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Les résultats de la consultation sur l’eau sont disponibles

Plus de 6000 habitants, groupes d’acteurs, associations, collectivités…ont donné leur avis. La consultation sur l’eau, organisée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, a eu un écho semblable à celui de la dernière consultation, qui avait eu lieu en 2012-2013. Cette fois-ci, la consultation portait sur les thèmatiques de l’eau, des inondations et des milieux marins. Les réponses sont utilisées pour l’élaboration du Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) 2016-2021, du Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) 2016-2021, ainsi que pour un programme d’actions pour progresser vers le bon état des eaux marines.

 

Concernant les résultats, quelques tendances se dégagent. 67% des répondants pensent que les actions proposées sont adaptées pour garantir des eaux de qualité. 46% sont d’accord avec la proposition du Sdage, qui est de « maintenir l’effort financier actuel pour atteindre 61% des eaux en bon état en 2021 », tandis que 45% sont prêt à aller plus vite et dépenser plus. Seuls 9% des répondants voudraient dépenser moins. Les actions proposées dans le Plan de Gestion des Risques d’Inondations sont plutôt accueillies favorablement : 7 personnes sur 10 pensent qu’il est adapté pour ne pas aggraver les risques d’inondations.

Parmi les propositions faites par les répondants, les plus fréquentes font référence à la mise en place d’actions sur l’agriculture, à l’augmentation des contrôles et des sanctions, à l’éducation, à la mise en place d’actions de gestion de l’espace, l’application du principe pollueur-payeur, une meilleure efficacité des dépenses, et à la réalisation d’économies d’eau.

Tous ces résultats et proposotions seront pris en compte pour la finalisation et l’adoption du Sdage qui aura lieu en novembre.




Le Train du Climat arrive en Bretagne

Parti de Paris le 6 octobre, le Train du Climat achèvera son périple le 25 octobre en gare de Nancy, après avoir fait escale dans 19 villes françaises. A son bord, une exposition, et une quarantaine de scientifiques (baptisés « les messagers du climat »), par équipage de 12, qui partageront leurs connaissances et échangeront sur les questions liées au réchauffement climatique avec le grand public. Après Nantes le samedi 17 octobre, c’est à Brest (le 18) et Saint-Malo (le 19) qu’il fera halte en gare.

Au programme, à Brest, le 18 octobre : visite de l’exposition et mini-conférences autour du changement climatique et du milieu marin. Ainsi, le public pourra retrouver par exemple Nicolas Pouvreau, du service hydrographique et océanographique de la Marine, qui évoquera l’élévation du niveau de la mer à Brest depuis 300 ans à partir des observations marégraphiques. Ou encore Olivier Ragueneau, de l’Institut Européen de la Mer- Université de Bretagne Occidentale, qui expliquera en quoi consiste « la dette climatique ». Des temps d’échange sur la fonte des banquises, sur l’acidification des océans, ou des courants marins, sont également prévus, ainsi qu’un « Village du climat » et une exposition photos.

Le lendemain à Saint-Malo, une autre série de mini-conférences à bord du train est organisée. Elles porteront sur le climat et son évolution dans le golfe de Saint-Malo avec Franck Baraer de Meteo France Rennes, ou sur les impacts du changement climatique dans l’agriculture avec Philippe Merot de l’Insa Rennes. A noter également, une conférence de Valerie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, membre du Giec, qui aura lieu le soir, à 18h30, autour des enjeux de la Cop 21. De quoi se mettre sur de bon rails en attendant décembre !

 

Plus d’infos

http://messagersduclimat.com/




Mammifères bretons : un premier atlas régional

3000 contributeurs, 120 000 observations, 304 pages. Voilà quelques chiffres qui illustrent le travail accompli pour aboutir à la sortie, le 9 octobre, de « L’Atlas des mammifères de Bretagne ». Edité par Locus Solus, il a été réalisé par le GroupeMammalogique Breton (GMB), association d’études et de protection des mammifères sauvages de Bretagne, et de leurs habitats. « Notre objectif était à minima d’établir la répartition de toutes les espèces de mammifères sur les cinq département bretons. Il y a déjà des atlas existant dans d’autres régions, en Normandie par exemple, mais pas de manière complète en Bretagne », explique Franck Simonnet, chargé de la coordination de l’Atlas au GMB. « Nous avons voulu également aller plus loin que la simple répartition, et collecter un maximum d’informations. Un protocole d’inventaire a été mis en place, ce qui a permis d’obtenir des données chiffrées, notamment pour les micro-mammifères », poursuit Franck. Tout ceci sur les cinq départements, et avec la participation d’autres associations bretonnes (Bretagne Vivante, Viv’Armor Nature, Groupe Naturaliste de Loire-Atlantique, Groupe Chiroptère Pays de la Loire, Fédérations de chasseurs, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage).

