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En Novembre, l'Economie Sociale et Solidaire à l'honneur

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C’est le nombre d’événements sur le territoire breton organisés pour la huitième édition du mois de l’Economie Solidaire, qui se déroule tout le mois novembre. Au programme : débats, conférences, ateliers, expositions, rencontres…Le lancement régional du mois de l’ESS aura lieu le 5 novembre à Rennes.

Le programme est disponible sur  www.lemois-ess.org

 

 

 

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C’est le nombre de pôles de développement de l’économie sociale et solidaire en Bretagne, présents sur les 21 pays que compte la région. Certains sont encore en phase de préfiguration, comme par exemple le pôle Ess’entiel du Pays de Ploërmel.

Les pôles de développement on accueilli plus de 300 porteurs de projets en 2014, et plus de 3000 acteurs participent à leurs activités. (Source : Cress Bretagne)

 

La carte des pôles de l’ESS en Bretagne : http://www.ess-bretagne.org/en-bretagne-/poles-de-developpement.html

 

 

 
145 000

C’est le nombre de salariés travaillant dans le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire en Bretagne, soit 15% des emplois bretons (source : Cress)

 

 

13 500

C’est le nombre de structures faisant partie du champ de l’économie sociale et solidaire en Bretagne (associations, coopératives, mutuelles, fondations). Ce nombre est de 221 000 sur le tout le territoire français.

 

 

30

C’est le nombre de propostions élaborées par les acteur du secteur de l’économie sociale et solidaire pour l’avenir de la Bretagne, à destination des candidats aux élections régionales. Elles portent sur le soutien aux entreprises, sur le développement d’une « culture ESS » et sur un partenariat entre acteurs de l’économie sociale et solidaire et Conseil Régional. Un document-argumentaire leur a été remis, et une rencontre est prévue avec les candidats le 20 novembre.

Pour lire le document, rendez-vous sur http://www.ess-bretagne.org/actualites-rediffusees/3643-quelle-place-pour-less-dans-laction-du-conseil-regional-.html

 

 

8

C’est le nombre de projets de monnaies locales complémentaires en Bretagne. Trois sont en circulation : l’Héol dans le Pays de Brest, la Maillette à Dinan et le Galleco à Rennes et Fougères. Cinq autres sont encore au stade de projet, plus ou moins avancé : le Gallais dans le Pays de Ploermel, le Buzuk dans le Pays de Morlaix, et des monnaies dans les secteur de Vannes, Auray et Lorient.

Pour en savoir plus sur les monnaies locales, direction le site national des monnaies locales complémentaire : http://monnaie-locale-complementaire.net/france/

 

 

Quelques événements….

 

Le programme complet des manifestations organisées dans le cadre du Mois de l’ESS en Bretagne est disponible sur le site www.lemois-ess.org ou www.ess-bretagne.org

Parmi les événements, on peut citer par exemple :

  • La caravane numérique de la Mission Locale du Pays de Dinan qui sillonera le Pays de Dinan, du 1er novembre au 30 novembre.

  • L’opération « CIGALES cherchent fourmis », dans toute la Breagne, le vendredi 6 novembre, à l’occasion de la Semaine de la Fiannce Solidaire.

  • Une exposition sur les Coopératives Jeunesses de Services (CJS) à la Maison du Département à Guingamp (22), du 16 au 20 novembre.

  • Une projection en avant-première du film « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent, le lundi 16 novembre à Rennes.

  • Des émissions radio « Les rendez-vous de l’ESS » diffusées tout le mois de novembre du Plum’Fm (56) et sur six mois sur Timbre FM (56)

  • Un colloque sur les innovations sociales et les solidarités territoriales, le mardi 10 novembre à Brest (29)

 

 

A signaler également, la tenue de la Semaine de la Finance Solidaire du 2 au 9 novembre, la Semaine pour l’emploi des Handicapés du 12 au 18 novembre, la Semaine de la Solidarité Internationale du 14 au 22 novembre, la Semaine de Réduction des Déchets du 21 au 29 novembre.

