les plantes sauvages ?

Ortie, bourrache, salicorne, pissenlit dent de lion, menthe sauvage…mais aussi les moins connues nombril de vénus, pimprenelle, tamier, silène…Toutes ces plantes, et d’autres encore, sont mises en lumière dans l’ouvrage d’Amandine Geers et Olivier Degorce, baptisé « Je cuisine les plantes sauvages », et disponible aux éditions Terre Vivante. En 143 pages, les deux auteurs, animateurs de l’association « What’s For Dinner » qui propose des ateliers de cuisine, font découvrir au lecteur pas moins de 24 plantes à cueillir dans la nature. Pour chacune, on trouve une description accompagnée de photos, ainsi qu’un récapitulatif des vertus pour la santé, des dates de récolte, et des mises en garde éventuelles.

Mais ce n’est pas tout : on trouve également 50 recettes de plats sucrés et salés, à réaliser avec les plantes présentées. Les plats plus « classiques » (gougères à la bourrache, galettes roulées au pesto d’orties, croque-monsieur à la consoude et à la mimolette) rivalisent avec d’autres plus originaux (seiche au nombril de vénus, câpres de bouton de mauve…). Le tout avec des photos grand format.

 

Bien présenté et agréable à lire, avec d’intéressantes illustrations, le livre « Je cuisine les plantes sauvages » ravira les amateurs de botanique ainsi que ceux de cuisine facile, rapide et économique. Il trouvera facilement sa place dans la cuisine, grâce à son format carré.

 

 

Je cuisine les plantes sauvages, Amandine Geers et Olivier Degorce, éditions Terre Vivante, 143 pages, 12 euros.




Le Palacret, un lieu pas comme les autres…

Blotti au creux de la vallée du Jaudy, le site du Palacret se dévoile après quelques centaines de mètres parcourus sur un chemin de pierre et de terre, le long de la rivière. Sur près de 4 hectares, constitués de zones humides, de sentiers et de zones boisés, se trouve un ancien moulin restauré de teillage de lin, le dernier qui ait été en activité dans le Trégor. Acquis par la communauté de communes de Bégard en 2002, le site se définit aujourd’hui comme un « carrefour citoyen ». « Un carrefour citoyen du développement durable, des cultures locales et internationales », précise Bénédicte Lanceleur, chargée de projets au sein de l’association Etudes et Chantier-Bretagne Et Pays de Loire, l’une des structures présentes sur le site. Car le Palacret est le lieu d’une expérience innovante en économie sociale et solidaire, avec une gouvernance particulière. Quatre associations sont ainsi présentes: Etudes et Chantiers-Bretagne et Pays de Loire, Les Amis du Palacret, la MJC de Bégard, et War an Dro Natur. Et le projet collectif est coordonné par la Communauté de Communes de Bégard. « C’est un intéressant partenariat public – associatif, et le seul en Bretagne de ce type », commente Yves Chesnot, président de l’association des Amis du Palacret et du collectif du Palacret, qui travaille à la mise en valeur et à l’animation du lieu autour de l’histoire locale du teillage du lin.

 

Démonstration de travail du lin au Palacret © MEG

 

 

 

De multiples animations

 

Chaque association a son champ d’action et développe des actions autour de celui-ci : animations nature, animation autour du patrimoine, spectacles vivants, chantiers internationaux, expositions…Sans oublier la présence d’un centre de documentation sur le développement durable, d’un chantier d’insertion, de sentiers de randonnées et d’une salle d’accueil et d’hébergement ouverte à tous. « Il y a un véritable brassage, une ouverture, un échange entre les différents acteurs et publics du lieu », affirme Sandra Weisse, coordinatrice du lieu pour la communauté de communes de Bégard. « L’objectif est de permettre aux habitants du secteur de participer à des activités et animations auxquelles ils n’auraient pas forcément accès en milieu rural ».

