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Un livre pour Les « arbres remarquables » de Bretagne

Né en 2007, le projet autour des arbres remarquables bretons a été piloté dès le départ par la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes, avec la collaboration de plusieurs autres associations : Bretagne Vivante, le CPIE Forêt de Brocéliande, Eau et Rivières de Bretagne, Viv’Armor Nature, avec une démarche participative faisant appel à des citoyens bénévoles.

Devant la mobilisation de plus en plus importante, et le nombre important de signalement, des comités départementaux sont créé en 2099 afin de définir des critères d’homologation. Si la campagne d’inventaire a permis de collecter plus de 2000 signalements, ce sont 390 arbres « hors du commun » qui seront finalement sélectionnés, sur 230 communes bretonnes !

C’est tout ce travail participatif qui est aujourd’hui présenté dans l’ouvrage « Arbres remarquables de Bretagne », qui est le deuxième numéro de la collection « Les cahiers naturalistes de Bretagne », édité par le Conseil Régional. Il permet d’avoir un aperçu sur l’importante de la ressource « arbres remarquables » dans la région. Ainsi, on y apprend que ces arbres, qui présentent des caractéristiques particulières en terme d’âge, de taille, de circonférence, d’histoire et de singularité, sont pour beaucoup dans la région des chênes pédonculé, des ifs et des châtaigniers. Que les communes de Locquénolé (29), Caudan (56), Quimper (29), Rennes (35), Concoret (56), Questembert (56) ou encore Dinan possèdent des spécimens d’arbres remarquables particulièrement intéressants. Outre ces données et explications, le livre fait également la part belle à la biodiversité existant avec les arbres, ainsi qu’aux relations entre arbres et hommes. Des relations pas toujours simples, notamment en milieu urbain, mais qui semblent tendre néanmoins vers une meilleure prise en compte de la richesse de ce patrimoine naturel. C’est le cas notamment dans les politiques publiques, à l’heure d’enjeux importants sur la biodiversité et le climat.

 

Arbre remarquables en Bretagne, un patrimoine à découvrir, M.Jézégou, Collection Les Cahiers Naturalistes de Bretagne, Maison de la Consommation et de l’Environnement (ccordination), Biotope Editions, 192 pages, 19 euros.

 

Plus d’infos

http://www.arbres-remarquables-bretagne.org




Portrait d'acteur de l'eau : Le Syndicat Mixte Grands Sites Cap d'Erquy-Cap Fréhel


 

 

 

Pour en savoir plus sur le Syndicat Mixte Grands Sites Cap d’Erquy-Cap Fréhel, vous pouvez visiter le site https://www.grandsite-capserquyfrehel.com/

A venir, d’autres vidéos sur des acteurs de l’eau en Bretagne.

 

 

 

 




La Caravane des Transitions en escale à Plourin-Les-Morlaix

« La Caravane regroupe en son sein des « caravaniers », qui sont des porteurs de projets aboutis, tous s’inscrivant dans la thématique des transitions. Une étape tous les mois et demi est prévue, dans toute la région Bretagne, avec une soirée grand public ouverte à tous. Lors de cette soirée, après une introduction concernant la transition écologique, et la présentation des caravaniers, des ateliers sont organisés, autour de chaque initiative présentée. Chaque participant est invité à assister à trois ateliers de son choix. On est vraiment, avec la Caravane, dans des démarches de « consolidation » d’initiatives et aussi de transmission. », explique Julian Pondaven, directeur du Réseau Cohérence, qui fédère une centaine d’associations bretonnes.

 

 

Les six initiatives présentées :

 

La permaculture dans son jardin

 

la permaculture (Permanent Agriculture (agriculture permanente), développée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, est une méthode systémique et holistique de conception d’habitats humains et de systèmes agricoles inspirés des écosystèmes naturels et des pratiques traditionnelles. Elle donne les clés pour concevoir et « designer » des systèmes de cultures agricoles, des lieux de vie et des échanges humains dans le but de protéger et préserver la diversité naturelle, la stabilité et la résilience des écosystèmes. Les 3 piliers de base sont : le respect de la Terre ; le respect de l’homme et ses peuples ; la création abondante et la redistribution du surplus.

 

Caravanier :Université Populaire de Permaculture

www.permaculturefrance.org

 

 

 

Initier une Amap pour des paniers paysans

 

Aujourd’hui en France, 2000 Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (Amap) soutiennent une production saine, adaptées aux terroirs et aux saisons. En supprimant les intermédiaires et les transports inutiles, elles créent un lien social et solidaire entre ville et campagne, entre amapiens et paysans.

L’Amap de Landerneau a donc pour but de soutenir une agriculture biologique de proximité afin de promouvoir un commerce local équitable entre agriculteurs et consommateurs et de promouvoir une alimentation saine et diversifiée accessible à tous.