 




La recette. Le burger de truite et ses frites de légumes.

 

Temps de préparation : 30min

Temps de cuisson : 15min le burger, 25-30min les frites

 

Ingrédients (15 mises en bouches ou 4 gros burgers)

– 2 pavés de truite

– 2 oignons de Roscoff

– 1 chorizo

– 15 pains à burger

– 50g de mâche

 

La sauce :

– fromage blanc, 10 cl de cidre, herbes fraîches, sel, poivre, moutarde, citron

 

Les frites

-1 panais, 1 betterave, huile de colza ou de tournesol, sel, poivre, épices

 

Matériel :

 

– Couteau, fourchette, cuillère

– planche à découper

– poêle

– saladier et bol

– passoire

– grande casserole

– plat allant au four.

 

Technique

 

Le Burger :

Faire chauffer un filet l’huile d’olive dans une poêle à feu moyen et déposer les pavés de truite au fond côté peau, laisser cuire une dizaine de minutes (si le pavé est épais on peut finir la cuisson 5 à 10 minutes au four à 160°C). La truite doit être rosée à cœur.

Pendant ce temps, préparer la sauce : faire réduire le cidre de moitié sur feu moyen. Couper les herbes finement, mélanger dans un bol tous les ingrédients, goûter et assaisonner si nécessaire.

Couper les oignons en fines rondelles après les avoir épluchés, réaliser des petits bâtonnets de chorizo après avoir enlevé la peau. Cuire le chorizo à la poêle sans matière grasse, retirez et faire même avec les oignons dans la matière grasse du chorizo. Faire revenir quelques minutes.

Laver la mâche et préparer les pains. Assaisonner le poisson si nécessaire.

Dresser le burger selon vos souhaits en rassemblant le pain, la sauce, le chorizo, la salade, le saumon

 

Les frites :

Eplucher le panais, tailler des bâtonnets et les plonger dans l’eau bouillante jusqu’à ce qu’ils soient cuits. Egoutter et les faire revenir quelques minutes à la poêle dans un filet d’huile pour qu’ils soient croustillants. Faire de même avec la betterave. Saler et poivrer si besoin.

Variante au four : Disposer les frites crues sur une plaque, badigeonner d’huile et enfourner 30 à 40 minutes selon l’épaisseur des frites à 200°C.

 

Conseils

Un poisson frais est humide, ferme et brillant, les ouïes sont rosées.

Couper les herbes finement pour révéler toutes leurs saveurs.

Ne pas assaisonner le poisson avant cuisson pour qu’il reste moelleux.

 

 

L’association Aux Goûts du Jour

L’association Aux Goûts du Jour est un organisme breton indépendant, fondé en 2006 à Quimper (29). Elle dispense des formations, des actions de sensibilisation et d’accompagnement autour de thèmes liés à l’alimentation : consommation, gaspillage alimentaire, goût, santé…Depuis 2011, les actions de la structure sont labellisés « Programme national pour l’alimentation ».




Morlaix Communauté vers le « Zéro déchets-Zéro Gaspillage »

Moins 30% du volume d’ordures ménagères et assimilés, et plus de 30% de valorisation des déchets ménagers. Voilà quelques-uns des objectifs du programme mis en œuvre par Morlaix Communauté, dans le cadre du label « Territoire Zéro Déchets-Zéro Gaspillage ». Lauréate de l’appel à projets lancé par le Ministère du Développement Durable et de l’Energie, la collectivité fait partie des 6 territoires bretons labellisés, sur plus de 300 dossiers déposés. « Ce programme prend la suite du Programme Local de Prévention des déchets qui portait sur la période 2009-2014 », explique Guy Pennec, vice-président de Morlaix Communauté chargé de l’environnement, et Christine Prigent, conseillère communauté déléguée. « Avec ce nouveau programme Zéro Déchets-Zéro gaspillage, nous voulons aller deux fois plus vite en terme de réduction et valorisation des déchets », poursuivent-ils.