 

 

 

Un lieu d’expérimentation et d’innovations

 

Le Palacret veut ainsi s’affirmer comme un outil étant « au service du territoire ». « C’est un lieu d’expérimentation et d’innovation, mais aussi de création de projets. Certains naissent ici, et rayonnent ensuite sur tout le territoire », poursuit Sandra. Même si le travail et l’organisation « demandent parfois plus de temps », du fait de la spécifié de la gouvernance, le projet semble fonctionner et les perspectives ne manquent pas : création d’une exposition permanente avec scénographie sur l’activité linière dans le Trégor, afin de permettre une visite libre au public, poursuite des chantiers de restauration du bâti avec des volontaires européens…et intensification des échanges, notamment interculturels, avec la population locale.

 

 

Plus d’infos

http://lepalacret.org/

 

Le moulin du Palacret

Le site du Palacret conserve encore de nombreuses traces de son activité linière. Ainsi, les machines de teillages sont encore visibles, et ont été restaurées en 2007 par l’association Les Amis du Palacret. Le moulin et son système hydraulique ont été restauré en 2008.




Un toit pour deux générations dans les Côtes-D’armor

Quand et comment a été lancée l’idée ?

Le Conseil Général avait lancé en Août 2013 un marché public, afin de réaliser une étude de faisabilité sur l’habitat intergénérationnel sur le département. Après l’étude, qui a duré 4 mois, l’Adij 22 (Association Départementale Information Jeunesse des Côtes d’Armor) s’est vue confier le projet. Aujourd’hui, l’association coordonne et essaie de développer l’opération sur le territoire départemental. Pour l’instant, il est déployé sur deux zones : Lamballe Communauté et la communauté de communes de Lanvollon-Plouha.

 

 
Comment fonctionne concrètement le dispositif ?

« Un toit deux générations » est destiné aux jeunes de 16 à 30 ans : étudiants, apprentis, saisonniers, stagiaires ou en CDD, ainsi qu’aux seniors de plus de 60 ans, seuls ou en couple. Le jeune est hébergé chez le senior, qui dispose d’une chambre libre meublée, et met à disposition l’accès aux sanitaires et à la cuisine, le tout sans contrepartie de loyer. En échange, le jeune s’engage à être présent à certains moments, comme le soir ou la nuit (présence rassurante), et à participer à certaines activités (échanges de savoirs, discussion, cuisine ensemble…). Une convention est signée entre les deux parties, afin de définir précisément les engagements. Une participation aux charges (eau, électricité…) est demandée, de l’ordre de 15 euros par semaine, ainsi qu’une cotisation mensuelle pour le fonctionnement du service. Un suivi mensuel est également mis en place par les référents du projet.

Actuellement, « 1 toit 2 générations » fonctionne déjà sur le secteur de Lanvollon-Plouha, depuis avril 2015. Un premier binôme avec une saisonnière a été constitué cet été. Sur Lamballe, ça démarre pour cette rentrée, avec trois binômes qui devraient se mettre en place.

 

 
A quelles problématiques répond-il ?

Notre particularité est de développer le logement intergénérationnel en milieu rural, alors que généralement c’est plutôt le cas en milieu urbain. Mais les problématiques restent finalement les mêmes.«1 toit 2 générations » répond bien aux problèmes de logement pour les jeunes, notamment pour les mineurs qui sont en stage ou en BTS, pour qui ce n’est pas évident de trouver un logement et de quitter le foyer parental pour la première fois par exemple. De même, c’est une solution idéale pour les petits budgets.Cela permet aussi, pour les seniors,de ne pas rester seuls chez soi, d’avoir une compagnie, une présence rassurante.

Le projet a permis aussi à des acteurs de différents domaines de coopérer ensemble sur un même territoire : Centre Communal d’Action Sociale, Point Information Jeunesse, services de l’habitat…des structures qui ont chacune leur domaine, ce qui a entrainé la découverte et l’ouverture sur les actions de chacune.

 

 
Des initiatives semblables ailleurs…et un réseau

En Bretagne, d’autres territoire font l’expérience du logement intergénérationnel. Dans l’agglomération de Lorient, on retrouve aussi l’opération « 1 toît 2 générations », à l’intiative du CCAS de Lanester et du Bij (Bureau Information Jeunesse). Cette initiative, ainsi que celle de Saint-Brieuc, font partie du réseau Cosi (COhabitation Solidaire Intergénérationnelle).

Plus d’infos : http://www.reseau-cosi.com/