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Une « ressourcerie alimentaire » et anti-gaspi en projet sur Morlaix

Créer un lieu proposant quotidiennement un ensemble d’activités en lien avec l’alimentation durable, tel est l’objectif du projet de « Ressourcerie alimentaire », impulsé par l’association Graines de Vie, avec le soutien de l’Adess du Pays de Morlaix. L’association Graines de Vie avait déjà été à l’origine de la « Cantine de la Fourmi », à Morlaix. Une expérimentation organisée durant trois années lors de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, et qui consistait à valoriser des invendus alimentaires issus de producteurs locaux et de grandes surfaces, en repas à 1 euro. Cette fois, le projet est plus large. « Nous envisageons d’organiser trois types d’activités quotidiennes », expliquent Véronique Futtersack, de Graines de Vie, et Carole Jégou, de l’Adess. « Un restaurant végétarien le midi, utilisant les fruits ou légumes destinés à la « casse » des producteurs locaux, à prix libre pour les adhérents et à prix fixe pour les autres ; une cantine à prix libre le soir, alimentée avec les plats cuisinés non-touchés issus de la restauration collective du secteur ; et des ateliers de transformation et de cuisine la journée, en compagnie des associations locales qui souhaitent s’investir dans le projet ». Une épicerie « solidaire », avec des produits issus de la casse à prix coûtants, ou un « Free Market » (marché libre ou tout est gratuit, ndlr), est également envisagée.

Afin de mener le projet à bien, Graines de Vie et l’Adess organisent conjointement une réunion d’information, le 3 mars, à l’Auberge de Jeunesse de Morlaix. En effet, les deux structures souhaitent la création d’un collectif qui puisse travailler autour de la création de ce véritable « pôle alimentation durable morlaisien ». « L’idée est que les citoyens s’emparent de cet outil », précisent les deux initiatrices du projet.

Reste aussi à trouver un lieu, qui soit « joli, agréable », en centre-ville pour une meilleure accessibilité, et qui soit ouvert à tous les publics, favorisant la rencontre. L’appel est donc lancé !

 
Plus d’infos

http://grainesdevie.eklablog.com

Facebook : Economie circulaire – Adess du Pays de Morlaix

 




« Petite école, grand avenir » : une journée d’échanges avec l’Institut de Silfiac

L’institut de Silfiac est un lieu qui s’est donné pour objectif de réfléchir à la crise de civilisation que connaît notre société : économique, environnementale, sociale, culturelle..Il ambitionne.d’être un lieu de rencontre et de débat ouvert à tous ceux qui s’interrogent sur les solutions à mettre en œuvre pour promouvoir un authentique développement durable et solidaire. C’est dans cette optique que depuis fin 2008, l’Institut organise des « journées de rencontres », permettant le débat entre le public et les spécialistes. De nombreuses thématiques ont ainsi été abordées : biodiversité, énergies renouvelables, action des citoyens, aménagement du territoire, crise économique bretonne, transition…

Ce samedi 27 février, la question de l’aménagement du territoire sera de nouveau abordée, sous le prisme de la question des écoles rurales. « L’objectif de la journée « petite école, grand avenir » est de tirer les enseignements des actions et réflexions des acteurs de la défense de l’école rurale et de l’option pédagogique des classes multiâges et, éventuellement, de les confronter aux positions officielles de l’Éducation Nationale. Enseignements dont nous montrerons la portée au-delà de l’école. », indique ainsi l’institut. Au programme : des interventions de spécialistes en matière de pédagogie et d’aménagement du territoire, ainsi que des présentations et témoignages d’initiatives concrètes (regroupement de petites écoles, mobilisation de la population contre la fermeture des classes…). A noter que la journée est co-organisée par l’Institut de Silfiac, le Snuipp (56, 22,29) (Syndicat National Unitaire des Instituteurs Professeurs des écoles et Pegc), avec la participation du collectif « Les enfants de Louise ».

 

Plus d’infos et inscriptions à la journée :

http://www.institutdesilfiac.org/

 




Colocation étudiante pas chère en échange d’action sociale dans les quartiers : devenez « kapseurs »

Brest, un jeudi d’automne. Le vent s’engouffre entre les bâtiments du quartier Kerbernier, refroidissant l’atmosphère baignée de crachin. La petite cité HLM enclavée dans la ZUP [1] de Bellevue, est calme. Peu de personnes se risquent dehors, la nuit est déjà tombée. Un local, blotti au rez-de-chaussée d’un des immeubles, attire l’œil avec sa fenêtre éclairée. À l’intérieur, une équipe d’étudiants préparent les prochaines heures d’aides aux devoirs auprès des jeunes habitants de la cité.

