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A Brest Métropole, on cartographie la mobilité !

Utiliser le numérique pour constituer une base de données sur les équipements et services en terme d’accessibilité au sens large, et de mobilité douce, sur le territoire de Brest Métropole. Tel est l’objectif du projet « Carto-mobilité », mis en place par les associations Tiriad et la Cantine Numérique. La première forme et accompagne les élus, les associations, les réseaux, au travail coopératif et propose de l’accompagnement de projets autour du numérique dans les territoires, ainsi que de la formation aux outils collaboratifs libres, et autour des biens communs numériques. La deuxième est un espace de coworking, espace d’animation, et tiers-lieu brestois. Toutes deux ont ainsi eu l’idée de coopérer et d’utiliser le numérique, pilier de leurs activités, afin de « Travailler à l’accessibilité multi-handicap et la mobilité douce (déplacement à pied, à vélo..) sur Brest Métropole», explique Margot Chrétien, l’une des trois salariés de l’association Tiriad.

L’idée est donc, avec Carto-mobilité, « d’identifier et de relever collectivement sur le terrain tous les éléments existant en matière d’accessibilité et de mobilité : voirie, bancs, escaliers, bâtiments, transports, mais aussi pistes cyclables… », poursuit Margot. Les données sont ensuite entrées sur OpenStreetMap, carte numérique libre, collaborative et disponible sur Internet. « On peut l’enrichir et la modifier de manière collective et citoyenne, et les données n’appartiennent pas à OpenStreetMap. », précise Margaux. Chacun peut donc participer à l’opération. Des sessions de formation à l’utilisation de l’outil sont organisées, ainsi que des « cartoparties », qui réunissent des acteurs d’univers différents : citoyens, acteurs associatifs du monde de l’environnement ou du handicap, agents des administrations…Le projet permet la rencontre d’acteurs d’horizons multiples.

A partir des données, le souhait des initiateurs du projet est d’initier et de favoriser le développement d’applications web et mobile permettant à tous de se repérer et de se déplacer dans l’agglomération brestoise. Une application a ainsi été développée, Lizmobility Breizh, qui permet de mettre en valeur tous les détails du territoire liés à l’accessibilité. Et carto-mobilité intéresse désormais d’autres territoires en France. «L’aspect collaboratif plaît beaucoup, et se mettre aux normes concernant l’accessibilité est un enjeu important pour les collectivités », rappelle Margot. En effet, Dans les années à venir (et non plus 2015, suite à un aménagement de la loi en juillet dernier, ndlr), tous les établissements recevant du public devront être accessibles aux personnes handicapées. D’où l’intérêt d’un tel projet pour mieux prendre en compte la mobilité et les facilités d’accès sur les territoires !

 

OpenStreetMap : Qu’est ce que c’est?

OpenStreetMap est un projet international né en 2004, qui a pour objectif de créer une carte libre du monde. Chacun peut voir, réutiliser, modifier, améliorer les cartes existantes. Les données peuvent êtrz également réexploitées pour d’autres applications sur les territoires. Elle fonctionne sous licence « Open Data Commons Open Database Licence »

Plus d’infos sur OpenStreetMap : http://openstreetmap.fr/

 

 
Plus d’infos

www.tiriad.org/carto-mobilite

http://lizpoi.3liz.com/breizh/index.php/lizpoi/map/?tree_id=3

 

 

 

 




Zones humides : un lancement national et un colloque à Brest.

Depuis 1900, on estime que 64 à 71% des zones humides de la planète ont disparu. En France, c’est 48% des milieux humides qui se sont dégradés entre 2000 et 2010. Ces chiffres montrent le danger qui pèse sur ces milieux, confrontés à l’urbanisation, au développement des infrastructures, à la pollution, ou encore à l’intensification de l’agriculture. Le 2 février, ces milieux sont mis à l’honneur lors de la Journée Mondiale des Zones Humides. Une date qui rappelle la signature de la Convention de Ramsar, le 2 février 1971, un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

En France, où l’on a ratifié le traité en 1986 et où l’on célèbre le 2 février depuis 2001, le lancement national de la Journée Mondiale des Zones Humides a lieu aujourd’hui à Océanopolis à Brest. Cette édition 2016 porte sur la thématique « Les zones humides pour notre avenir : modes de vie durables », suivant deux axes : la place de ces milieux dans les territoires et dans les modes de vies, et le message à faire passer au public. Les services rendus par les zones humides à la société, et la prise de conscience par la jeunesse sont également des questions qui seront abordées.

Dans la continuité de ce lancement se déroulera au même endroit, mercredi 3 et jeudi 4 février, un colloque national, baptisé « Réparer la nature ? L’exemple des milieux humides ». Il permettra à des élus, des techniciens, des acteurs associatifs, des scientifiques, des financeurs, de débattre sur les questions et enjeux engendrés par les opérations de restaurations des milieux humides, et permettra de valoriser des actions réalisées notamment dans le cadre de la mise des Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) et des Schéma Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE).