 

Une nouvelle espèce découverte

 

La réalisation de l’Atlas, qui s’est fait également avec la participation des citoyens qui ont pu envoyer leurs observations au GMB, a permis de mettre en avant ce qu’on appelle « la biodiversité commune ». « Nous avions une relative bonne connaissance de quelques espèces menacées, notamment par des travaux réalisés dans les années 80, mais sur les autres espèces plus communes nous ne savions réellement pas grand chose », révèle Franck Simonnet. Concernant la répartition des espèces, un « effet péninsule » a pu être constaté : plus l’on se rapproche du l’extrêmité Ouest de la Bretagne, moins il y a d’espèces et moins celles-ci comptent d’individus. « Cela se voit par exemple clairement pour les chauve-souris », indique Franck. Les raisons ? « Cela peut s’expliquer par le fait que certaines espèces ne sont pas encore arrivées jusqu’à la pointe bretonne. Le climat peut jouer aussi : les conditions sont différentes à l’extrème-ouest et à l’Est », poursuit-il. Autre résultat notable : la mise en évidence de régression chez certains espèces.

Ainsi, la musaraigne bicolore a vu sa zone d’habitation se restreindre, pour disparaître carrément de l’Est de la Région et être présente en Centre-Ouest Bretagne. « Elle est concurrencée par une autre espèce, la musaraigne musette, qui s’accomode beaucoup mieux des milieux naturels, et supporte davantage l’agriculture intensive », commente Franck. Chez certaines autres espèces, l’heure est plutôt au développement de la présence, comme c’est le cas pour la loutre, « En phase de recolonisation, notamment à l’Ouest de la région ». Une nouvelle espèce a été également découverte. Il s’agit d’une chauve-souris, le Vespertillon Bicolore. « C’est une espèce migratrice, qui serait en progression vers l’Ouest », indique Franck. Elle a été repérée à deux reprises en Bretagne, ce qui est synonyme de passage migratoire dans la région.

Carte de répartition de la musaraigne bicolore (Crocidure Leucode)  © GMB

 

 

Tout ceci a permis de développer les connaissances sur plusieurs espèces (70 ont été recensées dans l’atlas), et devrait également « permettre de pouvoir mieux conseiller les décideurs, et d’élaborer des politiques publiques permettant de prendre en compte cette faune», estime Franck Simonnet. « Il faudrait maintenant affiner certains élements sur des espèces spécifiques, afin de mieux les comprendre et de mieux les protéger ». Un autre travail commence….

 
Plus d’infos

www.gmb.asso.fr




Ce week-end, c’est Ille-Et-Bio !

24 ans, c’est l’âge du salon Ille et Bio. Avant d’attaquer une vingt-cinquième édition, place à cette année 2015 avec pour fil conducteur la thématique du climat.

Tout commencera le vendredi 9 octobre, par, et c’est une nouveauté, une soirée d’ouverture. Le film « Une planète, une civilisation » de Gaël Derive sera projeté. Il sera suivi d’un débat avec le réalisateur, et des représentants de collectivités locales, pour présenter des actions réalisées sur le territoire, et notamment le Plan Climat Energie des Vallons de Vilaine.

Le samedi et le dimanche, place au salon, avec la présence de 200 exposants .Cinq espaces extérieurs, tous dédiés à une thématique, seront mis en place : habitat/énergie, agriculture/alimentation, jardin/biodiversité, l’amphiterre, la place aux jeux et le bar à parlotte. Ainsi que les espaces intérieurs Galathée (conférence) et Alain Colas, qui lui accueillera tout le week-end les viticulteurs, le concours Innovabio et le pôle Asso-Actif.