Attablées à côté, deux jeunes femmes, Nolwenn et Manon, attendent la venue d’habitants. Elles sont « Kapseuses », un nom original pour un concept développé depuis 2010 par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) [2]. Les Kaps signifient « K(c)olocations à projets solidaires ». Elles s’inspirent des Kot belges, ces habitations communautaires rassemblant des dizaines d’étudiants autour de projets sociaux, humanitaires ou sportifs. En France, les Kaps consistent en une colocation d’étudiants, dans un quartier populaire, au sein de laquelle les occupants doivent mener un projet solidaire, en lien avec les habitants du quartier.

À Brest, deux Kaps ont vu le jour depuis 2014. Chaque colocation accueille trois étudiants, dont Manon et Nolwenn. La première, 21 ans, est étudiante en master 1 « métiers de l’intervention sociale ». La deuxième est en troisième année de licence de lettres modernes. Toutes deux ont été rapidement intéressées par la possibilité d’entrer en Kaps. « Lorsque j’ai vu l’annonce en ligne, le concept de “colocation solidaire” m’a tout de suite tapé dans l’œil », se rappelle Nolwenn. Idem pour Manon, qui apprécie de pouvoir vivre à plusieurs, tout en ayant un engagement. Avant d’entrer en colocation, les deux étudiantes ont passé un entretien avec l’Afev de Brest, afin de mesurer leur intérêt pour le projet, leurs goûts, leur motivation et leur disponibilité.

De l’aide aux devoir pour les élèves

Les loyer sont attractifs : comptez entre 180 et 220 euros à Rennes, charges comprises, et 150 euros à Brest, car les appartement proposés font partie du parc social et les loyers sont, du fait de la colocation, divisés entre plusieurs. En échange, les étudiants doivent s’engager dans les quartiers populaires où ils vivent. Chaque colocation a ainsi un projet à mener sur le quartier, ainsi que des actions plus ponctuelles. « Toute l’année, nous animons des séances d’aides aux devoirs », précisent les deux étudiantes. À Noël, des ateliers de confection de décorations ont lieu, et, à partir du printemps, des sessions de fabrication de nichoirs à oiseaux, en matériaux de récupération, prennent le relais. Une idée de David, un autre Kapseur brestois. « Au minimum, tout cela demande deux heures de disponibilité par semaine, évaluent Manon et Nolwenn, mais, au final, on déborde souvent. »

Même principe du côté de Rennes, deuxième ville bretonne à héberger des Kaps. La capitale de la région, avec 65 000 étudiants, est un terrain de jeu idéal pour la déclinaison du concept. « Nous avons cette année 30 Kapseurs répartis en huit colocations », indique Elodie Habert, déléguée territoriale à l’Afev de Rennes. Le dispositif est plus étendu et plus ancien qu’à Brest. Les Kaps sont situées dans plusieurs quartiers populaires : Maurepas, Villejan, Le Blosne-Cleunay et Brequigny. Ce quartier est le dernier en date à avoir vu les Kapseurs débarquer. « À Bréquigny, il y a deux colocations de petite taille, de trois personnes », précise Elsa Jacquiez, référente pour le quartier à l’Afev de Rennes et en charge directe des Kaps.

Repas entre voisins et cluedo géant apaisent les tensions dans le quartier

À Rennes aussi, un projet minimum doit être mené dans l’année par chaque colocation. À Bréquigny, des étudiants ont décidé de mettre en place une zone de gratuité à l’échelle d’un immeuble. À Maurepas, les étudiants colocataires ont invité leurs voisins à manger chez eux, une fois par mois, afin de créer du lien. « Des étudiantes ont organisé un Cluedo géant entre jeunes et adultes afin d’apaiser certaines tensions en cours dans le quartier », raconte Elsa Jacquiez.

Tom, 21 ans, a vécu deux ans en Kaps, à Rennes, dans le quartier universitaire de Villejean. Une expérience qui l’a marqué au point de « continuer aujourd’hui à vouloir vivre en colocation ». « Je suis arrivé il y a trois ans à Rennes, et je cherchais un logement pour mes études. J’ai repéré l’annonce pour les Kaps, et j’ai tenté l’aventure », se souvient-il. Au programme de ces deux années : des rencontres avec les habitants et des projets. « Suite à la demande d’une voisine, on a mis en place des veillées contées. Cela a bien marché. »

« On a aussi travaillé autour des cultures du monde : on proposait par exemple aux habitants de les accompagner à la médiathèque où se tenaient des soirées jeux de société du monde », raconte Tom. De quoi « rencontrer des gens dans le quartier. » Un constat que partagent également les Kapseuses brestoises, Manon et Nolwenn. « Toutes nos actions nous permettent de créer du lien avec les habitants. » Les trois avouent d’ailleurs « se sentir vraiment habitants du quartier et non plus juste Kapseurs ».