Les actions et animations vont se prolonger ensuite toute la semaine, avec notamment des événements (sorties, conférences, expositions, ateliers, chantiers…), dans toute la France et en Bretagne. Un concours photo international, destiné aux jeunes de 15 à 24 ans, est même organisé, afin de mettre en image l’idée de l’intérêt des zones humides pour un mode de vie plus durable.

 

Pour connaitre le programme des animations organisées dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides, rendez-vous sur le portail national des zones humides

Pour connaitre le programme de la journée de lancement et du colloque, rendez-vous sur le site du Conseil Général du Finistère

Pour en savoir plus sur la Convention Ramsar : http://www.ramsar.org/fr

A visiter également, le site de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, co-organisatrice du colloque

A voir aussi, le site du Forum des Marais Atlantiques, co-organisateur du colloque  http://www.forum-zones-humides.org/




La recette. Quiche à la courge et au roquefort.

Ingrédients :

  • 1/2 courge longue de Nice
  • 200 g de Roquefort
  • 1 oignon jaune
  • 4 oeufs
  • 50 cl de lait
  • 2 cuillères à soupe de curcuma
  • 2 pincées de noix de muscade
  • 2 pincées de thym
  • 1 filet d’huile d’olive
  • 1 pincée de sel
  • 1 pincée de poivre

 

 

 

Préparation

– Faites revenir l’oignon jaune émincé dans une grande cocotte avec de l’huile d’olive.

– Coupez la courge en petits morceaux fins, puis ajoutez dans la cocotte lorsque l’oignon est blondi. Si vous utilisez une courge longue de Nice mûre, il se peut que vous ayez besoin d’un peu moins de la moitié de la courge : en gros, veuillez à ne pas prévoir plus que haut que le bord du plat à tarte !

– Ajoutez le curcuma, une pincée de noix de muscade, deux pincées de thym, le sel et le poivre.

– Mélangez sur feu vif pendant quelques minutes.

– Ajoutez ensuite de l’eau à peu près à la moitié des morceaux de courge (ou aux 3/4).

– Laissez mijoter en tournant régulièrement pendant 20 minutes.

– Pendant ce temps, dressez votre pâte à tarte dans un moule préalablement beurré ou huilé.

– Préchauffez le four à 220°C (thermostat 7).

– Dans un saladier, cassez les oeufs, mélangez-les énergiquement au fouet.

– Ajoutez le lait, une pincée de noix de muscade, du sel.

– A l’aide d’un écumoire, récupérer toute la courge et les oignons cuits, répartissez-les sur la pâte à tarte, ajoutez la préparation aux oeufs.

-Ajoutez le roquefort grossièrement émietté sur le dessus.

-Enfournez environ 40 minutes, à 200°C, selon votre four. C’est cuit lorsque c’est doré !




Un Conseil local de la biodiversité à Rennes

D’où est venue la mise en place d’un Conseil Local de la Biodiversité ?

 

Historiquement, l’idée est venue des acteurs associatifs, basés à la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes, en écho à une expérience similaire qui avait lieu à Nantes. La réflexion a germée sous l’ancien mandat municipal, et a demandé un an et demi de discussions.

 

 
En quoi consiste exactement ce conseil ?

 

C’est une instance dans laquelle on va retrouver trois collèges : un collège « associatif » avec des structures telles que Bretagne Vivante, la Ligue de Protection des Oiseaux, Ille et Vilaine Nature Environnement (Ivine), le Groupe Mammalogique Breton, la Maison de la Consommation et de l’environnement… ; un collège « scientifique » avec les universités de Rennes 1 et Rennes 2 , l’Agrocampus, l’Inra… ; un collège « administratif et technique » avec la ville de Rennes, Rennes Métropole, le Conseil Départemental, le Conseil Régional…

Il y aura entre 7 et 8 membres par collèges, soit environ 24 membres. C’est une instance que nous voulons vigilante, et qui s’engagera sur le territoire de la ville.

 

 

Quel est son objectif ? A quoi servira-t-il ?

 

Voté en Conseil Municipal en décembre, il sera installé officiellement durant la première quinzaine de mars. Sa grande prérogative est la mutualisation des connaissances, entre les acteurs scientifiques, associatifs et institutionnels. Cela sera particulièrement utile pour la création d’un atlas communal de la biodiversité par exemple. Le deuxième type de travail mené sera également le partage des connaissances en matière de biodiversité vers la population rennaise. Nous voulons mener des actions qui permettront de sensibiliser les habitants à la préservation de la biodiversité en ville : organisation des 24 heures de la biodiversité en 2016, de la Nuit de la Chauve-Souris avec le Groupe Mammalogique de Bretagne en Août, label « Ligue de protection des oiseaux », pour les parcs de la ville..Un travail autour de la vulgarisation des concepts de « trame verte » et « trame bleue » sera également mené. Le conseil pourra en outre donner rendre des avis consultatifs sur les projets menés par la ville.