 

Caravanier : Prends-en de la Graine, Landerneau, http://amaplanderneau.blogspot.fr

 

 

 

Investir dans les énergies renouvelables citoyennes

 

Il existe une place pour les actions citoyennes en lien avec les énergies renouvelables.

Taranis est un pôle régional de promotion et de diffusion du modèle d’énergie citoyenne en Bretagne. Le réseau Taranis fédère une trentaine de porteurs de projets – associations, sociétés d’exploitation coopératives et collectivités – ayant des projets éoliens, photovoltaïques, bois-énergie, micro-hydrauliques et de maîtrise de l’énergie en Bretagne.

C’est pour répondre à la fois à un besoin d’échanges, d’interconnaissance, et à un besoin d’accompagnement et de formation de ces porteurs de projets que le réseau Taranais a été créé. Réseau d’innovation sociale, Taranis est le premier réseau régional de ce type en France.

 

Caravanier : Taranis, http://www.reseau-taranis.fr

 

 

 

 

Le Baromètre du développement durable des communes

 

Le baromètre du développement durable est un outil mis en place par le réseau Cohérence depuis 2008. Cet outil a pour objectif de permettre aux communes de se situer dans leur prise en compte du développement durable et solidaire au regard d’une centaine de questions.

 Caravanier : Réseau Cohérence

A lire aussi

Appel à contribution pour co-construire un baromètre du développement durable pour les intercommunalités

A Saint-Malo, Horizons Solidaires démocratise le développement durable

 

 

 

L’agenda 21 du citoyen

 

Afin d’encourager et d’inciter tout un chacun à modifier ses pratiques et ses comportements susceptibles de répondre aux enjeux du développement durable et solidaire, l’association Nature et Culture et le réseau Cohérence se sont engagés depuis 2010 dans un projet visant à décliner la démarche d’agenda 21 à l’échelle du citoyen ou d’un foyer. 

 Caravanier : Réseau Cohérence

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Un réseau social pour le développement durable

 

 

 

 

Vivre ensemble en habitats groupés

 

L’habitat groupé rassemble les personnes qui veulent sortir des solutions individuelles de logement et concevoir collectivement des habitats groupés préfigurant des éco-quartiers. Animées par des valeurs humaines et écologiques, ces personnes développent dans ce cadre un nouvel art de vivre ensemble.

L’habita groupé tend à promouvoir des solutions d’éco-habitat, une simplicité ainsi qu’une autonomie des habitants et du lieu, le tout contribuant à réduire leur empreinte écologique.

Ekoumène est une Société Civile Immobilière mais aussi une association qui concerne 6 foyers (10 adultes et 9 enfants) de Brest. Beaucoup de principes et de valeurs fortes dans ce projet, comme l’écologie (une orientation plein sud et un triple vitrage), la convivialité (de grands paliers et des espaces d’échange) ainsi que de la démocratie participative, l’autonomie énergétique ou encore la solidarité…

Un mode de vie qui se veut positif aussi bien d’un point de vue énergétique qu’humain.

 

Caravanier : Association/Sci Ekoumène

www.ekoumene.org

 

 

 

 

 

 




Eau. Le Sdage 2016-2021 adopté.

Présidé par Joël Pelicot, le Comité de Bassin est un organe qui compte 190 membres représentant toutes les catégories d’utilisateurs de l’eau sur le territoire Loire-Bretagne : élus, acteurs économiques et associatifs, services de l’état…C’est ce comité qui a adopté en séance pleinière le 4 novembre le nouveau Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (Sdage). Ce nouveau Sdage, qui couvre la période 2016-2021, définit les grandes orientations et les dispositions pour une gestion équilibrée de la ressource en eau, et fixe les objetcifs à atteindre en terme de quantité et de qualité des eaux. Il est accompagné d’un programme de mesures, dont le coût global des actions est estimé à 2,8 milliards d’euros sur 5 ans, soit 40 euros par an et par habitant.

Le Sdage 2016-2021 a été également amendé suite à la consultation sur l’eau : le Comité de Bassin a analysé tous les avis déposés dans le cadre de la consultation publique sur l’eau et à fait évoluer la rédaction du document en conséquence, suivant des préoccupations telles que la formulation de l’objectif de réduction des flux de nitrates à l’exutoire de la Loire (pour lutter contre les algues vertes) ou encore les inventaires des zones humides pour faciliter leur réalisation.