« On en ressort avec une vision différente de la citoyenneté »

La formule « engagement contre loyer modéré » semble plaire aux étudiants qui l’ont testée ou qui l’expérimentent actuellement. « Outre la possibilité de se loger à tarif avantageux, cela leur permet de développer le lien social, mais aussi également d’acquérir des compétences en élaboration de projets et en méthodologie », affirme Elodie Habert. « Mais parfois mener des projets pendant seulement un an, c’est un peu frustrant, on aimerait que ça dure plus longtemps », concède Tom, l’ancien Kapseur rennais. « Le problème, c’est de parvenir à tout gérer sur une semaine, le planning peut être vraiment très serré entre la vie étudiante et les actions sur le terrain », avouent de leur côté les deux brestoises.

Et il peut être parfois compliqué de mobiliser les habitants du quartier. « Il faudrait qu’on communique davantage sur le projet, même si on commence à être identifiés à Kerbernier », explique Noëllie Dufau de l’Afev de Brest. « Si aller vers les habitants n’est pas toujours simple au début, le
concept des Kaps permet de développer la mixité sociale au niveau d’un quartier ainsi que les relations humaines »,
complète Elodie Habert. « On en ressort avec une vision différente de la citoyenneté. C’est plus que jamais nécessaire par les temps qui courent », conclut la chargée de mission.

 

[1Zone à urbaniser en priorité

[2L’Afev travaille autour de l’éducation populaire et à la création de liens entre étudiants et jeunes des quartiers, notamment via l’accompagnement scolaire et la mise en place d’activités socioculturelles.

 

 

Plus d’infos sur les Kaps :
- Le site des Kaps, et la carte de France des colocations solidaires..

 

Cet article a été réalisé en partenariat avec le journal en ligne Basta ! , dans le cadre du projet Médias de proximité soutenu par la Drac Île-de-France.

 




La recette. Crème de carotte au gingembre et à l’orange.

Ingrédients pour 6 personnes :

-800g de carottes,

-1 oignon,

-1 orange,

-½ cube de bouillon de légumes,

-1litre d’eau bouillante,

-1c à café de curcuma,

-1c à soupe de gingembre râpé,

-20 g de beurre

-sel, poivre.

 

Préparation :

-Peler les carottes, les laver, les couper en tronçons.

-Peler les oignons, les couper en lamelles.

Faire fondre le beurre à feu doux, ajouter l’oignon, le curcuma, le sel et le poivre, remuer, laisser cuire 5mn.

-Ajouter les carottes, le ½ cube de bouillon et l’eau bouillante.

-Porter le tout à ébullition, baisser le feu, couvrir, laisser cuire 30mn.

-En dehors du feu, incorporer le gingembre râpé.

-Laisser refroidir 15mn puis passer au mixer pour obtenir une mousse veloutée.

-Ajouter alors le jus d’orange.




Trophées de l’eau Loire-Bretagne : cinq initiatives bretonnes récompensées

Le syndicat mixte de production et de transport d’eau de l’Horn – Restauration des cours d’eau du bassin de l’Horn (29)

 

Le syndicat mixte de production et de transport d’eau de l’Horn, dans le Finistère (29), a mis en place un programme d’actions dans le cadre d’un contrat restauration-entretien de rivières. Afin de répondre aux enjeux de la directive-cadre sur l’eau, il a fallu mettre en œuvre une approche globale : le travail se fait aussi bien sur les cours d’eau principaux que sur les petits « chevelus « , en répondant à des problématiques liées à la qualité de l’eau, au dépérissement de la ripisylve, ou encore à la continuité écologique.

Depuis 2009, le syndicat a ainsi remplacé, aménagé ou même supprimé une cinquantaine d’ouvrages (buses, seuils de moulins, barrages…).

Pour accompagner toutes ces actions, le syndicat a aussi mis en place un travail de communication auprès du public, avec la réalisation de plaquettes d’information.

 

 

 

 

 

 

 

Le syndicat d’alimentation en eau potable de Traou Long – Réhabilitation du site de l’ancienne pisciculture de Traou Léguer (22)

 

Le syndicat d’alimentation en eau potable de Traou Long, dans les Côtes-D’armor, regroupe les communes de Lanvellec, Loguivy-Plougras, Plouaret, Plounérin, Plounévez-Moëdec, Plufur, Tregrom, Tremel et Le Vieux Marché. En 2004, il a acquis la pisciculture de Traou Long, qui était en liquidation judiciaire. La pisciculture était située en amont d’une prise d’eau, ce qui entraînant des problèmes réguliers de pollution de l’eau, et perturbait le prélèvement de la prise d’eau potable. Le syndicat a alors choisi de sécuriser la prise d’eau et de réaménager complètement le site, afin de restaurer la continuité écologique du cours d’eau..