 

 

 




L’eau et le rôle des collectivités au cœur des débats à Rennes

Assainissement non collectif, accès à l’eau pour tous, tarification sociale, récupération d’eau de pluie…tous ces thèmes, et bien d’autres encore, seront abordés lors de la dix-septième édition des carrefours de gestion locale de l’eau qui se déroulera mercredi et jeudi au Parc des Expos de Rennes. Un rendez-vous auquel seront présents notamment la Région Bretagne, ainsi que l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, et qui se tient dans un contexte de redistribution des compétences. En effet, avec le vote de la loi NOTre (loi sur la nouvelle organisation territoriale de la Répubique), la compétence eau et assainissement doit revenir désormais d’ici 2018 aux intercommunalités, et non plus aux communes comme c’était le cas jusqu’ici. Elle offre aussi aux Régions l’opportunité de se voir dotées d’une compétence spécifique en matière d’animation, et de concertation, dans le domaine de l’eau. « Cette ouverture constitue une opportunité majeure de contribuer et faciliter l’émergence d’une nouvelle organisation des acteurs de l’eau en Bretagne, région qui a la spécificité de représenter un bassin hydrographique à part entière. », commente Thierry Burlot, vice-président du Conseil Régional de Bretagne en charge de l’environnement.

L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, quant à elle, doit travailler à l’appropriation et à la mise en œuvre du nouveau Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), approuvé fin 2015, qui s’appliquera dès cette année 2016 et jusqu’en 2021. Avec une ambition forte : atteindre le bon état écologique pour 61% des eaux du bassin Loire-Bretagne, alors qu’à l’heure actuelle seules 26% des eaux le sont. 2016 s’annonce donc comme le début d’une période de défi pour la qualité de l’eau en Bretagne.

 

 

Plus d’infos

www.carrefour-eau.com

 

 




Avec Bretagne Vivante, observez et comptez les oiseaux de vos jardins !

En quoi consiste l’opération de comptage des oiseaux ?

L’opération, lancée dès 2009 par le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologiques des Côtes-d’Armor) dans les Côtes-d’Armor et étendue ensuite à toute la Bretagne et la Loire-Atlantique ,consiste à compter les oiseaux que l’on voit durant une heure, le 30 ou le 31 janvier. Il s’agit d’abord de choisir un lieu d ‘observation : le jardin, un parc, le lieu de travail, l’école. Il faudra ensuite, pendant une heure, observer et noter tous les oiseaux visibles dans ce lieu, en évitant de compter plusieurs fois les mêmes oiseaux. Toutes les explications et le protocole à suivre, qui est très simple, sont disponibles sur le site de Bretagne Vivante.

 

 
A quoi sert cette opération ? Quelle en est l’utilité pour Bretagne Vivante ?

Ce type d’opération existe depuis une trentaine d’années dans d’autres pays comme le Royaume-Uni. Ici, cela fait 8 ans. Cela nous permet d’avoir des infos sur l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne : si elles progressent, régressent ou se stabilisent, et surtout une idée de l’occupation du territoire par les oiseaux en période hivernale, et la répartition ville/campagne. On manque cependant encore de recul, on ne pourra connaître vraiment bien les évolutions qu’après 10 ou 15 ans de repérage.

Cette opération est également un outil de science participative, qui permet de sensibiliser la population à la question de la protection de l’environnement, de la biodiversité et des oiseaux.

 

 

Peut-on néanmoins déjà dégager des résultats de ces observations citoyennes ?

 

On constate que la population de certaines espèces diminue, comme le verdier d’Europe qui est vraisemblablement confronté à une maladie, le Trichomonosis. Les effectifs de grives musiciennes sont également en baisse, du fait qu’elles trouvent maintenant au Nord des températures aussi douces qu’ici. Elles sont donc moins présentes en Bretagne.

A l’inverse, on note une recrudescence du chardonneret élégant, notamment en ville. On estime que cette augmentation de la population est favorisée par l’abandon de pratiques liées à l’utilisation de produits phytosanitaires.

Concernant la fréquence, qui représente le pourcentage de jardins qu’occupe une espèce, on retrouve à la première place le rouge-gorge familier : il a été vu dans 86% des jardins. Suivent ensuite le merle noir, présent dans 83% des jardins, et la mésange bleue, dans 75%. Et c’est le moineau domestique qui est le plus abondant dans les jardins, avec en moyenne 4 individus par jardin. Ceci peut s’expliquer que le moineau vit en groupe, et qu’on l’observe souvent en bande. Le bilan de l’édition 2015 est d’ores et déjà disponible sur le site de Bretagne Vivante.

 

 

 

Quelques chiffres :

 

  • 5560 participants à l’opération de comptage en Bretagne et Loire-Atlantique

  • C’est le Finistère qui est le département où les participants ont été les plus nombreux, avec 2155 citoyens.

  • 102 espèces ont été observées sur le week-end

  • 167 500 individus ont été recensés

  • Une vingtaine d’espèces apparaissent comme particulièrement abondantes dans les jardins bretons, qui représentent 94% des oiseaux comptés dans le week-end.

 

 
Plus d’infos

http://www.bretagne-vivante.org