 

Pour plus d’infos sur le Sdage et lire le document : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021




Une nouvelle bière bio à Morlaix

Depuis 10 ans, les Morlaisiens sont orphelins. Plus de brasserie dans la ville ! En effet en 2005, Coreff choisi de lever le camp et de s’implanter à Carhaix. Fini la bière made in Montroulez. Mais 10 ans après, la situation est en train de s’inverser. Après la création de la brasserie Le Pied de Biche à Guimaëc à quelques kilomètres, une nouvelle bière bretonne verra le jour dans les prochains mois sur le territoire, à Morlaix même. Il s’agit de la Bleizi Du. Un projet porté par David Prudenzano, plourinois, ex-sous-marinier et passionné par le monde de la bière. Tellement, qu’il a décidé d’en faire son métier et se reconvertir professionnellement. « Tout a démarré lors d’une soirée entre copains, durant laquelle on s’est trouvé en panne de bières », confie David. « On s’est dit alors que ça serait une bonne idée de savoir en fabriquer ! » Le lendemain matin, après la fête, le délire de la veille laisse place à une idée sérieuse. « On s’est mis à plusieurs autour d’une table et on y a réfléchi », se souvient l’entrepreneur. Si certains abandonnent le projet, David lui le continue, et paufine durant plusieurs années ses techniques de brassage à la maison. « Ce qui est intéressant quand on fait sa bière, c’est la possibilité de lier les domaines de la cuisine et de la chimie. Tout est une question de dosage, d’essai, de patience, et aussi d’improvisation. », souligne-t-il. Jusqu’à obtenir la formule magique qui lui permet aujourd’hui de lancer en compagnie de son frère sa micro-brasserie.

 

Au menu de « Bleizi Du », quatre types de bières  : une blanche, une blonde, une rousse et une stout. « Avec de temps en temps une bière spéciale », précise David. Toute la production sera bio. Une évidence pour le brasseur, qui se dirige même vers la certification Nature et Progrès, plus exigeante que la cahier des charges AB. L’aspect local est également présent dans le projet : si le houblon ne sera malheureusement pas breton car il n’y a pas de production en quantité suffisante dans la région, des échanges de bons procédés seront mis en place avec des acteurs locaux, comme par exemple les éleveurs. « L’idée est que nous fassions découvrir à nos clients nos produits, réciproquement ». Et pour les déchets issus des céréales brassés (la drêche, ndlr), le brasseur a tout prévu : ils seront utilisés par un éleveur des Monts d’Arrée pour la nourriture de ses vaches Black Angus, comme cela se pratique en Ecosse. Tout ceci sera mis en place à partir de janvier 2016, date à laquelle devraient démarrer les activités de la brasserie. Après une campagne de financement participatif réussie qui va permettre l’achat du matériel, elle va étabir ses quartiers en centre-ville de Morlaix, dans un local qui permettra la vente directe avec vue sur la salle de brassage. Les premières bières seront prêtes à êtres dégustées au printemps 2016.

 

 




La recette. Le gâteau au chocolat (à base de pain)

Inspiré de cette recette mais pas exactement la même : http://cuisinefuteeparentspresses.telequebec.tv/recettes/18/petits-gateaux-au-chocolat

 

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 40 min

 

Ingrédients : (6 personnes)

 

– 150 gr de pain

– 10 cl de lait

– 25 gr de cacao en poudre

– 30 gr de sucre

– 25 gr de pépites de chocolat ou chocolat concassé

– 2 œufs

 

Matériel :

 

– couteaux

– planche à découper

– saladier

– fouet

– mixeur

– ramequins ou moule

 

Technique

 

  • Préchauffez le four à 180°C.
  • Coupez votre pain en petits cubes.
  • Dans un grand bol, fouettez les œufs et le sucre (blanchir) et ajoutez le cacao. Ajoutez le lait. Fouettez pour obtenir une préparation homogène.
  • Incorporez les cubes de pain et laissez reposer 10 minutes, si le liquide n’est pas suffisant pour imbiber tout votre pain ajoutez un peu de lait. Ecrasez le pain à la fourchette pour qu’il se dissimule complètement dans la préparation ou mixez pour obtenir une pâte homogène.
  • Répartissez la moitié de la préparation dans 6 ramequins beurrés. Ajoutez les pépites de chocolat dans les ramequins et le reste de la préparation.
  • Laissez cuire 30 à 40 min au four et plantez un couteau au centre du gâteau, il faut que la pointe ressorte sèche.

 

Conseils

 

Vous pouvez utiliser un reste de chocolat de Pâques pour les pépites de chocolat ou ajouter des fruits. Le temps de cuisson varie selon l’humidité du pain. Si votre pain est sec laissez-le s’imbiber toute une nuit dans votre mélange au frais.

 

Idée de menu

 

Taboulé oriental

Poulet citronné et épinards

Gâteau au chocolat

 

 

 

L’association Aux Goûts du Jour

L’association Aux Goûts du Jour est un organisme breton indépendant, fondé en 2006 à Quimper (29). Elle dispense des formations, des actions de sensibilisation et d’accompagnement autour de thèmes liés à l’alimentation : consommation, gaspillage alimentaire, goût, santé…Depuis 2011, les actions de la structure sont labellisés « Programme national pour l’alimentation ».