Le samedi matin, une table-ronde réunira plusieurs acteurs du secteur agricole en Bretagne, au côté du réalisateur Gaël Derive, afin d’aborder la problématique des systèmes agricoles et alimentaires.

L’énergie sera le fil conducteur de l’après-midi, avec deux autres temps d’échange, consacrés au scénario Negawatt et aux déplacements doux.

Tout le week-end, une trentaine de conférences sont programmés, sur des thèmes tels que la gestion écologique des espaces verts, le sommeil, l’alimentation et la souveraineté alimentaire, le pacte de la Transition Citoyenne, la réhabilitation de l’habitat…

Une cinquantaine d’ateliers et d’animations sont également organisés, autour de la construction en paille, des enduits terre, de la traction animale, des pollutions de champs électromagnétiques, de la cuisine végétarienne…Un programme riche qu’il est possible de retrouver en détail sur le site de l’association Culture Bio.

 

 

 

 




Un festival pour les « communs » !

Après une première édition en octobre 2013 dans 5 pays, revoilà le Festival des Communs. Baptisé cette année « Le temps des Communs », cet événement, d’une durée de quinze jours, est à l’initiative du Réseau Francophone autour des Communs. Mais que sont « les communs » ? Ce mot désigne « L’activité des communautés qui s’organisent et se régulent pour protéger et faire fructifier des ressources matérielles ou immatérielles en marge des régimes de propriétés privés ou publics » indique le réseau. Logiciels libres, jardins partagés, Incroyables Comestibles, Wikipedia, FabLab, grainothèques, Open Street Map…sont par exemple des communs.

Pour « Le temps des communs », chaque initiative est auto-organisée par un collectif, formel ou informel. Du côté de Brest, l’événement se décline en « Brest en biens communs », organisé par la Ville de Brest, avec les acteurs associatifs. Au programme : plus d’une cinquantaine d’animations, jusqu’au 18 octobre. Conférence par la Maison du libre, échange sur les communs et l’Economie Sociale et Solidaire à la Cantine Numérique, « Apéro-robots » aux Fabriques du Ponant, conférence sur Wikipedia, table-ronde sur les créateurs et le libre, initiation aux logiciels libres de graphisme, balade en vélo à la découverte des jardins partagés…sont organisés.

A Lannion, Le FabLab participe également au mouvement, de même que l’espace multimédia du Polygone à Lorient, le Centre Social des Abeilles à Quimper, et la maison des associations de Dinan.

A Rennes, l’Insa, avec le réseau Doc@Rennes, propose une conférence autour des communs, et un atelier sur la participation à Wkipedia. Un collectif d’habitants a décidé également de mettre en place un temps d’échange autour du tri, du compost et du jardinage dans leur quartier. Avec ce programme copieux, il y a de quoi appréhender les communs dans toute leur diversité !

 
Plus d’infos

http://tempsdescommuns.org

 

Tout le programme de Brest en Biens Communs est disponible sur http://www.a-brest.net/article18233.html




A la découverte du circuit de l’eau domestique

A faire en famille :

 

Le goutteur d’eau

 

Matériel : des verres, 2 bouteilles d’eau (une eau minérale enrichie , une eau de source ), de l’eau du robinet, 3 piches ( ou 3 bouteiles identiques), des colorants alimentaire si possible naturel (type jus d’épinard, curcuma, betterave)

 

Déroulement :

1- mets une eau différente dans chaque pichet

2-propose à ta famille ou tes amis de jouer avec toi et de deviner quelle est l’eau du robinet, l’eau en bouteille…

 

Tu peux aussi mettre une goutte de colorant dans un des pichet pour les tromper un peu … ou encore du sirop de grenadine pour voir s’ils sont de bons goutteurs d’eau .

 

 

Le saviez vous ?

Une famille bretonne de 4 personnes utilise 410 litres d’eau par jour dont seulement pour cent est utilisé pour la boisson et alimentation ? Alors qu’une famille en Afrique sub-sharenne utilise 40 litres par jour .

 

L’eau du robinet perd son goût et son odeur de chlore, si elle est tiré du robinet quelques heures avant d’être bue ou si elle est mise une nuit au réfrigérateur .

 

Goutteur d’eau est un vrai métier ! Il teste, chaque jour, le goût , l’odeur, l’aspect de l’eau avant qu’elle n’arrive à notre robinet .