Un soutien de l’Ademe

Les objectifs globaux de ce programme sont les suivants : réduire toutes les sources de gaspillage, donner une seconde vie aux produits, recycler tout ce qui est recyclable, valoriser tout ce qui peut l’être. Autre mot d’ordre : les déchets devront êtres exploités en tant que ressources locales, pour alimenter la boucle de l’économie circulaire. L’économie circulaire bénéficie par ailleurs d’un programme dédié, le programme Cipec (Coopération et Innovation pour l’Economie Circulaire), mené par l’Adess et le Pôle Innovation du Pays de Morlaix.

Financièrement, le programme bénéficie de moyens supplémentaires apportés par l’Ademe, qui apporter un soutien pendant 3 ans. Un programme qui comporte des actions de prévention : achat et consommation responsable, compostage individuel et collectif, lutte contre le gaspillage alimentaire, développement du réemploi, développement de la démarche « éco-événement », ainsi que des actions de valorisation : plan biomasse, augmentation des filières de recyclage, traitement local des matériaux, recyclage des déchets du littoral…Cinquante structures du territoire (collectivités, associations, entreprises, commerçants, établissements scolaires, agriculteurs..) seront à labelliser en 3 ans, et verront leurs projets soutenus.

 

Cinq autres territoires labellisés en Bretagne

 

Hormis Morlaix Communauté, cinq autres territoires ont été labellisés dans la Région :

 

Plus d’infos

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Territoires-zero-dechets-zero




La recette. Parmentier de vitelotte et courge musquée

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 500 g de pommes de terre vitelotte
  • 1 petite courge musquée
  • 2 oignons
  • Aiguillettes ou restes de poulet
  • 50 g de beurre
  • Huile d’olive
  • Persil
  • Sel et poivre

 

Préparation

 

 

  • Faire cuire dans de l’eau les pommes de terre vitelotte pendant 15 min environ. Puis les peler et les écraser à la fourchette avec 25 g de beurre. Saler, poivrer et réserver.

 

  • Eplucher la courge musquée et la détailler en cubes. Dans une casserole, cuire les cubes de courge avec une noix de beurre et un peu d’eau. Écraser à la fourchette avec 25 g de beurre. Saler, poivrer et réserver.

 

  • Emincer l’oignon, le faire cuire dans un peu d’huile et y ajouter le poulet émincé. Faire revenir et y ajouter du persil haché.

 

  • Dans une verrine ou à l’aide d’un emporte-pièce (6 cm), déposer une couche de vitelottes, aplatir un peu, ajouter une couche de purée de courge musquée puis disposer le mélange oignon/poulet.

 

 

Cette recette a été créée par le CPIE Forêt de Brocéliande, dans le cadre de la démarche Saveurs locales en Brocéliande, portée et pilotée par le Syndicat Mixte du Pays de Brocéliande. L’objectif de la démarche est de développer les produits locaux, par des actions auprès des différents acteurs de la filière : producteurs, commerçants, restaurations collectives et bien sûr les consommateurs. Des ateliers-cuisine ont notamment été organisés, autour de recettes spécifiquement crées à partir des productions locales présentes sur le marché.

 

Plus d’infos

www.saveurs-locales-en-broceliande.fr




« Invitation à la Ferme » : un réseau pour le lait bio

L’histoire d’Invitation à la Ferme démarre en décembre 2014. Jean-Michel Péard, éleveur de vaches laitières en bio, décide de vendre des yaourts produits directement sur sa ferme dans des commerces locaux. Une démarche, «Invitation à la ferme » est lancée, à laquelle s’associent quatre autres fermes, elles aussi en production laitière bio, toutes situées dans le Grand-Ouest. Appuyé par l’Agence Bio, se réseau se développe pour atteindre 9 fermes adhérentes aujourd’hui. « Invitation à la Ferme a pour objectif de proposer localement et au plus grand nombre des yaourts bio fermiers », explique Corinne Charotte, chargée du marketing pour le réseau. « Et ce, dans un rayon de 90 kilomètres aux alentours des fermes au maximum, en magasins spécialisés, Amap, grande distribution… », poursuit-elle. Les agriculteurs membres du réseau doivent répondre à un cahier des charges précis : tout doit être fabriqué sur place, le lait doit être transformé après la traite et ne pas être modifié, les vaches doivent être nourries à 70% avec de l’herbe, et les arômes utilisés sont bio. En rayon, tous les yaourts du réseau ont un packaging similaire, mais sur chaque paquet, on peut trouver le nom de la ferme productrice et son adresse.