 

 

 

 

 

 

 

Le syndicat mixte des eaux du Bas Léon – Réduction des nitrates dans l’Aber Wrac’h (29)

 

Depuis 15 ans, la concentration en nitrates de la rivières Aber Wrac’h est en baisse. Depuis 2011, les 50mg/l ne sont plus dépassés, pour atteindre actuellement une moyenne de 35,7 mg. C’est le résultat d’un long travail avec le monde agricole et le Syndicat Mixte, et de changements de pratiques : diminution des quantités d’engrais utilisés, utilisation de couverts végétaux…

 

 

 

 

 

 

Le syndicat mixte de gestion pour l’approvisionnement en eau potable d’Ille-et-Vilaine – Sensibilisation des collectivités à la gestion patrimoniale (35).

 

Chaque année, chaque collectivité doit établir ce qu’on appelle un RPQS, un Rapport sur le Prix et la Qualité du Service d’eau. Son objectif est d’assurer la transparence des données, les évaluer, et enfin améliorer les performances des équipements et du service d’eau. Un tel document permet donc d’avoir une bonne connaissance des réseaux, de voir si il y a des pertes, ce qui permet aussi de contribuer à protéger la ressource eau. Le syndicat mixte de gestion pour l’approvisionnement en eau potable d’Ille-et-Vilaine sensibilise les collectivités locales à une meilleure gestion patrimoniale des eaux, en exploitant les données de ces RPQS.

 

 

 

 

 

 

  Les Petits Débrouillards – « Le littoral des Loustics », un programme pédagogique sur la gestion des zones côtières

 

Afin de sensibiliser et d’informer le grand public de tout âge sur la préservation des zones littorales, l’association Les Petits Débrouillards Grand Ouest propose une exposition baptisée « le littoral des loustics ». Elle comprends sept modules, chacun abordant sous un angle différent la gestion intégrée des zones côtières. Le carénage, les algues, les limites du littoral ou encore la biodiversité du milieu …y sont évoqués. Chaque participant reçoit également à la fin de l’animation un questionnaire à remplir, afin de recueillir les questions, attentes et préoccupations concernant le littoral et sa gestion. L’exposition devrait se poursuivre sur une trentaine de dates en 2016.

 

 

 

 

 
Plus d’infos

http://www.eau-loire-bretagne.fr

 




La recette. Potée bretonne au chou de Lorient

Ingrédients pour 4 personnes :

 

  • 1 chou de Lorient

  • 4 jarretons

  • 4 saucisses

  • 200 g de poitrine fumée

  • 4 pommes de terre

  • 4 carottes

  • 1 poireau coupé en 4

  • 1 oignon

  • 2 gousses d’ails

  • 1 bouquet garni

  • 10 cl d’huile

 

Préparation :

Faire revenir dans un faitout les jarretons, les saucisses et la poitrine fumé coupé en quatre. Faire colorer puis réserver.

Dégraisser, puis déglacer à l’eau.

Remettre dans le fait tout avec du sel et du poivre, le bouquet garnie, l’oignon coupé en deux et les gousses d’ails. Couvrir d’eau puis laisser cuire pendant 1 heure.

Ajouter les légumes: le chou de Lorient coupé en 4, les 4 pommes de terre, les 4 carottes et le poireau coupé en 4. Laisser mijoter 30 min environ puis retirer le tout et dresser.

 

 
Le chou de Lorient

Le chou de Lorient est une variété locale du Pays de Lorient, à mi-chemin entre le chou lisse et le chou frisé. Il est originaire de Lombardie, et a été croisé avec un chou de Vaugirard, avant de devenir suite à des sléections le « Kaol An Oriant » ou Chou de Lorient vers 1890.

On l’a cultivé essentiellement dans la région de Lorient, entre 1900 et 1980.

Il a failli disparaitre, mais grâce au travail de paysans, avec la collaboration de chercheurs, il perdure encore aujourd’hui.

Une vingtaine de maraichers cultivent actuellement le chou de Lorient dans les Pays de Lorient et d’Auray. Il est issu de semences paysannes : c’est le producteur qui reproduit lui-même ses semences d’une année sur l’autre.

En 2014, le Syndicat des producteurs de chou de Lorient et le réseau Cohérence ont demandé que le légume bénéficie d’une IGP (Identification Géographique Protégée).

Pour tout savoir sur le chou de Lorient : http://www.choudelorient.org/