L’intérêt pour les fermes d’adhérer au réseau ? « Elle bénéficient de conseils, de la présence de professionnels spécialisés (un coordinateur, un ingénieur-qualité, une chargée de marketing-communication) et d’une mutualisation, notamment dans les achats », explique Corinne Charotte. Invitation à la Ferme s’adresse aussi aux fermes en voie de conversion en bio, et à celles voulant se lancer dans la transformation de leur lait. Elles sont alors accompagnées dans l’étude du projet jusqu’à la commercialisation.

Aujourd’hui, le réseau comprend 43 salariés, pour 9 exploitations. « Nous avons pour objectif d’atteindre les 50 fermes pour 2018 », commente Corinne Charotte. Et ce, sur tout le territoire national.

 

Plus d’infos

http://www.invitationalaferme.fr




Des « cuisiniers solidaires » luttent contre le gaspillage alimentaire

« Lutter contre le gaspillage, oeuvrer pour le partage et la solidarité », voilà le mot d’ordre de l’association « Les Cuisiniers Solidaires ». Créée en avril, elle est présidée par Akim Khounchef, cuisinier de métier, en milieu scolaire. Sensibilisé et confronté de par son métier au gaspillage alimentaire, il a décidé d’agir, entouré d’autres bénévoles. « Nous faisions déjà de façon informelle des potages et soupes pour des causes humanitaires, à base de surplus de légumes récupérés chez les producteurs locaux », explique Akim. Désormais sous forme associative, l’initiative se poursuit aujourd’hui. « Nous sommes des citoyens sensibilisés au problème du gaspillage. Nos poubelles sont plus riches que nos assiettes ! Chez les particuliers, mais aussi dans les établissements recevant du publics, dans les grands magasins…C’est une belle aberration de jeter, alors que des produits peuvent être réutilisés », estime-t-il.

 

A la rencontre des habitants pour des plats « participatifs »

 

En récupérant des denrées, dont des fruits et légumes, auprès de fournisseurs locaux (agriculteurs, boulangerie, épicerie, et grâce à un partenariat avec le Groupement des Agriculteurs Biologiques du Morbihan), l’équipe des Cuisiniers Solidaires a choisi de mener plusieurs actions sur le terrain. « Nous allons par exemple dans les immeubles, où souvent beaucoup ne se connaissent pas, et où il y a également des personnes seules. Nous ramenons des épices, des légumes récupérés, du matériel et nos conseils. Chacun est invité à ramener des ingrédients, et nous préparons ensemble un plat, potage ou soupe, qui sera partagé entre tous les participants », détaille Akim. Une manière de créer aussi du lien, grâce à la cuisine.

Autre action de l’association : la mise en place de partenariats avec des restaurateurs vannetais, afin de proposer des repas, en nombre limité et pour les adhérents à l’association, à un tarif préférentiel de 5 euros. « Nous voulons faire en sorte que le maximum de personnes, et notamment celles avec un revenu limité, puissent bien manger », explique Akim. Des smoothies ou des soupes sont également réalisés lors de manifestations sportives, culturelles, locales. Et toujours dans un esprit de partage, Les Cuisiniers Solidaires concoctent régulièrement des soupes, ouvertes à la participation de tous, avec des légumes là encore récupérés. Une « soupe géante » sera ainsi concoctée demain samedi 17 octobre, à l’occasion de la Journée Mondiale du Refus de la Misère, au Square du Morbihan, dans le quartier de Conleau-Cliscoüet, à Vannes, et sera partagée ensuite entre habitants et participants.

 
Plus d’infos

http://www.les-cuisiniers-solidaires.fr